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Réserve de la biosphère Río Plátano

Honduras
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modification du régime des sols
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Activités illégales (Implantations illégales, Pâturage illégal de bétail et empiètement agricole, Exploitation forestière illégale, Pêche commerciale illégale, Braconnage)
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Modification du régime des sols
  • Cadre juridique (Non-respect des lois et lacunes en matière d’application des lois)
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Système de gestion/plan de gestion (Gestion insuffisante, Manque de clarté des limites du bien, Manque de clarté vis-à-vis de la propriété foncière et de l’accès aux ressources naturelles)
  • Infrastructures hydrauliques (Impacts potentiels des projets d’aménagement hydroélectrique Patuca I, II et III)
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Déforestation et dégradation forestière
  • Chevauchement avec d’importants sites archéologiques impliquant un besoin d’harmonisation de la gestion du patrimoine culturel et naturel
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Exploitation forestière illégale 
  • Occupation illégale 
  • Manque de clarté concernant la propriété foncière 
  • Capacité réduite de l'État Partie 
  • Détérioration générale de la loi, de l'ordre et de la sécurité dans la région
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Montant total accordé au bien : 80 000 dollars EU (qui s’ajoutent aux quelque 100 000 dollars EU d’assistance technique en nature) dans le cadre du projet d'évaluation de l'efficacité de la gestion « Mise en valeur de notre patrimoine ».

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 8 (de 1982-2015)
Montant total approuvé : 223 628 dollars E.U.
2015 Studies in view of the redefinition of boundaries of ... (Approuvé)   25 628 dollars E.U.
1996 Conservation strategy and preparation of a management ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1988 Equipment for Rio Platano Biosphere Reserve (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1987 Consultant services, training and equipment for ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1985 Strengthen protection and management of Rio Platano ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1983 Implementation of protective measures, of training ... (Approuvé)   26 000 dollars E.U.
1982 Financial contribution towards ecodevelopment ... (Approuvé)   67 025 dollars E.U.
1982 Rio Platano Biosphere Reserve (Approuvé)   4 975 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 2 février 2018, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation, avec en annexe un rapport sur le projet hydroélectrique Patuca III, disponible à l'adresse http://whc.unesco.org/fr/list/196/documents. Une mission consultative financée par le Fonds du patrimoine mondial a été effectuée sur le bien en octobre 2017 dans le but d'aider l'État partie à retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le rapport de mission est également disponible par le lien ci-dessus.

Le rapport de l'État partie répond à la décision 41 COM 7A.3 comme suit :

  • l’Institut hondurien de conservation et de développement des forêts, des zones protégées et de la faune (ICF) continue de coopérer avec le gouvernement allemand pour consolider les mécanismes destinés à favoriser une utilisation plus durable des terres et des ressources, comme les registres fonciers, les accords d'utilisation, la gestion communautaire des forêts et les accords locaux de gestion des bassins ;
  • dans un effort pour mieux préciser les droits fonciers et les droits d'accès, des accords d'usufruit continuent d'être formalisés avec les utilisateurs individuels des ressources et les communautés engagées dans la gestion forestière dans la zone tampon de la réserve de biosphère ;
  • dans la zone culturelle de la réserve de biosphère, le processus d'attribution de titres de propriété foncière en faveur des peuples autochtones Miskito et Pech a abouti jusqu'à présent à l'attribution de titres de propriété sur plus de 400 000 ha ;
  • soutenus par la coopération allemande, l'ICF et les peuples autochtones Miskito et Pech commencent à élaborer des plans de vie (planes de vida) – des plans participatifs visant à guider tous les aspects de la vie communautaire au niveau des conseils territoriaux ;
  • l'ICF et le Conseil afro-hondurien des Garífuna BARAUDA ont signé un accord de coopération ayant pour objectif de promouvoir la conservation et la gestion du territoire des Garífuna au sein de la réserve de biosphère ; des études sont en cours pour formaliser les titres fonciers dans la communauté Garífuna de Plaplaya ;
  • l'ICF collabore avec les fédérations autochtones sur les protocoles de gestion des ressources naturelles, en vue d’harmoniser les normes juridiques en place avec les visions du monde autochtones locales ;
  • la création de détachements militaires à l'appui des activités de surveillance dans les zones où la pression est la plus forte est présentée dans le rapport comme un mécanisme visant à améliorer la gestion et la conservation sur le terrain, malgré les limites reconnues des ressources ;
  • l'engagement en faveur de la recommandation du Comité d'effectuer une modification importante des limites et de combiner cette procédure avec les efforts visant à retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril est renouvelé ;
  • quelques informations descriptives et une chronologie des étapes sont fournies sur le projet Patuca III.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

L'octroi de droits aux peuples autochtones et aux communautés locales, notamment les communautés afro-honduriennes, est salué, y compris comme un pas vers le respect des mesures correctives adoptées par le Comité.  De même, la poursuite de la coopération bilatérale à l'appui de solutions novatrices en matière de gouvernance et de gestion est appréciée.  Si la consolidation des droits et des responsabilités locales implique une certaine délégation des tâches gouvernementales, le sous-financement systémique et le manque de personnel restent parmi les problèmes à résoudre. Le besoin de financement gouvernemental durable demeure prioritaire, compte tenu en particulier de l'instabilité du financement des projets, et afin d'assurer une application adéquate de la loi, y compris dans la zone centrale de la réserve de biosphère, une présence sur le terrain et un suivi systématique, harmonisé dans le cadre du système de suivi intégré existant (SIMONI). Le risque de nouvelles implantations illégales dans la zone centrale de la réserve de biosphère et du bien reste élevé. Il est recommandé au Comité de réitérer sa recommandation à l'État partie de maintenir des survols et des études au sol pour détecter les activités illégales et les nouvelles implantations le plus tôt possible, afin de permettre de réagir immédiatement.

Malgré des limites encore floues, il est incontesté que le bien et sa zone tampon sont situés à l'intérieur de la réserve de biosphère internationalement reconnue. Les efforts pour accorder des droits locaux significatifs dans la réserve de biosphère représentent donc une approche complètement nouvelle de la gouvernance et de la gestion du bien. Cette réalité en évolution doit être pleinement reflétée dans tous les efforts déployés en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, parallèlement à une modification importante des limites. Il est heureux que l'État partie approuve l’idée du Comité de gérer les deux processus comme un effort cohérent, étant entendu qu'une modification importante des limites devra suivre les procédures d'une nouvelle proposition d'inscription. L'État partie souligne à juste titre que les deux processus exigent le plein consentement des populations locales et autochtones, pour éviter que la modification des limites ne soit interprétée comme une remise en cause des délicats arrangements en vigueur en matière de gestion et de foncier, agréés avec les peuples autochtones et les communautés locales. Cependant, pour parvenir au retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril – conformément à l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de cette liste (DSOCR) adopté en 2015 – il n'est ni possible ni souhaitable de recréer à l’identique les limites existant au moment de l'inscription du bien en 1982. La modification des limites est un élément clé pour le retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril ; les deux visent à satisfaire les exigences du patrimoine mondial, ce qui n’est pas le cas actuellement, tout en respectant pleinement la modification fondamentale d’approche de la gouvernance et de la gestion et l'évolution des conditions d'engagement entre les institutions gouvernementales et les communautés locales et les peuples autochtones. Il est recommandé au Comité d’encourager vivement l'État partie à engager un processus participatif pour élaborer une proposition de modification significative des limites servant à consolider les changements prometteurs en matière de gestion et de gouvernance. La nouvelle proposition d'inscription et les efforts pour retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril doivent démontrer la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de Río Plátano dans une configuration spatiale à définir et en fonction de l'évolution de la gouvernance et de la gestion. Cela implique non seulement de respecter les critères du patrimoine mondial, mais aussi de satisfaire aux conditions d'intégrité, et de disposer d'un système de gestion adéquat. Conformément au paragraphe 119 des Orientations, il faut veiller à ce que toute utilisation durable n'ait pas d'impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien.

Les informations fournies à ce jour sur le projet hydroélectrique de Patuca III (Piedras Amarillas) n'aborde pas les impacts potentiels sur la VUE du bien, ce qui fait partie des mesures correctives adoptées et a été demandé dans plusieurs décisions précédentes du Comité. L'engagement de la FCI de demander à la Dirección General de Evaluación y Control Ambiental (Direction générale de l'évaluation et du contrôle de l'environnement) de formuler des recommandations axées sur les impacts potentiels du projet sur la VUE est cependant noté. Il est regrettable que les recherches précédentes sur les débits écologiques, visant à identifier les options d'atténuation possibles, ne semblent pas avoir été poursuivies. Il est recommandé au Comité d’exprimer sa plus vive inquiétude quant au manque apparent d'informations sur les impacts éventuels du projet sur le bien et sur la réserve de biosphère et de demander que le projet ne soit pas mis en œuvre tant que l'évaluation susmentionnée ne sera pas achevée et examinée par les Organisations consultatives.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.44
Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) (N 196)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.3, adoptée à sa 41session (Cracovie, 2017),
  3. Félicite l'État partie et les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux pour les progrès continus réalisés en matière de délivrance de titres fonciers et d'octroi d'un accès local négocié aux ressources naturelles dans les zones tampon et culturelles de la réserve de biosphère, encourage l'État partie et les partenaires concernés à consolider les mécanismes de gouvernance innovants et prometteurs et prie instamment l'État partie à développer une stratégie de sortie efficace et financée, pour poursuivre ces progrès au-delà de la durée du soutien aux projets externes ;
  4. Réitère sa vive inquiétude quant au fait que les ressources humaines, financières et logistiques allouées par l'État partie continuent d'être insuffisantes pour assurer l'application systématique de la loi, la présence sur le terrain et un suivi adéquat du bien ;
  5. Réitère sa recommandation à l'État partie de maintenir les survols et les études au sol pour détecter le plus tôt possible les activités illégales et les nouvelles implantations illégales, afin de pouvoir réagir immédiatement tout en évitant les expulsions après que les implantations sont complètement installées ;
  6. Prie aussi instamment l'État partie de prendre des mesures concrètes pour donner suite à la mise à jour des conclusions et recommandations facilitée par la mission consultative de 2017 concernant la modification importante des limites et les efforts pour retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril – conformément à l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) adopté en 2015 – avec l'appui technique du Centre du patrimoine mondial et de l'UICN, au besoin ;
  7. Se félicite que l'État partie reconnaisse les avantages possibles d'une modification importante des limites, tout en respectant pleinement les intérêts, les droits et les aspirations des peuples autochtones, des communautés afro-hondurienne et ladino (mestizo) ;
  8. Exprime sa plus vive inquiétude devant l’absence d’informations fournies par l’État partie sur les impacts potentiels du projet Patuca III malgré des demandes répétées, et demande à l'État partie de veiller à ce que les impacts actuels et potentiels sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien soient en particulier évalués d'urgence, conformément à la Note consultative de l'UICN sur l'évaluation environnementale du patrimoine mondial, et de s'assurer que le projet n'ira pas de l'avant tant que cette évaluation ne sera pas achevée ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  10. Décide de maintenir la Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
  • Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
  • Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.44

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.3, adoptée à sa 41session (Cracovie, 2017),
  3. Félicite l'État partie et les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux pour les progrès continus réalisés en matière de délivrance de titres fonciers et d'octroi d'un accès local négocié aux ressources naturelles dans les zones tampon et culturelles de la réserve de biosphère, encourage l'État partie et les partenaires concernés à consolider les mécanismes de gouvernance innovants et prometteurs et prie instamment l'État partie à développer une stratégie de sortie efficace et financée, pour poursuivre ces progrès au-delà de la durée du soutien aux projets externes ;
  4. Réitère sa vive inquiétude quant au fait que les ressources humaines, financières et logistiques allouées par l'État partie continuent d'être insuffisantes pour assurer l'application systématique de la loi, la présence sur le terrain et un suivi adéquat du bien ;
  5. Réitère sa recommandation à l'État partie de maintenir les survols et les études au sol pour détecter le plus tôt possible les activités illégales et les nouvelles implantations illégales, afin de pouvoir réagir immédiatement tout en évitant les expulsions après que les implantations sont complètement installées ;
  6. Prie aussi instamment l'État partie de prendre des mesures concrètes pour donner suite à la mise à jour des conclusions et recommandations facilitée par la mission consultative de 2017 concernant la modification importante des limites et les efforts pour retirer le bien de la Liste du patrimoine mondial en péril – conformément à l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) adopté en 2015 – avec l'appui technique du Centre du patrimoine mondial et de l'UICN, au besoin ;
  7. Se félicite que l'État partie reconnaisse les avantages possibles d'une modification importante des limites, tout en respectant pleinement les intérêts, les droits et les aspirations des peuples autochtones, des communautés afro-hondurienne et ladino (mestizo) ;
  8. Exprime sa plus vive inquiétude devant l’absence d’informations fournies par l’État partie sur les impacts potentiels du projet Patuca III malgré des demandes répétées, et demande à l'État partie de veiller à ce que les impacts actuels et potentiels sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien soient en particulier évalués d'urgence, conformément à la Note consultative de l'UICN sur l'évaluation environnementale du patrimoine mondial, et de s'assurer que le projet n'ira pas de l'avant tant que cette évaluation ne sera pas achevée ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  10. Décide de maintenir la Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2018
Honduras
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1996-2007, 2011-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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