Parc national des Everglades
Everglades National Park
This site at the southern tip of Florida has been called 'a river of grass flowing imperceptibly from the hinterland into the sea'. The exceptional variety of its water habitats has made it a sanctuary for a large number of birds and reptiles, as well as for threatened species such as the manatee.
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0
Parc national des Everglades
De ce site qui se trouve à la pointe sud de la Floride, on a dit qu'il était un fleuve d'herbe coulant imperceptiblement de l'intérieur des terres vers la mer. L'exceptionnelle variété de ses habitats aquatiques en fait le sanctuaire d'un nombre considérable d'oiseaux, de reptiles et d'espèces menacées comme le lamantin.
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منتزه إيفرغلايدس الوطني
أُطلق على الموقع الموجود عند الطرف الجنوبي لفلوريدا لقب نهر من الأعشاب المتدفقة خفيّةً من داخل الأراضي إلى البحر. ونظراً لتنوّع المساكن البحريّة، أصبح هذا المنتزه ملاذ العديد من الحيوانات والزواحف والأصناف المهددة مثل خروف البحر.
source: UNESCO/CPE
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大沼泽国家公园
大沼泽国家公园位于佛罗里达州最南端,被称为是“从内陆流向大海的绿地之河”。国家公园中有大量的水域面积,为许多鸟类和爬行动物提供了栖息地,同时也是如海牛这样的濒危动物的庇护所。
source: UNESCO/CPE
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Национальный парк Эверглейдс
Эта местность, что на самой южной оконечности Флориды, была прозвана «Травяной рекой, впадающей в море». Разнообразные водно-болотные экосистемы служат убежищем для огромной массы пернатых, рептилий, а также некоторых исчезающих видов, таких как ламантин.
source: UNESCO/CPE
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Parque Nacional de Everglades
De este parque, situado en el extremo sur de la península de Florida, se ha dicho que es como un río de hierba que se desliza imperceptiblemente desde tierra adentro hacia el mar. La excepcional variedad de sus hábitats acuáticos lo ha convertido en santuario de un sinnúmero de aves y de reptiles, y también de especies amenazadas como el manatí.
source: UNESCO/CPE
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エヴァグレーズ国立公園
source: NFUAJ
Nationaal Park Everglades
Deze plek in het zuidelijke puntje van Florida wordt ook wel de 'rivier van gras die ongemerkt vanuit het achterland de zee instroomt' genoemd. De uitzonderlijke verscheidenheid op gebied van waterhabitats heeft het park gemaakt tot een toevluchtsoord voor een groot aantal vogels, reptielen en bedreigde soorten, zoals de zeekoe. Op 6 december 1947 werd de Everglades uitgeroepen tot nationaal park. Het park werd in 1976 erkend als een biosfeerreservaat, in 1979 vermeld op de Werelderfgoedlijst en in 1987 aangewezen als watergebied van internationale betekenis. De totale oppervlakte van het nationaal park werd in 1989 uitgebreid van 566 naar 788 hectare.
Source : unesco.nl
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Le Parc national des Everglades est désigné comme étant la plus grande réserve de nature sauvage subtropicale sur le continent nord américain. Sa situation à l’interface de l’Amérique tempérée et subtropicale, ses eaux douces et saumâtres, ses baies peu profondes et ses eaux côtières plus profondes créent un ensemble d’habitats où règnent une flore et une faune très diversifiées. Il abrite l’écosystème de mangrove le plus étendu de l’hémisphère occidental, la plus vaste prairie de souchet continue et le principal site de nidification des oiseaux de rivage en Amérique du Nord.
Critère (viii) : Le Parc des Everglades occupe un vaste lit marin, presque plat, qui a été englouti à la fin de la dernière période glaciaire. Son substrat calcaire est l’une des zones de sédimentation carbonatée les plus actives du moment.
Critère (ix) : Le Parc des Everglades contient de vastes zones humides subtropicales et des écosystèmes côtiers/marins constitués de marais d’eau douce, de feuillus tropicaux, de pins en terrain rocailleux, de vastes forêts de mangroves, de marais salants et d’écosystèmes d’algues marines importants pour la pêche commerciale et récréative. Les processus biologiques complexes vont des combinaisons d’algues élémentaires à la progression des espèces supérieures et, enfin, aux prédateurs primaires comme l’alligator, le crocodile et la panthère de Floride ; la chaîne alimentaire est parfaitement évidente et ininterrompue. Le mélange d’espèces sauvages subtropicales et tempérées ne se rencontre nulle part ailleurs aux États-Unis.
Critère (x) : Le Parc national des Everglades est un remarquable exemple de processus biologiques viables. L’exceptionnelle variété de ses habitats aquatiques en a fait le sanctuaire de nombreux oiseaux et reptiles. Il sert aussi de refuge à une vingtaine d’espèces rares, menacées et en péril, comme la panthère de Floride, le milan des marais, l’alligator, le crocodile et le lamantin. Il constitue un habitat vital pour la reproduction et l’affourage de plus de 400 espèces aviaires, abrite les lieux de nidification les plus importants pour les échassiers en Amérique du Nord et forme un grand couloir de migration.
Intégrité
Le Parc national des Everglades qui s’étend sur 610 670 hectares, dont 567 000 hectares avaient été initialement inscrits comme site du patrimoine mondial (le parc a depuis été élargi), est au centre d’un ensemble de zones protégées fédérales et étatiques (Floride) parmi lesquelles figurent la Réserve nationale de Big Cypress (295 000 hectares), le Parc national de Biscayne (70 000 hectares), le Parc national de Dry Tortugas (24 300 hectares), dix refuges sauvages nationaux et le sanctuaire marin national des Keys de Floride. Les zones humides situées juste au nord (en amont) du parc bénéficient de la protection accordée aux zones de conservation de l’eau gérées par l’État de Floride (350 000 hectares). Le comté de Miami-Dade a limité les projets d’aménagement urbain à l’est du parc en préservant de l’urbanisation rapide une aire tampon de terres rurales et agricoles.
Des zones naturelles au sens strict, ainsi que des zones naturelles gérées et aménagées ont été identifiées à l’intérieur du Parc national des Everglades ; la zone de nature sauvage, soit 86 % du parc, est règlementée par des lois fédérales. Conformément à l’esprit de la législation habilitante de 1934, l’aménagement de l’infrastructure d’accueil des visiteurs a progressé en retenant le concept de préservation des qualités de naturalité essentielles du bien et d’une réduction au minimum des empiètements nécessaires au développement. Les espaces aménagés occupent environ 0,1% du parc selon les estimations. Même s’il abrite juste 20 % de l’écosystème original des Everglades, le parc offre une bonne représentation de la variété d’habitats originaux.
Les manipulations relatives à la gestion de l’eau ont été reconnues comme la menace environnementale la plus grave pour le parc et l’ensemble de l’écosystème des Everglades. Les volumes des débits d’eau relevés à la limite nord du parc pourraient avoir diminué d’environ 60 % comparé aux estimations des flux en prédrainage. Les problèmes avec la qualité de l’eau et les variations constatées dans la fréquence et la distribution des apports d’eau sont aussi bien documentés et ont eu des effets préjudiciables sur la flore et la faune sauvages et les populations végétales indigènes. Les limites juridiques du parc englobent la pointe sud d’un bassin hydrologique de 4 660 000 hectares qui couvre le tiers sud de l’État de Floride. L’eau est détournée dans les zones en amont pour assurer une protection contre les inondations et approvisionner en eau la population humaine croissante du sud de la Floride. Dans les zones humides septentrionales du parc, les apports réduits ont causé la perte des communautés vivant au fond des marais qui sont nécessaires au maintien de la santé des populations de poissons et invertébrés aquatiques, et les populations d’échassiers sont estimées à juste 10 % des niveaux de prédrainage. Les taux élevés de nutriments provenant des effluents agricoles ont altéré les populations naturelles de plantes émergentes, ce qui entraîne les invasions d’espèces tolérantes aux nutriments et la perte des combinaisons d’algues connues sous le nom de périphyton. L’augmentation de la salinité dans la baie de Floride due à une réduction de la distribution d’eau douce a considérablement bouleversé la végétation aquatique immergée, contribué au déclin de nombreux poissons-gibiers et favorisé les proliférations d’algues.
Le parc est aussi confronté au défi provoqué par l’introduction de nombreuses espèces exotiques, notamment celle du python birman qui y prolifère. La perte de sols organiques dans l’ensemble des habitats du parc à cause des incendies et l’oxydation associée au surdrainage, se sont produites entre 1900 et 1970, pendant et après la construction des éléments majeurs du système de gestion de l’eau. Bien que les ouragans soient un phénomène naturel dans la région, les tempêtes intenses ou fréquentes peuvent endommager l’écosystème déjà soumis à de fortes pressions. Enfin, l’acidification croissante des océans pourrait affecter les processus biogéochimiques liés à la précipitation de carbonate, en particulier le long de la limite sud-ouest entre la baie de Floride et le golfe du Mexique.
Éléments requis en matière de protection et de gestion
Désigné comme parc national par le Congrès des États-Unis en 1934, le Parc national des Everglades est géré en vertu de la Loi organique du 25 août 1916 qui a établi le Service des parcs nationaux des États-Unis (NPS). Le parc est en outre doté d’une législation habilitante spécifique qui fournit une orientation générale du Congrès concernant les objectifs prioritaires du parc. De nombreuses autres lois fédérales ajoutent des niveaux de protection supplémentaires au parc et à ses ressources. La gestion quotidienne est supervisée par le Directeur du parc.
Les buts et les objectifs de gestion du bien ont été élaborés dans le cadre du plan général de gestion et du document fondateur du parc qui donne des éclairages supplémentaires en termes de planification et de gestion. Le NPS a par ailleurs établi des politiques de gestion qui offrent une plus large orientation à toutes les unités à l’échelon national, y compris le Parc national des Everglades.
De solides partenariats de coopération et/ou accords officiels sont en place avec les gouvernements fédéral, étatique, local et tribal qui gèrent les Everglades. La South Florida Ecosystem Restoration Task Force coordonne officiellement les programmes de restauration de l’écosystème de toutes ces agences. La consultation auprès des intervenants est une condition requise du processus de restauration des Everglades. L’Everglades Coalition qui rassemble les acteurs principaux des organisations non gouvernementales de l’environnement du sud de la Floride, s’efforce d’attirer une plus grande attention aux exigences en matière de protection de l’environnement.
Les communautés végétales et animales endémiques du sud de la Floride sont extrêmement vulnérables aux perturbations causées par les activités humaines et sont menacées par l’expansion agricole et urbaine, le drainage, les incendies volontaires et accidentels, la pollution de l’eau et de l’air, et l’introduction d’espèces exotiques.
Les mesures de gestion portent avant tout sur la mise en œuvre de projets de restauration des flux et d’amélioration de la qualité de l’eau à construire dans les bassins en amont, et sont axées sur le rétablissement des débits dans la partie centrale de l’écosystème, y compris le parc.