La convention de coopération signée en 1997 entre l'UNESCO et le Gouvernement de la République française sur la protection et la mise en valeur du patrimoine monumental, urbain et naturel (dite Convention France-UNESCO) a été fondée afin de contribuer à une meilleure connaissance du patrimoine culturel et naturel, afin d’intégrer la préservation du patrimoine au développement urbain et territorial, et afin d’associer la dimension sociale à la conservation du patrimoine. Cet accord entre la France et l'UNESCO était le premier accord de type bilatéral avec l'UNESCO dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine.
La Convention France-UNESCO a été conçue comme un outil opérationnel de coopération internationale, à travers lequel la France met à la disposition de l'UNESCO une assistance technique et financière. S'appuyant sur l'expertise reconnue de la France, sur ses nombreuses années de pratique, d'enseignements et de formations spécialisées, sur ses corps de professionnels et d'experts (chercheurs, historiens, archéologues, architectes, paysagistes, conservateurs, urbanistes, restaurateurs, juristes, économistes, universités, collectivités, ONG, etc.), la Convention permet de mobiliser les acteurs impliqués dans la gestion du patrimoine en France pour intervenir sur le terrain à la demande des pays.
Durant les quinze dernières années, une centaine de projets ont été mis en oeuvre dans une cinquantaine de pays à travers le monde. La France a apporté un budget global d'environ 3,7 millions d'euros à l'UNESCO dans le cadre de la convention France-UNESCO, ce qui a permis à l'Organisation de mobiliser plus de 18 millions d'euros.
La Convention France UNESCO a apporté à l’UNESCO une contribution financière et technique centrée sur une expertise de pointe dans le domaine du patrimoine et d’un appui en matière d’ingénierie de projet. De nombreux projets ont bénéficié de fonds de démarrage et d’un accompagnement technique dans la durée. Les contributions financières parfois peu élevées quantitativement mais essentielles qualitativement ont permis de mobiliser des bailleurs importants tels que l'Agence Française de Développement et l'Union européenne. L’aide au diagnostic et l’analyse en amont contribue également au renforcement des compétences et constitue un appui technique conséquent.
www.developpement-durable.gouv.fr
www.diplomatie.gouv.fr
www.culture.gouv.fr
www.afd.fr/home
Assistance technique et aide aux États parties
Source : Convention France-UNESCO (CFU)