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Réserve de la biosphère Río Plátano

Honduras
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modification du régime des sols
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Chevauchement avec d’importants sites archéologiques impliquant un besoin d’harmonisation de la gestion du patrimoine culturel et naturel

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Activités illégales (implantations illégales, pâturage illégal de bétail et empiètement agricole, exploitation forestière illégale, pêche commerciale illégale, braconnage et commerce de d’espèces protégées)
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Modification du régime des sols (déforestation et dégradation forestière)
  • Cadre juridique (non-respect des lois et lacunes en matière d’application des lois)
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Système de gestion/plan de gestion (manque de clarté des limites du bien, manque de clarté vis-à-vis de la propriété foncière et de l’accès aux ressources naturelles)
  • Infrastructures hydrauliques (Impacts potentiels des projets d’aménagement hydroélectrique Patuca I, II et III)
  • Chevauchement avec d’importants sites archéologiques impliquant un besoin d’harmonisation de la gestion du patrimoine culturel et naturel
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Exploitation forestière illégale 
  • Occupation illégale 
  • Manque de clarté concernant la propriété foncière 
  • Capacité réduite de l'État Partie 
  • Détérioration générale de la loi, de l'ordre et de la sécurité dans la région
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé au bien : 80 000 dollars EU (qui s’ajoutent aux quelque 100 000 dollars EU d’assistance technique en nature) dans le cadre du projet d'évaluation de l'efficacité de la gestion « Mise en valeur de notre patrimoine ».

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 8 (de 1982-2015)
Montant total approuvé : 223 628 dollars E.U.
2015 Studies in view of the redefinition of boundaries of ... (Approuvé)   25 628 dollars E.U.
1996 Conservation strategy and preparation of a management ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1988 Equipment for Rio Platano Biosphere Reserve (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1987 Consultant services, training and equipment for ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1985 Strengthen protection and management of Rio Platano ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1983 Implementation of protective measures, of training ... (Approuvé)   26 000 dollars E.U.
1982 Financial contribution towards ecodevelopment ... (Approuvé)   67 025 dollars E.U.
1982 Rio Platano Biosphere Reserve (Approuvé)   4 975 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 30 janvier 2020, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/196/documents, fournissant les informations suivantes :

  • Les efforts ont été poursuivis afin de lutter contre la criminalité environnementale au travers des stratégies élaborées par le Comité ad-Hoc et des actions prises dans le cadre de la campagne « SOS Honduras : des arrêtons la destruction forêts ». Des opérations de contrôle de l’exploitation forestière illégale ont été conduites par le biais du suivi effectué au sol et à partir des airs. Des postes de contrôle interinstitutionnels ont été construits dans des zones prioritaires pour renforcer la présence des institutions et la gouvernance territoriale autochtone ;
  • Le processus de délivrance de titres fonciers visant à reconnaître des droits de propriété aux peuples autochtones et afro-hondurien dans la zone culturelle de la Réserve de la biosphère se poursuit et devrait être achevé en 2020. De plus, 2 400 contrats d’usufruit pour les familles ont été attribués dans le cadre du processus de reconnaissance et régularisation de la possession de terres dans la zone tampon ;
  • En ce qui concerne la mise en œuvre de mesures correctives pour atteindre l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), des avancées sont signalées en matière d’évaluation de la couverture forestière et de récupération de terres, de documentation des populations de jaguars, de renforcement de la stratégie d’exploitation forestière communautaire réduisant des menaces au sein de la zone centrale de la Réserve de la Biosphère, et de reconnaissance de droits ancestraux dans ses zones culturelles et tampons. Toutefois, les résultats de l’évaluation de l’efficacité de la gestion n’indiquent qu’un niveau d’efficacité de 64% ;
  • L’État partie demeure résolu à faire avancer la préparation d’une proposition de modification importante des limites [Significant Boundary Modification (SBM)]. Au cours de l’année 2019, quelques progrès ont été accomplis pour renforcer la gouvernance territoriale autochtone, toutefois aucune consultation formelle n’a été lancée au sujet d’éventuelles modifications des limites du bien. Des ressources et le renforcement des capacités sont nécessaires pour assurer une participation effective dans ce processus ;
  • La construction de la centrale hydroélectrique [Hydroelectric Power Plant (HPP)] Patuca III est terminée à 97% et le réservoir est actuellement rempli à 81,3%. Un rapport sur la conformité des mesures environnementales (ICMA) comprenant 108 mesures d’atténuation environnementale pour la HPP a été publié en juillet 2019. Parmi les mesures d’atténuation figurent des mesures de sécurité applicables pendant la construction, le suivi de la qualité de l’eau, et des mesures de contrôle pour l’évacuation de la faune du réservoir et le déménagement de personnes, la gestion de la couverture végétale et la garantie d’un flux minimum. L’État partie confirme sa volonté d’entreprendre une évaluation environnementale stratégique (EES) dont le cahier des charges a été établi ;
  • D’autres projets, comme la conservation des tortues, la prévention des feux de forêt, la reforestation et l’éducation à l’environnement ont été entrepris en 2019.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les efforts soutenus au niveau inter-institutionnel en vue de protéger et conserver le bien et de combattre la criminalité environnementale, telle que l’exploitation forestière et l’occupation illégales, sont salués. Il est noté avec satisfaction que des mesures ont été prises pour améliorer la protection de la biodiversité par le biais du suivi, d’analyses et de projets de conservation, et renforcer la gouvernance territoriale autochtone. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives et assurer qu’elles sont financées de manière appropriée.

L’achèvement du processus de dotation des terres attendu en 2020, attribuant des droits de propriété aux peuples autochtones et afro-honduriens dans la zone culturelle, et les avancées en matière de  régularisation du droit d’utilisation du sol dans la zone tampon par le biais de contrats d’usufruit pour la famille sont salués.

Les progrès dans la réalisation des objectifs 2020 du DSOCR, en termes d’hectares de forêt sous gestion durable au travers de contrats communautaires et d’hectares de terres dans la zone culturelle ayant fait l’objet de délivrance de titres fonciers à des peuples autochtones et afro-honduriens, sont notés. Toutefois, des défis semblent demeurer pour atteindre les objectifs de biodiversité et parvenir à une gestion efficace du bien, et à des mécanismes participatifs afin d’améliorer la gouvernance des territoires autochtones et afro-honduriens garantissant que les droits, coutumes et pratiques ancestrales sont respectées dans cette zone. Il est recommandé que le Comité prie de nouveau instamment l’État partie, et les partenaires gouvernementaux et non‑gouvernementaux, d’assurer que les collaborations, les ressources financières et techniques et la volonté politique sont améliorées afin de réaliser les objectifs fixés dans les mesures correctives et d’atteindre le DSCOR.

L’engagement de l’État partie de faire progresser la préparation de la SBM du bien est accueilli favorablement. Toutefois, il est noté qu’aucune consultation formelle n’a encore été organisée avec des Conseils territoriaux autochtones et afro-honduriens qui détiennent des droits ancestraux sur les zones proposées. À cet égard, il est recommandé que le Comité réitère son fort encouragement à l’État partie de poursuivre la proposition de la SBM, en consultation avec des représentants autochtones, en tant qu’étape cruciale, pour atteindre le DSOCR, et d’assurer des ressources techniques et financières et le renforcement des capacités requis pour élaborer les processus de consultation nécessaires.

Il est noté avec une inquiétude et un regret profonds que la construction de la HPP Patuca III est désormais pratiquement achevée et que le réservoir est presque rempli, en l’absence d’une évaluation correcte des impacts du projet, actuels et potentiels, sur la VUE du bien. Rappelant que l’État partie a confirmé son engagement d’entreprendre une EES, il est recommandé que le Comité, malgré l’achèvement virtuel du projet, demande que ce processus soit accéléré de toute urgence en particulier pour entreprendre une évaluation des impacts actuels et potentiels sur la VUE du bien, en vue de mettre en place les mesures nécessaires pour atténuer des effets négatifs sur la VUE du bien. Il est noté que certaines mesures d’atténuation ont déjà été établies, néanmoins, il est préoccupant que sur les 108 mesures d’atténuation exposées dans l’ICMA, seules trois sont axées sur l’atténuation d’impacts environnementaux sur le plus long terme.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.55
Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) (N 196)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.4 adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille favorablement les efforts interinstitutionnels soutenus de l’État partie et de ses partenaires gouvernementaux et non-gouvernmentaux visant à protéger et conserver le bien, augmenter la biodiversité et renforcer la gouvernance territoriale autochtone, et encourage l’État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives et assurer qu’un financement approprié est disponible pour le permettre ;
  4. Accueille aussi favorablement les avancées concernant le processus de dotation des terres dans la zone culturelle de la Réserve de la biosphère Río Plátano et les progrès en matière de régularisation des droits d’utilisation du sol dans sa zone tampon grâce à l’octroi de contrats d’usufruit pour les familles et demande à l’État partie d’assurer que le processus a été achevé conformément aux délais établis ;
  5. Note les progrès accomplis par l’État partie dans la réalisation des objectifs fixés pour atteindre l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), toutefois, note avec inquiétude que de nombreux défis demeurent, et prie instamment l’État partie et ses partenaires d’assurer que les collaborations, les ressources financières et techniques et la volonté politique sont soutenues et accrues afin de réaliser les objectifs fixés dans les mesures correctives pour atteindre le DSOCR;
  6. Accueille en outre favorablement l’engagement réaffirmé par l’État partie de faire avancer la préparation d’une modification importante des limites [Significant Boundary Modification (SBM)] pour le bien, toutefois, note également avec inquiétude qu’une consultation formelle des Conseils territoriaux autochtones et afro-honduriens sur des modifications de limites n’a pas encore commencé, et demande également à l’État partie de garantir les ressources techniques et financières exigées pour les processus de consultation nécessaires et l’élaboration de la proposition de la SBM en tant qu’étape cruciale dans l’atteinte du DSOCR, et en particulier pour :
    1. Coordonner les nombreux secteurs et institutions gouvernementaux impliqués à différents niveaux,
    2. Chercher un soutien auprès du Centre du patrimoine mondial, des Organisations consultatives et d’autres États parties, selon le cas,
    3. Garantir la pleine prise en considération du patrimoine archéologique du bien et des acteurs correspondants ;
  7. Notant avec la plus vive inquiétude l’achèvement imminent de la centrale hydroélectrique Patuca III sans que les impacts, actuels et potentiels, du projet sur la VUE du bien aient été évalués de manière appropriée, rappelle l’engagement de l’État partie d’élaborer une évaluation environnementale stratégique (EES) de la centrale, et prie aussi instamment l’État partie d’accélérer ce processus de sorte qu’une évaluation spécifique des impacts de la centrale sur la VUE du bien puisse être mise au point dans le format approprié et être utilisée afin de prévoir les mesures d’atténuation nécessaires ;
  8. Note également que certaines mesures d’atténuation ont déjà été mises en place pour la centrale hydroélectrique, toutefois, recommande à l’État partie d’assurer que celles‑ci visent spécifiquement à prévenir des impacts sur la VUE du bien, et encourage également l’État partie à réviser ces mesures une fois disponibles les résultats de la EES ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  10. Décide de maintenir Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision: 44 COM 7A.55

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.4 adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille favorablement les efforts interinstitutionnels soutenus de l’État partie et de ses partenaires gouvernementaux et non-gouvernmentaux visant à protéger et conserver le bien, augmenter la biodiversité et renforcer la gouvernance territoriale autochtone, et encourage l’État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives et assurer qu’un financement approprié est disponible pour le permettre ;
  4. Accueille aussi favorablement les avancées concernant le processus de dotation des terres dans la zone culturelle de la Réserve de la biosphère Río Plátano et les progrès en matière de régularisation des droits d’utilisation du sol dans sa zone tampon grâce à l’octroi de contrats d’usufruit pour les familles et demande à l’État partie d’assurer que le processus a été achevé conformément aux délais établis ;
  5. Note les progrès accomplis par l’État partie dans la réalisation des objectifs fixés pour atteindre l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), toutefois, note avec inquiétude que de nombreux défis demeurent, et prie instamment l’État partie et ses partenaires d’assurer que les collaborations, les ressources financières et techniques et la volonté politique sont soutenues et accrues afin de réaliser les objectifs fixés dans les mesures correctives pour atteindre le DSOCR;
  6. Accueille en outre favorablement l’engagement réaffirmé par l’État partie de faire avancer la préparation d’une modification importante des limites [Significant Boundary Modification (SBM)] pour le bien, toutefois, note également avec inquiétude qu’une consultation formelle des Conseils territoriaux autochtones et afro-honduriens sur des modifications de limites n’a pas encore commencé, et demande également à l’État partie de garantir les ressources techniques et financières exigées pour les processus de consultation nécessaires et l’élaboration de la proposition de la SBM en tant qu’étape cruciale dans l’atteinte du DSOCR, et en particulier pour :
    1. Coordonner les nombreux secteurs et institutions gouvernementaux impliqués à différents niveaux,
    2. Chercher un soutien auprès du Centre du patrimoine mondial, des Organisations consultatives et d’autres États parties, selon le cas,
    3. Garantir la pleine prise en considération du patrimoine archéologique du bien et des acteurs correspondants ;
  7. Notant avec la plus vive inquiétude l’achèvement imminent de la centrale hydroélectrique Patuca III sans que les impacts, actuels et potentiels, du projet sur la VUE du bien aient été évalués de manière appropriée, rappelle l’engagement de l’État partie d’élaborer une évaluation environnementale stratégique (EES) de la centrale, et prie aussi instamment l’État partie d’accélérer ce processus de sorte qu’une évaluation spécifique des impacts de la centrale sur la VUE du bien puisse être mise au point dans le format approprié et être utilisée afin de prévoir les mesures d’atténuation nécessaires ;
  8. Note également que certaines mesures d’atténuation ont déjà été mises en place pour la centrale hydroélectrique, toutefois, recommande à l’État partie d’assurer que celles‑ci visent spécifiquement à prévenir des impacts sur la VUE du bien, et encourage également l’État partie à réviser ces mesures une fois disponibles les résultats de la EES ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  10. Décide de maintenir Réserve de la biosphère Río Plátano (Honduras) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Honduras
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1996-2007, 2011-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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