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Îles Galápagos

Équateur
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Gouvernance
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques (pêche illégale, non déclarée et non réglementée / ramassage de ressources aquatiques)
  • Cadre juridique (mise en œuvre inappropriée de la loi spéciale sur les Galápagos)
  • Gouvernance
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés (fort taux d'immigration) 
  • Activités illégales
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs / des visiteurs
  • Espèces envahissantes étrangères / biosécurité (mesures de quarantaine inappropriées et inefficaces) 
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé au bien : 3,5 millions de dollars EU pour la capitalisation d’un fonds en dépôt pour les espèces introduites, gestion des espèces introduites, études de gestion du tourisme et autre soutien technique.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 26 (de 1979-2019)
Montant total approuvé : 627 825 dollars E.U.
2019 Optimising usage control and monitoring for the ... (Approuvé)   59 975 dollars E.U.
2001 Emergency assistance request for Galapagos Islands ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1998 Ecological Monitoring in the Galapagos Archipelago - ... (Approuvé)   92 500 dollars E.U.
1998 Urgent development of ecological monitoring through a ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1996 Preparation of Interpretation Materials for the ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1994 Fire figthing equipment for Galapagos (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1992 Revision of the management plan for Galapagos Islands (Approuvé)   29 000 dollars E.U.
1992 One fellowship for an officer from the Galapagos ... (Approuvé)   3 100 dollars E.U.
1992 Support to 3 resource persons and organization of a ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1992 Financial contribution to a training course organized ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1990 Training in Costa Rica of one specialist from the ... (Approuvé)   2 000 dollars E.U.
1990 Study to investigate the impacts of tourism on ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1989 Purchase of 2 motor-boats and spare parts, as well as ... (Approuvé)   59 500 dollars E.U.
1989 Financial contribution to the Charles Darwin Foundation ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1989 One study grant enabling the superintendent of ... (Approuvé)   4 000 dollars E.U.
1988 Purchase of 4 boats for strengthening the protection of ... (Approuvé)   54 000 dollars E.U.
1988 Consultancy services for reviewing and preparing a ... (Approuvé)   4 250 dollars E.U.
1987 1.5 month consultancy mission to follow-up the zoning ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
1987 Contribution to consultancy mission for the development ... (Approuvé)   2 000 dollars E.U.
1987 Provision of 2 experts for 3.5 months to advise on the ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1986 Financial support to the environmental education and ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1985 Contribution to the training of an environmental ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
1985 4-month training in management of protected areas ... (Approuvé)   6 000 dollars E.U.
1985 Contribution to purchase of equipment for Galapagos ... (Approuvé)   10 500 dollars E.U.
1982 Financial contribution to a national training course ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1979 Purchase of equipment to eliminate invasive species in ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1979 Training seminar in the Galapagos (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Juin 1996 : mission de suivi réactif conjointe UNESCO/UICN (en présence du président du Comité du patrimoine mondial) ; février 2003 : mission de l’UNESCO ; juin 2003 : mission de l'UNESCO ; avril 2005 : visite informelle de l’UNESCO ; février/mars 2006 : mission de suivi réactif conjointe UNESCO/UICN ; avril 2007 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN (en présence du président du Comité du patrimoine mondial) ; avril 2009 : visite informelle de l’UNESCO ; avril-mai 2010 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN ; août 2017 : mission de suivi réactif de l’UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Le 28 novembre 2022, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à l’adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/list/1/documents/, qui fait état de ce qui suit :

  • toutes les recommandations en suspens de la mission de suivi réactif de 2017 ont été prises en compte ;
  • des indicateurs liés aux attributs qui transmettent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ont été élaborés afin de servir de base au suivi et à la gestion en cours. L'intégration d'informations normalisées sur les attributs des écosystèmes pélagiques est en cours grâce à un financement accordé par l'UNESCO dans le cadre de l’assistance internationale ;
  • une évaluation des menaces pesant sur le bien et des mesures de gestion pour y faire face a été entreprise, sur la base des documents d'orientation de l'UNESCO/UICN. L'analyse spatiale des menaces sur le territoire du bien a montré que les bâtiments et les aménagements occupent moins de 3 % du bien, tandis que les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont plus largement réparties sur l'ensemble du bien. L'évaluation de l'intensité des menaces a montré que la conversion des terres et l'exploitation des ressources naturelles représentent des menaces importantes pour le bien, tandis que le changement climatique, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INDNR) et les EEE nécessitent une intervention immédiate pour atténuer leurs impacts sur la VUE ;
  • la majorité des menaces sont en cours de réduction grâce aux mesures de contrôle, à l'exception du changement climatique et des phénomènes écologiques et géologiques (p. ex. les tremblements de terre, les glissements de terrain, les tsunamis) ;
  • les mesures de biosécurité entreprises par l'Agence de biosécurité des Galápagos (ABG) ont permis de diminuer l'indice d'entrée des espèces envahissantes issues du transport aérien et maritime aux points d'entrée du bien entre 2020 et 2022. Des mesures supplémentaires, telles que des inspections des transports et des exploitations agricoles, sont en place pour le contrôle et la surveillance des EEE entre les îles ;
  • les activités touristiques sur le territoire du bien sont strictement réglementées conformément aux stratégies pertinentes du Gouvernement, qui correspondent à un modèle de croissance zéro pour le tourisme. Le nombre de vols et, par conséquent, le nombre d'arrivées de personnes aux Galápagos sont gérés par le Conseil national de l'aviation civile ;
  • suite aux effets dramatiques de la pandémie de COVID 19 sur le tourisme en 2020, le nombre d’arrivées de touristes sur le territoire du bien a augmenté en 2021, mais demeure inférieur de 40 % par rapport au chiffre de 2019 ;
  • les données du système de surveillance des navires indiquent que la majorité des bateaux de pêche industrielle opèrent à au moins 5 km des limites du bien, dans le cadre d’un contrôle réglementaire strict, puisqu'ils sont pour la plupart sous pavillon équatorien et enregistrés auprès de la Commission interaméricaine du thon tropical (CIAT). La pêche artisanale sur le territoire du bien est elle aussi strictement réglementée, avec un total de 247 navires de pêche enregistrés qui respectent les règles et réglementations en vigueur ;
  • la réserve marine Hermandad, d’une superficie de 60 000 km2, a été désignée aire marine protégée (AMP), entre la réserve marine des Galápagos (RMG) et l'île Cocos (Costa Rica), afin de préserver les voies de migration de plusieurs espèces pélagiques clés et de renforcer la protection de la VUE des biens ;
  • la mise en œuvre du nouveau système de zonage pour le bien, adopté en 2017, est désormais en cours, suite à une décision de la Cour constitutionnelle équatorienne en 2021.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Les efforts significatifs actuellement déployés par l'État partie pour traiter les problèmes de longue date liés au tourisme, aux EEE et à la pêche INDNR, notamment par la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactif de 2017, sont accueillis favorablement. Il convient d'apprécier en particulier les progrès récemment accomplis pour rendre opérationnelle l'ABG, le développement et la mise en œuvre du système de surveillance des navires et la collaboration régionale pour lutter contre la pêche INDNR.

L’élaboration d'indicateurs liés aux attributs de la VUE, ainsi que l'évaluation correspondante de la réduction des menaces, représente une étape importante vers un suivi efficace à long terme et une gestion adaptative du bien. Il est encourageant de constater que les mesures de gestion semblent réduire efficacement les menaces pesant sur la VUE du bien. Cependant, il est noté que les menaces de longue date et les menaces émergentes, y compris les EEE, le tourisme et les infrastructures associées, l'exploitation illégale des ressources naturelles, le changement climatique et la conversion des terres restent stables et nécessitent des efforts de gestion constants. Il est donc recommandé que le Comité demande à l'État partie d'intégrer les indicateurs ci-dessus mentionnés, ainsi que les mesures correspondantes pour traiter les menaces, dans le plan de gestion actuel du bien et de soumettre le plan de gestion actualisé au Centre du patrimoine mondial dès qu'il sera disponible.

L’État partie devrait être encouragé à poursuivre ses efforts louables pour limiter et contrôler la propagation des EEE par la mise en œuvre efficace du Plan décennal de gestion des espèces envahissantes des Galápagos, une application adéquate de la législation et un financement adapté.

L'information selon laquelle le tourisme est strictement réglementé sur le territoire du bien et correspond à un modèle de croissance zéro pour le tourisme est notée. Toutefois, les statistiques accessibles au public sur le site Web du ministère du Tourisme (https://servicios.turismo.gob.ec/) montrent une augmentation forte et continue du nombre de visiteurs qui est passé de moins de 12 000 au moment de l'inscription du bien en 1978 à plus de 270 000 en 2019 avant le début de la pandémie. Malgré la baisse temporaire du nombre de visiteurs due à la pandémie de COVID 19, le nombre de visiteurs de janvier à mars 2023 s'élèverait à 78 507, soit une augmentation de 9 500 visiteurs par rapport au premier trimestre 2019, avant la pandémie. L'ouverture signalée d'une nouvelle liaison aérienne vers les Galápagos depuis la ville de Manta en mars 2023 ne fera que renforcer cette tendance.

Depuis 1998, date à laquelle un plafond a été fixé pour la capacité totale de la flotte de bateaux de croisière, la majeure partie de cette croissance est constituée de visites terrestres, qui comportent des risques d'introduction et de dispersion d'espèces exotiques encore plus importants que le tourisme maritime. Il est préoccupant que l'État partie n'ait fourni aucune information sur le début des travaux d'élaboration d'une stratégie de tourisme et d'un plan d'action clair, demandés par le Comité dans sa décision 44 COM 7B.113 pour parvenir au modèle de croissance zéro, y compris le maintien du moratoire sur la construction de nouveaux projets touristiques et la limitation du nombre de vols. Bien qu'il soit noté que le nombre de vols et, par conséquent, le nombre d'arrivées aux Galápagos sont gérés par le Conseil national de l'aviation civile, le Centre du patrimoine mondial et l'UICN considèrent qu'il est de la responsabilité de l'État partie de gérer les flux touristiques d'une manière compatible avec la VUE du bien, y compris en poursuivant un modèle de croissance zéro du tourisme, comme précédemment demandé par le Comité.

Il est encourageant de constater que la plupart des navires de pêche autour du bien font l'objet d'une surveillance réglementaire en matière de conformité, de déclaration et de présence par des observateurs de la pêche. Rappelant l'impact négatif de la pêche INDNR sur la VUE du bien, il est demandé à l'État partie de veiller à ce que ces navires de pêche respectent en permanence les règles et réglementations en vigueur, y compris par le renforcement continu de son système de surveillance des navires, et de veiller à la surveillance constante de tout bateau de pêche illégal ou non réglementé susceptible d'empiéter sur le territoire du bien ou d'opérer à la périphérie de celui-ci.

La désignation de la réserve marine Hermandad entre les îles Galápagos et l'île Cocos représente un évolution positive pour renforcer la protection de la VUE grâce à l'amélioration de la connectivité pour les espèces migratrices à travers la région. L'État partie devrait être encouragé à appliquer les réglementations établies au sein de l'AMP parallèlement aux efforts pour renforcer sa collaboration avec les pays voisins.

En novembre 2021, les présidents de la Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur et du Panama ont signé une déclaration sur la gestion durable du corridor marin du Pacifique tropical oriental (CMAR) et ont entamé un processus régional qui pourrait aboutir à la création de la plus grande réserve de biosphère marine transfrontalière au monde, englobant quatre sites du patrimoine mondial : le parc national de l'île Cocos (Costa Rica) ; les îles Galápagos (Équateur) ; le sanctuaire de faune et de flore de Malpelo (Colombie) ; et le parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama). Ce corridor couvre plus de 500 000 ha et constitue une voie de migration importante pour un certain nombre d'espèces qui représentent des attributs de la VUE du bien, notamment les baleines, les requins et les raies manta. Il est recommandé au Comité d'accueillir avec satisfaction cette évolution et d'encourager les États parties à poursuivre cette initiative.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.67
Îles Galápagos (Équateur) (N 1bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.113, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Apprécie les progrès significatifs réalisés par l’État partie dans le traitement des problèmes de longue date auxquels le bien est confronté et dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactif de 2017, en particulier les progrès récemment accomplis pour rendre opérationnelle l’Agence de biosécurité des Galápagos (ABG) ;
  4. Encourage l’État partie à poursuivre les mesures actuelles de biosécurité en vue de contrôler l’entrée et la propagation des espèces exotiques envahissantes sur tout le territoire du bien, notamment par la mise en œuvre efficace du Plan décennal de gestion des espèces envahissantes des Galápagos ;
  5. Note l’élaboration d’indicateurs et l’identification de menaces liés aux attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et demande à l’État partie d’intégrer ceux-ci, en étroite collaboration avec les institutions locales concernées, dans une version actualisée du plan de gestion pour le bien de 2014 ;
  6. Réitère sa préoccupation constante quant à la croissance régulière du tourisme et des vols commerciaux à destination du bien, et prie instamment l’État partie d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie touristique clairement définie, assortie d’un plan d’action précis avec des mesures urgentes pour parvenir au modèle de croissance zéro, y compris en maintenant le moratoire sur la construction de nouveaux projets touristiques et la limitation du nombre de vols, et de soumettre cette stratégie et ce plan d’action à l’examen du Centre du patrimoine mondial ;
  7. Prend note que la majorité des navires de pêche autour du bien sont sous pavillon équatorien et enregistrés auprès de la Commission interaméricaine du thon tropical et opèrent dans le cadre d’un contrôle réglementaire strict, et prie instamment l’État partie de veiller au respect de ces réglementations et à la surveillance continue de tout navire de pêche illégal ou non réglementé susceptible d’empiéter sur le bien ou d’opérer à sa périphérie ;
  8. Salue la mise en œuvre du nouveau système de zonage et la désignation de la réserve marine Hermandad, entre la réserve marine des Galápagos (RMG) et l’île Cocos au Costa Rica, et encourage l’État partie à poursuivre le renforcement de la collaboration régionale avec les pays voisins en faveur d’une approche collective de la réduction des pratiques de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INDNR) dans la région ;
  9. Félicite les États parties de Colombie, du Costa Rica, d’Équateur et du Panama d’avoir adopté une déclaration sur la gestion durable du corridor marin du Pacifique tropical oriental (CMAR) et les encourage à œuvrer à la création d’une réserve de biosphère marine transfrontalière englobant les sites du patrimoine mondial du parc national de l'île Cocos (Costa Rica), des îles Galápagos (Équateur), du sanctuaire de faune et de flore de Malpelo (Colombie) et du parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama) ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Projet de décision : 45 COM 7B.67

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.113, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Apprécie les progrès significatifs réalisés par l’État partie dans le traitement des problèmes de longue date auxquels le bien est confronté et dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactif de 2017, en particulier les progrès récemment accomplis pour rendre opérationnelle l’Agence de biosécurité des Galápagos (ABG) ;
  4. Encourage l’État partie à poursuivre les mesures actuelles de biosécurité en vue de contrôler l’entrée et la propagation des espèces exotiques envahissantes sur tout le territoire du bien, notamment par la mise en œuvre efficace du Plan décennal de gestion des espèces envahissantes des Galápagos ;
  5. Note l’élaboration d’indicateurs et l’identification de menaces liés aux attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et demande à l’État partie d’intégrer ceux-ci, en étroite collaboration avec les institutions locales concernées, dans une version actualisée du plan de gestion pour le bien de 2014 ;
  6. Réitère sa préoccupation constante quant à la croissance régulière du tourisme et des vols commerciaux à destination du bien, et prie instamment l’État partie d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie touristique clairement définie, assortie d’un plan d’action précis avec des mesures urgentes pour parvenir au modèle de croissance zéro, y compris en maintenant le moratoire sur la construction de nouveaux projets touristiques et la limitation du nombre de vols, et de soumettre cette stratégie et ce plan d’action à l’examen du Centre du patrimoine mondial ;
  7. Prend note que la majorité des navires de pêche autour du bien sont sous pavillon équatorien et enregistrés auprès de la Commission interaméricaine du thon tropical et opèrent dans le cadre d’un contrôle réglementaire strict, et prie instamment l’État partie de veiller au respect de ces réglementations et à la surveillance continue de tout navire de pêche illégal ou non réglementé susceptible d’empiéter sur le bien ou d’opérer à sa périphérie ;
  8. Salue la mise en œuvre du nouveau système de zonage et la désignation de la réserve marine Hermandad, entre la réserve marine des Galápagos (RMG) et l’île Cocos au Costa Rica, et encourage l’État partie à poursuivre le renforcement de la collaboration régionale avec les pays voisins en faveur d’une approche collective de la réduction des pratiques de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INDNR) dans la région ;
  9. Félicite les États parties de Colombie, du Costa Rica, d’Équateur et du Panama d’avoir adopté une déclaration sur la gestion durable du corridor marin du Pacifique tropical oriental (CMAR) et les encourage à œuvrer à la création d’une réserve de biosphère marine transfrontalière englobant les sites du patrimoine mondial du parc national de l'île Cocos (Costa Rica), des îles Galápagos (Équateur), du sanctuaire de faune et de flore de Malpelo (Colombie) et du parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama) ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Équateur
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 2007-2010
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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