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Vallée de Kathmandu

Népal
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Habitat
  • Infrastructures de transport aérien
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures de transport souterrain
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Tremblement de terre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Tremblement de terre (Violent séisme du 25 avril 2015)
  • Habitat (Développement urbain incontrôlé ayant pour conséquence la perte du tissu urbain traditionnel, en particulier les maisons de propriétaires privés)
  • Système de gestion/plan de gestion (Absence de mécanisme de gestion coordonné)
  • Infrastructures de transport de surface (Construction d’une route à travers la forêt)
  • Infrastructures de transport souterrain (Projet d’un tunnel routier dans la zone de monuments de Pashupati)
  • Infrastructures de transport aérien (projet d’extension de l’aéroport international de Kathmandu)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019
Montant total accordé : 10 millions de dollars EU (1979-2001) de la Campagne de sauvegarde internationale ; 45 000 dollars EU (2005) et 20 000 dollars EU (2011) du Fonds-en-dépôt néerlandais. Plusieurs projets extrabudgétaires de l’UNESCO ont été approuvés fin 2015/début 2016 pour la sauvegarde, la conservation et la réhabilitation d’urgence après le séisme de la vallée de Kathmandu. Ils comprennent 1 million de dollars EU du groupe chinois Hainan Airlines (Fondation Cihang), 250 000 dollars EU de la Fondation Fok basée à Hong Kong, 145 000 dollars EU du Fonds-en-dépôt japonais de l'UNESCO, 100 000 dollars EU de la Banque d'investissement du Népal et 18 000 dollars EU de contributions volontaires
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 16 (de 1979-2015)
Montant total approuvé : 417 619 dollars E.U.
2015 Post-Earthquake Assistance for emergency operations and ... (Approuvé)   74 940 dollars E.U.
2006 Completion and Implementation of the Integrated ... (Approuvé)   27 000 dollars E.U.
1998 Preparing a full inventory of 120 buildings within the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1998 On site promotion activity at Kathmandu (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1998 Structural survey of the 55 Windows Palace building in ... (Approuvé)   19 800 dollars E.U.
1997 Joint UNESCO-ICOMOS-Government of Nepal team to conduct ... (Approuvé)   35 000 dollars E.U.
1997 Studies on traditional architecture, construction and ... (Approuvé)   28 000 dollars E.U.
1997 Emergency assistance for Degu Taleju Mandir Monument in ... (Approuvé)   19 969 dollars E.U.
1997 Training Course for the Recording and Documentation of ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1994 Costs of a resident International Technical Advisor for ... (Approuvé)   52 000 dollars E.U.
1994 Financial contribution for the restoration of Patukva ... (Approuvé)   20 600 dollars E.U.
1994 Financial contribution for the restoration of Degu ... (Approuvé)   24 310 dollars E.U.
1989 Work and equipment for the restoration of the roof of ... (Approuvé)   14 000 dollars E.U.
1989 Urgent works for the restoration of the roof of the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1980 Additional financial assistance for Swayambhu Temple in ... (Approuvé)   13 000 dollars E.U.
1979 Financial assistance for the consolidation of Swayambhu ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Février 2003 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; avril 2007 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2011 : mission conjointe de conseil d’un expert international de l’UNESCO ; novembre 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; octobre-novembre 2015 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2017 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 1er février 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/121/documents, rendant compte de ce qui suit :

  • Après le tremblement de terre de 2015, le Département d’Archéologie (DoA) du Népal a amélioré sa capacité à gérer, réparer et restaurer le patrimoine culturel endommagé, en collaboration avec le Bureau de l’UNESCO à Kathmandu et d’autres partenaires. Le Bureau de coordination des interventions en cas de séisme, créé immédiatement après le séisme de 2015, a amélioré la coordination entre le gouvernement népalais et les autorités nationales et internationales, les ONG et les communautés locales. Le comité de coordination des travaux de la Vallée de Kathmandu, classée au patrimoine mondial, a facilité la participation des acteurs concernés à la réparation et la restauration de nombreux monuments ;
  • Les travaux de réparation et de restauration ont été exécutés selon les pratiques népalaises et entrepris conformément aux ‘Lignes directrices de conservation post-sismique 2072’, au ‘Manuel, 2073’ et au Plan global de récupération préparé par le DoA. L’importance des effectifs du DoA parmi lesquels figurent des archéologues, des ingénieurs et des architectes, a été renforcée et le personnel se concentre sur les programmes de travaux et l’intégration d’experts de haut niveau dans les processus de reconstruction et de réhabilitation post-sismiques. Des activités de recherche et de documentation poussées ont aussi été organisées ;
  • Plus de 50 % des monuments sinistrés ont été traités, avec des travaux documentés grâce au nouveau système de gestion de l’information du patrimoine culturel, base de données créée en collaboration avec l’appui technique et financier du Bureau de l’UNESCO à Kathmandu. Une étude de caractérisation des sols qui porte sur la stabilisation des pentes est menée actuellement à Swayambhu pour aider à guider les mesures d’atténuation. Le rapport de l’État partie contient des rapports illustrés sur ‘l’état de conservation’ de zones de monuments individuelles dans le périmètre du bien ;
  • Quelques recommandations des missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2015 et 2017 et des décisions du Comité ont été mises en application, mais la mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM requise ne s’est pas présentée pour des raisons techniques, malgré deux invitations ;
  • Des informations ont été soumises en août 2018 sur le projet de gestion d’égout dans la zone de monuments de la Place du Durbar à Patan ;

Des programmes de formation ont été organisés par l’ICCROM, l’Université de Riksantivaren, l’Université de Ritsumeikan, le Smithsonian Institute, ACCU Nara et JICA Népal. Des programmes d’exposition de photos ont continué à informer les communautés locales et les propriétaires privés sur le patrimoine mondial. D’autres programmes de sensibilisation ont aussi été lancés pour des groupes tels que le réseau d’ingénieurs et les maires des municipalités.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

L’État partie, le DoA, le Bureau de l’UNESCO à Kathmandu et beaucoup d’autres organisations nationales et internationales œuvrent à la réparation et à la récupération du bien avec les instances locales et la communauté, dans des conditions très difficiles.

Même si certaines recommandations des missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2015 et 2017 ont été acceptées, elles n’ont pas encore été systématiquement mises en œuvre. Le rapport de la mission de 2017 souligne l’ampleur et l’étendue des dégâts ayant frappé les sept zones de monuments, ainsi que les logements et les propriétés commerciales, et insiste sur la nécessité de soutenir et de protéger les nombreuses zones sinistrées. Bien qu’il y ait eu quelques réalisations valables en matière de conservation, la cohérence architecturale et urbanistique du bien continue à se détériorer. Le problème est apparu non seulement suite aux répercussions du séisme lui-même, mais surtout en raison de l’énormité inattendue des défis liés à la réparation et à la conservation qui en résultent. Les efforts de conservation n’ont pas couvert toute l’étendue du bien et quatre ans après le tremblement de terre, près de la moitié des dégâts constatés attendent encore réparation. Malgré quelques réussites louables, tous les travaux entrepris ne respectent pas les structures traditionnelles, les matériaux et les pratiques locales spécifiques et certains sont, par conséquent, incompatibles avec la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, notamment son intégrité et son authenticité.

Il est noté qu’une importante conduite d’égout est en cours d’installation dans la zone de monuments de la Place du Durbar à Patan, pour contenir les inondations annuelles de la mousson qui touchent les habitants, les entreprises et les visiteurs de la zone, causant des perturbations, des problèmes sanitaires et le délabrement du bâti. L’amélioration du réseau d’égout et d’évacuation serait bénéfique pour le bien, améliorerait l’accès et réduirait les problèmes d’humidité dans les bâtiments historiques. Bien que la zone affectée ait été perturbée dans le passé pour d’autres installations de services, certains effets matériels néfastes sont inévitables. En avril 2019, l’ICOMOS a entrepris une évaluation technique des travaux proposés et a énoncé les mesures d’atténuation recommandées à mettre en œuvre.

En ce qui concerne la toute dernière mission de conseil que le Comité avait vivement encouragée dans la décision 42 COM 7B.12 (Manama, 2018), le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ont défini les termes de référence, mais l’envoi de la mission a ultérieurement été différé à deux reprises. Il est donc considéré qu’une mission de suivi réactif est maintenant justifiée.

Pour réaliser la somme de travail considérable restant à fournir en termes de réhabilitation, le bien a besoin de se doter de mécanismes encore plus puissants pour coordonner et contrôler les projets menés par les agences internationales et nationales, assortis d’orientations globales et de justifications claires pour les interventions, fondées sur les preuves et la documentation. Il est recommandé que le Comité encourage de nouveau l’État partie, avec l’appui technique du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, à lancer un mécanisme international de pilotage et de coordination scientifique chargé de contribuer au développement de structures et de ressources qui permettent de guider la récupération du bien et sa VUE, tout en équilibrant les besoins sociaux et économiques communautaires.

Le bien reste confronté à des menaces réelles et potentielles pour sa VUE, comme défini dans le paragraphe 179 des Orientations, et comme identifié par les missions de suivi réactif de 2015 et 2017, en dépit du fait que le Comité avait précédemment choisi de ne pas inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Malgré les mesures immédiates adoptées par l’État partie et d’autres instances, le processus de récupération n’a pas atteint pour le moment un niveau d’efficacité suffisant pour relever les principaux défis qui se sont posés suite au tremblement de terre. Parmi les travaux physiques en cours d’exécution, certains ne respectent pas les structures, les matériaux ni les pratiques locales traditionnelles. L’ampleur des dégâts non réparés et les travaux inappropriés portent atteinte à l’authenticité et à l’intégrité du bien et, par conséquent, à sa VUE, et les dommages risquent fort d’être même plus importants à l’avenir. Le bien est donc aujourd’hui confronté à des menaces réelles et potentielles pour sa VUE, conformément au paragraphe 179 des Orientations.

Il est donc recommandé que le Comité envisage d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, afin d’assurer que des mesures soient prises pour axer la récupération sur des projets qui soutiennent les attributs de la VUE et éviter par là même des opérations de reconstruction et de conservation susceptibles de porter atteinte à l’authenticité du bien. Il est également recommandé que la communauté internationale continue à soutenir les communautés locales en répondant à leurs besoins de logement et à leurs besoins sociaux, ainsi que les efforts de conservation et de reconstruction.

Enfin, il convient de rappeler que la mission de mars 2017 a examiné en détail avec l’État partie les mesures techniques, juridiques, de planification et de gestion nécessaires à la récupération des attributs de la VUE. Ces mesures pourraient être considérées comme une contribution à l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) que l’État partie devrait proposer à la suite de l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.70
Vallée de Kathmandu (Népal) (C 121bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 7B.69, 40 COM 7B.41, 41 COM 7B.95 et 42 COM 7B.12, adoptées respectivement à ses 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions,
  3. Reconnaît l’engagement résolu de l’État partie et des organisations nationales et internationales en faveur de la récupération du bien, à travers la mise en œuvre du Plan global de récupération (PGR), ainsi que les travaux de réparation et de conservation déjà entrepris ;
  4. Demande une nouvelle fois à l’État partie d’intégrer le PGR dans un programme socio-économique global de revitalisation des communautés urbaines, d’encourager les habitants et les entreprises locales à s’impliquer dans le processus de récupération et s’assurer qu’il offre toutes sortes d’avantages sociaux et économiques ;
  5. Note à nouveau l’ampleur et la portée du séisme de 2015, tel que décrit dans les rapports des missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2015 et 2017 sur les lieux et exprime son inquiétude face à la sérieuse détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique du bien ;
  6. Considère que le processus de récupération nécessite encore d’être amélioré et accéléré et demande à l’État partie de :
    1. Instaurer, avec l’appui technique du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives et dans un dialogue suivi, un mécanisme international de pilotage et de coordination scientifique chargé d’aider à développer des structures et des ressources permettant de guider la récupération du bien et sa VUE,
    2. Inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM pour évaluer l’état de conservation du bien, juger des progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations des missions d’octobre 2015 et mars 2017, aider à développer une stratégie de mise en œuvre du PGR sexennal et fournir des orientations sur son examen,
    3. Solliciter un appui technique supplémentaire du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives pour coordonner et guider la récupération du bien sur la base d’une documentation, de recherches, d’analyses et de l’utilisation de méthodes et matériaux traditionnels appropriés,
    4. Garantir la pleine intégration des recommandations et conclusions ci-dessus au sein du PGR sexennal ;
  7. Demande également à l’État partie d’appliquer intégralement les recommandations de l’évaluation technique de l’ICOMOS sur le projet de construction d’une conduite d’égouts dans la zone des monuments de la Place du Durbar à Patan ;
  8. Demande en outre à l’État partie de mettre en œuvre pleinement son plan sexennal déjà déclaré et d’en achever tous les travaux de réhabilitation d’ici à la fin de l’année 2021 et d’en faire rapport au Comité du patrimoine mondial ;
  9. Appelle la communauté internationale à continuer de soutenir le travail de récupération de l’État partie grâce à une aide financière, technique ou à l’assistance d’experts, sans oublier de répondre aux besoins sociaux et de logement des communautés locales ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020, afin d'envisager, en l'absence d’avancées significatives dans la mise en œuvre des recommandations susmentionnées pour répondre au péril prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle du bien, son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  11. Souligne que la coopération de l'État partie dans la conduite de la mission demandée depuis longtemps sera un élément clé pour les délibérations du Comité à sa 44session ;
  12. Réitère enfin, conformément à la décision 40 COM 7, que l'inscription d'un bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ne doit pas être perçue négativement par l'État partie ; son objectif est de mobiliser un soutien international pour aider l'État partie à relever efficacement les défis auxquels le bien fait face, en concertation avec les Organisations consultatives, afin d’élaborer un programme de mesures correctives pour atteindre l’État de conservation souhaité du bien, comme prévu au paragraphe 183 des Orientations.
Projet de décision : 43 COM 7B.70

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.12, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Reconnaît l’engagement résolu de l’État partie et des organisations nationales et internationales en faveur de la récupération du bien, à travers la mise en œuvre du Plan global de récupération (PGR), ainsi que les travaux de réparation et de conservation déjà entrepris ;
  4. Demande une nouvelle fois à l’État partie d’intégrer le PGR dans un programme socio-économique global de revitalisation des communautés urbaines, d’encourager les habitants et les entreprises locales à s’impliquer dans le processus de récupération et s’assurer qu’il offre toutes sortes d’avantages sociaux et économiques ;
  5. Note à nouveau l’ampleur et la portée du séisme de 2015, tel que décrit dans les rapports des missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2015 et 2017 sur les lieux et exprime son inquiétude face à la sérieuse détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique du bien ;
  6. Encourage l’État partie à solliciter une assistance technique supplémentaire auprès du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives afin de coordonner et guider la récupération du bien étayée par la documentation, la recherche, les analyses et l’utilisation de méthodes et de matériaux traditionnels appropriés ;
  7. Considère que les menaces potentielles et réelles pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien sont si considérables que le processus de récupération nécessite encore des améliorations et, par conséquent, encourage également une nouvelle fois l’État partie à instaurer, avec l’appui technique du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, un mécanisme international de pilotage et de coordination scientifique chargé d’aider à développer des structures et des ressources permettant de guider la récupération du bien et sa VUE, tout en équilibrant les besoins sociaux et économiques communautaires ;
  8. Demande que l’État partie invite une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM pour évaluer l’état de conservation du bien, juger des progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations des missions d’octobre 2015 et mars 2017, aider à développer une stratégie de mise en œuvre du PGR sexennal et fournir des orientations sur son examen ;
  9. Demande également à l’État partie d’appliquer intégralement les recommandations de l’évaluation technique de l’ICOMOS sur le projet de construction d’une conduite d’égout dans la zone des monuments de la Place du Durbar à Patan ;
  10. Considère également que l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril garantira la possibilité de prendre des mesures permettant d’axer la récupération sur des projets qui soutiennent les attributs de la VUE, en particulier les structures et les matériaux de construction spécifiques, afin d’éviter une reconstruction et une conservation qui est problématique et qui porte atteinte à l’authenticité du bien ;
  11. Décide par conséquent, conformément au paragraphe 179 des Orientations, d’inscrire Vallée de Kathmandu (Népal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  12. Demande en outre à l’État partie de préparer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un ensemble de mesures correctives avec leur calendrier d’application, pour adoption par le Comité à sa 44esession en 2020 ;
  13. Appelle la communauté internationale à continuer de soutenir le travail de récupération de l’État partie grâce à une aide financière, technique ou à l’assistance d’experts, sans oublier de répondre aux besoins sociaux et de logement des communautés locales ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Année du rapport : 2019
Népal
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2003-2007
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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