Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Système d'information sur
l'état de conservation
(SOC)

Conserver et transmettre aux générations futures

Système d’information créé avec le soutien
du gouvernement flamand et de la France

Graphisme créé avec le soutien de Seema Alaam – Programme des volontaires des Nations Unies

Le Système d’information vous offre une mine de données fiables sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial depuis 1979, et sur les menaces auxquelles ils ont été confrontés dans le passé, ou auxquelles ils doivent actuellement faire face. Grace à cet outil, vous avez accès à plusieurs milliers de rapports et décisions adoptées par le Comité du patrimoine mondial dans le cadre de l’un des systèmes de suivi les plus complets de toutes les conventions internationales.

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Statistiques

Aperçu statistique de la conservation du patrimoine mondial depuis 1979

Biens par année

Répartition des biens examinés depuis 1979, par région
Répartition des biens examinés depuis 1979, par catégorie de patrimoine
Chiffres
4431
Rapports
626
Biens concernés
147
États parties avec rapports SOC
160
Biens naturels
437
Biens culturels
29
Biens mixtes
Analyse statistique 1979-2013

Analyse des facteurs ayant un impact négatif sur les biens du patrimoine mondial

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États parties et région

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Afrique Amérique latine et Caraïbes Asie et Pacifique États arabes Europe et Amérique du Nord
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Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie Eswatini (l') État de Palestine États-Unis d'Amérique Éthiopie Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Lituanie Luxembourg Macédoine du Nord Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas (Royaume des) Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Tadjikistan Tchad Tchéquie Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Türkiye Turkménistan Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Processus de suivi réactif

Qu’est-ce que le suivi réactif ?

Le suivi réactif est la soumission par le Secrétariat, d'autres secteurs de l'UNESCO et les Organisations consultatives au Comité du patrimoine mondial, de rapports sur l'état de conservation de certains biens du patrimoine mondial qui sont menacés.

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Quels biens font l’objet d’un rapport sur leur état de conservation ?

Les biens qui font l’objet d’un suivi sont choisis parmi ceux inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, selon les considérations suivantes...

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Comment sont élaborés les rapports sur l’état de conservation ?

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives examinent toutes les informations dont ils disposent à l’égard des rapports sur l’état de conservation (SOC) devant être examinés par le Comité du patrimoine mondial à sa prochaine session...

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Quelles sont les décisions du Comité du patrimoine mondial ?

Consécutivement à l’examen d’un rapport SOC au cours de sa session ordinaire, le Comité du patrimoine mondial adopte une décision, qui pourra prendre l'une des mesures suivantes

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Pourquoi certains biens sont-ils également examinés par le Bureau du Comité du patrimoine mondial ?

Depuis les premières années de la Convention du patrimoine mondial (1979) jusqu'en 2002, le Bureau du Comité du patrimoine mondial avait un rôle important dans la coordination des travaux du Comité, jusqu’au point d’examiner tous les rapports sur l'état de conservation des biens...

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Ne pas confondre le suivi réactif et l’exercice du Rapport périodique

Les biens du patrimoine mondial font également l’objet de rapports dans le cadre du processus du rapport périodique. En effet...

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Menaces

La liste standard des menaces/facteurs qui influent sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial se compose d'une série de 14 facteurs primaires, englobant chacun un certain nombre de facteurs secondaires.

En savoir plus sur les menaces

Habitat et développement Développement commercial Habitat Installations d’interprétation pour les visiteurs Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs Zones industrielles
Infrastructures de transport Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport Infrastructures de transport aérien Infrastructures de transport de surface Infrastructures de transport maritime Infrastructures de transport souterrain
Ouvrages à grande échelle ou infrastructures de services Grandes installations linéaires Infrastructures hydrauliques Infrastructures liées aux énergies non renouvelables Infrastructures liées aux énergies renouvelables Installations localisées
Pollution Apport excessif d’énergie Déchets solides Pollution atmosphérique Pollution des eaux de surface Pollution des eaux souterraines Pollution des océans
Utilisation/modification des ressources biologiques Aquaculture Chasse commerciale Chasse de subsistance Collecte de plantes sauvages à des fins commerciales Collecte de plantes sauvages à des fins de subsistance Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques Exploitation forestière/production de bois Modification du régime des sols Pêche/collecte de ressources aquatiques Production de semences
Utilisation de ressources matérielles Exploitation de carrières Exploitation hydraulique Exploitation minière Pétrole/gaz
Conditions locales affectant le tissu physique Eau (pluie/nappe phréatique) Humidité relative Micro-organismes Nuisibles Poussière Radiation/lumière Température Vent
Utilisations sociétales/culturelles du patrimoine Chasse, récolte et ramassage traditionnels Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs Modifications des valeurs associées à ce patrimoine Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels Utilisations et associations rituelles/spirituelles/religieuses
Autres activités humaines Activités illégales Destruction délibérée du patrimoine Entraînement militaire Guerre Terrorisme Troubles civils
Changement climatique/problèmes météorologiques Autres modifications du climat Désertification Inondations Modification des eaux de l’océan Sécheresses Températures extrêmes Tempêtes
Evènements écologiques ou géologiques soudains Avalanche/ glissement de terrain Erosion et envasement / dépôt Eruption volcanique Incendies (d’origine naturelle) Tremblement de terre Tsunami/raz-de-marée
Espèces envahissantes/espèces exotiques ou hyper-abondantes Espèces envahissantes/exotiques terrestres Espèces hyper-abondantes Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce Espèces envahissantes/exotiques marines Espèces transportées Matériel génétiquement modifié
Gestion et facteurs institutionnels Activités de gestion Activités de recherche / de suivi à faible impact Activités de recherche / de suivi à fort impact Cadre juridique Gouvernance Ressources financières Ressources humaines Système de gestion/plan de gestion

Outils utiles et d’orientation

Outils utiles et notes de conseil

Manuels de référence

Cahiers

Quelques Recommandations
/ Politiques / Stratégies et Déclarations utiles

Formats de rapport


Format pour la soumission des rapports sur l’état de conservation
par les États parties

Autres outils en ligne utiles

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Donateurs


Actualités 37
Décisions (32)
Code : 45COM 7.1
Titre : État de conservation des biens du patrimoine mondial
Année : 2023

Le Comité du patrimoine mondial,

L'action climatique pour le patrimoine mondial

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7,
  2. Rappelant les Décisions 40 COM 7 et 44 COM 7C, adoptées lors de sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016) et de sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Note que le groupe d’experts en relation à la Décision 44 COM 7C concernant le changement climatique et le patrimoine mondial s’est réuni fin mars 2022 et a formulé des recommandations sur les amendements proposés par les membres du Comité du patrimoine mondial et a fourni un rapport au groupe de travail à composition non limitée des États parties à la Convention du patrimoine mondial sur le changement climatique ;
  4. Note également que le groupe de travail à composition non limitée des États parties à la Convention du patrimoine mondial sur le changement climatique s’est réuni sept fois pour discuter des amendements proposés et des recommandations du groupe d’experts ;
  5. Reconnaît que l’action climatique pour le patrimoine mondial est une thématique de travail importante, remercie les gouvernements de l’Australie, de l’Azerbaïdjan et des Pays-Bas pour leur généreux soutien financier et invite les États parties à s’engager dans ce domaine thématique pour permettre au Secrétariat de soutenir les activités liées à l’élaboration du Document d’orientation mis à jour sur l’action climatique pour le patrimoine mondial et à sa diffusion ;
  6. Rappelle à nouveau la Décision 41 COM 7 dans laquelle le Comité « [r]éaffirme qu’il est important que les États parties s’engagent dans la mise en œuvre la plus ambitieuse de l’Accord de Paris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en “contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant les efforts, visant à limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques” » et, de nouveau, invite vivement tous les États parties à prendre des mesures en réponse au changement climatique en vertu de l’Accord de Paris, de manière cohérente avec leurs responsabilités communes mais différenciées et avec leurs capacités respectives, à la lumière des circonstances nationales différentes, conformément à leurs obligations dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial de protéger la VUE de tous les biens du patrimoine mondial ;


    Améliorer la perception de la Liste du patrimoine mondial en péril

  7. Rappelant la Décision 40 COM 7 adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
  8. Réaffirmant la nécessité de promouvoir une meilleure compréhension des implications et des bénéfices de l’inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril,
  9. Prend note avec satisfaction de l’étude approfondie sur les perceptions de la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi que de ses recommandations qui peuvent servir de base à une stratégie de communication, et remercie l’État partie de la Norvège pour son soutien financier ;
  10. Exprime sa gratitude à toutes les parties prenantes de la Convention du patrimoine mondial de 1972 qui ont activement contribué à cette étude ;
  11. Prend note avec satisfaction des recommandations formulées dans l'étude sur les approches possibles pour combattre les perceptions négatives et pour améliorer l'image de la Liste du patrimoine mondial en péril afin de la présenter comme un outil positif, améliorant sa compréhension et soulignant son importance pour la protection de la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial, et demande à toutes les parties prenantes à la Convention de les prendre en compte et de les appliquer à leur niveau dès que possible ;


    Renforcer le dialogue entre les États parties, les Organisations consultatives et le Centre du patrimoine mondial

  12. Recommande que le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives veillent à ce que les mesures suivantes soient prises concernant le suivi de l'état de conservation des biens inscrits :
    1. Lorsqu'une mission d'experts se déroule dans le cadre du processus de suivi réactif, le projet de rapport de mission sera communiqué, avant sa publication, à l'État partie concerné afin de lui permettre d'examiner le rapport, de proposer des corrections en cas d'inexactitudes factuelles et de formuler des commentaires à propos d'autres questions critiques et/ou malentendus, et des consultations seront organisées, si nécessaire, entre l'État partie concerné et l'/les Organisation(s) consultative(s) compétente(s) ;
    2. Lorsqu'une mission d'experts est organisée dans le cadre du processus de suivi réactif et que l'inscription du bien concerné sur la Liste du patrimoine mondial en péril est recommandée dans le rapport de mission, des consultations seront organisées entre l'État partie concerné et l'/les Organisation(s) consultative(s) compétente(s), et il sera fait état du point de vue de l'État partie dans le rapport de mission ou dans son annexe au cas où les points de vue des deux parties ne seraient pas convergents lors des consultations ;
    3. Lorsque l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril est proposée dans un document de travail sur l'état de conservation rédigé par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour examen par le Comité, des consultations auront lieu, dans les meilleurs délais possibles, avant la diffusion du document, entre l'État partie concerné, l'/les Organisation(s) consultative(s) compétente(s) et le Centre du patrimoine mondial, et il sera fait état du point de vue de l'État partie dans le document de travail ainsi que dans son annexe au cas où les points de vue des parties concernées ne seraient pas convergents ;
  13. Recommande que les États parties renforcent leur dialogue concernant les biens qui sont, ou pourraient être, proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en particulier dans les cas où les causes du péril sont transfrontalières ;
  14. Recommande que le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives poursuivent leur travail de partage des connaissances concernant les cas de meilleures pratiques ayant permis le retrait d’un bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, et les encourage également à intensifier le renforcement des capacités des États parties qui ont des biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  15. Recommande que le budget du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives soit ajusté en fonction de la charge de travail supplémentaire générée par le dialogue et les consultations supplémentaires, ainsi que pour le renforcement des capacités des États parties ayant des biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 45COM 7.2
Titre : État de conservation des biens du patrimoine mondial
Année : 2023

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7,
  2. Rappelant les Décisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7, 43 COM 7.2 et 44 COM 7.2, adoptées respectivement à ses 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017), 42e(Manama, 2018), 43e (Bakou, 2019) sessions et sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Rappelant également que tous les projets d’interventions majeures au sein et autour des biens du patrimoine mondial doivent faire l’objet d’évaluations d’impact rigoureuses, comme indiqué au paragraphe 118bis des Orientations, conformément au nouveau document Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et que les propositions et la documentation relative aux évaluations d’impact doivent être soumises, conformément au paragraphe 172 des Orientations, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, avant le début de toute intervention de construction, démolition, modification, récupération ou reconstruction, ou la prise de décision irréversible ;

    Situations d’urgence résultant de conflits

  4. Exprime ses plus vives préoccupations concernant les conflits (y compris les conflits armés ou troubles civils), qui continuent de représenter une menace majeure pour les biens du patrimoine mondial et qui restent l’une des principales raisons de l’inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  5. Regrette les pertes humaines et la dégradation des conditions humanitaires résultant des situations de conflit actuelles dans plusieurs pays, notamment les menaces pour le personnel et les populations locales, ainsi que les menaces persistantes auxquelles le patrimoine culturel et naturel est confronté dans les régions en proie à des conflits armés, où la sécurité au sein et autour des biens du patrimoine mondial suscite de vives inquiétudes ;
  6. Se félicite qu’un certain nombre d’efforts de protection et de conservation sont déployés par les États parties concernés sur les biens du patrimoine mondial et que les États parties poursuivent progressivement l’élaboration de mesures correctives et la définition de l’État de conservation souhaité pour le retrait de biens de la Liste du patrimoine mondial en péril de certains biens culturels à l’issue de la procédure officielle ;
  7. Prie de nouveau instamment toutes les parties associées à des conflits d’assurer la protection du patrimoine culturel et naturel, y compris d’empêcher son utilisation à des fins militaires, et prie par ailleurs les États parties de satisfaire les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris la Convention de 1954 et ses deux Protocoles, en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, y compris les biens du patrimoine mondial et les sites figurant sur les Listes indicatives ;
  8. Réitère sa plus vive préoccupation face aux menaces persistantes du braconnage d’espèces sauvages et du commerce illégal d’espèces sauvages et de produits dérivés du bois, liés aux impacts des conflits armés et du crime organisé, qui érodent la biodiversité et la valeur universelle exceptionnelle de biens du patrimoine mondial à travers le monde, et prie aussi instamment les États parties de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce problème, notamment en mettant en œuvre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) ;
  9. Réitère également sa plus vive préoccupation face à l’augmentation du commerce illégal d’objets culturels découlant des conflits armés, et exhorte tous les États parties à coopérer dans la lutte contre ces menaces et pour la protection du patrimoine culturel en général, notamment à travers la ratification de la Convention de 1970 et de la Convention de 1954 et de ses deux Protocoles, ainsi qu’à travers la mise en œuvre des résolutions 2199 (2015), 2253 (2015) et 2347 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et la mise en œuvre des Recommandations de l’UNESCO sur les musées et les collections (2015) ;
  10. Accueille favorablement les actions continues de l’UNESCO et des Organisations consultatives pour répondre aux situations d’urgence et aux conflits qui menacent le patrimoine culturel et naturel, y compris la valeur universelle exceptionnelle, notamment par le biais des initiatives « Raviver l’esprit de Mossoul » et LiBeirut (« pour Beyrouth » en arabe), du Fonds d’urgence pour le patrimoine (HEF) et du Fonds d’intervention d’urgence (RRF), ainsi que les actions de l’UNESCO en Ukraine et les programmes d’urgence pour le Soudan, la Syrie, le Yémen, l’Irak, la Libye, la République Démocratique du Congo, le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la République Centrafricaine, la Palestine et d’autres pays ; 
  11. Renouvelle son appel à la communauté internationale de continuer à soutenir la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel des pays touchés par des conflits, par le biais de fonds réservés à cet effet ou de contributions au Fonds du patrimoine mondial, au Fonds d’urgence pour le patrimoine et au Fonds d’intervention d’urgence de l'UNESCO ;

     

    Relèvement et Reconstruction

  12. Rappelle que la reconstruction ne se justifie que dans des circonstances exceptionnelles et doit être fondée sur une documentation approfondie, guidée par des politiques et des plans de conservation soutenant la VUE, conformément au Paragraphe 86 des Orientations ;
  13. Prend note des différents programmes créés et mis en œuvre par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, ainsi que d'autres partenaires internationaux pour faire face à la destruction du patrimoine par la documentation, l'intervention d'urgence, le relèvement et la reconstruction ;
  14. Accueille favorablement les efforts continus des États parties pour répondre au relèvement et à la reconstruction post-conflit ou post-catastrophe, y compris les divers projets de reconstruction en voie d’achèvement, ainsi que leurs liens sociaux et communautaires positifs, et remercie la France, l’Allemagne, le Japon, la Norvège, la République de Corée, l’Espagne, le Sultanat d’Oman, les Émirats arabes unis, l’Union européenne, l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), le Fonds d’urgence pour le patrimoine, et le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial (ARC-WH) pour leur soutien généreux, notamment pour la reconstruction de la Maison des Merveilles, un bâtiment emblématique de l’Afrique de l’Est, dans la ville de pierre de Zanzibar, en République-Unie de Tanzanie ;
  15. Encourage tous les États parties à élaborer des stratégies détaillées de préparation aux risques et des plans d’intervention d’urgence pour les biens du patrimoine mondial exposés aux risques de catastrophes naturelles ;
  16. Demande aux États parties d’assurer l’intégrité de la VUE des biens du patrimoine mondial et de garantir que tous les projets de relèvement et de reconstruction soient orientés par des propositions de relèvement approfondies et complètes, comprenant des plans et des dessins, intégrées et alignées sur les besoins des populations locales et soumises à des évaluations d’impact rigoureuses, comme indiqué au paragraphe 3
    ci-dessus ;

     

    Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal

  17. Accueille favorablement l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal lors de la quinzième réunion de la Conférence des Parties (COP-15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) en décembre 2022, afin de définir la voie à suivre au niveau mondial pour arrêter et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030 ;
  18. Demande aux États parties d’exploiter pleinement la Convention du patrimoine mondial pour soutenir les objectifs et les cibles du CMB, notamment par une collaboration efficace entre les points focaux de la Convention et par l’intégration des objectifs liés au patrimoine mondial dans leurs Stratégies et plans d’action nationaux sur la diversité biologique (SPANDB) ;
  19. Demande également au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, d’identifier et de développer des actions coordonnées sur le patrimoine mondial et le CMB, y compris des lignes directrices spécifiques sur la manière dont la Convention du patrimoine mondial peut contribuer aux objectifs du Programme de travail conjoint sur les liens entre la diversité biologique et la diversité culturelle, sous réserve de la disponibilité des ressources, et d’intégrer la présentation de rapports sur l’état d’avancement concernant les contributions du patrimoine mondial au CMB dans le cadre du point du Comité sur le développement durable, et invite les États parties à contribuer financièrement à cette fin ;

     

    Pression urbaine

  20. Note que les pressions exercées sur les zones urbaines historiques dues à des interventions d'urbanisme inappropriées et à des contrôles de développement inadéquats, au développement rapide et mal planifié, et notamment à de grands projets de développement, à des ajouts qui sont incompatibles dûs à leur volume, aux infrastructures touristiques et de transport, et à l'impact cumulé des changements graduels, se sont poursuivies avec la même intensité dans de nombreux biens du patrimoine mondial ainsi que leur zone tampon et leur cadre, et considère que celles-ci présentent des menaces majeures potentielles et réelles pour la valeur universelle exceptionnelle des biens, y compris leur intégrité et leur authenticité, et qu'elles augmentent leur vulnérabilité aux catastrophes, y compris celles résultant du changement climatique ;
  21. Notant également que les conclusions de la troisième consultation des États membres de l’UNESCO sur la mise en œuvre de la Recommandation de 2011 sur le paysage urbain historique (Recommandation de 2011) demandent aux États parties de mettre en œuvre la Recommandation de 2011 dans les biens urbains du patrimoine mondial et, avec l’assistance technique du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, de l’intégrer en tant qu’outil dans les processus de suivi de l’état de conservation, et la préparation et la mise à jour des des plans de gestion concernant le processus de proposition d’inscription pour les biens du patrimoine mondial dans les villes et localités humaines, y compris avec le soutien de l’outil Atlas du patrimoine urbain du patrimoine mondial ;
  22. Rappelle la contribution essentielle des populations locales et l’importance de leur participation aux processus de prise de décision, ainsi que la nécessité de contribuer à offrir des moyens de subsistance durables, compatibles et inclusifs aux communautés locales, et demande également aux États parties d’intégrer la mobilisation des parties prenantes dans les systèmes et processus de gestion, conformément au Paragraphe 12 des Orientations, à la Recommandation de 2011 et à la Politique pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015) ;
  23. Invite l'ensemble des États parties à établir des mécanismes de gouvernance du patrimoine urbain qui favorisent la coordination et la cohérence entre les différents secteurs tels que les infrastructures, le tourisme, le transport et l'urbanisme afin d'intégrer la gestion du patrimoine dans les plans et les processus des localités et de la région ;
  24. Souligne qu’il est important de mener des évaluations d’impact pour évaluer, et de ce fait éviter ou gérer, les menaces pesant sur la VUE des biens, ainsi que leur authenticité et leur intégrité, et découlant de nouveaux projets d’urbanisme, conformément au paragraphe 3 ci-dessus ;
  25. Souligne également la nécessité de renforcer la résilience des biens du patrimoine mondial dans les zones urbaines vulnérables aux impacts liés au changement climatique, conformément à la Recommandation de 2011 et aux résultats des activités du Programme des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO ;


    Aménagement d'infrastructures

  26. Note avec inquiétude la pression croissante exercée par l’aménagement d’infrastructures, comme les activités d’extraction minière, les barrages, les centrales hydroélectriques, les infrastructures de transport et le développement des infrastructures touristiques sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial ;
  27. Salue l'engagement annoncé par l'Association internationale d'hydroélectricité de ne mener aucun nouveau projet hydroélectrique sur les biens du patrimoine mondial, et son engagement, dans le cadre de sa responsabilité morale, à mettre en œuvre des normes de performances et de transparence élevées pour tout projet hydroélectrique mené certes en dehors de zones protégées comme les biens du patrimoine mondial, mais influant sur celles-ci ;
  28. Prie instamment tous les États parties, les promoteurs du développement et les acteurs financiers à intégrer le document Guide d'évaluation d'impact et orientations dans le contexte du patrimoine mondial dans les processus de planification et de prise de décision afin de contribuer à la sauvegarde de la VUE des biens du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 3 ci-dessus ;
  29. Demande à tous les États parties :
    1. D’informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet d’aménagement dans un bien du patrimoine mondial, sa zone tampon ou son cadre plus large, qui risque d’influer sur sa VUE, avant toute prise de décision difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations,
    2. De veiller à ce que les impacts potentiels des aménagements sur la VUE soient évalués de manière appropriée, conformément au paragraphe 3 ci-dessus,
    3. De garantir qu’aucun projet d’aménagement proposé n’ait un impact négatif sur la VUE,
    4. De s’assurer qu’aucune mesure délibérée ne soit prise si elle risque d’endommager directement ou indirectement les biens inscrits situés sur le territoire d’autres États parties à la Convention, conformément à l’article 6 de la Convention du patrimoine mondial ;


    Secteur des entreprises et patrimoine mondial : l’engagement pour le respect des zones d’exclusion

  30. Accueille favorablement le lancement des Orientations de l’UNESCO relatives à l’engagement de respecter les sites du patrimoine mondial en tant que zones d’exclusion : recommandations mondiales pour le développement durable des entreprises comme moyen d’aider les entreprises à développer ou à mettre à jour leurs politiques et stratégies de sauvegarde du patrimoine mondial, et remercie le gouvernement de la Flandre (Belgique) pour son soutien financier ;
  31. Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, de poursuivre sa collaboration avec les entreprises en vue de soutenir l’adoption et la mise en œuvre de politiques de sauvegarde du patrimoine mondial, et invite les entreprises et les organisations concernées à élaborer et à mettre à jour leurs politiques de développement durable conformément aux orientations de l’UNESCO, et à les déposer auprès de l’UNESCO ;

    Points en lien avec les droits humains

  32. Rappelant l’article 5 de la Convention selon lequel chaque État partie adopte pour chaque pays une politique générale visant à assigner une fonction au patrimoine culturel et naturel dans la vie collective, et à intégrer la protection de ce patrimoine dans les programmes de planification générale, qui sont des moyens d’assurer une protection, une conservation et une mise en valeur efficaces du patrimoine culturel et naturel,
  33. Rappelant également la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones,
  34. Rappelant en outre les différentes dispositions des Orientations qui encouragent les États parties à adopter une approche fondée sur les droits humains de la proposition d'inscription et de la gestion efficace ultérieure des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial,
  35. Gardant à l'esprit que des significations spirituelles spécifiques et significatives sont mentionnées pour justifier la valeur universelle exceptionnelle d'un grand nombre de biens du patrimoine mondial présents dans la plupart des pays du monde, rappelant également un certain nombre de recherches et d'analyses du patrimoine religieux et des sites sacrés effectuées par les Organisations consultatives,
  36. Soulignant que les sites religieux et sacrés en activité nécessitent une approche et des politiques de protection et de gestion spécifiques qui tiennent compte de leur nature spirituelle particulière, essentielle à leur valeur universelle exceptionnelle, en tant que facteur déterminant de leur conservation, et que de telles politiques ne peuvent être viables sans une consultation approfondie avec les parties prenantes appropriées,
  37. Appelle tous les États parties à s’assurer que les droits humains, y compris les droits culturels, sont protégés en tant que partie intégrante de la gestion des biens du patrimoine mondial par l’élaboration de modalités de gouvernance équitables et participatives ;
  38. Condamne fermement toutes les formes de violations des droits humains et d’abus commis à l’encontre des peuples autochtones et des communautés locales (PACL), y compris toute expulsion forcée ;
  39. Prend note avec une vive inquiétude des allégations de violations des droits humains commises à l'encontre des PACL au sein et autour des biens du patrimoine mondial et par conséquent, prie instamment les États parties concernés d'étudier d'urgence ces allégations et de prendre les mesures appropriées, en réponse à leurs conclusions, après un processus consultatif dirigé de manière équitable avec la participation de l'ensemble des détenteurs de droits et des parties prenantes et leur processus décisionnel ;
  40. Rappelle aux États parties leur obligation de veiller à ce que la gestion des biens du patrimoine mondial suive une approche fondée sur les droits humains, favorisant la pleine participation de l’ensemble des détenteurs de droits et des parties prenantes, en particulier des PACL, conformément à la Politique de 2015 sur le patrimoine mondial et le développement durable, à la Politique de l’UNESCO sur l’engagement auprès des peuples autochtones, ainsi qu’au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et aux normes internationales relatives aux droits humains ;
  41. Demande au Secrétariat, en coopération avec les Organisations consultatives, de renforcer les activités dans le cadre de l'Initiative sur le patrimoine d'intérêt religieux et de reprendre l'élaboration du document thématique proposant aux États parties des lignes directrices générales concernant la gestion de leur patrimoine culturel et naturel d'intérêt religieux, dans le respect des spécificités nationales, et invite les États parties à fournir des contributions volontaires à cette fin ;


    Observation de la Terre et données spatiales pour la conservation du patrimoine mondial

  42. Accueille favorablement le développement de la plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial qui vise à fournir un ensemble de données exhaustives, complètes, précises et géoréférencées sur les biens du patrimoine mondial qui, pour la phase pilote du projet, se trouvent dans la région Europe et Amérique du Nord, et remercie le gouvernement de la Flandre (Belgique) pour le soutien apporté à la phase pilote du projet ;
  43. Accueille aussi favorablement la plateforme et l’outil de l’Atlas du patrimoine urbain pour la cartographie culturelle géoréférencée des attributs du patrimoine urbain et invite les États parties à utiliser cet outil pour mieux gérer leurs biens du patrimoine mondial, et prend note avec satisfaction des activités continues de l’Observatoire du climat du patrimoine urbain qui applique les outils d’observation de la Terre aux villes du patrimoine mondial ;
  44. Invite les États parties à contribuer aux plateformes et outils susmentionnés en fournissant des données SIG déjà disponibles, des analyses narratives et visuelles complémentaires et mettant à disposition leur expertise, leurs réseaux et des ressources financières ;
  45. Réitère sa demande aux États parties, au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, de renforcer les partenariats de collaboration entre les Centres de Catégorie 2 de l’UNESCO et d’autres institutions pertinentes afin de renforcer les capacités institutionnelles et individuelles nécessaires pour utiliser pleinement les données spatiales, les technologies d’observation de la Terre par satellite et les outils d’analyse pour le suivi de l’état de conservation des biens du patrimoine mondial.

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Code : 44COM 7.1
Titre : Questions statutaires liées au suivi réactif
Année : 2021

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7 et 43 COM 7.1, adoptées respectivement à ses 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017), 42e(Manama, 2018) et 43e (Bakou, 2019) sessions,

Évaluation du processus de suivi réactif

  1. Prenant note avec satisfaction des recommandations de l'évaluation du processus de suivi réactif, auxquelles il a été donné un degré de priorité élevé conformément à la décision 43 COM 7.1, demande à toutes les parties prenantes de la Convention de les appliquer à leur niveau dès que possible ;
  2. Accueille avec satisfaction la structure matricielle développée par le Centre du patrimoine mondial en consultation avec les Organisations consultatives, qui fournit un cadre clair pour la présentation au Comité d'un rapport sur la mise en œuvre des recommandations prioritaires, et leur demande de préparer un plan pour sa mise en œuvre ;
  3. Demande également au Centre du patrimoine mondial, en consultation avec les Organisations consultatives et conformément à la recommandation 34 de l'évaluation, de présenter un rapport d'avancement sur la mise en œuvre des recommandations, pour examen à sa 47esession ;

Questions liées à la Liste du patrimoine mondial en péril

  1. Réaffirmant la nécessité de promouvoir une meilleure compréhension des dispositions de la Convention du patrimoine mondial, et en particulier des implications et des bénéfices de l'inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et la nécessité de souligner que le retrait d'un bien du patrimoine mondial de la Liste du patrimoine mondial en péril représente une grande réussite,
  2. Ayant présent à l'esprit sa décision 43 COM 8C.3, qui rappelait que l'inscription d'un bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril a pour but de mobiliser un soutien international pour aider l'État partie à relever efficacement les défis auxquels le bien est confronté en s'engageant avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à élaborer un programme de mesures correctives pour atteindre l'état de conservation souhaité du bien, comme prévu au paragraphe 183 des Orientations; et notant que l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril alerte également l'État partie quant à l'inquiétude de la communauté internationale concernant l'état de conservation du bien, rappelle les obligations qui découlent de la Convention du patrimoine mondial, met en évidence les menaces pesant sur les attributs d'un bien qui contribuent à sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) et, surtout, enclenche un processus et ouvre la voie pour contrer ces menaces avec, notamment, la disponibilité de fonds supplémentaires,
  3. Notant également que l'élaboration d'un État de conservation souhaité en vue du retrait d'un bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et d'un programme de mesures correctives est un aspect essentiel de la procédure de gestion et de lutte contre les menaces qui pèsent sur la VUE des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril,
  4. Prend note avec satisfaction des informations contenues dans le document WHC/21/44.COM/7 (partie I.B.) et reconnaît que les processus de suivi existants conduisent au fil du temps à une amélioration importante de l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  5. Rappelant également sa précédente demande aux États parties concernant l'élaboration et la soumission de DSOCR pour tous les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril pour sa 40session en 2016 au plus tard, se déclare préoccupé par le fait que moins de la moitié des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril ont un DSOCR et, par conséquent, prie instamment tous les États parties concernés de :
    1. Utiliser la note d'orientation de 2013 pour élaborer et soumettre des DSOCR avec des indicateurs quantifiables pour suivre les progrès de tous les biens restants dès que possible, de façon à ce qu'ils soient tous en place d'ici à sa 46esession, avec l'aide du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives ;
    2. Veiller à ce que, pour tout bien nouvellement inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril, un DSOCR soit élaboré et soumis au plus tard un an après cette inscription ;
  6. Prenant acte des premières activités pilotes pour explorer les différentes approches et méthodologies possibles concernant les plans d'action chiffrés, demande que ces efforts se poursuivent et appelle tous les États parties intéressés à contribuer à la tenue d'un atelier pour élaborer une méthodologie et des directives communes indiquant quand et comment les mesures correctives pourraient être appuyées par des plans d'action chiffrés ;
  7. Prie également instamment les États parties, les ONG, le secteur privé et les donateurs de redoubler d'efforts pour accorder une attention prioritaire aux biens du patrimoine mondial qui sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 10 ans ou plus ;
  8. Remercie l'État partie de la Roumanie d'avoir accueilli un atelier international multipartite en septembre 2019, qui a offert un espace unique de discussion et de coopération entre professionnels concernant la préservation du patrimoine mondial culturel et naturel confronté à des dangers avec, notamment, l'échange de bonnes pratiques, et qui a mis en évidence les bénéfices de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
Exprime sa gratitude à l'État partie de la Norvège pour son généreux soutien à un projet destiné à améliorer la perception de la Liste du patrimoine mondial en péril, et demande également au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d'avancement sur cette activité à sa 45e session.

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Code : 44COM 7.2
Titre : Problèmes de conservation
Année : 2021

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7, 43 COM 7.2 et 43 COM 7.3, adoptées respectivement à ses 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017), 42e(Manama, 2018) et 43e (Bakou, 2019) sessions,

Situations d’urgence résultant de conflits

  1. Déplore les pertes en vies humaines et la dégradation des conditions humanitaires résultant des situations de conflit qui prévalent dans plusieurs pays, et continue d’exprimer sa plus vive préoccupation quant aux dommages dévastateurs subis et aux menaces persistantes auxquelles le patrimoine culturel et naturel est confronté dans les régions en proie à des conflits armés ;
  2. Prie à nouveau instamment toutes les parties associées aux conflits de s’abstenir de toute action qui causerait des dommages supplémentaires au patrimoine culturel et naturel, y compris son utilisation à des fins militaires, et prie aussi instamment les États parties de satisfaire les obligations qui leur incombent en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en particulier la sauvegarde des biens du patrimoine mondial et des sites figurant sur les Listes indicatives ;
  3. Réitère sa plus vive préoccupation face aux menaces persistantes du braconnage d'espèces sauvages et du commerce illégal de produits dérivés du bois et d'espèces sauvages, liés aux impacts des conflits armés et du crime organisé, qui érodent la biodiversité et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de nombreux biens du patrimoine mondial à travers le monde, et prie également instamment les États parties de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce problème, notamment en mettant en œuvre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) ;
  4. Réitère également sa plus vive préoccupation face à l'augmentation du commerce illégal d'objets culturels découlant des conflits armés, et exhorte tous les États parties à coopérer dans la lutte contre ces menaces et pour la protection du patrimoine culturel en général, notamment à travers la ratification de la Convention de 1970 et de la Convention de 1954 et ses deux Protocoles, ainsi que la mise en œuvre des résolutions 2199 (2015), 2253 (2015) et 2347 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies ;
  5. Renouvelle son appel à la communauté internationale de continuer à soutenir la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel des pays touchés par des conflits, par le biais de fonds réservés à cet effet ou de contributions au Fonds d'urgence de l'UNESCO pour le patrimoine ;

Relèvement et Reconstruction

  1. Se félicite de la poursuite de la réflexion sur le relèvement et la reconstruction ainsi que de la large diffusion de la Recommandation de Varsovie en plusieurs langues comme base pour de nouvelles réflexions et se félicite également de la page web dédiée établie par le Centre du patrimoine mondial ;
  2. Exprime sa gratitude aux autorités polonaises pour l'organisation du séminaire en ligne « La ville invincible : la société dans le contexte du relèvement du patrimoine culturel » en octobre 2020 et au Centre régional arabe pour le patrimoine mondial (ARC-WH) pour la « Conférence sur la reconstruction du patrimoine - ses aspects économiques, sociaux et psychologiques dans le processus de relèvement post-traumatique » (Bahreïn, mars 2021) ;
  3. Prend note des différentes ressources déjà publiées et en cours de publication ;
  4. Notant combien est précieuse toute documentation précise préexistante en vue de la restauration du patrimoine bâti et autre qui a été détruit, encourage vivement les États parties et toutes les autres parties prenantes de la Convention à favoriser la documentation des structures du patrimoine, y compris grâce à des technologies numériques de pointe, afin de créer des bases de données documentaires pour référence future ;

Cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020

  1. Prend note avec une vive inquiétude des résultats du Rapport d'évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) qui montrent que la nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine et qu'aucun progrès significatif n'a été réalisé à l'égard de la plupart des 20 Objectifs d'Aichi pour la biodiversité, et encourage les parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à adopter un ambitieux Cadre mondial de la biodiversité (CMB) pour l’après 2020 qui puisse apporter le changement évolutif nécessaire pour mettre un terme à la perte de biodiversité ;
  2. Considère que le CMB pour l’après 2020 doit fournir un cadre commun pour toutes les conventions relatives à la biodiversité et s'appuyer sur les points forts de chaque convention, et encourage vivement les parties à la CDB à prendre en compte les recommandations de la réunion d'experts « Tirer profit du patrimoine mondial pour un avenir meilleur en insérant le patrimoine mondial dans le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020 » dans le CMB pour l’après 2020 afin de reconnaître et de mieux intégrer le rôle de la Convention du patrimoine mondial dans la conservation de la biodiversité mondiale ;
  3. Demande au Centre du patrimoine mondial et à l'UICN de continuer à s'impliquer dans le processus préparatoire du CMB pour l’après 2020, afin d'améliorer la prise en compte de la Convention du patrimoine mondial ;
  4. Demande également aux États parties de s'assurer qu'il existe un contact efficace entre les points focaux nationaux respectifs pour la CDB et la Convention du patrimoine mondial, afin de s'assurer que les considérations relatives à la Convention sont intégrées dans le CMB et que les contributions des biens naturels et culturels du patrimoine mondial, des sites figurant sur les Listes indicatives nationales et des autres sites désignés au niveau international sont pleinement intégrées et soutenues par les Stratégies et plans d'action nationaux sur la diversité biologique (SPANDB) ;
  5. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial et à l'UICN de faire rapport à la 46esession concernant les politiques et actions recommandées pour soutenir la prise en compte du CMB pour l’après 2020 adopté dans les processus de la Convention du patrimoine mondial ;
  6. Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d'examiner en quoi la pertinence de ces propositions pour les paysages mixtes et culturels et autres biens culturels pertinents du patrimoine mondial, notamment les biens culturels qui se situent dans des zones clés pour la biodiversité, pourrait contribuer au programme de travail conjoint prévu sur les liens entre la diversité biologique et la diversité culturelle, de manière à assurer une meilleure intégration de la nature et de la culture dans le CMB pour l’après 2020 et à aider à concrétiser sa vision d'une vie en harmonie avec la nature d'ici 2050, et de présenter un rapport sur l'état d'avancement de ce programme lors de sa 46e session ;
  7. Prend note de la nécessité de fournir un financement supplémentaire pour soutenir la réalisation des objectifs de biodiversité sur les biens du patrimoine mondial, afin de prendre en compte leur contribution au CMB, et invite la Conférence des Parties de la CDB, conformément à sa décision XIII/21, à prendre en compte ces besoins en ressources dans la formulation d'une orientation stratégique pour la huitième reconstitution de la Caisse du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et d'autres mécanismes de financement internationaux de façon à soutenir le CMB, en tenant compte de tous les éléments fournis dans la section II.C du document WHC/21/44.COM/7 ;

Zones tampons

  1. Notant qu'un certain nombre de biens du patrimoine mondial, et en particulier les biens qui figurent sur la Liste du patrimoine mondial en péril, n'ont pas de zones tampons officielles, réaffirme l'importance croissante de zones tampons efficaces pour favoriser la protection et la gestion de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) et renforcer la résistance des biens face aux menaces extérieures ;
  2. Rappelant la décision 32 COM 7.1 et l'atelier d'experts de 2008 sur le patrimoine mondial et les zones tampons, avec ses recommandations spécifiques pour améliorer les Orientations, renforcer les capacités et affiner les Orientations concernant les zones tampons ;
  3. Prie instamment les États parties, avec le soutien du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, de :
    1. Intégrer dans les nouvelles propositions d'inscription et, le cas échéant, dans les biens existants, des zones tampons bien conçues, fondées sur une compréhension globale des facteurs naturels et anthropiques affectant le bien et soutenues par des mécanismes juridiques, politiques, de sensibilisation et d'incitation pertinents renforcés, afin de garantir une meilleure protection des biens du patrimoine mondial,
    2. Pour les projets potentiels dans les zones tampons, mettre l'accent sur l'évaluation environnementale stratégique et les études d'impact afin d'éviter les impacts négatifs sur la VUE des aménagements et des activités menés dans ces zones,
    3. Développer des régimes de protection et de gestion des zones tampons qui optimisent l'obtention et le partage d'avantages pour les communautés de manière à porter les aspirations de la politique de 2015 pour l'intégration d'une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial,
    4. Veiller à ce que les zones tampons soient rattachées à des régimes de protection et de gestion appropriés, conformes à la VUE du bien, qui établissent un lien avec un cadre plus large en termes culturels, environnementaux et paysagers ;
  4. Encourage les États parties, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par le biais d'un accompagnement extrabudgétaire, à revoir et à actualiser les recommandations issues de l'atelier d'experts de 2008 afin de renforcer les capacités par l'élaboration de lignes directrices relatives aux meilleures pratiques à suivre pour concevoir, établir, protéger et gérer les zones tampons du patrimoine mondial ;

Principe de « zones interdites »

  1. Accueille avec satisfaction les efforts continus déployés par le Centre du patrimoine mondial, l'UICN et d'autres partenaires pour étendre le principe de « zones interdites » à d'autres sociétés minières, au secteur des banques et des assurances, à l'industrie hydroélectrique et à d'autres entreprises concernées, félicite ENGIE et bp d'avoir adhéré à ce principe, et prend note de l'engagement initial d'Eni, notant la nécessité de le renforcer afin de répondre aux demandes formulées dans les décisions précédentes du Comité ;
  2. Réitère sa demande auprès de toutes les entreprises des secteurs privé et public concernées à intégrer dans leurs politiques de développement durable des dispositions visant à garantir qu'elles ne financent pas ou ne mettent pas en œuvre des projets qui pourraient avoir un impact négatif sur des biens du patrimoine mondial et que les sociétés dans lesquelles elles investissent souscrivent au principe de « zones interdites », et invite ces entreprises à présenter les politiques qu’elles ont adoptées au Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO ;
  3. Accueille également avec satisfaction la Déclaration d'engagement à protéger la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial de l'industrie mondiale des assurances, élaborée avec les Principes pour une assurance responsable (PSI) de l'Initiative Finance du PNUE, félicite également les 17 grandes compagnies d'assurance et autres institutions de soutien du secteur des assurances qui ont adhéré à cette Déclaration et invite d'autres compagnies d'assurance à faire de même ;
  4. Se félicite en outre des orientations fournies par la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale concernant la norme de performance 6 relative à la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes, selon laquelle les projets d'investissement dans les biens naturels et mixtes du patrimoine mondial ne seront pas acceptables pour un financement, à l'exception peut-être de projets spécifiquement conçus pour contribuer à la conservation de la zone ;
  5. Approuve avec satisfaction le soutien financier du gouvernement flamand (Belgique) pour ce travail et réitère sa demande au Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Organisations consultatives, de poursuivre le dialogue fructueux entamé avec les industries extractives et le secteur hydroélectrique et d'autres secteurs, le secteur des banques, des assurances et des investissements, conformément à sa décision 40 COM 7;

Incendies : impacts et gestion

  1. Prenant acte des importants dommages causés par des incendies à des biens du patrimoine mondial naturel et culturel depuis 2019 et de la menace grandissante que les feux de forêt et de brousse font peser sur certains biens naturels et leurs valeurs culturelles, notamment en conséquence des impacts du changement climatique,
  2. Demande aux États parties de mettre en œuvre des stratégies de gestion des incendies liées à des pratiques exemplaires pour assurer la protection et la gestion de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), et notamment, le cas échéant, de :
    1. Préparer des évaluations de la vulnérabilité et des risques d'incendie au niveau des sites ainsi que des plans d'atténuation, de préparation aux risques, d'intervention et de relèvement en cas d'impacts potentiels majeurs sur les valeurs du patrimoine,
    2. Intégrer des recherches sur les incendies, un suivi de l'impact, une intervention d'urgence et des mesures d'atténuation et de préparation dans les décisions de gestion,
    3. Travailler avec les parties prenantes pour sensibiliser les communautés au risque d'incendie et renforcer la capacité d'intervention et de relèvement suite à des incendies,
    4. Envisager des approches et des stratégies sur mesure qui tiennent compte des différentes particularités et circonstances des feux d'origine naturelle et anthropique,
    5. Explorer les possibilités d'application des nouvelles technologies aux stratégies de gestion des incendies, et notamment au suivi et aux systèmes de lutte contre l'incendie, qui n'auront pas d'impact négatif sur la VUE des biens,
    6. Prendre des mesures fortes pour faire face au changement climatique d'origine anthropique, conformément aux engagements de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ;

Pressions urbaines sur les biens du patrimoine mondial culturel

  1. Note que les pressions exercées sur les zones urbaines historiques dues à des contrôles de développement inappropriés ou incohérents, au développement rapide, incontrôlé et mal planifié, et notamment à de grands projets de développement, à des ajouts qui sont incompatibles dans leur volume, au tourisme de masse et à l'impact cumulé des changements graduels, se sont poursuivies avec la même intensité dans de nombreux biens du patrimoine mondial ainsi que leur zone tampon et leur cadre, et considère que celles-ci présentent des menaces majeures potentielles et réelles pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens, y compris leur intégrité et leur authenticité, et qu'elles augmentent leur vulnérabilité aux catastrophes, y compris celles résultant du changement climatique ;
  2. Note également les pressions incessantes exercées par l'urbanisation et le développement urbain au cours des dernières années, le rôle fondamental des communautés locales et, par conséquent, la nécessité de contribuer à offrir des moyens de subsistance durables, compatibles et inclusifs aux communautés locales et d'intégrer la mobilisation des parties prenantes dans les systèmes et processus de gestion, en vue de trouver des solutions pour protéger le patrimoine dans le cadre d'un développement urbain durable afin de contrer et de gérer les impacts de cette menace permanente ;
  3. Note avec satisfaction les résultats de la rencontre internationale sur les contextes urbains historiques qui a eu lieu à Fukuoka, au Japon, en janvier 2020 (« Résultats de la rencontre de Fukuoka »), et du Laboratoire des villes du patrimoine mondial en juin 2020 qui ont proposé plusieurs recommandations utiles ;
  4. Appelle les États parties à mettre en œuvre la Recommandation de l'UNESCO concernant le paysage urbain historique (PUH) des biens du patrimoine mondial ayant des caractéristiques urbaines adoptée en 2011, en particulier en suivant la méthodologie et les recommandations de la rencontre organisée à Fukoaka et du Laboratoire des villes du patrimoine mondial et à profiter de l'occasion du 10e anniversaire de la Recommandation PUH en 2021 pour intégrer la conservation et la gestion dans le Programme 2030 et le Nouveau Programme pour les villes ;
  5. Souligne l'importance de réaliser des évaluations d'impact sur le patrimoine pour évaluer et donc éviter ou gérer les menaces potentielles qui pèsent sur la VUE des biens en raison de nouveaux projets de développement urbain ;
  6. Souligne également la nécessité de renforcer la résilience et la restauration des biens du patrimoine mondial dans les zones urbaines vulnérables aux impacts liés au changement climatique, conformément à la Recommandation PUH et aux résultats du Laboratoire des villes du patrimoine mondial, tout en améliorant la qualité de vie des biens et de leur environnement pour leurs habitants ;

Évaluations d'impact sur le patrimoine / Évaluations d'impact environnemental

  1. Se félicite des nouvelles orientations et du Guide d'évaluation d'impact dans le contexte du patrimoine mondial par l'intermédiaire d'une collaboration entre les Organisations consultatives et le Centre du patrimoine mondial, et remercie l'État partie de la Norvège de soutenir ce travail par le biais du Programme de Leadership ICCROM-UICN pour le patrimoine mondial ;
  2. Demande aux États parties de procéder à une évaluation ultérieure de l'impact sur l'environnement et sur le patrimoine, conformément aux nouvelles orientations ;
  3. En appelle aux États parties et aux organisations pour fournir un financement et un soutien supplémentaires pour consigner les orientations sur l'évaluation environnementale stratégique et soutenir d'autres activités de renforcement des capacités sur les évaluations d'impact ;

Conservation du tissu physique, des compétences et des technologies traditionnelles et contemporaines

  1. Reconnaît que la réparation après des catastrophes ainsi que le maintien dans la durée de l'intégrité et de l'authenticité du tissu physique qui contribue à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial culturels et mixtes exigent des compétences et des savoir-faire spécifiques et spécialisés, des connaissances et des systèmes souvent fondés sur des technologies propres à une culture développées depuis de nombreuses générations ;
  2. Note que les difficultés liées au maintien et à la restauration du tissu physique des biens du patrimoine mondial culturels et mixtes découlent souvent de l'absence de connaissances et compétences appropriées parmi les artisans et d'un manque de matériaux appropriés développés et utilisés de manière traditionnelle ;
  3. Encourage les États parties et toutes les autres parties prenantes de la Convention à :
    1. Promouvoir les programmes de recherche existants (et en concevoir de nouveaux) sur les méthodes, les technologies et les matériaux traditionnels, encourager (et, si nécessaire, soutenir) la transmission intergénérationnelle des compétences traditionnelles et contemporaines en matière de restauration et de préservation, et intégrer ces compétences dans les systèmes de gestion de façon à assurer la viabilité des professions permettant de préserver les attributs physiques d'origine anthropique qui contribuent à la VUE des biens du patrimoine mondial culturels et mixtes,
    2. Favoriser le développement d'approches techniques innovantes adaptées permettant la conservation physique durable du tissu important lorsque les pratiques traditionnelles ne permettent pas de s'adapter à l'évolution de la situation,
    3. Aider à la diffusion mondiale des connaissances, compétences et méthodes traditionnelles en matière de restauration et de préservation du tissu physique par le biais d'échanges, de publications, de médias numériques et autres pour favoriser la préservation et la restauration du tissu physique des biens du patrimoine mondial culturels et mixtes ;

Observation de la Terre pour la conservation du patrimoine mondial

  1. Rappelant que les technologies relatives aux satellites d'observation de la Terre, les données spatiales et les outils d'analyse se sont considérablement améliorés au cours de la dernière décennie et qu'ils offrent des moyens supplémentaires puissants aux décideurs et aux parties prenantes de la Convention pour trouver des solutions globales aux défis mondiaux actuels auxquels sont confrontés les biens du patrimoine mondial,
  2. Prend note avec satisfaction que le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec le secrétariat du Groupe de travail sur l'observation de la Terre et le bureau grec de ce Groupe, a récemment lancé l’Observatoire du climat du patrimoine urbain (UHCO), sous forme d’activité communautaire du Groupe utilisant des outils d’observation de la Terre pour comprendre et décrire les impacts du changement climatique sur les villes du patrimoine mondial, et invite les États parties à contribuer à l'UHCO en fournissant des données, des compétences, des réseaux et des ressources financières ;
  3. Demande aux États parties, au Centre du patrimoine mondial, aux Organisations consultatives, aux Centres de catégorie 2 de l'UNESCO et aux autres institutions concernées de continuer à explorer les partenariats de collaboration qui appliquent les avancées technologiques innovantes en matière de détection à distance à l'amélioration du suivi et de la protection des biens du patrimoine mondial ;
  4. Encourage de nouveau les États parties à investir dans les capacités institutionnelles et individuelles nécessaires à la pleine exploitation des technologies d'observation de la Terre afin de détecter rapidement les activités potentiellement préjudiciables à la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial, de mieux comprendre les tendances et de réagir de manière appropriée.

En savoir plus sur la décision
Code: 45COM 7.2
Title: State of conservation of World Heritage properties
Year: 2023

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Document WHC/23/45.COM/7,
  2. Recalling Decisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7, 43 COM 7.2, and 44 COM 7.2 adopted at its 40th (Istanbul/UNESCO, 2016), 41st (Krakow, 2017), 42nd (Manama, 2018), 43rd (Baku, 2019) and extended 44th (Fuzhou/online, 2021) sessions respectively,
  3. Also recalling that all proposed major interventions in and around World Heritage properties should be subject to rigorous impact assessments, as outlined in Paragraph 118bis of the Operational Guidelines, in line with the Guidance and Toolkit for Impact Assessments in a World Heritage Context, and that both the proposals and the impact assessment-related documentation be submitted, in accordance with Paragraph 172 of the Operational Guidelines, to the World Heritage Centre for review by the Advisory Bodies, before any intervention for new construction, demolition, modification, recovery or reconstruction commences or decisions made that cannot be reversed;

     

    Emergency situations resulting from conflicts

  4. Expresses utmost concern that conflicts (including armed conflict and civil unrest) continue to represent a major threat to World Heritage properties and remain one of the major reasons for the inscription of properties on the List of World Heritage in Danger;
  5. Regrets the loss of human life and the degradation of humanitarian conditions resulting from the prevailing conflict situations in several countries, including threats to the personnel and local communities, as well as the continuing threats facing cultural and natural heritage in regions of armed conflict where there are significant concerns regarding security in and around World Heritage properties;
  6. Welcomes protection and conservation efforts being undertaken by the concerned States Parties at World Heritage properties and that the States Parties are progressively proceeding with the development of corrective measures and the definition of the Desired state of conservation for the removal of the properties from the List of World Heritage in Danger (DSOCR) for some cultural properties following due process;
  7. Urges again all parties associated with conflicts to ensure the protection of cultural and natural heritage, including to avoid their use for military purposes and also urges States Parties to fulfil their obligations under international law, including the 1954 Convention and its two Protocols, by taking all possible measures to protect such heritage, including of World Heritage properties and sites included in Tentative Lists;
  8. Reiterates its utmost concern about the continuing threats of wildlife poaching and illegal trafficking of wildlife and timber products linked to impacts of armed conflict and organized crime, which is eroding the biodiversity and Outstanding Universal Value of World Heritage properties around the world, and further urges States Parties to take the necessary measures to curb this problem, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES);
  9. Also reiterates its utmost concern at the increase in illicit trafficking of cultural objects, resulting from armed conflicts, and appeals to all States Parties to cooperate in the fight against these threats, and for cultural heritage protection in general, including through the ratification of the 1970 Convention and the 1954 Convention and its two Protocols, as well as the implementation of United Nations Security Council Resolutions 2199 (2015), 2253 (2015) and 2347 (2017), and the implementation of the UNESCO Recommendations on Museums and Collections (2015);
  10. Welcomes the World Heritage Centre and the Advisory Bodies’ continued actions in responding to emergencies and conflicts threatening cultural and natural heritage, including the Outstanding Universal Value, including through the Revive the Spirit of Mosul and the Li Beirut initiatives, the Heritage Emergency Fund (HEF) and the Rapid Response Facility (RRF) and also UNESCO actions in Ukraine and emergency programmes in Sudan, Syria, Yemen, Iraq, Libya, Democratic Republic of the Congo, Benin, Burkina Faso, Niger, Mali, Central African Republic, Palestine, and other countries;
  11. Reiterates its call upon the international community to further support the safeguarding of the cultural and natural heritage of countries affected by conflict, through earmarked funds or through contributions to the UNESCO World Heritage Fund, HEF and RRF;

    Recovery and Reconstruction

  12. Recalls that reconstruction is justifiable only in exceptional circumstances, and should be based on thorough documentation, guided by conservation plans and policies that support the Outstanding Universal Value (OUV), and as outlined in Paragraph 86 of the Operational Guidelines;
  13. Takes note of the various programmes initiated and implemented by the World Heritage Centre and the Advisory Bodies and other international partners to respond to the destruction of heritage through documentation, emergency response, recovery and reconstruction;
  14. Welcomes the continued efforts by States Parties in responding to post-conflict and post-disaster recovery and reconstruction, including the various reconstruction projects nearing completion, as well as their positive social and community interlinkages and thanks France, Germany, Japan, Norway, the Republic of Korea, Spain, the Sultanate of Oman, the United Arab Emirates, the European Union, the International Alliance for the Protection of Heritage in Conflict Areas (ALIPH), the Heritage Emergency Fund and the Arab Regional Centre for World Heritage (ARC-WH) for their generous support, including for the reconstruction of the House of Wonder, an emblematic building in East Africa, in the Stone Town of Zanzibar, United Republic of Tanzania;
  15. Encourages all State Parties to prepare comprehensive risk preparedness strategies and emergency response plans for World Heritage properties that are exposed to risk from natural disasters;
  16. Requests States Parties to ensure the integrity of the OUV of World Heritage properties and that all recovery and reconstruction projects be guided by thorough and comprehensive recovery proposals, including plans and drawings, integrated and aligned with the needs of local communities and subject to rigorous impact assessments as noted in Paragraph 3 above;

     

    Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework

  17. Welcomes the adoption of the Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework (GBF) during the fifteenth meeting of the Conference of the Parties (COP-15) to the Convention on Biological Diversity (CBD) in December 2022 to set the global pathway to halt and reverse biodiversity loss by 2030, in line with the 2030 Agenda for Sustainable Development;
  18. Requests the States Parties to fully harness the World Heritage Convention in supporting the goals and targets of the GBF, including through effective collaboration among convention focal points, and by integrating World Heritage-related objectives within their National Biodiversity Strategies and Action Plans (NBSAPs);
  19. Also requests the World Heritage Centre, in collaboration with the Advisory Bodies, to identify and develop coordinated actions on World Heritage and the GBF, including specific guidance on how the World Heritage Convention might contribute to the aims of the Joint Programme of Work on the Links between Biological and Cultural Diversity, subject to the availability of resources, and to integrate reporting on progress regarding contributions of World Heritage to the GBF under the Committee’s item on Sustainable Development and invites States Parties to contribute financially for this purpose;

     

    Urban pressure

  20. Notes that pressures on historic urban areas arising from inappropriate urban development interventions and inadequate development controls, rapid and inadequately planned development, including large development projects, additions that are incompatible in their volume, tourism and transportation infrastructure, as well as the accumulated impact of incremental changes, have continued within numerous World Heritage properties and in their buffer zones and settings, and considers that these present significant potential and ascertained major threats to the Outstanding Universal Value of properties, including their integrity and authenticity, and increase their vulnerability to disasters, such as those resulting from climate change;
  21. Also noting that the findings of the UNESCO Third Member State Consultation on the Implementation of the 2011 Recommendation on the Historic Urban Landscape (2011 Recommendation) request States Parties to implement the 2011 Recommendation in urban World Heritage properties and, with technical assistance from the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, to integrate it as a tool in the monitoring processes of the state of conservation, and the preparation and updating of management plans concerning nomination process for World Heritage properties in cities and settlements including with the support of the World Heritage Urban Heritage Atlas tool;
  22. Recalls the essential contribution of local communities, and the importance of their participation in decision-making processes, as well as the need to support sustainable, compatible, and inclusive livelihoods for local communities and further requests States Parties to embed stakeholder engagement in management systems and processes, in line with Paragraph 12 of the Operational Guidelines, with the 2011 Recommendation and the Policy on the Integration of a Sustainable Development Perspective into the Processes of the World Heritage Convention (2015);
  23. Invites all States Parties to establish governance mechanisms for urban heritage that support coordination and coherence across different sectors such as infrastructure, tourism, transport, and urban development to integrate heritage management into the plans and processes of the settlement and the region;
  24. Stresses the importance of carrying out impact assessments to evaluate and thereby avoid or manage potential threats to the OUV of properties, including their authenticity and integrity, arising from new urban development projects in line with paragraph 3 above;
  25. Also emphasizes the need to enhance resilience of World Heritage properties in urban areas vulnerable to climate change-related impacts, in line with the 2011 Recommendation and the outcomes of the activities of the UNESCO World Heritage Cities Programme;

    Infrastructure development
  26. Notes with concern the growing pressure of infrastructure development, such as extractive mining activities, dams, hydropower, transportation infrastructure, and the expansion of tourism infrastructure, on the Outstanding Universal Value of World Heritage properties;
  27. Welcomes the commitment announced by the International Hydropower Association (IHA) that no new hydropower projects should be developed in World Heritage properties, and a duty of care pledge to implement high standards of performance and transparency for any hydropower projects outside of but affecting protected areas such as World Heritage properties;
  28. Strongly urges all States Parties, development proponents and financiers to incorporate the Guidance and Toolkit for Impact Assessments in a World Heritage Context into planning and decision-making processes to contribute to safeguarding the OUV of World Heritage properties, in line with Paragraph 3 above;
  29. Requests all States Parties to:
    1. Inform the World Heritage Centre of any planned developments located within a World Heritage property, its buffer zone or in its wider setting that may impact on its OUV, prior to making any decision that would be difficult to reverse, in conformity with Paragraph 172 of the Operational Guidelines,
    2. Ensure that the potential impacts of developments on the OUV are appropriately assessed, in line with Paragraph 3 above,
    3. Ensure that no proposed developments proceed that would negatively impact on the OUV,
    4. Ensure that no deliberate measures are taken, which might damage directly or indirectly the inscribed properties situated on the territory of other States Parties to the Convention, in conformity with Article 6 of the World Heritage Convention;


    Corporate Sector and the World Heritage ‘no-go’ commitment

  30. Welcomes the launch of the UNESCO Guidance for the World Heritage ‘No-Go’ Commitment: Global standards for corporate sustainability as a means to assist the corporate sector to develop or update their policies and strategies to safeguard World Heritage, and thanks the Government of Flanders (Belgium) for its financial support;

  31. Requests the World Heritage Centre, in collaboration with the Advisory Bodies, to continue its collaboration with the corporate sector in view of supporting the adoption and implementation of World Heritage safeguard policies, and invites companies and relevant organisations to develop and update their corporate sustainability policies in line with the UNESCO guidance, and lodge them with UNESCO;

    Rights-based Issues

  32. Recalling Article 5 of the Convention that each State Party shall adopt for each country a general policy, which aims to give the cultural and natural heritage a function in the life of the community, and the integration of the protection of that heritage into comprehensive planning programmes are means of ensuring effective protection, conservation and presentation of cultural and natural heritage,
  33. Also recalling the Universal Declaration of Human Rights, the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights, the International Covenant on Civil and Political Rights, and the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples,
  34. Further recalling the various provisions of the Operational Guidelines that encourage States Parties to adopt a human rights-based approach to the nomination and subsequent effective management of inscribed World Heritage properties,
  35. Bearing in mind that specific and significant spiritual meanings are mentioned to justify the Outstanding Universal Value of a large number of the World Heritage properties to be found in most countries around the world, also recalling a number of research studies and analyses of religious heritage and sacred sites carried out by the Advisory Bodies,
  36. Underlining that living religious and sacred sites require specific approach and policies for protection and management that take into account their distinct spiritual nature, crucial to their Outstanding Universal Value, as a key factor in their conservation and that such policies cannot be sustainable without in-depth consultation with the appropriate stakeholders;
  37. Calls upon all States Parties to ensure that human rights, including cultural rights, are protected as an integral part of the management of World Heritage properties by establishing equitable and participatory governance arrangements;
  38. Strongly condemns all forms of human rights violations and abuses towards indigenous peoples and local communities (IPLCs), including any forced eviction;
  39. Notes with utmost concern the reported cases of alleged human rights abuses towards IPLCs in and around World Heritage properties and therefore, strongly urges the States Parties concerned to urgently investigate the allegations and take appropriate actions to address their findings, following an equitably governed consultative process with the participation and decision making of all rightsholders and stakeholders;
  40. Reminds States Parties of their obligations to ensure that the management of World Heritage properties follows a rights-based approach that includes full involvement of all rightsholders and stakeholders, in particular IPLCs, in line with the 2015 Policy on World Heritage and Sustainable Development, the UNESCO Policy on Engaging with Indigenous Peoples and the 2030 Agenda for Sustainable Development and international human rights standards;
  41. Requests the Secretariat, with the Advisory Bodies, to enhance activities in the framework of the Initiative on Heritage of Religious Interest and to resume elaboration of the thematic paper proposing to the States Parties general guidance regarding the management of their cultural and natural heritage of religious interest, and in compliance with the national specificities, and invites the States Parties to provide voluntary contributions to this end;

     

    Earth observation and spatial data for World Heritage conservation

  42. Welcomes the development of the World Heritage Online Mapping Platform to provide a comprehensive, complete, accurate and geo-referenced dataset for the World Heritage properties that, in the pilot phase of the project, are in the Europe and North America region, and thanks the Government of Flanders (Belgium) for the support provided to the pilot phase of the project;
  43. Also welcomes the Urban Heritage Atlas platform and tool for geo-referenced cultural mapping of the attributes of urban heritage and invites States Parties to use the tool for better managing their World Heritage properties and takes note with satisfaction of the continued activities of the Urban Heritage Climate Observatory applying earth observation tools for World Heritage cities;
  44. Invites States Parties to contribute to the above-mentioned platforms and tools with already available GIS data, complementary narrative and visual analysis, expertise, networks, and financial resources;
  45. Reiterates its request to States Parties, the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, to strengthen collaborative partnerships with UNESCO Category 2 Centres and other relevant institutions with a view to furthering the necessary institutional and individual capacity needed to make full use of spatial data, Earth observation satellite technologies and analysis tools for the monitoring of the state of conservation of World Heritage properties.

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Code: 44COM 7.1
Title: Statutory matters related to Reactive Monitoring
Year: 2021

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Document WHC/21/44.COM/7,
  2. Recalling Decisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7 and 43 COM 7.1, adopted at its 40th (Istanbul/UNESCO, 2016), 41st (Krakow, 2017), 42nd (Manama, 2018) and 43rd (Baku, 2019) sessions respectively,

Evaluation of the Reactive Monitoring process

  1. Taking note with appreciation of the recommendations of the evaluation of the Reactive Monitoring process, as prioritized in line with Decision 43 COM 7.1, requests all stakeholders of the Convention to implement them at their level as soon as possible;
  2. Welcomes the matrix structure developed by the World Heritage Centre in consultation with the Advisory Bodies, which provides a clear framework to report back to the Committee on the implementation of the priority recommendations, and requests them to prepare an Implementation Plan;
  3. Also requests the World Heritage Centre, in consultation with the Advisory Bodies, and in line with Recommendation 34 of the evaluation, to present a progress report on the implementation of the recommendations, for examination at its 47th session;

Issues related to the List of World Heritage in Danger

  1. Reaffirming the need to promote a better understanding of the provisions of the World Heritage Convention and in particular of the implications and benefits of properties being inscribed on the List of World Heritage in Danger and the need to underline that removal of a World Heritage property from the List of World Heritage in Danger is a significant ‘success story’,
  2. Mindful of its Decision 43 COM 8C.3, which recalled that the inscription of a property on the List of World Heritage in Danger aims to marshal international support to help the State Party effectively address the challenges faced by the property by engaging with the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to develop a program of corrective measures to achieve the desired state of conservation for the property, as provided for under Paragraph 183 of the Operational Guidelines; and noting that inscription on the List of World Heritage in Danger also alerts the State Party about the international community’s concern on the state of conservation of the property, provides a timely reminder of obligations that arise under the World Heritage Convention, highlights threats to the attributes of a property which contribute to its Outstanding Universal Value (OUV), and, importantly, initiates a process and pathway to address those threats, including the availability of additional funding,
  3. Also noting that the development of a Desired state of conservation for the removal of a property from the List of World Heritage in Danger (DSOCR) and a programme for corrective measures is a critical part of the procedure for managing and addressing threats to the OUV of properties inscribed on the List of World Heritage in Danger,
  4. Takes note with appreciation of the information contained in Document WHC/21/44.COM/7 (Part I.B.) and recognizes that the existing monitoring processes are leading over time to a significant improvement in the conservation status of properties inscribed on the List of World Heritage in Danger;
  5. Also recalling its previous request for States Parties to develop and submit DSOCRs for all properties included in the List of World Heritage in Danger by its 40th session in 2016 at the latest, expresses its concern however that less than half of the properties inscribed on the List of World Heritage in Danger have a DSOCR and therefore strongly urges all States Parties concerned to:
    1. Use the 2013 Guidance to develop and submit DSOCRs with quantifiable indicators to track progress for all remaining properties as soon as practicable, with a view to having them all in place by its46th session, with the support of the World Heritage Centre and Advisory Bodies;
    2. Ensure that for any property newly inscribed on the List of World Heritage in Danger, a DSOCR is developed and submitted no later than one year following inscription;
  6. Acknowledging initial pilot activities to explore possible approaches and methodologies for costed action plans, requests these efforts to continue and calls upon all interested States Parties to support a workshop to develop a common methodology and guidelines for when and how corrective measures might be supported by costed action plans;
  7. Also strongly urges States Parties, NGOs, private sector and donors to redouble efforts to prioritize attention to those World Heritage properties, which have been on the List of World Heritage in Danger for 10 years or longer;
  8. Thanks the State Party of Romania for having hosted a multi-stakeholders international workshop in September 2019, providing a unique space for discussions and networking of professionals regarding the preservation of cultural and natural World Heritage facing dangers, including exchange of good practice, and highlighting the benefits of the List of World Heritage in Danger;
  9. Expresses its gratitude to the State Party of Norway for its generous support for a project that aims to improve the perception of the List of World Heritage in Danger, and also requests the World Heritage Centre to present a progress report on this activity to its 45th session.

Read more about the decision
Code: 44COM 7.2
Title: Conservation issues
Year: 2021

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Document WHC/21/44.COM/7,
  2. Recalling Decisions 40 COM 7, 41 COM 7, 42 COM 7, 43 COM 7.2 and 43 COM 7.3, adopted at its 40th (Istanbul/UNESCO, 2016), 41st (Krakow, 2017), 42nd (Manama, 2018) and 43rd (Baku, 2019) sessions respectively,

Emergency situations resulting from conflicts

  1. Deplores the loss of human life and the degradation of humanitarian conditions resulting from the prevailing conflict situations in several countries, and continues to express its utmost concern at the devastating damage sustained and the continuing threats facing cultural and natural heritage in regions of armed conflict;
  2. Urges again all parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural and natural heritage, including their use for military purposes, and also urges States Parties to fulfil their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and sites included in Tentative Lists;
  3. Reiterates its utmost concern about the continuing threats of wildlife poaching and illegal trafficking of wildlife and timber products linked to impacts of armed conflict and organized crime, which is eroding the biodiversity and Outstanding Universal Value (OUV) of many World Heritage properties around the world, and further urges States Parties to take the necessary measures to curb this problem, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES);
  4. Also reiterates its utmost concern at the increase in illicit trafficking of cultural objects, resulting from armed conflicts, and appeals to all States Parties to cooperate in the fight against these threats, and for cultural heritage protection in general, including through the ratification of the 1970 Convention and the 1954 Convention and its two Protocols, as well as the implementation of United Nations Security Council Resolutions 2199 (2015), 2253 (2015) and 2347 (2017);
  5. Reiterates its call upon the international community to further support the safeguarding of the cultural and natural heritage of countries affected by conflict, through earmarked funds or through contributions to the UNESCO Heritage Emergency Fund;

Recovery and Reconstruction

  1. Welcomes the continued reflection on recovery and reconstruction and the broad dissemination of the Warsaw Recommendation in multiple languages as a basis for further reflections and also welcomes the dedicated webpage established by the World Heritage Centre;
  2. Expresses its gratitude to the Polish authorities for the organization of the webinar “The invincible city: Society in cultural heritage recovery” in October 2020 and to the Arab Regional Centre for World Heritage (ARC-WH) for the “Conference on heritage reconstruction - its economic, social, and psychological aspects in the process of post-trauma recovery” (Bahrain, March 2021);
  3. Takes note of the various resources already published and in the process of publication;
  4. Noting the value of accurate pre-existing documentation in the recovery of built and other heritage following destruction, strongly encourages the States Parties and all other stakeholders of the Convention to stimulate the documentation of heritage structures, including through cutting-edge digital technologies, to create databases of documentation for future reference;

Post-2020 Global Biodiversity Framework

  1. Notes with utmost concern the results of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) Global Assessment Report on Biodiversity and Ecosystem Services, which shows that nature is declining globally at rates unprecedented in human history and that no significant progress has been achieved on most of the 20 Aichi Biodiversity Targets, and encourages the Parties of the Convention on Biological Diversity (CBD) to adopt an ambitious post-2020 Global Biodiversity Framework (GBF), which can bring about the transformative change needed to halt the loss in biodiversity;
  2. Considers that the post-2020 GBF should provide a common framework for all Biodiversity-related Conventions and build on the strengths of each convention, and strongly encourages the Parties of CBD to take into account the recommendations of the expert meeting “Harnessing the power of World Heritage for a better future: World Heritage and the post-2020 Global Biodiversity Framework” in the post-2020 GBF to recognize and better integrate the contribution of the World Heritage Convention to global biodiversity conservation;
  3. Requests the World Heritage Centre and IUCN to continue to engage with the preparatory process of the post-2020 GBF, in order to advance consideration of the World Heritage Convention;
  4. Also requests the States Parties to ensure that there is effective liaison between the respective national focal points for the CBD and the World Heritage Convention, to ensure that considerations relevant for the Convention are integrated in the GBF, and that the contributions of natural and cultural World Heritage properties, sites on national Tentative Lists, and other internationally designated sites are fully integrated and supported within National Biodiversity Strategy and Action Plans (NBSAPs);
  5. Further requests the World Heritage Centre and IUCN to report back at its 46th session, with recommended policies and actions to support the adopted post-2020 GBF be taken into account in the processes of the World Heritage Convention;
  6. Requests furthermore the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to consider how the relevance of these proposals for mixed, cultural landscapes and other relevant cultural World Heritage properties, including those cultural properties that overlap with Key Biodiversity Areas, might contribute to the anticipated Joint Programme of Work on the Links between Biological and Cultural Diversity to ensure further integration of nature and culture in the post-2020 GBF and to help achieve its vision of living in harmony with nature by 2050, and report to its 46th session on the approved Programme and how the World Heritage Convention can contribute to its implementation;
  7. Takes note of the need for additional funding to be provided to support the achievement of biodiversity goals within World Heritage properties, in order to address their contribution to the GBF, and invites the Conference of the Parties of the CBD, in accordance with its decision XIII/21, to take these resourcing needs into account in formulating strategic guidance for the eight replenishment of the Global Environment Facility (GEF) Trust Fund and other international finance mechanisms to support the GBF, considering all elements provided in Section II.C of Document WHC/21/44.COM/7;

Buffer zones

  1. Noting that a number of World Heritage properties lack formal buffer zones, in particular those on the List of World Heritage in Danger, reaffirms the increasing importance of effective buffer zones to support the protection and management of Outstanding Universal Value (OUV) and building greater resilience of properties to external threats,
  2. Recalling Decision 32 COM 7.1 and the 2008 expert workshop on World Heritage and Buffer Zones with its specific recommendations to improve guidance, enhance capacity and refine the Operational Guidelines concerning buffer zones,
  3. Urges States Parties, with the support of the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, to:
    1. Incorporate well-designed buffer zones based on a holistic understanding of natural as well as human induced factors affecting the property, supported by reinforcing relevant legal, policy, awareness and incentive mechanisms, into new nominations and where appropriate into existing properties to ensure enhanced protection of World Heritage properties,
    2. Place particular emphasis on strategic environmental assessment and impact assessments for potential projects within buffer zones to avoid, negative impacts on OUV from developments and activities in these zones,
    3. Develop buffer zone protection and management regimes that optimize the capture and sharing of benefits to communities to support the aspirations of the 2015 Policy for the integration of a Sustainable Development Perspective into the processes of the World Heritage Convention,
    4. Ensure buffer zones are supported by appropriate protection and management regimes in line with the property’s OUV, that build connectivity with the wider setting in cultural, environmental and landscape terms;
  4. Encourages the States Parties, the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, through extra-budgetary support, to revisit and update the recommendations arising from the 2008 expert workshop to enhance capacity through the development of best practice guidelines for designing, establishing, protecting and managing World Heritage buffer zones;

“No-Go” commitment

  1. Welcomes the continued efforts of the World Heritage Centre, IUCN and other partners to expand the “No-go” commitment to other extractive companies, the banking and insurance sector, the hydropower industry and other relevant companies, commends ENGIE and bp for subscribing to the commitment, and takes note of the initial commitment of Eni, noting the need to strengthen it in order to meet the requests made in previous Committee decisions;
  2. Reiterates its request to all relevant private and public sector companies to integrate into their sustainability policies, provisions for ensuring that they are not financing or implementing projects that may negatively impact World Heritage properties and that the companies they are investing in subscribe to the “No-go” commitment, and invites these companies to lodge their adopted policies with the UNESCO World Heritage Centre;
  3. Also welcomes the global insurance industry Statement of commitment to protect the Outstanding Universal Value of World Heritage properties, developed with the UNEP Finance Initiative Principles for Sustainable Insurance (PSI), also commends the 17 major insurance companies and other supporting institutions of the insurance sector that have so far adhered to the Statement and invites other insurance companies to do so;
  4. Further welcomes the guidance provided by the International Finance Cooperation (IFC) of the World Bank on Performance Standard 6 on Biodiversity Conservation and Sustainable Management of Living Natural Resources that investment projects in natural and mixed World Heritage properties will not be acceptable for financing, with the possible exception of projects specifically designed to contribute to the conservation of the area;
  5. Acknowledges with appreciation the financial support of the Government of Flanders (Belgium) for this work and reiterates its request to the World Heritage Centre, in cooperation with the Advisory Bodies, to continue the fruitful dialogue with extractive industries the hydropower industry and other industries, the banking, insurance and investment sector, in line with its Decision 40 COM 7;

Fire: impacts and management

  1. Acknowledging the extensive damage of fires to natural and cultural World Heritage properties since 2019, and the growing threat of forest and bushfires to certain natural properties and their cultural values, including as a result of climate change impacts,
  2. Requests States Parties to implement best practice fire management strategies to ensure the protection and management of Outstanding Universal Value (OUV) including, where appropriate, to:
    1. Prepare site-level fire vulnerability and risk assessments, mitigation, Risk Preparedness, response and recovery plans in the event of potential severe fire impacts on heritage values,
    2. Incorporate fire research, monitoring of impact, emergency response and mitigation and preparedness measures into management decisions,
    3. Work with stakeholders to raise awareness on fire risks among communities and build greater capacity to respond and recover following fires,
    4. Consider customised approaches and strategies that reflect the characteristics and circumstances of naturally and anthropogenically generated fires,
    5. Explore the potential of new technologies for application in fire managing strategies, including monitoring, and firefighting systems, that will not have negative impact on OUV of the properties,
    6. Take strong actions to address human-induced climate change in line with global United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) commitments;

Urban pressures on cultural World Heritage properties

  1. Notes that the pressures on historic urban areas arising from inappropriate or inconsistent development controls, rapid, uncontrolled and planned development, including large development projects, additions that are incompatible in their volume, mass tourism, as well as the accumulated impact of incremental changes have continued within numerous World Heritage properties and in their buffer zones and settings, and considers that these present potential and actual major threats to the Outstanding Universal Value (OUV) of properties, including their integrity and authenticity, as well as increasing their vulnerability to disasters, including those resulting from climate change;
  2. Also notes the unrelenting pressures of urbanization and urban development in recent years, the essential contribution of local communities, and the consequent need to support sustainable, compatible, and inclusive livelihoods for local communities and embed stakeholder engagement in management systems and processes, with a view to seeking solutions to protecting heritage in the framework of sustainable urban development to counter and manage the impacts of this ever-present threat;
  3. Notes with appreciation the outcomes of the International Workshop on Historic Urban Contexts in Fukuoka, Japan, in January 2020 (Fukuoka Outcomes) as well as the World Heritage City Lab in June 2020 that proposed several useful recommendations;
  4. Calls on States Parties to implement the 2011 UNESCO Recommendation on the Historic Urban Landscape (HUL) in World Heritage properties with urban characteristics, in particular, following the methodology and recommendations of the Fukuoka Outcomes and the World Heritage City Lab, and use the opportunity of the 10th anniversary of the HUL Recommendation in 2021 to support key actions to implement the HUL Recommendation also in line with the 2030 Agenda and the New Urban Agenda;
  5. Stresses the importance of carrying out Heritage Impact Assessments to evaluate and thereby avoid or manage potential threats to the OUV of the property arising from new urban development projects;
  6. Also emphasizes the need to enhance resilience and recovery of World Heritage properties in urban areas vulnerable to climate change related impacts, in line with the HUL Recommendation and the World Heritage City Lab outcomes, while also enhancing the livability of the properties and their surrounding for their inhabitants;

Heritage Impact Assessments / Environmental Impact Assessments

  1. Welcomes the new Guidance and Toolkit for Impact Assessment in a World Heritage context through collaboration between the Advisory Bodies and the World Heritage Centre, and thanks the State Party of Norway for supporting this work through the ICCROM-IUCN World Heritage Leadership Programme;
  2. Requests States Parties to carry out subsequent Environmental Impact Assessment/Heritage Impact Assessment in line with the new guidance;
  3. Calls upon States Parties and organizations to provide additional funding and support for compiling the guidance on Strategic Environmental Assessment and support other capacity building activities on impact assessments;

Conservation of fabric, skills and traditional and contemporary technologies

  1. Recognizes that repair after disasters as well as continued maintenance over time of the integrity and authenticity of the fabric that contributes to the Outstanding Universal Value (OUV) of cultural and mixed World Heritage properties require specific and specialist skills-sets and crafts, knowledge sets and systems often based in cultural-specific technologies developed over many generations;
  2. Notes that the challenges encountered in the maintenance and restoration of the physical fabric of cultural and mixed World Heritage properties often arise from the lack of appropriate knowledge and skills among craftspeople, as well as a lack of appropriate historically developed and utilised materials;
  3. Encourages the States Parties and all other stakeholders of the Convention to:
    1. Stimulate existing (and develop new) research programmes on traditional methods, technologies and materials, and encourage (and, where necessary support) the intergenerational transmission of traditional and contemporary restoration and maintenance skills, and also embed these in management systems, thereby supporting viable professions for the maintenance of physical human-made attributes that contribute to the OUV of cultural and mixed World Heritage properties,
    2. Facilitate the development of innovative bespoke technical approaches that enable the long-term sustainable physical conservation of significant fabric, where traditional practices can no longer address changing circumstance,
    3. Assist in the global dissemination of traditional knowledge, skills and methods for restoration and maintenance of physical fabric through exchanges, publications, digital and other media to benefit the maintenance and restoration of the physical fabric of cultural and mixed World Heritage properties;

Earth observation for World Heritage conservation

  1. Recalling that Earth observation satellite technologies, spatial data and analysis tools have tremendously improved over the past decade and that they provide powerful additional means for decision-makers and stakeholders of the Convention to find comprehensive solutions to today’s global challenges for World Heritage properties,
  2. Takes note with satisfaction that the World Heritage Centre, in collaboration with the Group on Earth Observation (GEO) Secretariat and GEO Greek Office, has recently launched the Urban Heritage Climate Observatory (UHCO) as a GEO Community Activity that applies earth observation tools to understand and document the impacts of climate change on World Heritage cities and invites States Parties to contribute to the UHCO with data, expertise, networks, and financial resources;
  3. Requests States Parties, the World Heritage Centre, the Advisory Bodies, UNESCO Category 2 Centres and other relevant institutions to continue exploring collaborative partnerships, which apply innovative technological advances in remote sensing to the improved monitoring and protection of World Heritage properties;
  4. Reiterates its encouragements to States Parties to invest in the necessary institutional and individual capacity needed to make full use of such Earth observation technologies for the early detection of activities potentially harmful to the Outstanding Universal Value of World Heritage properties and to better understand trends and respond appropriately.

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Code : 43COM 7.1
Titre : Questions statutaires liées au suivi réactif
Année : 2019

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7, 41 COM 7 et 42 COM 7, adoptées respectivement à ses 40e(Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions,
  3. Remercie l'État partie de l'Azerbaïdjan, pays hôte de la 43esession du Comité du patrimoine mondial (Bakou, 2019), d'avoir organisé le troisième Forum des gestionnaires de sites du patrimoine mondial, en tant qu'exercice de renforcement des capacités visant à améliorer la compréhension du processus décisionnel du patrimoine mondial par les gestionnaires de sites, afin de protéger plus efficacement la valeur universelle exceptionnelle, prend note avec satisfaction de la Déclaration du Forum 2019 des gestionnaires de sites du patrimoine mondial et encourage les futurs pays hôtes à poursuivre cette initiative conjointement avec la session du Comité du patrimoine mondial ;

    Évaluation du processus de suivi réactif

  4. Prenant note avec satisfaction de l'évaluation du processus de suivi réactif lancée par le Centre du patrimoine mondial, remercie l'État partie de la Suisse pour son soutien financier, ainsi que les experts chargés de cette évaluation pour leur analyse approfondie de ce processus, qui contribue à atteindre les objectifs de la Convention du patrimoine mondial ;
  5. Exprime sa gratitude à toutes les parties prenantes de la Convention qui ont activement contribué à cette évaluation ;
  6. Note que les recommandations formulées dans l'évaluation se réfèrent à l'amélioration des pratiques actuelles et n'appellent pas de changements structurels ni d'amendements aux documents statutaires, et demande à toutes les parties prenantes de la Convention de les prendre en compte et de les appliquer à leur niveau dès que possible ;
  7. Convient que le Centre du patrimoine mondial devrait avant tout mettre en œuvre les recommandations hautement prioritaires en privilégiant celles qui concernent la communication, le renforcement des capacités – notamment des gestionnaires de site – et le financement ;
  8. Demande également au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport d'avancement sur la mise en œuvre des recommandations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44esession en 2020 ;

    Questions liées à la Liste du patrimoine mondial en péril

  9. Réaffirmant la nécessité de promouvoir une meilleure compréhension des implications et des bénéfices de l’inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril,
  10. Remercie l'État partie de la Roumanie d'avoir pris l'initiative d'accueillir un atelier international multipartite axé sur la Liste du patrimoine mondial en péril, y compris l'échange de bonnes pratiques, la promotion des biens inscrits sur cette Liste et les besoins de conservation pour améliorer leur état de conservation, tels que les plans d'action chiffrés ;
  11. Demande au Centre du patrimoine mondial de présenter un rapport sur cet atelier et d'autres initiatives liées à la Liste du patrimoine mondial en péril à la 44esession en 2020 ;

    Sélection des biens du patrimoine mondial proposés pour discussion

  12. Réaffirmant l'importance d'axer les débats sur les biens et les questions de conservation globale les plus préoccupants lors des sessions du Comité du patrimoine mondial, et en tenant compte des résultats de l'évaluation du processus de suivi réactif ;
  13. Soutient les résultats de la réflexion menée par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives concernant l'élaboration de la liste des rapports sur l'état de conservation proposés pour discussion par le Comité, ainsi que la pratique actuelle permettant aux membres du Comité d'ajouter à cette liste les rapports dont ils souhaitent discuter, en fournissant une demande écrite au/à la Président(e) du Comité, par le biais du Centre du patrimoine mondial, suffisamment de temps avant la session et en indiquant les raisons de cette demande ;
  14. Reconnaît que la sélection des rapports sur l'état de conservation devant être discutés par le Comité pendant ses sessions doit être basée sur des critères clairs et objectifs, y compris le niveau de menace pour le bien, plutôt que sur la représentativité.

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Code : 43COM 7.2
Titre : Questions urgentes de conservation
Année : 2019

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/19/43.COM/7, WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3, WHC/19/43.COM/7B, WHC/19/43.COM/7B.Add, WHC/19/43.COM/7B.Add.2 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7 41 COM 7 et 42 COM 7, adoptées respectivement à ses 40e(Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions,

    Situations d’urgence résultant de conflits

  3. Déplore les pertes en vies humaines ainsi que la dégradation des conditions humanitaires résultant des situations de conflit qui prévalent dans plusieurs pays, et exprime sa plus vive préoccupation quant aux dommages dévastateurs subis et aux menaces persistantes auxquelles le patrimoine culturel et naturel en général est confronté ;
  4. Exprime sa profonde préoccupation face aux conflits intercommunautaires observés au Mali entre les communautés dogon et peul, qui ont causé des pertes considérables en vies humaines et des dommages importants au patrimoine culturel, en particulier au sein du bien du patrimoine mondial des Falaises de Bandiagara (pays dogon) ;
  5. Remercie l'État partie du Mali pour les mesures urgentes qui ont été mises en place afin d’assurer la sécurité des communautés au sein et autour du bien, et encourage l'État partie à prendre également en compte dans ses actions la protection du riche patrimoine culturel du bien, et ce, en collaboration avec les partenaires impliqués dans la construction d’une paix durable au Mali ;
  6. Se félicite de l'envoi d'une mission de l’UNESCO pour évaluer les dommages causés au bien, et identifier les besoins liés au patrimoine culturel bâti et immatériel et aux objets et pratiques associés aux falaises de Bandiagara, afin de proposer un plan d'action pour la réhabilitation des villages concernés ;
  7. Prie à nouveau instamment toutes les parties associées aux conflits de s’abstenir de toute action qui causerait des dommages supplémentaires au patrimoine culturel et naturel et de satisfaire les obligations qui leur incombent en vertu de la loi internationale en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en particulier, la sauvegarde des biens du patrimoine mondial et des sites inclus dans la Liste indicative ;
  8. Prie aussi à nouveau instamment les États parties d’adopter des mesures contre l’utilisation des biens du patrimoine mondial à des fins militaires, et de faire cesser tout aménagement ou développement incontrôlé ;
  9. Réitère sa plus vive préoccupation face aux menaces persistantes du braconnage de la faune sauvage et du commerce illégal de faune sauvage liés aux impacts des conflits et du crime organisé, qui érodent la biodiversité et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de nombreux biens du patrimoine mondial à travers le monde, et prie instamment les États parties de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce problème, notamment en mettant en œuvre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) ;
  10. Demande à la communauté internationale de continuer à soutenir la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel des pays touchés par des conflits, par le biais de fonds réservés à cet effet ou de contributions au Fonds d'urgence de l'UNESCO pour le patrimoine ;
  11. Appelle tous les États membres de l’UNESCO à coopérer dans la lutte contre le trafic illicite d’objets culturels, ainsi que dans la protection du patrimoine culturel en général, notamment en mettant en œuvre les résolutions 2199 (2015), 2253 (2015) et 2347 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies ;

    Reconstruction

  12. Remercie l’État partie de la Pologne pour les efforts visant à diffuser largement la Recommandation de Varsovie sur le relèvement et la reconstruction du patrimoine culturel, ainsi que les actes de la conférence internationales « Les défis du relèvement du patrimoine mondial » qui s’est tenue à Varsovie en mai 2018 ;
  13. Accueille avec satisfaction le document d’orientation « La culture dans la reconstruction et le relèvement des villes », publié par l’UNESCO et la Banque mondiale, qui contribue à la réflexion lancée autour des défis liés à la reconstruction des biens du patrimoine mondial ;
  14. Demande au Centre du patrimoine mondial, à l’ICOMOS, à l’ICCROM et aux États parties à la Convention du patrimoine mondial de poursuivre la réflexion sur le relèvement et la reconstruction des biens du patrimoine mondial, et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de faire rapport au Comité du patrimoine mondial sur les progrès enregistrés visant à améliorer les conseils à ce sujet ;

    Changement climatique

  15.  Note avec satisfaction les initiatives prises par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour faire avancer les travaux de mise à jour du Document d’orientation sur les impacts du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial, notamment par le biais d'une vaste consultation en ligne prévue avec les États parties, les Organisations consultatives et la société civile ;
  16. Demande que l'élaboration du Document d’orientation actualisé soit achevée pour examen par le Comité à sa 44esession en 2020 ;
  17. Se félicite de l'initiative prise par le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec un consortium mondial de partenaires publics et privés, d'élaborer des stratégies d'adaptation au changement climatique sur cinq sites marins du patrimoine mondial en Australie, au Belize, en France et aux Palaos ;
  18. Prie instamment tous les États parties d'intensifier leurs efforts pour mieux comprendre la vulnérabilité climatique des biens du patrimoine mondial et mettre en place des stratégies d'adaptation qui renforcent la résistance des biens et assurent la conservation de leur valeur universelle exceptionnelle.

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Code : 43COM 7.3
Titre : Autres questions de conservation
Année : 2019

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/19/43.COM/7, WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3, WHC/19/43.COM/7B, WHC/19/43.COM/7B.Add, WHC/19/43.COM/7B.Add.2 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7, 41 COM 7 et 42 COM 7, adoptées respectivement à ses 40e(Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017) et 42e (Manama, 2018) sessions,

    Plans de gestion dans le contexte du développement urbain

  3. Notant que les nombreux plans de gestion et systèmes de gestion des biens urbains ne sont pas suffisamment ancrés dans les mécanismes, systèmes et processus juridiques du développement urbain,
  4. Notant également que les pressions exercées par les projets de développement urbain à fort investissement à l'intérieur et autour des biens menacent de plus en plus leur valeur universelle exceptionnelle (VUE), et qu'en revanche, la VUE pourrait fournir une occasion précieuse pour le bien et son cadre élargi de définir une nouvelle vision urbaine qui intègre et valorise la VUE avec de nouveaux besoins et de nouvelles aspirations,
  5. Rappelant que l'approche de la Recommandation de l'UNESCO de 2011 sur les paysages urbains historiques a souligné la nécessité de bien intégrer les zones urbaines dans leur contexte social, économique et culturel plus large, invite tous les États parties à préparer et à mettre en œuvre des plans de gestion pour les biens situés dans et autour des zones urbaines, afin que leurs éléments de planification puissent être intégrés directement aux politiques, plans, processus et instruments de planification et de développement, que le bien soit ou non inscrit pour ses valeurs urbaines,
  6. Demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de continuer à réfléchir aux mécanismes et outils nécessaires pour évaluer et guider les interventions à l'intérieur et autour des biens urbains, afin d’en soutenir la VUE, de promouvoir le développement durable et de participer activement aux processus de développement plus larges qui pourraient à terme affecter l'apparence, l'utilisation et la signification des bâtiments et espaces au sein des biens et de leur cadre ;
  7. Prend note avec satisfaction du Forum de l'Union internationale des architectes (UIA) sur le « Tourisme de masse dans les villes historiques » qui s'est tenu à Bakou, Azerbaïdjan, du 7 au 9 juin 2019 et se félicite de la proposition de l'UIA de préparer, en étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, des orientations pour les concours d'architecture sur les biens urbains du patrimoine mondial et leurs environs, qui reconnaissent leur valeur universelle exceptionnelle ;
  8. Accueille favorablement l'offre du gouvernement du Japon d'accueillir une réunion internationale d'experts en janvier 2020 afin d’établir de nouvelles orientations pour l'intégration de l'évaluation des impacts relatifs aux interventions entreprises dans le cadre plus large des processus de gestion urbaine en appliquant la Recommandation de 2011 sur les paysages urbains historiques afin de relever les défis d'une urbanisation accrue, en étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Invite le Secrétariat de l’UNESCO à élaborer des mesures pour remédier à la nature intrinsèquement limitée de la capacité institutionnelle des PEID, qui constitue un obstacle à l'identification, à l'inventaire et à la proposition d'inscription de sites potentiels du patrimoine naturel et culturel sur la Liste ;

    Tourisme

  10. Reconnaissant la contribution du tourisme durable à l'Agenda 2030 pour le développement durable et l'impact positif qu'il peut avoir sur les communautés locales et la protection des biens du patrimoine mondial, note néanmoins avec inquiétude que le nombre de biens affectés par l’encombrement, la congestion et le développement des infrastructures touristiques continue à augmenter ;
  11. Notant que la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) doit être un objectif central pour tous les biens du patrimoine mondial, demande aux États parties d'élaborer des plans et des stratégies de gestion des visiteurs qui tiennent compte du caractère saisonnier du tourisme (lisser le nombre de visiteurs dans le temps et répartir les visiteurs entre les sites), encourager des expériences plus longues et plus approfondies de promotion de produits et services touristiques qui reflètent les valeurs naturelles et culturelles, et limiter les accès et activités pour améliorer les flux et expériences des visiteurs tout en réduisant les pressions qui sont à l'origine des valeurs culturelles et naturelles ;
  12. Encourage les États parties à soutenir l'UNESCO dans ses efforts pour aider les gestionnaires du patrimoine et du tourisme à mettre au point des systèmes et à collecter des données pour aider les destinations à comprendre leur situation spécifique et les signes avant-coureurs, ainsi qu’à encourager le développement d'un tourisme durable et à sensibiliser les visiteurs à changer leur comportement ;
  13. Demande au Secrétariat de l'UNESCO de reconnaître les possibilités de créer des synergies entre les principales activités de l'UNESCO qui pourraient être mises à profit pour renforcer les sites du patrimoine : jeunesse, formation au tourisme patrimonial, tourisme patrimonial durable et biodiversité, et de les relier directement aux PEID ;

    Évaluations d'impact sur le patrimoine / Évaluations d'impact sur l'environnement (ÉIP/ÉIE)

  14. Note l'état d'avancement de la révision du guide sur l'évaluation d'impact pour le patrimoine mondial, entreprise par le Programme ICCROM/UICN Leadership du patrimoine mondial, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS.

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Code : 42COM 7
Titre : État de conservation des bien inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
Année : 2018

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/18/42.COM/7, WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add, WHC/18/42.COM/7A.Add.2, WHC/18/42.COM/7B et WHC/18/42.COM/7B.Add et WHC/18/42.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7 et 41 COM 7, adoptées respectivement à ses 40e(Istanbul/UNESCO, 2016) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
  3. Remercie l'État partie du Bahreïn d'avoir organisé un Forum des gestionnaires de sites du patrimoine mondial (Manama, 2018), en tant qu'exercice de renforcement des capacités visant à améliorer la compréhension des processus de prise de décision du patrimoine mondial par les gestionnaires de site, afin d'assurer une protection plus efficace de la valeur universelle exceptionnelle (VUE); et reconnaît l'importance et les avantages de ce Forum et considère qu'il devrait être convoqué en même temps que toutes les futures sessions du Comité du patrimoine mondial ;
  4. Prend note de la Déclaration des participants au Forum et encourage les États parties à soutenir la participation de leurs gestionnaires de sites respectifs aux forums futurs et aux autres opportunités de renforcement des capacités, afin de leur permettre de fournir des informations éclairées en ce qui concerne la gestion de leurs sites respectifs ;

    Questions statutaires liées au suivi réactif
    Évaluation du suivi réactif

  5. Prend note avec satisfaction du lancement par le Centre du patrimoine mondial d’une évaluation du processus de suivi réactif et remercie l’État partie de la Suisse pour le soutien financier apporté à cette activité ;
  6. Note avec inquiétude que certains biens sont sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis plus de dix ans ; ce qui suscite un questionnement quant au maintien de la VUE, et demande au Centre du patrimoine mondial d'établir un mécanisme de travail inclusif pour évaluer la VUE de ces sites, et de présenter un rapport lors de la 44e session ;
  7. Prie instamment les États parties ainsi que les autres parties prenantes de contribuer activement à l’évaluation du processus de suivi réactif afin de veiller à ce que ce mécanisme demeure un précieux indicateur et un aperçu de l’état de conservation du patrimoine ;
  8. Prend également note de la réalisation par le Secrétariat de matériels de communication audiovisuelle et de sensibilisation au sujet de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  9. Encourage toutes les parties prenantes à la Convention du patrimoine mondial à prendre part à la promotion d’une meilleure compréhension des implications et bénéfices de l’inscription de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et à concevoir des matériels d’information appropriés à cet égard dans le but de surmonter la perception négative de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  10. Demande que l'évaluation de suivi réactif comprenne des options pour améliorer les processus pour les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en particulier au sujet de l’intégration des actions recommandées par les missions de suivi réactif pour aider les États parties à atteindre l'état de conservation souhaité au sein des plans d'action chiffrés, tel que décidé par le Comité du patrimoine mondial dans sa décision 41 COM 14;
  11. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial d'élaborer une proposition sur la Bourse aux projets du patrimoine mondial pour financer un atelier visant à aider les États parties ayant des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril à élaborer et mettre en œuvre des plans d'action hiérarchisés, échelonnés et chiffrés, et note le fait que ces plans puissent être liés aux demandes d'Assistance internationale et partagés sur la Bourse aux projets ;
  12. Reconnaissant l'importance de se concentrer sur les biens les plus préoccupants, recommande qu’à compter de la 43esession du Comité, le Centre du patrimoine mondial considère la répartition géographique et thématique des biens comme critères supplémentaires pour déterminer les biens à examiner dans le cadre des points de l'ordre du jour 7A et 7B ;

    Dialogue avec la société civile
  13. Accueille avec satisfaction l’intérêt soutenu des organisations de la société civile pour la Convention, reconnaissant l’importante contribution qui peut être apportée à la promotion et la conservation du patrimoine sur le terrain et au renforcement des capacités ;
  14. Accueille également avec satisfaction l’initiative du Centre du patrimoine mondial visant à ouvrir les processus de consultation associés à la Convention à un plus grand nombre de parties prenantes, notamment la société civile ;
  15. Prend note de l’organisation en mars 2018, à l’initiative du Fonds mondial pour la Nature (World Wildlife Fund – WWF) de l’Atelier de la société civile et du patrimoine mondial qui a envisagé de quelle façon la participation de la société civile à la Convention, et en particulier aux sessions du Comité du patrimoine mondial, pouvait être renforcée ;
  16. Encourage à nouveau les États parties et les organisations de la société civile à continuer d’étudier les pistes par lesquelles la société civile pourrait renforcer son engagement dans la Convention, tant en participant à une conservation améliorée du patrimoine aux niveaux national et des sites qu’en contribuant de façon pertinente au débat sur le patrimoine au niveau mondial ;

    Situations d’urgence résultant de conflits

  17. Déplore les pertes en vies humaines ainsi que la dégradation des conditions humanitaires résultant des situations de conflits qui prévalent dans plusieurs pays, et exprime sa plus vive préoccupation quant aux dommages dévastateurs subis et aux menaces persistantes auxquelles le patrimoine culturel et naturel en général est confronté ;
  18. Prie instamment toutes les parties associées aux conflits de s’abstenir de toute action qui causerait des dommages supplémentaires au patrimoine culturel et naturel et de satisfaire les obligations qui leur incombent en vertu de la loi internationale en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en particulier, la sauvegarde des biens du patrimoine mondial et des sites inclus dans la Liste indicative ;
  19. Prie aussi instamment les États parties d’adopter des mesures contre l’utilisation des biens du patrimoine mondial à des fins militaires, et de faire cesser tout aménagement ou développement incontrôlé ;
  20. Exprime également sa plus vive préoccupation quant aux impacts des conflits qui occasionnent une intensification de la crise déjà grave liée au braconnage en Afrique centrale, avec des groupes armés qui financent leurs activités par le commerce illégal de faune sauvage, ce qui a une sérieuse incidence sur les populations de faune sauvage et provoque une dégradation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens naturels du patrimoine mondial ;
  21. Appelle tous les États membres de l’UNESCO à coopérer dans la lutte contre le trafic illicite d’objets culturels et le commerce illégal de faune sauvage, ainsi que dans la protection du patrimoine culturel en général, notamment en mettant en œuvre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et les résolutions 2199 (2015), 2253 (2015) et 2347 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ;

    Situations d’urgence résultant de catastrophes naturelles

  22. Se félicite des efforts déployés par le Centre du patrimoine mondial pour mettre en œuvre la Stratégie de réduction des risques de catastrophes sur les biens du patrimoine mondial ;
  23. Prie instamment les États parties, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial, d'accorder la priorité à l'assistance internationale dans la mise en œuvre de mesures d'urgence pour atténuer les dommages significatifs résultant de catastrophes naturelles susceptibles d'affecter la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial ;
  24. Encourage les États parties et autres parties prenantes à renforcer la coopération internationale visant à atténuer les effets des catastrophes naturelles majeures affectant les biens du patrimoine mondial et à réduire les vulnérabilités sur les vies, les biens et les moyens de subsistance ;

    Autres problèmes de conservation
    Reconstruction

  25. Remercie le Gouvernement de la Pologne d’avoir accueilli la conférence internationale sur la reconstruction « Les défis du relèvement du patrimoine mondial » (Varsovie, 6-8 mai 2018), qui a offert une tribune pour examiner des études de cas particulières et comprendre le rôle de la reconstruction dans le relèvement, en particulier dans les situations de post-conflit et post-catastrophes ;
  26. Accueille avec satisfaction la Recommandation de Varsovie qui expose des principes clairs sur la reconstruction et le relèvement, et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de la diffuser largement auprès des États parties, des acteurs du patrimoine mondial et des organisations partenaires ;
  27. Demande également au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de poursuivre la réflexion et de faire rapport, à sa 43e session en 2019, de la mise en œuvre de la Recommandation de Varsovie ;
  28. Encourage la coopération en cours avec la Banque mondiale et les agences des Nations Unies pour prendre en compte les défis liés au relèvement et à la reconstruction du patrimoine mondial ;

    Changement climatique

  29. Exprime sa préoccupation constante quant aux impacts du changement climatique sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial et réitère l’importance, pour les États parties, d’entreprendre la mise en œuvre la plus ambitieuse de l’Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant les efforts, visant à limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, reconnaissant que cela réduirait significativement les risques et impacts du changement climatique ;
  30. Note avec appréciation les initiatives prises par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour promouvoir les travaux d’actualisation du Document d’orientation sur les impacts du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial ;
  31. Demande que l'élaboration du Document d’orientation actualisé prévoie des consultations avec les États parties, les Organisations consultatives et la société civile, et qu’il soit achevé pour examen par le Comité à sa 43esession en 2019 ;
  32. Exprime sa gratitude à l’État partie de l’Allemagne pour l’organisation d’un atelier sur le patrimoine mondial et le changement climatique (Vilm, octobre 2017), à l’État partie des Pays-Bas pour son généreux soutien à l’actualisation du Document d’orientation, et à l’État partie de la France pour son généreux soutien à la première évaluation scientifique mondiale des impacts du changement climatique sur les récifs coralliens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial ;
  33. Remercie le secrétariat de la CCNUCC pour sa participation active à l’atelier susmentionné et ses contributions au processus plus général d’actualisation du prochain Document d’orientation ;

    Délimitations absentes ou nécessitant une clarification

  34. Prie instamment les États parties qui ont encore des biens dont les limites et/ou zones tampons sont imprécises d’entreprendre les exercices de cartographie nécessaires pour clarifier les limites et zones tampons de ces biens au moment de l’inscription, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen ultérieur par le Comité du patrimoine mondial ;
  35. Rappelle aux États parties que tout changement aux limites et zones tampons existantes doit être approuvé par le Comité du patrimoine mondial au moyen des procédures en vigueur, comme précisé aux paragraphes 163-167 des Orientations ;

    Evaluations d’impact sur le patrimoine/Evaluation d’impact environnemental (EIP/EIE)

  36. Accueille avec satisfaction le recours accru aux évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) afin d’évaluer l’impact potentiel des projets d'aménagement et de développement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens culturels du patrimoine mondial, et encourage les États parties à utiliser la méthodologie des EIP pour tous les projets d'aménagement et de développement envisagés sur le territoire des biens du patrimoine mondial ou les affectant, dans le cadre du processus de prise de décision agréé ;
  37. Souligne que les EIP et les évaluations d’impact environnemental (EIE) doivent être proportionnelles à la portée et l’échelle des projets, avec des évaluations plus simples pour des projets de moindre envergure et des évaluations environnementales stratégiques (EES) pour de très grands projets, et que les évaluations doivent être réalisées en temps opportun et soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dans le cadre des informations à soumettre au titre du paragraphe 172 des Orientations;
  38. Réitère le fait que les EIP et les EIE devraient consacrer un chapitre à l’examen de l’impact potentiel du projet sur la VUE du bien du patrimoine mondial, conformément au Guide de l'ICOMOS et à la Note consultative de l’UICN ;
  39. Note que les EIP ne sauraient constituer des documents indépendants et demande aux États parties de veiller à ce que les EIP soient soumises au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avec l’ensemble des éléments détaillés des projets auxquels les évaluations font référence ;
  40. Accueille également avec satisfaction l’initiative de l’UICN et de l’ICCROM visant à formuler des conseils sur l’évaluation d’impact pour le patrimoine culturel et naturel, dans le cadre du programme « Leadership du patrimoine mondial », avec le soutien de la Norvège ;

    Projets d'aménagement et de développement de grande envergure et évaluations environnementales stratégiques

  41. Notant avec inquiétude qu’un nombre croissant de biens est menacé par des projets d'aménagement et de développement de grande envergure, notamment des barrages, des infrastructures de transport et des projets en lien avec les industries extractives, situés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des limites des biens,
  42. Notant également que les évaluations d’impact environnemental (EIE) et les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) ne permettent pas toujours une évaluation suffisamment vaste de l’impact potentiel des projets d'aménagement et de développement de grande envergure, ni une évaluation d’une gamme assez vaste d’alternatives au projet à un stade suffisamment précoce du processus de planification,
  43. Demande aux États parties de veiller à ce que les impacts potentiels de tels projets d'aménagement et de développement de grande envergure sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial directement affectés par les projets ou situés dans leur zone d’influence soient évalués au moyen d’une évaluation environnementale stratégique (EES) réalisée aux premiers stades de la planification de l’ensemble du projet, avant que les lieux/itinéraires n’aient été définis et que toute autorisation ne soit accordée ;
  44. Rappelant l’article 6 de la Convention, demande également aux États parties d’informer systématiquement le Centre du patrimoine mondial conformément au paragraphe 172 des Orientations, de tout projet d'aménagement et de développement de grande envergure situé sur leur territoire susceptible d’avoir un impact sur la VUE du bien, même si le bien est situé sur le territoire d’autres États parties, et de veiller à ce que ces impacts soient évalués dans le cadre de l’EES du projet concerné ;

    Gestion du tourisme et des visiteurs

  45. Reconnaissant la contribution du tourisme durable à l’Agenda 2030 sur le développement durable et l’impact positif que cela peut avoir sur les communautés locales et la protection des biens du patrimoine mondial, note néanmoins avec inquiétude que le nombre de biens affectés de manière négative par une gestion inadéquate des visiteurs et un développement des infrastructures de tourisme continue de progresser ;
  46. Demande aux États parties d’élaborer des plans de gestion des visiteurs afin d’évaluer la capacité de charge appropriée des biens pour les visiteurs et de traiter la question du tourisme sauvage ;
  47. Encourage les États parties à soutenir l’UNESCO dans son effort d’élaboration d’une stratégie de gestion des visiteurs générale pour le patrimoine mondial, assortie de recommandations politiques visant à aider les États parties à répondre aux questions liées à l’utilisation et au développement du tourisme sauvage et non durable, et à fournir à l’UNESCO des ressources pour la mise en œuvre de cette stratégie ;

    Impact des installations et activités sportives sur les biens du patrimoine mondial

  48. Accueille avec satisfaction l’accord renouvelé entre l’UICN et le Comité international olympique (CIO) qui vise à intégrer la prise en considération de la biodiversité dans les processus du CIO, et prend note de la publication par l’UICN du guide « Sport et biodiversité », le premier d’une série de rapports qui dispenseront des conseils au secteur sportif à propos de ses impacts potentiels sur la nature, notamment sur les biens du patrimoine mondial ;
  49. Accueille également avec satisfaction l’engagement de la Fédération internationale des Sociétés d’Aviron (FISA) de respecter et préserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens naturels et mixtes du patrimoine mondial, et appelle les autres fédérations sportives à envisager des engagements analogues, y compris pour tous les types de biens du patrimoine mondial, naturels et culturels ;

    Dialogue avec les industries extractives et le secteur de la finance sur « l’engagement pour des zones d’exclusion »

  50. Prend note du dialogue qui se poursuit entre le Centre du patrimoine mondial et les industries extractives afin d’étendre « l’engagement pour des zones d’exclusion » à d’autres entreprises du secteur ;
  51. Accueille avec satisfaction l’intérêt croissant du secteur des investissements pour la conservation des biens du patrimoine mondial et encourage vivement l’ensemble des banques, des fonds d’investissement, des entreprises du secteur de l’assurance et des autres entreprises du secteur public ou privé concernées à intégrer, dans leurs politiques de développement durable, des dispositions destinées à veiller à ce qu’ils ne financent pas de projets susceptibles d’avoir un impact négatif sur les biens du patrimoine mondial et que les sociétés dans lesquelles ils investissent souscrivent à « l’engagement pour des zones d’exclusion », et les invite à consigner ces politiques auprès du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ;
  52. Demande au Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Organisations consultatives, de poursuivre le dialogue fructueux avec les industries extractives et le secteur des investissements, notamment les réflexions sur les modalités nécessaires afin de rendre ces politiques et engagements publics et disponibles en ligne, pour inciter d’autres entreprises de ces secteurs à en faire de même ;

    Technologies d’observation terrestre

  53. Notant que les technologies satellitaires d’observation terrestre et les outils d’analyse spatiale ont connu de considérables améliorations au cours de la dernière décennie et qu’ils donnent des moyens supplémentaires et puissants aux décisionnaires et parties prenantes à la Convention pour trouver des solutions exhaustives aux défis mondiaux actuels pour les biens du patrimoine mondial,
  54. Encourage les États parties à faire pleinement usage de telles technologies d’observation terrestre pour détecter précocement des activités potentiellement préjudiciables à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial telles que la déforestation, l’exploitation minière, la pêche illégale, l’empiétement agricole, etc. et pour mieux comprendre les tendances et y répondre de façon appropriée ;

    Commerce illicite d’espèces menacées d’extinction et coopération avec la Convention CITES

  55. Réitère sa plus grande préoccupation quant aux impacts grandissants du commerce illicite d’espèces menacées d’extinction, commerce qui affecte de nombreux biens du patrimoine mondial naturel ;
  56. Accueille favorablement l’attention accrue portée à cette menace et lance un appel à tous les États membres de l’UNESCO pour pleinement mettre en œuvre la résolution 71/326 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la « Lutte contre le trafic illicite d’espèces sauvages », y compris par la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), et avec la pleine participation des pays de transit et de destination ;
  57. Accueille également favorablement la coopération continue et fructueuse entre le Centre du patrimoine mondial, l’UICN et le Secrétariat de la CITES et invite le Centre du patrimoine mondial et l’UICN à encore renforcer cette coopération ;

    Espèces exotiques envahissantes

  58. Note avec préoccupation le nombre important de biens significativement affectés par les espèces exotiques envahissantes (EEE) ;
  59. Rappelle ses encouragements aux États parties à concevoir des stratégies dotées de moyens adéquats en matière d’EEE et mettant l’accent sur la prévention, la détection précoce et la rapidité d’intervention au sein des biens du patrimoine mondial ;
  60. Encourage fortement les États parties à inclure une stratégie d’intervention contre les EEE aux politiques d’atténuation du changement climatique pour les biens du patrimoine mondial.

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Code: 43COM 7.2
Title: Pressing conservation issues
Year: 2019

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Documents WHC/19/43.COM/7, WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3, WHC/19/43.COM/7B, WHC/19/43.COM/7B.Add, WHC/19/43.COM/7B.Add.2 and WHC/19/43.COM/7A.Add.3,
  2. Recalling Decisions 40 COM 7, 41 COM 7, and 42 COM 7, adopted at its 40th (Istanbul/UNESCO, 2016), 41st (Krakow, 2017) and 42nd (Manama, 2018) sessions respectively,

    Emergency situations resulting from conflicts

  3. Deplores the loss of human life as well as the degradation of humanitarian conditions resulting from the prevailing conflict situations in several countries, and expresses its utmost concern at the devastating damage sustained and the continuing threats facing cultural and natural heritage in general;
  4. Expresses its deep concern at the inter-community conflicts observed in Mali between the Dogon and Fulani communities, which have caused considerable loss of human life and significant damage to the cultural heritage, particularly within the World Heritage property of the Cliffs of Bandiagara (Land of the Dogons);
  5. Thanks the State Party of Mali for the urgent actions that have been put in place to ensure the safety of communities in and around the property, and encourages the State Party, to also take into account in its actions the protection of the property’s rich cultural heritage, and to do so in collaboration with the stakeholders involved in the establishment of long-term peace in Mali;
  6. Welcomes the dispatch of a UNESCO mission to assess the damage caused to the property, and identify the needs related to the built and intangible cultural heritage and the objects and practices associated with the Cliffs of Bandiagara, in order to propose an Action Plan for the rehabilitation of the villages concerned;
  7. Urges again all parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural and natural heritage and to fulfill their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and the sites included in the Tentative List;
  8. Also urges again States Parties to adopt measures against using World Heritage properties for military purposes and to stop related uncontrolled development and impact;
  9. Reiterates its utmost concern about the continuing threats of wildlife poaching and illegal trafficking of wildlife products linked to impacts of conflict and organized crime, which is eroding the biodiversity and Outstanding Universal Value (OUV) of many World Heritage sites across the world, and urges States Parties to take the necessary measures to curb this problem, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES);
  10. Calls upon the international community to further support the safeguarding of the cultural and natural heritage of countries affected by conflict, through earmarked funds or through contributions to the UNESCO Heritage Emergency Fund;
  11. Appeals to all Member States of UNESCO to cooperate in the fight against the illicit trafficking of cultural objects, as well as cultural heritage protection in general, including through the implementation of United Nations Security Council Resolutions 2199 (2015), 2253 (2015) and 2347 (2017);

    Reconstruction

  12. Thanks the State Party of Poland for the efforts to widely disseminate the Warsaw Recommendation on Recovery and Reconstruction of Cultural Heritage, as well as the proceedings of the international conference "The Challenges of World Heritage Recovery" held in Warsaw in May 2018;
  13. Welcomes the policy document "Culture in the reconstruction and rehabilitation of cities", published by UNESCO and the World Bank, which contributes to the reflection launched on the challenges related to the reconstruction of World Heritage properties;
  14. Requests the World Heritage Centre, ICOMOS and ICCROM and the States Parties to the World Heritage Convention, to continue the reflection on the recovery and reconstruction of World Heritage properties, and requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies report back to the World Heritage Committee on the progress made in improving advice in this regard;

    Climate Change

  15. Notes with appreciation the initiatives taken by the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to advance work on updating the Policy Document on the Impacts of Climate Change on World Heritage properties, including through a planned widespread online consultation with States Parties, Advisory Bodies and civil society;
  16. Requests that the development of the updated Policy Document be completed for consideration by the Committee at its 44th session in 2020;
  17. Welcomes the initiative taken by the World Heritage Centre together with a global private-public consortium of partners, to build climate adaptation strategies across five marine World Heritage sites in Australia, Belize, France and Palau;
  18. Urges all States Parties to step up action toward better understanding the climate vulnerability of World Heritage properties and put in place adaptation strategies that strengthen the resilience of properties and ensure the conservation of their Outstanding Universal Value.

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Code: 43COM 7.3
Title: Other matters
Year: 2019

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Documents WHC/19/43.COM/7, WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3, WHC/19/43.COM/7B, WHC/19/43.COM/7B.Add, WHC/19/43.COM/7B.Add.2 and WHC/19/43.COM/7A.Add.3,
  2. Recalling Decision 42 COM 7, adopted at its 42nd (Manama, 2018),

    Management Plans in the context of urban development

  3. Noting that the many Management Plans and management systems for urban properties are not adequately anchored in the legal mechanisms, systems, and processes for urban development,
  4. Also noting that the pressures of high investment urban development projects in and around properties are increasingly a threat to their Outstanding Universal Value (OUV), and that in contrast, the OUV could provide a valuable opportunity for the property and its wider setting to define a new urban vision that integrates and valorizes the OUV with new needs and aspirations,
  5. Recalling that the approach of the 2011 UNESCO Recommendation on the Historic Urban Landscape has highlighted the need for urban areas to be well integrated into their wider social, economic and cultural context, calls on all States Parties to prepare and deliver Management Plans, for properties in and around urban areas, so that their planning elements can be integrated directly into the planning and development policies, plans, processes and instruments; regardless of whether the property is inscribed for its urban values or not;
  6. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to continue reflecting on the mechanisms and tools needed to assess and guide interventions in and around urban properties to sustain the OUV of the properties and to promote sustainable development and actively engage with the wider development processes that could over time impact the appearance, use, and meaning of buildings and spaces in properties and their settings;
  7. Notes with appreciation the International Union of Architects Forum (UIA) on “Mass Tourism in Historic Cities”, which was held in Baku, Azerbaijan, on 7-9 June 2019 and welcomes the proposal of the UIA to prepare, in close cooperation with the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, guidelines for architectural competitions in and around World Heritage urban properties that will recognise their Outstanding Universal Value;
  8. Welcomes the offer of the Government of Japan to host an international experts meeting in January 2020 to provide further guidelines for the integration of the assessment of the impacts for interventions in the wider processes of urban management by applying the 2011 Recommendation on the Historic Urban Landscape to address the challenges of increased urbanization in close cooperation with the World Heritage Centre and the Advisory Bodies;
  9. Calls on the UNESCO Secretariat to develop measures to address the inherently limited nature of institutional capacity in SIDS, acting as an impediment in identifying, inventorying and proposing potential cultural and natural heritage sites for listing;

    Tourism

  10. Acknowledging the contribution of sustainable tourism to the 2030 Agenda on Sustainable Development and the positive impact it can have on local communities and the protection of World Heritage properties, nevertheless notes with concern that the number of properties negatively affected by overcrowding, congestion and tourism infrastructure development continues to increase;
  11. Noting that the protection of Outstanding Universal Value (OUV) must be a central objective for all World Heritage properties, requests States Parties to develop visitor management plans and strategies that address the seasonality of tourism (smoothing visitor numbers over time and spreading visitors across sites), encourage longer more in-depth experiences promoting tourism products and services that reflect natural and cultural values, and limit access and activities to improve visitor flows and experiences, while reducing pressures on the attributes which underpin OUV ;
  12. Encourages the States Parties to support UNESCO in its efforts to assist heritage and tourism managers with system development and data collection to help destinations understand their specific situations and early warning signs, provide incentives for sustainable tourism development and raise awareness to change visitor behaviour;
  13. Calls on UNESCO Secretariat to recognize opportunities for forging synergies between core UNESCO activities that could be harnessed to strengthen heritage sites: youth, heritage tourism training, sustainable heritage tourism and biodiversity, and relate it directly to SIDS;

    Heritage Impact Assessments / Environmental Impact Assessments (HIAs/EIAs)

  14. Notes the progress of revising the guidance on impact assessment for World Heritage undertaken by the ICCROM/IUCN World Heritage Leadership Programme together with the World Heritage Centre and ICOMOS.

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Code: 42COM 7
Title: State of Conservation of World Heritage Properties
Year: 2018

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Documents WHC/18/42.COM/7, WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add, WHC/18/42.COM/7A.Add.2, WHC/18/42.COM/7B and WHC/18/42.COM/7B.Add and WHC/18/42.COM/7B.Add.2,
  2. Recalling Decisions 40 COM 7 and 41 COM 7, adopted at its 40th (Istanbul/UNESCO, 2016) and 41st (Krakow, 2017) sessions respectively,
  3. Thanks the State Party of Bahrain for having organized a World Heritage Site Managers Forum (Manama, 2018), as a capacity-building exercise aiming at increasing the understanding of the World Heritage decision-making process among site managers, in order to achieve a more effective protection of the Outstanding Universal Value (OUV); acknowledges the importance and benefit of this Forum and considers that it should be convened in conjunction with all future sessions of the World Heritage Committee;
  4. Takes note of the Statement of Participants to the Forum and encourages States Parties to support the participation of their respective site managers to future fora and other capacity-building opportunities in order to enable them to provide appropriate information with regard to the management of their respective sites;

    Statutory matters related to Reactive Monitoring
    Reactive Monitoring evaluation

  5. Takes note with appreciation that the World Heritage Centre has launched an evaluation of the Reactive Monitoring process and thanks the State Party of Switzerland for its financial support to this activity;

  6. Notes with concern that some properties have remained on the List of World Heritage in Danger for more than ten years; this raises questions on whether the OUV has been maintained and requests the World Heritage Centre to establish an inclusive working mechanism for assessing the OUV of these sites, and to present a report during the 44th session;
  7. Urges States Parties along with other stakeholders to actively contribute to the evaluation of the Reactive Monitoring process to ensure this mechanism remains a valuable indicator and overview of the state of conservation of heritage;
  8. Also takes note that the Secretariat has prepared audio-visual communication and outreach material related to the List of World Heritage in Danger;
  9. Encourages all stakeholders of the World Heritage Convention to engage in the promotion of a better understanding of the implications and benefits of properties being inscribed on the List of World Heritage in Danger, and to develop appropriate information material in this regard with a view to overcome the negative perceptions of the List of World Heritage in Danger;
  10. Requests that the Reactive Monitoring Evaluation includes options for process improvements for sites on the List of World Heritage in Danger, in particular how actions recommended by Reactive Monitoring missions to assist States Parties meet their Desired state of conservation should be incorporated into the costed Action Plans decided by the World Heritage Committee in its Decision 41 COM 14;
  11. Further requests the World Heritage Centre develop a proposal, for sharing in the World Heritage Market Place, for funds to support a workshop to assist States Parties with sites on the List of World Heritage in Danger to develop and implement prioritized, staged and costed actions plans, and notes that these plans can be linked to requests for international assistance and shared in the Market Place;
  12. Recognizing the importance of focusing on those properties of greatest concern, recommends that, with effect from the 43rd session of the Committee, the World Heritage Centre considers geographical and thematic distribution of properties as additional criteria when determining which properties to open for discussion under Agenda items 7A and 7B;

    Dialogue with civil society
  13. Welcomes the continued interest of civil society organizations in the Convention, acknowledging the important contribution that can be made to the promotion and conservation of heritage on the ground and to capacity-building;
  14. Also welcomes the initiative of the World Heritage Centre to open the consultation processes related to the Convention to a larger number of stakeholders, including civil society;
  15. Takes note of the World Heritage Civil Society Workshop organized further to the initiative of World Wildlife Fund (WWF) in March 2018, which discussed how civil society participation in the Convention, and specifically in World Heritage Committee sessions, can be further improved;
  16. Encourages again States Parties and civil society organizations to continue to explore possibilities to further civil society engagement in the Convention, both by contributing to enhanced conservation of heritage on the site and national level and by providing relevant input to the heritage related debate at the global level;

    Emergency situations resulting from conflicts

  17. Deplores the loss of human life as well as the degradation of humanitarian conditions resulting from the conflict situations prevailing in several countries, and expresses its utmost concern at the devastating damage sustained and the continuing threats facing cultural and natural heritage in general;
  18. Urges all parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural and natural heritage and to fulfill their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and the sites included in the Tentative List;
  19. Also urges the States Parties to adopt measures against World Heritage properties being used for military purposes and to stop uncontrolled development;
  20. Also expresses its utmost concern about the impacts of conflicts causing an escalation of the already severe poaching crisis in central Africa, as armed groups are financing their activities through illegal wildlife trade, which is having a severe impact on wildlife populations, thereby degrading the Outstanding Universal Value (OUV) of natural World Heritage properties;
  21. Appeals to all Member States of UNESCO to cooperate in the fight against the illicit trafficking of cultural objects and illegal wildlife trade, as well as cultural heritage protection in general, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), and of United Nations Security Council Resolutions 2199 (2015), 2253 (2015) and 2347 (2017) and of the 1970 Convention on the Means of Prohibiting and Preventing the Illicit Import and Export and Transfer of Ownership of Cultural Property;

    Emergency situations resulting from natural disasters

  22. Welcomes the efforts undertaken by the World Heritage Centre to implement the Strategy for Reducing Risks from Disasters at World Heritage Properties;
  23. Urges States Parties, in coordination with the World Heritage Centre, to give priority within international assistance in implementing emergency measures to mitigate significant damages resulting from natural disasters that are likely to affect the Outstanding Universal Value of World Heritage properties;
  24. Encourages States Parties and other stakeholders to further strengthen international cooperation aiming at mitigating impacts of major natural disasters affecting World Heritage properties and reducing vulnerabilities on lives, properties and livelihoods;


    Other conservation issues
    Reconstruction

  25. Thanks the Government of Poland for hosting the International Conference on Reconstruction “The Challenges of World Heritage Recovery” (Warsaw, 6-8 May 2018), providing a forum for review of specific case studies and understanding of the role of reconstruction in recovery, especially in post-conflict and post-disaster situations;
  26. Welcomes the Warsaw Recommendation providing clear principles on reconstruction and recovery and requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to broadly disseminate it among States Parties, World Heritage stakeholders and partner organizations;
  27. Also requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to continue the reflection and report back to its 43rd session in 2019 on the implementation of the Warsaw Recommendation;
  28. Encourages the ongoing cooperation with the World Bank and with United Nations agencies in addressing the challenges of World Heritage recovery and reconstruction;

    Climate Change

  29. Expresses its continued concern about the impacts of climate change on the Outstanding Universal Value (OUV) of World Heritage properties and reiterates the importance of States Parties undertaking the most ambitious implementation of the Paris Agreement of the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), by holding the increase in the global average temperature to well below 2 °C above pre-industrial levels and by pursuing efforts to limit the global average temperature increase to 1.5 °C above pre-industrial levels, recognizing that this would significantly reduce the risks and impacts of climate change;
  30. Notes with appreciation the initiatives taken by the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to advance work on the updating of the Policy Document on the impacts of climate change on World Heritage properties;
  31. Requests that the development of the updated Policy Document include consultation with States Parties, the Advisory Bodies and civil society, and be completed for consideration by the Committee at its 43rd session in 2019;
  32. Expresses its gratitude to the State Party of Germany for the organization of a workshop on World Heritage and Climate Change (Vilm, October 2017), to the State Party of the Netherlands for its generous support to the updating of the Policy Document and to the State Party of France for its generous support to the first global scientific assessment of climate change impacts on World Heritage-listed coral reefs;
  33. Thanks the Secretariat of the UNFCCC for its active participation in the above-mentioned workshop and inputs into the forthcoming broader Policy Document updating process;

    Absent or unclear boundaries

  34. Urges States Parties that still have properties with unclear boundaries and/or buffer zones to undertake the necessary mapping exercises to clarify their boundaries and buffer zones of properties at the time of their inscription, and submit those to the World Heritage Centre for subsequent examination by the World Heritage Committee;
  35. Reminds States Parties that any change to existing boundaries and buffer zones must be approved by the World Heritage Committee through the applicable procedures, as outlined in paragraphs 163-167 of the Operational Guidelines;


    Heritage Impact Assessments/Environmental Impact Assessments (HIAs/EIAs)

  36. Welcomes the increasing use of Heritage Impact Assessments (HIAs) to assess the potential impact of proposed development projects on the Outstanding Universal Value (OUV) of cultural World Heritage properties, and encourages States Parties to use the HIA methodology for all developments within or otherwise affecting cultural World Heritage properties, as part of the accepted decision-making process;
  37. Stresses the necessity for HIAs and Environmental Impact Assessments (EIAs) to be proportionate to the scope and scale of projects, with simpler assessments being undertaken for smaller projects and Strategic Environmental Assessments (SEAs) for very large projects, and the necessity for assessments to be undertaken in a timely fashion and submitted to the World Heritage Centre for review by the Advisory Bodies, as part of notifications made under Paragraph 172 of the Operational Guidelines;
  38. Reiterates that HIAs and EIAs should include a dedicated section examining the potential impact of the project on the OUV of the World Heritage property, in accordance with the existing ICOMOS Guidance and IUCN Advice Note;
  39. Notes that HIAs cannot be assessed as stand-alone documents and requests States Parties to ensure that when HIAs are submitted to the World Heritage Centre for review by the Advisory Bodies that they are accompanied by full details of the project to which they refer;
  40. Also welcomes the initiative of IUCN and ICCROM to develop further advice on impact assessment for cultural and natural heritage in the framework of the World Heritage Leadership programme with the support of Norway;

    Large scale development projects and Strategic Environmental Assessments
  41. Noting with concern that an increasing number of properties are threatened by large-scale development projects including dams, extractive industries, and transportation infrastructure, located both inside and outside their boundaries,
  42. Also noting that Environmental Impact Assessments (EIAs) and Heritage Impact Assessments (HIAs) do not always allow for a broad enough assessment of the potential impact of these large-scale developments, nor an assessment of a broad enough range of options at an early enough stage in the planning process,
  43. Requests States Parties to ensure that the potential impacts of such large-scale developments on the Outstanding Universal Value (OUV) of World Heritage properties directly affected or located within their zone of influence are assessed through Strategic Environmental Assessments (SEAs) at an early stage in the development of the overall project, before locations/routes have been fixed and prior to any approvals being given;
  44. Recalling Article 6 of the Convention, also requests States Parties to systematically inform the World Heritage Centre, in accordance with Paragraph 172 of the Operational Guidelines, of any planned large-scale development projects in their territories that may impact on the OUV of a property, even if the property concerned is situated on the territory of other States Parties, and to ensure that these impacts are assessed as part of the SEA of the project concerned;

    Tourism and Visitor Management
  45. Acknowledging the contribution of sustainable tourism to the 2030 Agenda on Sustainable Development and the positive impact it can have on local communities and the protection of World Heritage properties, nevertheless notes with concern that the number of properties negatively affected by inadequate visitor management and tourism infrastructure development continues to increase;
  46. Requests States Parties to develop Visitor Management Plans that assess appropriate carrying capacity of properties for visitors and address the issue of unregulated tourism;
  47. Encourages the States Parties to support UNESCO in its effort to develop an overall Visitor Management Strategy for World Heritage, with policy recommendations to assist States Parties in addressing the issues of unregulated and unsustainable tourism use and development, and to provide resources to UNESCO for the implementation of the Strategy;

    Impact of sports facilities and activities on World Heritage properties
  48. Welcomes the continued agreement between IUCN and the International Olympic Committee (IOC) aiming at integrating biodiversity considerations in IOC’s processes, and takes note of the Sport and Biodiversity guide launched by IUCN as the first in a series of reports that will provide guidance to the sports sector regarding its potential impacts on nature, including on World Heritage properties
  49. Also welcomes the World Rowing Federation (FISA) commitment to respect and preserve the Outstanding Universal Value (OUV) of natural and mixed World Heritage properties, and calls on other Sport Federations to consider making similar commitments, including for all types of World Heritage, both natural and cultural;

    Dialogue with the extractive industries and the finance sector on the “No-go Commitment”
  50. Takes note of the continued dialogue between the World Heritage Centre and the extractive industries on extending the “No-go” commitment to other companies;
  51. Welcomes the growing interest from the investment sector for the conservation of World Heritage properties and strongly encourages all banks, investment funds, the insurance industry and other relevant private and public sector companies to integrate into their sustainability policies, provisions for ensuring that they are not financing projects that may negatively impact World Heritage properties and that the companies they are investing in subscribe to the “No-go commitment”, and invites them to lodge these policies with the UNESCO World Heritage Centre;
  52. Requests the World Heritage Centre, in cooperation with the Advisory Bodies, to continue the fruitful dialogue with extractive industries and the investment sector, including reflections on how to make these commitments and policies publically available online to inspire other companies in these sectors to follow suit;

    Earth Observation technologies
  53. Noting that Earth Observation satellite technologies and spatial analysis tools have tremendously improved over the past decade and that they provide powerful additional means for decision-makers and stakeholders of the Convention to find comprehensive solutions to today’s global challenges for World Heritage properties,
  54. Encourages States Parties to make full use of such Earth Observation technologies for the early detection of activities potentially harmful to the Outstanding Universal Value (OUV) of World Heritage properties, such as deforestation, mining, illegal fisheries, agricultural encroachment, etc. and to better understand trends and respond appropriately;

    Illegal trade in endangered species and the cooperation with the CITES Convention

  55. Reiterates its utmost concern about the growing impacts of the illegal trade in endangered species, which is affecting many natural World Heritage properties;
  56. Welcomes the increased attention to this threat and launches an appeal to all Member States of UNESCO to fully implement Resolution 71/326 of United Nations General Assembly on “Tackling illicit trafficking in wildlife”, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), and with the full engagement of transit and destination countries;
  57. Also welcomes the continued fruitful cooperation between the World Heritage Centre, IUCN and the CITES Secretariat and invites the World Heritage Centre and IUCN to further strengthen this cooperation;

    Invasive species
  58. Notes with concern the important number of properties significantly affected by invasive alien species (IAS);
  59. Recalls its encouragement to States Parties to develop adequately-resourced IAS strategies that emphasize prevention and early warning and rapid response in World Heritage properties;
  60. Strongly encourages States Parties to incorporate IAS response strategies into climate change mitigation policies for World Heritage properties.

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Code : 41COM 7
Titre : État de conservation des biens du patrimoine mondial
Année : 2017

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les documents WHC/17/41.COM/7, WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add, WHC/17/41.COM/7A.Add.2, WHC/17/41.COM/7B et WHC/17/41.COM/7B.Add et WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Remercie l'État partie de Pologne, pays hôte de la 41e session du Comité du patrimoine mondial (Cracovie, 2017), d'avoir organisé le premier Forum des gestionnaires de sites du patrimoine mondial, en tant qu'exercice de renforcement des capacités visant à améliorer la compréhension des processus de prise de décision du patrimoine mondial par les gestionnaires de site, afin d'assurer une protection plus efficace de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), prend note avec satisfaction de la déclaration du Forum des gestionnaires de sites du patrimoine mondial et encourage les futurs pays hôtes à poursuivre cette initiative et à organiser des Forums des gestionnaires de sites du patrimoine mondial conjointement aux sessions du Comité du patrimoine mondial ;

    Questions statutaires liées au suivi réactif
  4. Prend note de la pratique du Secrétariat en matière de traitement des campagnes de pétitions concernant les problèmes d’état de conservation ;
  5. Rappelant l’importance du paragraphe 172 des Orientations et sa mise en œuvre appropriée, rappelle par ailleurs la décision 40 COM 7 qui demande au Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Organisations consultatives, d’évaluer l’efficacité du suivi réactif, y compris les procédures et études de cas, et de soumettre un rapport préliminaire au Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, si les fonds sont disponibles ;

    Situations d’urgence résultant de conflits
  6. Déplore la situation de conflit qui prévaut dans plusieurs pays, la perte de vies humaines, ainsi que la dégradation des conditions humanitaires, et exprime sa plus vive préoccupation devant les préjudices subis et les menaces qui pèsent sur le patrimoine culturel et naturel en général ;
  7. Prie instamment toutes les parties associées aux conflits de s’abstenir de toute action susceptible de causer de nouveaux dommages au patrimoine culturel et naturel, et de remplir leurs obligations en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles afin de protéger ce patrimoine, en particulier la sauvegarde des biens du patrimoine mondial et les sites inscrits sur la Liste indicative ;
  8. Exhorte également les États parties à adopter des mesures contre l’utilisation des biens du patrimoine mondial à des fins militaires ;
  9. Prend note les progrès accomplis par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour lancer une réflexion sur une stratégie de rétablissement post-conflit, et le soutien apporté jusqu’à présent à travers l’assistance technique, le renforcement des capacités et l’échange des meilleures pratiques à cet égard, et recommande de continuer à renforcer l’appui accordé aux biens du patrimoine mondial menacés ou endommagés ;
  10. Note avec inquiétude que la situation de conflit dans plusieurs pays du monde a considérablement accru la charge de travail du personnel du Centre du patrimoine mondial et qu’une mise en œuvre adéquate des plans d’action pour la sauvegarde d’urgence du patrimoine culturel au Mali, en Syrie, en Iraq, en Libye et au Yémen requiert des ressources humaines et financières supplémentaires au Centre du patrimoine mondial et dans les Bureaux de l’UNESCO hors Siège ; note également les sollicitations accrues des ressources des Organisations consultatives ;
  11. Appelle la communauté internationale à accorder un soutien financier à la mise en œuvre des plans d’action de l’UNESCO pour la sauvegarde d’urgence du patrimoine culturel en Syrie, en Iraq, en Libye et au Yémen, ainsi que des ressources humaines supplémentaires au Centre du patrimoine mondial et aux bureaux de l’UNESCO hors Siège ;
  12. Exprime également sa plus vive inquiétude quant aux impacts des conflits qui engendrent une escalade de la crise déjà grave du braconnage, du fait que les groupes armés financent leurs activités grâce au commerce illicite d’espèces sauvages, ce qui a de graves répercussions sur la faune africaine, et le développement incontrôlé, menaçant la survie même des espèces et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens naturels du patrimoine mondial ;
  13. Lance un appel à tous les États membres de l’UNESCO pour qu’ils coopèrent à la lutte contre le trafic illicite d’objets du patrimoine culturel (Convention UNESCO de 1970) et au commerce illégal d’espèces sauvages, y compris à travers la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), et afin qu’ils poursuivent la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives à la protection du patrimoine culturel dans les zones de conflit, en particulier les résolutions 2199 et 2347 ;

    Autres problèmes de conservation
    Reconstruction
  14. Notant le besoin constant de prendre en compte le problème de la reconstruction dans les biens du patrimoine mondial après des conflits ou des catastrophes, exprime sa satisfaction quant au fait que plusieurs réunions internationales ont eu lieu ou sont prévues sur le thème du relèvement en général, et sur celui de la reconstruction en particulier, et accueille favorablement l’offre du gouvernement de la Pologne d’organiser à Varsovie, en mars 2018, une conférence internationale sur la reconstruction afin de fournir des directives au Comité du patrimoine mondial  ;
  15. Encourage le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à poursuivre, avec les parties prenantes concernées, la réflexion sur la reconstruction au sein des biens du patrimoine mondial en tant que démarche multidisciplinaire complexe, en vue d’élaborer de nouvelles voies d’orientation pour prendre en compte les difficultés multifacettes de la reconstruction, le contexte social et économique, les besoins des biens à court et long termes, et l’idée de reconstruction en tant que démarche qui doit être menée dans le cadre de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens ;
  16. Prie instamment les États parties d’intégrer des mesures d’atténuation des risques aux plans de gestion des biens du patrimoine mondial afin de répondre aux effets potentiels des conflits ou des catastrophes sur leur intégrité ;
  17. Encourage également l’intégration d’initiatives de renforcement des capacités dans le cadre des plans de relèvement ;
  18. Demande aux États parties engagés dans des projets de reconstruction de maintenir le dialogue, la concertation et une coopération étroite avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;

    Changement climatique
  19. Rappelle sa décision 40 COM 7 relative au changement climatique, et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de poursuivre en priorité la mise en œuvre de la présente décision, dans le cadre des ressources disponibles ;
  20. Exprime sa plus vive préoccupation concernant les effets sévères du blanchissement des coraux qui a affecté les biens du patrimoine mondial en 2016-2017 et le fait que la plupart des récifs coralliens du patrimoine mondial est appelée à être sévèrement touchée par le changement climatique ;
  21. Notant que le Centre du patrimoine mondial, en consultation avec l'UICN, a lancé une évaluation scientifique avec des experts indépendants pour mieux comprendre les effets du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial ayant des récifs coralliens, demande également au Centre du patrimoine mondial et à l'UICN, d’achever cette évaluation dans les meilleurs délais et de s'assurer que ses résultats sont communiqués efficacement et demande en outre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de continuer à étudier les effets actuels et potentiels du changement climatique sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial ;
  22. Réaffirme qu’il est important que les États parties s’engagent dans la mise en œuvre la plus ambitieuse de l'Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en « Contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant les efforts, visant à limiter visant à limiter l'augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques » et invite vivement tous les États parties à ratifier l'Accord de Paris dans les meilleurs délais et à prendre des mesures en réponse au changement climatique en vertu de l'Accord de Paris, de manière cohérente avec leurs responsabilités communes mais différenciées et avec leurs capacités respectives, à la lumière des circonstances nationales différentes, conformément à leurs obligations dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial de protéger la VUE de tous les biens du patrimoine mondial ;
  23. Prend note avec satisfaction de la Stratégie actualisée de l'UNESCO pour faire face au changement climatique, approuvée par le Conseil exécutif de l'UNESCO lors de sa 201e session en avril 2017 (201 EX/Décision 5.IB), et invite tous les États parties à s'engager pleinement avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, en vue de sa mise en œuvre effective ;
  24. Rappelle également la nécessité pour tous les États parties de poursuivre et, le cas échéant, d’intensifier tous leurs efforts pour améliorer la résilience des biens du patrimoine mondial face au changement climatique, en continuant notamment à réduire le plus possible toutes les autres pressions et menaces et en développant et mettant en œuvre des stratégies d'adaptation au changement climatique pour les biens qui risquent d’être exposés à celui-ci ;
  25. Demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de faire rapport sur les progrès réalisés en matière d'action sur le patrimoine mondial et le changement climatique et de présenter, sous réserve du temps et des ressources disponibles, une proposition d’actualisation du « Document d’orientation sur les effets du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial », pour examen éventuel par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, et note avec satisfaction la volonté de groupes de la société civile de participer à ce processus  ;

    Pression urbaine
  26. Notant que la pression urbaine croissante dans et autour de nombreux biens du patrimoine mondial est devenue une menace majeure pour leur VUE,
  27. Prenant note des résultats de la Conférence Habitat III et notamment de l'adoption du « Nouvel agenda urbain »,
  28. Prenant également note de la nécessité de poursuivre l'application de l'approche centrée sur le Paysage urbain historique pour une conservation et une gestion plus efficaces et durables du patrimoine urbain inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, demande aux États parties de prendre pleinement en compte la Recommandation de l'UNESCO de 2011 sur le Paysage urbain historique (HUL);
  29. Appelle les États parties à tenir compte des recommandations du Rapport mondial sur la culture pour un développement urbain durable et à prendre les mesures nécessaires pour intégrer le rôle de la culture dans le développement urbain durable afin d'atteindre la Cible 4 de l’ODD 11 ;

    Vandalisme
  30. Note avec préoccupation le vandalisme croissant au sein des biens du patrimoine mondial et encourage les États parties à améliorer les mesures de surveillance et de sécurité ainsi que la sensibilisation quant aux effets préjudiciables du vandalisme, et à étudier la mise en place de dispositifs créatifs qui permettent aux visiteurs de s’exprimer sans laisser de traces ou de dégâts permanents ;

    Prévention des risques de catastrophes
  31. Accueille favorablement le plan d’action pour la mise en œuvre de la Stratégie de renforcement de l’action de l’UNESCO en matière de protection de la culture et de promotion du pluralisme culturel en cas de conflit armé (ci-après « la Stratégie »), adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2015 (38 C/Res.48), dont la mise en œuvre revêtirait une grande importance pour la protection du patrimoine mondial dans les situations de conflits armés et de catastrophes liées aux aléas naturels ou provoqués par l’homme ;
  32. Encourage les États parties à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie et de son plan d’action, y compris par des contributions au Fonds d’urgence du patrimoine, ainsi que par des contributions en nature et la promotion, aux plus hauts niveaux internationaux, de la prise en compte du thème de la culture dans les opérations internationales importantes humanitaires, de développement, et de maintien de la paix ;

    Espèces envahissantes
  33. Rappelant sa décision 39 COM 7, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  34. Notant avec inquiétude la menace persistante posée par les espèces exotiques envahissantes sur les biens du patrimoine mondial naturel, encourage vivement les États parties à élaborer des stratégies accompagnées de ressources adéquates sur les espèces exotiques envahissantes qui accentuent prévention et alerte précoce de même que réponse rapide dans les biens du patrimoine mondial ;

    Traffic illicite des espèces de faune et de flore
  35. Réitère sa plus vive inquiétude quant aux impacts continus du braconnage et de l’abattage illégal sur les biens du patrimoine mondial principalement motivés par le commerce illicite d’espèces sauvages et de leurs produits, et demande au Centre du patrimoine mondial et à l’UICN d’agir, dans la mesure où les ressources le permettent, pour renforcer la collaboration entre la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et la Convention du patrimoine mondial ;
  36. Réitère son appel à tous les États membres de l’UNESCO pour qu’ils coopèrent dans la lutte contre le commerce illicite d’espèces sauvages et de leurs produits, notamment à travers la mise en œuvre de la CITES et la pleine participation des pays de transit et de destination ;

    Approches intégrées pour la conservation du patrimoine naturel et culturel
  37. Rappelant que la Convention du patrimoine mondial lie de manière explicite les concepts de patrimoine culturel et naturel, souligne l’importance de promouvoir des approches intégrées qui renforcent la gouvernance d’ensemble, améliorent les résultats en matière de conservation et contribuent au développement durable ;
  38. Note avec satisfaction l’intérêt et les efforts croissants des États parties et des spécialistes du patrimoine pour élaborer et appliquer des approches intégrées de la conservation du patrimoine culturel et naturel, et encourage les États parties, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, en coopération avec les universités et autres acteurs concernés, à poursuivre et développer ces efforts, conformément à la Politique pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015) ;

    Liste du patrimoine mondial en péril
  39. Réitère sa demande au Centre du patrimoine mondial, en concertation avec les Organisations consultatives et les États parties, de mieux faire comprendre les implications et avantages liés à l’inscription d’un bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril grâce à une documentation appropriée, et ce, afin de surmonter la perception négative de la Liste du patrimoine mondial en péril. Cette documentation devrait mettre en relief l’importance de la protection de la valeur universelle exceptionnelle ;

    Autres questions
  40. Prend note avec satisfaction de l’initiative du Président de la 41e session du Comité du patrimoine mondial visant à favoriser un dialogue structuré avec la société civile et encourage les États parties et les organisations de la société civile à continuer d’étudier les pistes par lesquelles la société civile pourrait contribuer plus avant à améliorer la conservation du patrimoine aux niveaux national et des sites et à alimenter les débats sur le patrimoine au niveau global ;  
  41. Note, conformément à la résolution 20 GA 13 de l’Assemblée générale de la Convention du patrimoine mondial et la décision 39 COM 11 (Bonn, 2015) du Comité du patrimoine mondial, la mise en place du Forum international des peuples autochtones sur le patrimoine mondial en tant qu’instance de réflexion importante sur l’implication des peuples autochtones dans l’identification, la conservation et la gestion des biens du patrimoine mondial, particulièrement en matière de proposition d’inscription.

    En savoir plus sur la décision
    Code : 40COM 7
    Titre : État de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
    Année : 2016

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné les documents WHC/16/40.COM/7, WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add, WHC/16/40.COM/7A.Add.2, WHC/16/40.COM/7B, WHC/16/40.COM/7B.Add et WHC/16/40.COM/7B.Add.2,
    2. Rappelant la décision 39 COM 7, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),

      Situation d’urgence résultant de conflits
    3. Déplore la situation de conflit qui prévaut dans plusieurs pays, la perte de vies humaines ainsi que la dégradation des conditions humanitaires et exprime sa plus vive inquiétude quant aux dommages subis et aux menaces qui pèsent sur le patrimoine culturel et naturel en général ;
    4. Prie instamment les États parties de ratifier les instruments internationaux comme la Convention concernant la protection des biens culturels en cas de conflit armé et supplie les États parties associés aux conflits de s’abstenir de toute action susceptible d’endommager davantage le patrimoine culturel et naturel et de remplir leurs obligations en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en particulier la sauvegarde des biens du patrimoine mondial et des sites figurant sur les Listes indicatives ;
    5. Prie aussi instamment les États parties d’adopter des mesures s’opposant à l’utilisation des biens du patrimoine mondial à des fins militaires ;
    6. Prend note des progrès accomplis par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour lancer une réflexion sur une stratégie de rétablissement post-conflit, et du soutien déployé jusqu’à présent via l’assistance technique, le renforcement des capacités et les échanges de bonnes pratiques en la matière, et recommande qu’un soutien supplémentaire soit apporté aux biens du patrimoine mondial menacés ou endommagés ;
    7. Note avec inquiétude que la situation de conflit dans plusieurs pays du monde a considérablement accru la charge de travail du personnel du Centre du patrimoine mondial et qu’une mise en œuvre adéquate des plans d’action pour la sauvegarde d’urgence du patrimoine culturel au Mali, en Syrie, Iraq, Libye et au Yémen requiert des ressources humaines complémentaires au Centre du patrimoine mondial et dans les bureaux de l’UNESCO sur le terrain ; note également les sollicitations accrues des ressources des Organisations consultatives ;
    8. Invite la communauté internationale à apporter un soutien financier à la mise en œuvre des plans d’action de l’UNESCO pour la sauvegarde d’urgence du patrimoine culturel en Syrie, Iraq, Libye et au Yémen, incluant des ressources financières et humaines complémentaires au Centre du patrimoine mondial et dans les bureaux hors Siège de l’UNESCO;
    9. Exprime également sa plus vive inquiétude quant aux impacts des conflits qui engendrent une escalade de la crise déjà grave du braconnage, les groupes armés finançant leurs activités par le commerce illicite d’espèces sauvages, ce qui a de graves répercussions sur la faune africaine, menaçant la survie même d’espèces et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial ;
    10. Appelle tous les États membres de l’UNESCO à coopérer dans la lutte contre le trafic illicite d’objets du patrimoine culturel et le commerce d’espèces sauvages, notamment grâce à la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), la ratification de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicite des biens culturels et à poursuivre la mise en œuvre de la résolution 2199 de février 2015 du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant la Syrie et l’Iraq ;

      Autres problèmes de conservation

      Reconstruction
    11. Notant que la destruction récente, délibérée et de grande envergure des biens du patrimoine mondial, une conséquence des conflits armés en Syrie, au Yémen, en Libye, en Iraq, au Mali et au Nigéria, et les séismes dévastateurs au Népal, ont brusquement mis en évidence la question de la reconstruction dans les biens du patrimoine mondial, que plusieurs réunions internationales se sont déroulées ou sont prévues sur le thème de la reconstruction, et que les directives prévues par les Orientations sont actuellement inadaptées,
    12. Recommande qu’une réflexion plus approfondie soit entreprise sur la reconstruction dans les biens du patrimoine mondial, à concevoir comme un processus complexe et multidisciplinaire, et que soit envisagée l’élaboration de nouvelles orientations destinées à refléter les défis multidimensionnels que représentent la reconstruction, son contexte social et économique, les besoins à court et moyen termes des biens et le concept de reconstruction en tant que processus à mettre en œuvre dans le cadre de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens ;
    13. Accueille favorablement l'offre du gouvernement de la Pologne d'accueillir une conférence internationale sur la reconstruction afin de procurer des directives au Comité du patrimoine mondial ;

      Changement climatique
    14. Prenant note de l’accord conclu lors de la 21e conférence (COP21) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue en 2015, demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d’aider les États parties à mettre en œuvre, dans le domaine de la gestion des biens, des réponses appropriées aux effets négatifs du changement climatique ;
    15. Recommande que le Centre du patrimoine mondial renforce ses liens avec les autres organisations œuvrant dans le domaine du changement climatique, en particulier avec les secrétariats du CCNUCC et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), précisément en ce qui concerne les effets du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial, et demande également aux États parties, au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de travailler en collaboration avec le GIEC dans le but d’inclure dans ses futurs rapports d’évaluation un chapitre spécifique sur le patrimoine mondial naturel et culturel ;
    16. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de réviser périodiquement et d’actualiser le Document d’orientation sur les effets du changement climatique sur les biens du patrimoine mondial, afin de mettre à disposition les connaissances et technologies les plus récentes en la matière et d’orienter les décisions et actions de la communauté du patrimoine mondial ;

      Barrages
    17. Note avec grande préoccupation qu’un nombre croissant de biens est confronté à des menaces potentielles liées à d’importants projets de barrages, considère que la construction de barrages avec de grands réservoirs au sein des limites des biens du patrimoine mondial est incompatible avec le statut de patrimoine mondial, et prie instamment les États parties de veiller à ce que les impacts des barrages qui pourraient affecter les biens situés en amont ou en aval et au sein du même bassin versant soient rigoureusement évalués afin d’éviter tout impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;

      Industries extractives
    18. Notant avec une vive inquiétude que les biens du patrimoine mondial sont de plus en plus menacés par les industries extractives, comme l’ont confirmé l’Horizon pour le patrimoine mondial (UICN, 2014), l’analyse du Centre du patrimoine mondial des problèmes évoqués dans les rapports sur l’état de conservation des biens révélant également la menace potentielle que les activités extractives représentent pour les biens culturels, ainsi que le rapport 2016 du Fonds mondial pour la nature (WWF), accueille avec satisfaction les engagements à considérer les biens du patrimoine mondial comme des zones d’exclusion pour leurs opérations, pris par Tullow Oil plc et CEMEX, respectivement en novembre 2015 et avril 2016, et réitère son appel auprès d’autres sociétés d’industries extractives et banques d’investissement afin qu’elles suivent ces exemples et s’engagent encore plus à respecter des zones d’exclusion pour leurs opérations ;
    19. Rappelant la décision 37 COM 7, prie à nouveau instamment tous les États parties à la Convention et les acteurs majeurs de l’industrie de se conformer à l’engagement de respect des zones d’exclusion en n’autorisant pas d’activités extractives sur le territoire des biens du patrimoine mondial, et en déployant tous les efforts possibles afin de s’assurer que les compagnies d’extraction présentes sur leur territoire ne causent pas de dommages aux biens du patrimoine mondial, conformément à l’article 6 de la Convention;

      Évaluations d’impact environnemental (EIE) / Évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP)
    20. Note avec préoccupation que la majorité des biens potentiellement affectés par des projets d’aménagement, des propositions d’instruments légaux, ou des projets de systèmes de gestion n’ont pas bénéficié d’une évaluation des impacts sur leur valeur universelle exceptionnelle (VUE) conforme à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale et au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial, et demande aux États parties à la Convention de veiller à ce que les impacts potentiels directs, indirects et cumulatifs sur la VUE, y compris ceux de projets situés hors des limites des biens du patrimoine mondial naturel et/ou culturel soient spécifiquement évalués dans le cadre d’EIE et d’EIP imposées par les lois et règlements en vigueur, et que les rapports de ces évaluations soient soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
    21. Rappelle l’Article 6 de la Convention, selon lequel « Chacun des États parties à la présente convention s’engage à ne prendre délibérément aucune mesure susceptible d’endommager directement ou indirectement le patrimoine culturel et naturel […] qui est situé sur le territoire d’autres États parties à cette convention », et demande également aux États parties à la Convention de veiller à ce que les EIE et les EIP comprennent une évaluation des impacts sur la VUE des biens du patrimoine mondial situés sur le territoire d’autres États parties, le cas échéant ;
    22. Demande en outre aux Organisations consultatives, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial, d’étudier la possible rationalisation des orientations en matière d’évaluation des impacts afin d’élaborer un document d’orientation unique pour l’évaluation des impacts sur les biens naturels et culturels ;

      Gestion intégrée, prise de décision, gouvernance
    23. Notant avec préoccupation que, selon les rapports, l’absence d’approche de gestion intégrée est la cause des difficultés observées dans la coordination de la gestion et les processus de prise de décision pour les biens dans lesquels différentes autorités sont impliquées, ce qui est en particulier le cas des biens mixtes, en série et transfrontaliers, prie instamment les États parties d’établir les mécanismes appropriés afin de faciliter une approche coordonnée de la gestion de tous les biens, conformément aux conditions requises par les Orientations dans ses paragraphes 112, 114 et 135, et encourage les États parties ayant des biens naturels contigus de chaque côté de leurs frontières internationales, mais qui ne sont pas inscrits comme biens transfrontaliers, à établir les mécanismes appropriés de coopération entre leurs autorités de gestion et ministères respectifs ;
    24. Encourage également les États parties à favoriser la reconnaissance et la prise en considération du statut de patrimoine mondial des biens situés sur leur territoire par toutes les agences nationales et régionales et à élaborer et mettre en œuvre des mécanismes destinés à garantir la prise en compte des impacts sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE), dans le cadre des processus de prise de décision des ministères concernés, avant que des permis et autorisations susceptibles d’avoir un impact négatif sur la VUE ne soient accordés ;

      Infrastructures de transport terrestre
    25. Note avec préoccupation que le nombre de cas où les infrastructures de transport terrestre ont un impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial continue d’augmenter, et appelle les États parties à mener des évaluations environnementales stratégiques (EES) dès les prémices de la conception de projets d’infrastructures de transport - et des futurs aménagements qui en découleraient - afin de permettre l’identification d’impacts potentiels sur la VUE, avant l’élaboration de ces projets spécifiques ;
    26. Encourage les États parties à mener des évaluations d’impact environnemental (EIE) et des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) sur les projets de transport terrestre, après leur conception, avec plusieurs options visant à répondre aux besoins en transports tout en garantissant des impacts minimaux sur la VUE des biens du patrimoine mondial ;

      Liste du patrimoine mondial en péril

    27. Prend note des débats qui se sont déroulés au titre des points 7A et 7B de l’ordre du jour et demande au Centre du patrimoine mondial, en consultation avec les Organisations consultatives et les États parties, de promouvoir une meilleure compréhension des implications et des bénéfices de l’inscription des biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril et de développer des matériels d’information appropriés à cet égard dans le but de surmonter la perception négative de la Liste du patrimoine mondial en péril. Les matériels d’information devront souligner l’importance de la protection de la VUE ;

      Suivi réactif
    28. Invite le Centre du patrimoine mondial, en coopération avec les Organisations consultatives, d’évaluer l’efficacité du suivi réactif, y compris les procédures et études de cas, et de soumettre un rapport préliminaire au Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, si les fonds sont disponibles.

    En savoir plus sur la décision
    Code : 39COM 7
    Titre : Etat de conservation des biens du patrimoine mondial
    Année : 2015

    Le Comité du patrimoine mondial,
    1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7,
    2. Rappelant la décision 38 COM 7 adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
    Situation de conflit dans la région des États arabes
    1. Déplore la situation de conflit qui prévaut en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen, la perte de vies humaines, ainsi que la dégradation des conditions humanitaires, et exprime sa plus vive préoccupation quant aux dommages subis et aux menaces qui pèsent sur ces biens, et sur le patrimoine culturel en général;
    2. Prie instamment toutes les parties associées à des conflits de s’abstenir de toute action qui pourrait causer d'autres dommages au patrimoine culturel et de remplir leurs obligations en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en particulier pour sauvegarder les biens du patrimoine mondial et les sites inclus sur les Listes indicatives;
    3. Prie aussi instamment les États parties d’adopter des mesures pour l'évacuation des biens du patrimoine mondial utilisés à des fins militaires;
    4. Lance un appel à tous les États membres de l’UNESCO, de coopérer dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel, en particulier en provenance de Syrie et d'Irak, conformément à la résolution 2199 du Conseil de sécurité des Nations Unies de février 2015;
    5. Recommande que le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives développent une stratégie post-conflit, incluant des moyens d’élargir le soutien en vue de la reconstruction des biens du patrimoine mondial endommagés, grâce à une assistance technique, le renforcement des capacités et l’échange de bonnes pratiques, prenant en compte les conclusions des deux séminaires organisés récemment par le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS sur ces questions ;
    Problèmes de conservation émergents et récurrents
    1. Prend note du nombre croissant de rapports sur l’état de conservation en raison de systèmes ou de plans de gestion inadaptés et prie instamment les États parties de garantir que les système et plans de gestion sont en place au moment de l’inscription ;
    2. Note avec la plus grande inquiétude la pression toujours croissante et les impacts grandissants du braconnage sur la valeur universelle exceptionnelle de nombreux biens naturels du patrimoine mondial et le rôle croissant du crime organisé, et réitère son appel pour une collaboration internationale forte et une coordination, entre autres avec le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), et avec le soutien total des pays de transit et de destination afin de contrôler le trafic illicite des espèces sauvages et de leurs produits ;
    3. Note avec inquiétude la grave menace posée par les espèces envahissantes pour les biens naturels du patrimoine mondial, encourage vivement les États parties à élaborer des stratégies pourvues des ressources suffisantes pour éradiquer les espèces envahissantes des biens du patrimoine mondial et empêcher leur (ré)introduction et/ou leur établissement, et lance également un appel à la communauté internationale pour qu’elle soutienne les campagnes d'éradication des espèces envahissantes dans les biens concernés;
    4. Prenant note des avantages pour les États parties de faire systématiquement appel à des études d'impact patrimonial (EIPs) et des études d'impact environnemental (EIE) pour examiner les projets de développement, encourage les États parties à intégrer les processus des EIE/EIP dans la législation, dans les mécanismes de planification et dans les plans de gestion, et réitère sa recommandation aux États parties d'utiliser ces outils dans l'évaluation des projets, y compris l’évaluation des impacts cumulatifs, le plus tôt possible et avant que toute décision finale ne soit prise et, tenant compte de la nécessité de renforcer les capacités à cet égard, demande aux États parties de contribuer financièrement et techniquement à l'élaboration de nouvelles directives concernant la mise en œuvre des EIE/EIP, par les Organisations consultatives et le Centre du patrimoine mondial, sur la base d’études de cas et de leur expérience sur le terrain;
    5. Reconnaissant que les biens du patrimoine mondial sont de plus en plus touchés par le changement climatique, encourage aussi vivement les États parties à participer à la 21e Conférence des Parties (COP21) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en décembre 2015, avec l’objectif de parvenir à un accord universel sur le climat et mobiliser une action mondiale sur le terrain pour le climat, et rappelle sa décision 31 COM 7.1, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007) par laquelle il a adopté une politique neutre en carbone, en vue de son application pour toutes les futures sessions, dans la mesure du possible;
    6. Se félicite du dialogue constructif qui a eu lieu entre le Comité international olympique (CIO), le Centre du patrimoine mondial et l'UICN, et demande également que ce dialogue soit étendu aux autres Organisations consultatives pour assurer que les aspects culturels soient également pris en compte à l'avenir;
    Gestion de la connaissance des rapports sur l’état de conservation
    1. Prie instamment les États parties concernés de soumettre, d’ici la date butoir statutaire fixée, au Comité par l’intermédiaire du Secrétariat, et dans l'une des langues de travail de la Convention du patrimoine mondial (anglais ou français), leurs rapports sur l'état de conservation de biens spécifiques (Paragraphe 169 des Orientations) pour assurer une période de dialogue suffisante et une prise de décision informée lors des sessions du Comité ;
    2. Adopte le format révisé ci-dessous pour la soumission des rapports sur l'état de conservation par les États parties, décide que ce nouveau format est obligatoire, qu’il s’applique, avec effet immédiat, et devra être inclus dans les Orientations, et rappelle aux États parties que ces rapports doivent être soumis dans l'une des langues de travail de la Convention (anglais ou français):
    Nom du bien du patrimoine mondial (Etat partie) (Numéro d’identification)
    1. Résumé analytique du rapport
      [Note: chacune des sections décrites ci-après doit être résumée. Le résumé analytique ne doit pas dépasser une page.]
    2. Réponse de l’État partie à la décision du Comité du patrimoine mondial
      [Note: l’État partie est prié de répondre aux demandes de la décision du Comité du patrimoine mondial la plus récente sur ce bien, paragraphe par paragraphe.]
      Si le bien est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
      Merci de fournir également des informations sur les points suivants :
      1. Progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial
        [Note: merci de traiter chaque mesure corrective individuellement, en fournissant des informations factuelles, y compris dates exactes, chiffres, etc…]
        Si nécessaire, décrire les facteurs de réussite ou les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre de chacune des mesures correctives identifiées
      2. Le calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives est-il approprié ? S’il ne l’est pas, proposer un calendrier alternatif et une explication justifiant les raisons pour lesquelles ce nouveau calendrier est nécessaire
      3. Progrès réalisés vers l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR)
    3. Autres problèmes de conservation actuels identifiés par l’Etat partie/les États parties comme pouvant avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien
      [Note: ceci inclut les questions de conservation qui ne sont mentionnées ni dans une décision du Comité du patrimoine mondial, ni dans une requête d’information émanant du Centre du patrimoine mondial.]
    4. Conformément au paragraphe 172 des Orientations, décrire toute restauration potentielle importante, altération potentielle et/ou toute nouvelle construction potentielle qui pourrait être entreprise à l’intérieur du bien, de la zone tampon, des corridors ou de toute autre localisation où un tel développement pourrait avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris sur son authenticité et son intégrité
    5. Accès public au rapport sur l’état de conservation
      [Note: ce rapport sera téléchargé, en vue de son accès public, sur le « Système d'information sur l’état de conservation » du Centre du patrimoine mondial (https://whc.unesco.org/fr/soc). Si votre État Partie demande que le rapport complet ne soit pas téléchargé, seul le résumé analytique d’une page, prévu au point (1) ci-dessus, sera téléchargé pour accès public.]
    6. Signature de l’Autorité
    7. Note avec satisfaction qu’un nombre élevé d'États parties ont autorisé le téléchargement public de leurs rapports d’état de de conservation, facilitant ainsi leur consultation par l’ensemble des parties prenantes à la Convention et contribuant à une transparence accrue du processus de suivi réactif, et réitère ses encouragements à tous les États parties afin qu’ils continuent sur cette voie à l’avenir.

    En savoir plus sur la décision
    Code : 39COM 15
    Titre : Rapport sur l’exécution du budget pour l’exercice biennal 2014-2015, et préparation du budget pour l’exercice biennal 2016-2017
    Année : 2015

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/15,
    2. Rappelant sa décision 35 COM 12 B adoptée à sa 35e session, d’établir un groupe de travail sur le budget en tant qu’organe consultatif permanent du Comité,
    3. Prend note de l’état des comptes du Fonds du patrimoine mondial pour 2014-2015 et de la situation des réserves et des contributions au 31 décembre 2014 ;
    4. Rappelle que le paiement des contributions obligatoires et volontaires est, selon l’article 16 de la Convention du patrimoine mondial, une obligation qui incombe aux États parties ayant ratifié la Convention ;
    5. Remercie les États parties qui ont déjà versé leurs contributions et, avec une vive préoccupation pour la viabilité du Fonds du patrimoine mondial, engage vivement les autres États parties qui n’ont pas encore versé la totalité de leurs contributions, y compris à titre volontaire en vertu de l’article 16.2 de la Convention, à s’assurer que leurs contributions soient versées dès que possible, en gardant à l’esprit les répercussions d’un non-paiement, y compris l’impossibilité d’accéder à l’assistance internationale ;
    6. Reconnaît également que les États parties ont l’obligation de réaliser les objectifs de la Convention et la responsabilité de fournir un financement suffisant pour l’exécution des processus statutaires et de l’assistance internationale ;
    7. Note avec inquiétude l’impact de la réduction du budget ordinaire de l’UNESCO sur les activités du programme, et apprécie les efforts incessants déployés pour gérer et pallier les difficultés engendrées par cette situation ;
    8. Rappelle également avec une vive préoccupation la situation financière actuelle du Fonds du patrimoine mondial qui nuit à sa capacité de soutenir les activités liées à la Convention, y compris la conservation et la gestion des biens qui sont une priorité absolue, ainsi que les propositions d’inscription, et reconnaît la nécessité de parvenir à assurer de toute urgence la viabilité du Fonds, qui s’impose pour soutenir la Convention comme programme phare de l’UNESCO ;
    9. Note que le Fonds du patrimoine mondial n’augmentera pas à l’avenir de manière significative en raison de l’universalité de la Convention et des dispositions de ladite Convention qui déterminent le financement statutaire du Fonds du patrimoine mondial, alors que, dans le même temps, le nombre de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, et par conséquent la charge de travail du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives continueront à augmenter ;
    10. Reconnaissant la nécessité urgente d’assurer la viabilité du Fonds du patrimoine mondial et, ayant pris en considération les options relatives aux contributions volontaires à cet effet, engage à nouveau tous les États parties à verser des contributions volontaires au Fonds du patrimoine mondial, spécialement aux sous-comptes pour l’assistance internationale et pour les capacités humaines, et à faire des contributions volontaires, notamment en choisissant parmi les options décrites dans la Résolution 19 GA 8 comme suit :
        • Option 1 : Augmenter de 1 à 2 % le pourcentage standard utilisé dans le calcul des contributions au Fonds du patrimoine mondial,
        • Option 3.1 : Augmenter les contributions en appliquant un taux uniforme de 3 300 dollars EU par bien inscrit,
        • Option 3.2 : Augmenter les contributions d’un pourcentage additionnel de 4 % de la contribution actuelle par bien inscrit,
        • Option 3.3 : Augmenter les contributions d’un montant supplémentaire par bien inscrit, selon un pourcentage croissant en fonction du nombre de biens inscrits,
        • Option 3.4 : Augmenter les contributions d’un montant supplémentaire par bien inscrit, selon un pourcentage décroissant en fonction du nombre de biens inscrits,
        • Option 4 : Augmenter les contributions en fonction de la fréquentation touristique des sites du patrimoine mondial,
        • Option 5 : Contribuer par activité ;
        1. Notant qu’à défaut de versements de contributions supplémentaires au Fonds du patrimoine mondial, les ressources financières seront insuffisantes pour pourvoir aux processus statutaires et à l’assistance internationale et sa mise en œuvre par le personnel réduit du Centre du patrimoine mondial, ce qui nuirait à la crédibilité de la Convention et à la réalisation de ses objectifs,
        2. Exprimant sa vive préoccupation que les ressources disponibles pour le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ne soient pas suffisantes pour mettre en œuvre les activités statutaires requises par la Convention, et recommandant que la charge de travail exigée du Secrétariat et des Organisations consultatives soit réduite et hiérarchisée plus systématiquement de façon à l’aligner avec les ressources humaines et financières disponibles,
        3. Approuve les ajustements budgétaires effectués au sein du Fonds du patrimoine mondial pour financer les demandes d’assistance internationale, qui s’élèvent à 60 000 dollars EU, et qui seront couverts par les lignes budgétaires de la Gestion de l’information et de l’Inventaire rétrospectif (30 000 dollars EU chacune) ;
        4. Accepte que les réserves d’exploitation du Fonds du patrimoine mondial couvrent la demande de fonds supplémentaires de l’ICOMOS à hauteur de 57 180 dollars EU ;
        5. Approuve également le budget du Fonds du patrimoine mondial pour l’exercice biennal 2016-2017 et sa ventilation correspondante telle qu’elle figure à l’Annexe V ;
        6. Autorise la Directrice générale à effectuer des transferts entre les grandes orientations et les réserves jusqu’à un maximum de 20 % du budget initial/plan de dépenses approuvé, pour un montant maximum de 250 000 dollars EU chaque exercice biennal, pour permettre l’exécution des décisions du Comité et répondre aux besoins urgents, en informant par écrit les membres du Comité du patrimoine mondial à la session suivant cette mesure, des détails et des raisons de ces transferts ;
        7. Note avec appréciation les coûts supplémentaires pris en charge par les autorités allemandes en tant qu’hôtes de la 39e session du Comité du patrimoine mondial, en plus de ceux qui figurent dans l’État des besoins ;
        8. Considère que, sans les contributions additionnelles versées au Fonds du patrimoine mondial, les ressources financières ne seront pas suffisantes pour assurer les processus statutaires, et note également qu’il y a déjà eu des réductions significatives à des processus et activités essentiels de la Convention, qui affectent la prestation de l’assistance internationale et du renforcement des capacités, ainsi que des réductions dans la mise en œuvre du Rapport périodique, dans l’élaboration d’études thématiques, dans la gestion de l’information et dans l’Inventaire rétrospectif ;
        9. Décide de continuer à rechercher les moyens appropriés pour assurer la viabilité du Fonds, y compris par des possibilités de mobilisation de ressources extrabudgétaires et de nouvelles possibilités de levées de fonds, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial, d’autres services compétents de l’UNESCO, les Organisations consultatives et les États parties, et d’élaborer des recommandations à cet égard ;
        10. Demande que le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, tienne une séance d’information sur le budget dans le cadre de la session d’information qui précède chaque session du Comité ;
        11. Rappelant également son avis favorable concernant la suggestion de réduire la durée et l’ordre du jour des sessions, comme précisé dans la décision 38 COM 5F1,
        12. Prenant note de l’importance accordée par le Comité du patrimoine mondial à la conservation et à la gestion qui sont des priorités absolues, et considérant que l’état actuel des dépenses/du budget ne reflète pas cette hiérarchisation, recommande que le Centre du patrimoine mondial, dans la mise en œuvre du budget pour le prochain exercice biennal (2016-2017), donne la priorité aux activités de conservation et de suivi, et demande donc que l’on augmente la proportion du Fonds du patrimoine mondial consacrée à la conservation, et décide de maintenir le nombre de rapports d’état de conservation (SOC) à 150 par an,
        13. Ayant pris note de la situation budgétaire critique du Fonds du patrimoine mondial, et du fait que les économies les plus importantes pourraient être faites en faisant des efforts communs pour réduire le nombre de propositions d'inscription (25 par an), en envisageant des possibilités d’avoir différents cycles de rapports sur l’état de conservation suivant l’urgence de la situation sur le site, et en étudiant l’opportunité de la fréquence du cycle annuel des réunions du Comité du patrimoine mondial,
        14. Demande au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, de préparer une décision annuelle sur le nombre de nouvelles propositions d’inscription pour examen l’année suivante conformément au document INF.8B3 incluant une estimation du coût de chaque proposition d’inscription et si nécessaire, une priorisation conformément au paragraphe 61 c des Orientations;
        15. Demande également au Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Organisations consultatives, de :
          1. Rechercher des options permettant d’étendre le cycle de rapports sur l’état de conservation des sites selon le degré d’urgence sur les sites et faire rapport à ce sujet ; et
          2. Préparer une analyse sur les implications financières et de fonctionnement d’un passage à un cycle biennal de réunions, à présenter à la 40e session du Comité du patrimoine mondial, pour permettre un débat en connaissance de cause sur les mérites d’un changement de la fréquence du cycle de réunions ;
        16. Souligne que dans l’éventualité de toute option proposant de changer pour adopter un cycle biennal de réunions, il est important de maintenir le principe de la Stratégie globale ;
        17. Décide que les économies de coûts seront affectées à l’assistance internationale pour la conservation et la gestion des biens du patrimoine mondial, ainsi qu’au renforcement des capacités, compte tenu du nombre de pays qui ont besoin d’une aide pour établir/maintenir une présence sur la Liste du patrimoine mondial ;
        18. Remercie également le Secrétariat d’avoir fourni l’analyse comparative d’options en vue d’une meilleure efficacité, de mesures d’économies de coûts et d’une mobilisation des ressources permettant de contribuer à la viabilité du Fonds du patrimoine mondial ;
        19. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial de faire rapport sur la mise en œuvre de la présente décision lors de sa 40e session en 2016.

    En savoir plus sur la décision
    Code : 38COM 7
    Titre : État de conservation des biens du patrimoine mondial
    Année : 2014

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7,
    2. Rappelant les décisions 35 COM 12B, 35 COM 12E et 37 COM 7C adoptées à ses 35e (UNESCO, 2011) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions respectivement,

    Problèmes émergeant des rapports de 2014 sur l’état de conservation

    3. Notant avec regret que les questions relatives aux plans de gestion/systèmes de gestion demeurent une cause sérieuse de préoccupation, demande à tous les États parties de veiller à ce que l’ensemble des biens du patrimoine mondial soit géré de manière à ce que leur valeur universelle exceptionnelle (VUE) ne soit pas menacée et, chaque fois qu’il y a lieu, d’élaborer/actualiser et mettre pleinement en œuvre des plans de gestion/systèmes de gestion ;
    4. Prenant note des avantages que peuvent tirer les États parties d’une utilisation systématique des évaluations d’impact sur le patrimoine et sur l’environnement dans l’étude de projets de développement, recommande aux États parties d’utiliser ces outils dans l’évaluation des projets avant que ceux-ci n’atteignent le stade où le processus du suivi réactif du patrimoine mondial est mis en œuvre ;
    5. Notant également que le développement du tourisme dans et autour des biens du patrimoine mondial est un point clé pour leur gestion, encourage vivement les États parties à garantir une planification et une gestion durables du tourisme sur les biens du patrimoine mondial et à contribuer à la mise en œuvre du programme « Patrimoine mondial et tourisme durable » du Centre du patrimoine mondial ;
    6. Réitérant sa plus vive inquiétude quant aux impacts persistants sur les biens du patrimoine mondial de la pression croissante du braconnage, en particulier d’éléphants, et de rhinocéros, et de l’abattage d’essences de bois précieuses, liés à un commerce illicite croissant, et la participation accrue du crime organisé dans ce commerce lucratif, réitère sa demande au Centre du patrimoine mondial et à l’UICN de consolider leur coopération avec le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) pour aider les États parties à mettre en œuvre les mesures prises par la 16e Conférence des Parties de la CITES, et prie les États parties de garantir une forte collaboration et coordination internationales afin de contrôler le commerce illicite de la flore et de la faune et de leurs produits ;
    7. Prend note avec inquiétude de la menace persistante qui pèse sur les biens du patrimoine mondial en raison des catastrophes et conflits, de l’absence généralisée de préparation appropriée, et de la nécessité d’intégrer la question du patrimoine dans les politiques et programmes internationaux de réduction des risques liés aux catastrophes, et appelle les États parties à veiller à ce que leurs délégations à la 3e Conférence mondiale sur la réduction des risques liés aux catastrophes (WCDRR), devant avoir lieu en mars 2015 à Sendai (Japon), soient sensibilisées à cette question et promeuvent le patrimoine comme un aspect essentiel de la réduction des risques liés aux catastrophes;
    8. Demande également que les États parties intéressés par la promotion du renforcement des capacités en matière de gestion, évaluations des impacts, gestion des risques liés aux catastrophes, gestion du tourisme durable et braconnage et délits sur les espèces sauvages entrent en contact avec les Organisations consultatives, le Centre du patrimoine mondial, les centres de catégorie 2 de l’UNESCO, et soutiennent les formations régionales ou internationales et autres programmes de renforcement de capacités afin de promouvoir leur capacité et celle des gestionnaires de site à élaborer et mettre en œuvre ces important instruments de planification ;

    Avancées sur les problèmes précédemment rapportés

    9. Accueille avec satisfaction l’engagement pris par TOTAL en juin 2013 de ne pas explorer ni exploiter de pétrole ou de gaz au sein de sites inscrits sur Liste du patrimoine mondial ainsi que la nouvelle politique sur les sites du patrimoine mondial adoptée par la banque d’investissement HSBC de ne pas sciemment proposer de services financiers soutenant des projets qui menacent les caractéristiques spéciales des biens du patrimoine mondial et, prenant également note des discussions entre le Centre du patrimoine mondial, l’UICN et l’International Petroleum Industry Environmental Conservation Association (IPIECA), demande aux autres compagnies de l’industrie extractive et banques d’investissement de suivre ces exemples afin de consolider davantage l’engagement de non-exploration/exploitation ;
    10. Accueille également favorablement les progrès dans le dialogue entre le Centre du patrimoine mondial, les Organisations consultatives et le Comité International Olympique (CIO) et encourage l’élaboration d’un mécanisme qui permettrait d’identifier les potentiels impacts des futurs Jeux Olympiques sur les biens du patrimoine mondial très tôt dans le processus d’attribution des Jeux afin de veiller à ce que ces impacts puissent être évités ou atténués de manière adéquate par le pays organisateur ;

    Enjeux stratégiques liés à l’état de conservation des biens du patrimoine mondial

    11. Rappelant également que les États parties concernés doivent soumettre d’ici le 1er février au Comité par l’intermédiaire du Secrétariat, leurs rapports sur l’état de conservation de biens donnés (paragraphe 169 des Orientations),
    12. Reconnaissant que le cycle minimal arrêté à deux ans pour l’examen des rapports sur l’état de conservation pour les biens individuels (en dehors des cas d’extrême urgence et des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril), associé à un report de délai pour la soumission des rapports des États parties serait l’occasion d’un dialogue accru entre les États parties, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, décide que les États parties concernés soumettront leurs rapports sur l’état de conservation au Centre du patrimoine mondial avant le 1er décembre de l’année qui précède l’examen du bien par le Comité du patrimoine mondial, avec effet immédiat, excepté pour les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et pour les cas d’extrême urgence, et demande par ailleurs au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de rédiger une proposition en vue d’inclure ce nouveau délai dans les Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session, en 2015 ;
    13. Rappelle aux États parties l’importance de soumettre leurs rapports sur l’état de conservation au Centre du patrimoine mondial dans l’une des langues de travail de la Convention du patrimoine mondial, anglais ou français ;
    14. Note avec satisfaction le nombre élevé d’États parties qui ont autorisé le téléchargement public de leurs rapports sur l’état de conservation, facilitant leur consultation par l’ensemble des parties prenantes à la Convention et contribuant à une transparence accrue du processus de suivi réactif, et renouvelle ses encouragement à tous les États parties afin qu’ils continuent sur cette voie à l’avenir.

    En savoir plus sur la décision
    Code : 37COM 7A.40
    Titre : Note d’orientation pour la rédaction de l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait de biens de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR)
    Année : 2013

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A.Add,

    2.  Rappelant sa décision 35 COM 7C , adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

    3.  Accueille favorablement la publication de la Note d’orientation pour la rédaction de l’État de conservation souhaité en vue du retrait d’un bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;

    4.  Demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de continuer à soutenir les États parties dans l’élaboration et la soumission de DSOCR pour l’ensemble des biens figurant sur la Liste du patrimoine mondial en péril, d’ici sa 40e session en 2016 au plus tard, et considère que les biens devraient être maintenus sur la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu’à ce que l’État de conservation souhaité en vue du retrait soit satisfait.

    En savoir plus sur la décision
    Code: 41COM 7
    Title: State of Conservation of the Properties Inscribed on the World Heritage List
    Year: 2017

    The World Heritage Committee,

    1. Having examined Documents WHC/17/41.COM/7, WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add, WHC/17/41.COM/7A.Add.2, WHC/17/41.COM/7B and WHC/17/41.COM/7B.Add and WHC/17/41.COM/7B.Add.2,
    2. Recalling Decision 40 COM 7, adopted at its 40th session (Istanbul/UNESCO, 2016),
    3. Thanks the State Party of Poland, Host Country of the 41st session of the World Heritage Committee (Krakow, 2017), for having organized the first World Heritage Site Managers Forum, as a capacity-building exercise aiming at increasing the understanding of the World Heritage decision-making process among site managers, in order to achieve a more effective protection of the Outstanding Universal Value (OUV), takes note with appreciation of the World Heritage Site Managers’ Forum Statement and encourages the future Host Countries to continue this initiative and organize World Heritage Site Managers Forums in conjunction with the World Heritage Committee session;

      Statutory matters related to Reactive Monitoring
    4. Takes note of the practices of the Secretariat to address mass campaigns on state of conservation issues;
    5. Recalling the importance of Paragraph 172 of the Operational Guidelines and its adequate implementation, further recalls Decision 40 COM 7, which requests the World Heritage Centre, in cooperation with the Advisory Bodies to evaluate the effectiveness of the Reactive Monitoring including procedures and case studies and to present a preliminary report for the consideration by the World Heritage Committee at its 42nd session in 2018, if funds are available;

      Emergency situations resulting from conflicts
    6. Deplores the conflict situation prevailing in several countries, the loss of human life as well as the degradation of humanitarian conditions and expresses its utmost concern at the damage sustained and the threats facing cultural and natural heritage in general;
    7. Urges all parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural and natural heritage and to fulfill their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and the sites included in the Tentative List;
    8. Also urges States Parties to adopt measures against using World Heritage properties for military purposes;
    9. Takes note of the progress made by the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to launch a reflection on a post-conflict recovery strategy, and of the support extended so far through technical assistance, capacity-building, and exchange of best practices in this regard, and recommends that further support for threatened or damaged World Heritage properties be pursued;
    10. Notes with concern that the conflict situation in several countries in the world has increased considerably the workload of the World Heritage Centre staff, and that an adequate implementation of the Action Plans for the Emergency Safeguarding of Cultural Heritage in Mali, Syria, Iraq, Libya and Yemen requires additional financial and human resources at the World Heritage Centre and in the UNESCO field offices; also notes the increased demands on the resources of the Advisory Bodies;
    11. Calls on the international community to provide financial support for the implementation of the UNESCO Action Plans for the Emergency Safeguarding of Cultural Heritage in Syria, Iraq, Libya and Yemen, including for additional human resources at the World Heritage Centre and in the UNESCO field offices;
    12. Also expresses its utmost concern about the impacts of conflicts causing an escalation of the already severe poaching crisis, as armed groups are financing their activities through illegal wildlife trade, which is having a severe impact on African wildlife, and uncontrolled development, threatening the very survival of species and the Outstanding Universal Value (OUV) of natural World Heritage properties;
    13. Launches an appeal to all Member States of UNESCO to cooperate in the fight against the illicit trafficking of cultural heritage objects (UNESCO 1970 Convention) and illegal wildlife trade, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), and to pursue the implementation of the United Nations Security Council Resolutions regarding cultural heritage protection in conflict areas, especially Resolution 2199 and 2347;

      Other conservation issues
      Reconstruction
    14. Noting the continued need to address the issue of reconstruction in World Heritage properties following conflicts or disasters, expresses its satisfaction that several international meetings have taken place or are being planned on recovery at large, and reconstruction in particular, and welcomes the offer of the Government of Poland to host an international conference on Reconstruction to provide guidelines to the World Heritage Committee to be held in Warsaw in March 2018;
    15. Encourages the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to continue, with all relevant stakeholders, the reflection on reconstruction within World Heritage properties as a complex multi-disciplinary process, towards developing new guidance to reflect the multi-faceted challenges that reconstruction brings, its social and economic context, the short- and long-term needs of properties, and the idea of reconstruction as a process that should be undertaken within the framework of the Outstanding Universal Value (OUV) of the properties;
    16. Urges States Parties to include risk mitigation measures in the management plans of World Heritage properties to address the potential effects of conflicts or disasters on their integrity;
    17. Also encourages the inclusion of capacity-building initiatives in the framework of recovery plans;
    18. Requests the States Parties involved in reconstruction projects to maintain dialogue and close consultation and cooperation with the World Heritage Centre and the Advisory Bodies;

      Climate change
    19. Recalls its Decision 40 COM 7 in relation to Climate Change, and requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to pursue the implementation of this Decision as a priority, within available resources;
    20. Expresses its utmost concern regarding the reported serious impacts from coral bleaching that have affected World Heritage properties in 2016-17 and that the majority of World Heritage Coral Reefs are expected to be seriously impacted by Climate Change;
    21. Noting that the World Heritage Centre, in consultation with IUCN, has initiated a scientific assessment by independent experts to better understand the impacts of Climate Change on coral reef World Heritage properties, also requests the World Heritage Centre and IUCN, as resources allow, to complete this assessment as soon as possible, and to ensure its findings are communicated effectively, and further requests the World Heritage Centre and Advisory Bodies to further study the current and potential impacts of Climate Change on the OUV of World Heritage properties;
    22. Reiterates the importance of States Parties undertaking the most ambitious implementation of the Paris Agreement of the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) by “holding the increase in the global average temperature to well below 2°C above pre-industrial levels and by pursuing efforts to limit the global average temperature increase to 1.5°C above pre-industrial levels, recognizing that this would significantly reduce the risks and impacts of climate change” and strongly invites all States Parties to ratify the Paris Agreement at the earliest possible opportunity and to undertake actions to address Climate Change under the Paris Agreement consistent with their common but differentiated responsibilities and respective capabilities, in the light of different national circumstances, that are fully consistent with their obligations within the World Heritage Convention to protect the OUV of all World Heritage properties;
    23. Takes note with satisfaction of the updated UNESCO Strategy for Action on Climate Change, approved by the UNESCO Executive Board at its 201st session in April 2017 (201 EX/Decision 5.I.B), and invites all States Parties to engage fully with the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, for its effective implementation;
    24. Also recalls the need for all States Parties to continue, and where necessary to strengthen all efforts to build resilience of World Heritage properties to Climate Change, including by further reducing to the greatest extent possible all other pressures and threats, and by developing and implementing climate adaptation strategies for properties at risk of Climate Change impacts;
    25. Requests furthermore the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to report on progress in relation to action on World Heritage and Climate Change, and to present, subject to available time and resources, a proposed update to the “Policy Document on the Impacts of Climate Change on World Heritage Properties”, for possible consideration by the World Heritage Committee at its 42nd session in 2018, and notes with appreciation the willingness of civil society groups to engage in this process;

      Urban pressure
    26. Noting that the increasing urban pressure in and around numerous World Heritage properties has become a major threat to their Outstanding Universal Value (OUV),
    27. Taking note of the outcomes of the Habitat III Conference and notably the adoption of the “New Urban Agenda”,
    28. Also taking note of the necessity to pursue the application of the Historic Urban Landscape approach towards a more effective and durable conservation and management of the urban heritage inscribed on the World Heritage List, and requests the States Parties to fully consider the 2011 UNESCO Recommendation on Historic Urban Landscape (HUL) ;
    29. Calls on States Parties to take into account the recommendations of the Global Report on Culture for Sustainable Urban Development and take the necessary measures to integrate the role of culture in sustainable urban development in order to achieve SDG 11 – Target 4;

      Vandalism
    30. Notes with concern increasing vandalism at World Heritage properties and encourages States Parties to improve monitoring and security measures as well as awareness raising on the detrimental effects of vandalism, and to consider introducing creative solutions to allow visitors to express themselves without leaving permanent marks or damage;

      Disasters Risk Reduction
    31. Welcomes the Action Plan for the implementation of the Strategy for reinforcing UNESCO’s action for the protection of culture and the promotion of cultural pluralism in the event of armed conflict (hereafter the Strategy), adopted by the UNESCO General Conference in 2015 (38 C/Res.48), whose implementation would be of great importance for the protection of World Heritage in situations of armed conflicts and disasters associated with natural and human-made hazards;
    32. Encourages States Parties to provide support to the implementation of the Strategy and its Action Plan, including through contributions to the Heritage Emergency Fund, as well as in kind contributions and advocacy at the highest international levels for the integration of a concern for culture in key international humanitarian, development, and peacekeeping operations;

      Invasive species
    33. Recalling its Decision 39 COM 7, adopted at its 39th session (Bonn, 2015),
    34. Noting with concern the continued threat posed by invasive alien species on natural World Heritage properties, strongly encourages the States Parties to develop adequately resourced invasive alien species strategies that emphasize prevention and early warning and rapid response in World Heritage properties;

      Illegal trade of wildlife species
    35. Reiterates its utmost concern about the continued impacts of poaching and illegal logging on World Heritage properties driven primarily by the illegal trade of wildlife species and its products, and requests the World Heritage Centre and IUCN to take action, as resources permit, to strengthen the collaboration between the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) and the World Heritage Convention;
    36. Reiterates its appeal to all Member States of UNESCO to cooperate in the fight against the illicit trade in wildlife and its products, including through the implementation of the CITES, and with the full engagement of transit and destination countries;

      Integrated approaches for the conservation of natural and cultural heritage
    37. Recalling that the World Heritage Convention explicitly links the concepts of cultural and natural heritage, highlights the importance of promoting integrated approaches that strengthen holistic governance, improve conservation outcomes and contribute to sustainable development;
    38. Notes with appreciation the growing interest and efforts by the States Parties and heritage practitioners to develop and apply integrated approaches to conservation of natural and cultural heritage, and encourages the States Parties, the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, in cooperation with universities and other relevant actors, to continue and expand these efforts, in accordance with the Policy Document for the integration of a Sustainable Development Perspective into the Processes of the Convention (2015);

      List of World Heritage in Danger
    39. Reiterates its request to the World Heritage Centre, in consultation with the Advisory Bodies and States Parties, to promote better understanding of the implications and benefits of properties being inscribed on the List of World Heritage in Danger, and to develop appropriate information material in this regard with a view to overcome the negative perceptions of the List of World Heritage in Danger. The information material should highlight the importance of the protection of the Outstanding Universal Value;

      Other issues
    40. Takes note with appreciation of the Chairperson of the 41st session of the World Heritage Committee’s initiative on structured dialogue with civil society and encourages States Parties and civil society organizations to continue exploring possibilities how civil society can further contribute to enhanced conservation of heritage on the site and national level and provide relevant input to the heritage related debate at the global level;
    41. Notes, in conformity with Resolution 20 GA 13 of the General Assembly of the World Heritage Convention and the Decision 39 COM 11 (Bonn, 2015) of the World Heritage Committee, the establishment of the International Indigenous Peoples Forum on World Heritage as an important reflection platform on the involvement of Indigenous Peoples in the identification, conservation and management of World Heritage properties, with a particular focus on the nomination process.

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      Code: 40COM 7
      Title: State of Conservation of World Heritage Properties
      Year: 2016

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Documents WHC/16/40.COM/7, WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add, WHC/16/40.COM/7A.Add.2, WHC/16/40.COM/7B, WHC/16/40.COM/7B.Add and WHC/16/40.COM/7B.Add.2,
      2. Recalling Decision 39 COM 7, adopted at its 39th session (Bonn, 2015),

        Emergency situation resulting from conflicts
      3. Deplores the conflict situation prevailing in several countries, the loss of human life as well as the degradation of humanitarian conditions and expresses its utmost concern at the damage sustained and the threats facing cultural and natural heritage in general;
      4. Urges the States Parties to ratify international instruments such as the Convention for the Protection of Cultural Property in the Event of Armed Conflict and implores States Parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural and natural heritage and to fulfil their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and the sites included in the Tentative List;
      5. Also urges the States Parties to adopt measures that oppose World Heritage properties being used for military purposes;
      6. Takes note of the progress made by the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to launch a reflection on a post-conflict recovery strategy, and of the support extended so far through technical assistance, capacity-building, and exchange of best practices in this regard, and recommends that further support for threatened or damaged World Heritage properties be pursued;
      7. Notes with concern that the conflict situation in several countries in the world has increased considerably the work load of the World Heritage Centre staff, and that an adequate implementation of the Action Plans for the Emergency Safeguarding of Cultural Heritage in Mali, Syria, Iraq, Libya and Yemen requires additional financial and human resources at the World Heritage Centre and in the UNESCO field offices; also notes the increased demands on the resources of the Advisory Bodies;
      8. Calls on the international community to provide financial support for the implementation of the UNESCO Action Plans for the Emergency Safeguarding of Cultural Heritage in Syria, Iraq, Libya and Yemen, including for additional human resources at the World Heritage Centre and in the UNESCO field offices;
      9. Also expresses its utmost concern about the impacts of conflicts causing an escalation of the already severe poaching crisis, as armed groups are financing their activities through illegal wildlife trade, which is having a severe impact on African wildlife, threatening the very survival of species and the Outstanding Universal Value (OUV) of World Heritage properties;
      10. Launches an appeal to all Member States of UNESCO to cooperate in the fight against the illicit trafficking of cultural heritage objects and illegal wildlife trade, including through the implementation of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), the ratification of the 1970 Convention on the Means of Prohibiting and Preventing the Illicit Import, Export and Transfer of Ownership of Cultural Property and to pursue the implementation of the United Nations Security Council Resolution 2199 of February 2015 regarding Syria and Iraq;

        Other conservation issues

        Reconstruction

      11. Noting that the recent and wide-ranging deliberate destruction of World Heritage properties as a result of armed conflict in Syria, Yemen, Libya, Iraq, Mali and Nigeria, and the devastating earthquakes in Nepal, have brought sharply into focus the issue of reconstruction in World Heritage properties; that several international meetings have taken place or are being planned on reconstruction; and that guidance within the Operational Guidelines is currently inadequate,
      12. Recommends that more in depth reflection is needed on reconstruction within World Heritage properties as a complex multi-disciplinary process, and that consideration should be given to developing new guidance to reflect the multi-faceted challenges that reconstruction brings, its social and economic context, the short- and long-term needs of properties, and the idea of reconstruction as a process that should be undertaken within the framework of the Outstanding Universal Value (OUV) of the properties;
      13. Welcomes the offer of the Government of Poland to host an international conference on Reconstruction to provide guidelines to the World Heritage Committee;

        Climate Change
      14. Taking note of the agreement reached during the 21st conference (COP21) of the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) held in 2015, requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to assist States Parties to implement appropriate management responses to the adverse effects of Climate Change;
      15. Recommends that the World Heritage Centre strengthen its relations with other organizations working on Climate Change, particularly with the UNFCCC and the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) secretariats, and specifically with regard to the effect of Climate Change on World Heritage properties, and also requests the States Parties, the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to work with IPCC with the objective of including a specific chapter on natural and cultural World Heritage in future IPCC assessment reports;
      16. Further requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to periodically review and update the “Policy Document on the Impacts of Climate Change on World Heritage properties”, so as to make available the most current knowledge and technology on the subject to guide the decisions and actions of the World Heritage community;

        Dams
      17. Notes with significant concern that an increasing number of properties are facing potential threats from major dam projects, considers that the construction of dams with large reservoirs within the boundaries of World Heritage properties is incompatible with their World Heritage status, and urges States Parties to ensure that the impacts from dams that could affect properties located upstream or downstream within the same river basin are rigorously assessed in order to avoid impacts on the Outstanding Universal Value (OUV);

        Extractive industries
      18. Noting with significant concern that World Heritage properties are increasingly threatened by extractive industries, as confirmed by the 2014 IUCN World Heritage Outlook report, by the World Heritage Centre’s analysis of issues reported in state of conservation reports also revealing the potential threat from extractive activities to cultural properties, and by the 2016 report by the World Wide Fund for Nature (WWF), welcomes the “No-go” commitments to World Heritage properties made by Tullow Oil plc and CEMEX in November 2015 and April 2016 respectively, and reiterates its call on other extractive industry companies and investment banks to follow these examples to further extend the “No-go” commitment;
      19. Recalling Decision 37 COM 7, once again urges all States Parties to the Convention and leading industry stakeholders to respect the “No-go” commitment by not permitting extractive activities within World Heritage properties, and by making every effort to ensure that extractives companies located in their territory cause no damage to World Heritage properties, in line with Article 6 of the Convention;

        Environmental Impact Assessments (EIAs)/Heritage Impact Assessments (HIAs)
      20. Notes with concern that a majority of properties potentially affected by proposed development projects, proposed legal instruments, and proposed management systems have not benefited from an assessment of impacts on their Outstanding Universal Value (OUV) in line with IUCN’s World Heritage Advice Note on Environmental Assessment and ICOMOS’ Guidance on Heritage Impact Assessments for Cultural World Heritage Properties, and requests all States Parties to the Convention to ensure that potential direct, indirect and cumulative impacts on the OUV, including from projects located outside the boundaries of natural and/or cultural World Heritage properties, are specifically assessed within the framework of the EIA and HIA required by the applicable laws and regulations, and that reports of such assessments are submitted to the World Heritage Centre for review by the Advisory Bodies, in accordance with Paragraph 172 of the Operational Guidelines;
      21. Recalls Article 6 of the Convention according to which “Each State Party to this Convention undertakes not to take any deliberate measures which might damage directly or indirectly the cultural and natural heritage […] situated on the territory of other States Parties to this Convention”, and also requests all States Parties to the Convention to ensure that EIAs and HIAs include an assessment of impacts on the OUV of World Heritage properties situated on the territory of other States Parties, as appropriate;
      22. Further requests the Advisory Bodies, in consultation with the World Heritage Centre, to consider opportunities to streamline their guidance on impact assessment in order to develop one single guidance document for the assessment of impacts on both natural and cultural properties;

        Integrated management, Decision making, Governance
      23. Noting with concern that the lack of an integrated management approach is reported to cause challenges to the coordination of management and decision making processes of properties where different authorities are involved, in particular in the cases of mixed, serial, and transboundary properties, urges States Parties to establish appropriate mechanisms in order to facilitate a coordinated approach to the management of all properties, in line with the requirements of the Operational Guidelines as laid out in Paragraphs 112, 114, and 135, and encourages States Parties with contiguous natural properties on either side of their international borders, which are not listed as transboundary properties, to establish appropriate mechanisms for cooperation between their respective management authorities and ministries;
      24. Also encourages States Parties to promote recognition and awareness across all relevant national and regional agencies of the World Heritage status of the properties on their territory, and to develop mechanisms to ensure consideration of impacts on Outstanding Universal Value (OUV) in the decision making processes of relevant ministries, before permits are issued for developments that could negatively impact the OUV;

        Ground transport infrastructures
      25. Notes with concern that the number of cases of ground transport infrastructure having potential impact on the Outstanding Universal Value (OUV) of World Heritage properties is continuing to grow, and calls upon States Parties to carry out Strategic Environmental Assessments (SEAs) early in the process of transportation planning to allow for potential impacts of the OUV, including those resulting from foreseeable associated future developments, to be identified prior to the development of specific projects;
      26. Encourages States Parties to carry out Environmental Impact Assessments (EIAs) and Heritage Impact Assessments (HIA) on ground transport projects, once they are designed, with multiple options to ensure that transportation needs can be met with minimal impacts on the OUV of World Heritage properties;

        List of World Heritage in Danger
      27. Takes note of its discussions under agenda items 7A and 7B, and requests the World Heritage Centre, in consultation with the Advisory Bodies and States Parties, to promote better understanding of the implications and benefits of properties being inscribed on the List of World Heritage in Danger, and to develop appropriate information material in this regard with a view to overcome the negative perceptions of the List of World Heritage in Danger. The information material should highlight the importance of the protection of the OUV;

        Reactive Monitoring
      28. Requests the World Heritage Centre, in cooperation with the Advisory Bodies to evaluate the effectiveness of the Reactive Monitoring including procedures and case studies and to present a preliminary report for the consideration by the World Heritage Committee at its 42nd session in 2018, if funds are available.

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      Code: 39COM 7
      Title: State of Conservation of World Heritage Properties
      Year: 2015

      The World Heritage Committee,
      1. Having examined Document WHC-15/39.COM/7,
      2. Recalling Decision 38 COM 7, adopted at its 38th session (Doha, 2014), and the Bonn Declaration on World Heritage adopted on 29 June 2015,
      Conflict situation in the Arab States Region
      1. Deplores the conflict situation prevailing in Syria, Iraq, Libya and Yemen, the loss of human life as well as the degradation of humanitarian conditions and expresses its utmost concern at the damage sustained and the threats facing these properties and cultural heritage in general;
      2. Urges all parties associated with conflicts to refrain from any action that would cause further damage to cultural heritage and to fulfil their obligations under international law by taking all possible measures to protect such heritage, in particular the safeguarding of World Heritage properties and the sites included in the Tentative List;
      3. Also urges the States Parties to adopt measures for the evacuation of World Heritage properties being used for military purposes;
      4. Launches an appeal to all Member States of UNESCO to cooperate in combatting the illicit trafficking of cultural heritage, in particular coming from Syria and Iraq as per the United Nations Security Council Resolution 2199 of February 2015;
      5. Recommends that the World Heritage Centre and Advisory Bodies develop a post-conflict strategy, including means to extend support for reconstruction of damaged World Heritage properties through technical assistance, capacity-building, and exchange of best practices taking into account the conclusions made by the two seminars recently held by World Heritage Centre and ICOMOS on this subject;
      Emerging and recurring conservation issues
      1. Takes note of the increasing number of State of Conservation reports due to inadequate management systems or plans and urges States Parties to ensure that management systems and plans are in place at the time of inscription;
      2. Notes with utmost concern, the continuously increasing pressure associated with and the growing impacts from poaching on the Outstanding Universal Value of many natural World Heritage properties and the increasing involvement of organized crime, and reiterates its call for strong international collaboration and coordination inter alia with the Secretariat of the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) and with the full engagement of transit and destination countries to control the illicit trade in wildlife and its products;
      3. Notes with concern the significant threat posed by invasive species to natural World Heritage properties, strongly encourages States Parties to develop adequately resourced strategies to eradicate invasive species in World Heritage properties and prevent their (re-)introduction and/or establishment, and also calls on the international community to support invasive species eradication campaigns in affected properties;
      4. Taking note of the benefits to States Parties of systematically utilizing Heritage Impact Assessments (HIAs) and Environmental Impact Assessments (EIAs) in the review of development projects, encourages States Parties to integrate the EIA/HIA processes into legislation, planning mechanisms and management plans, and reiterates its recommendation to States Parties to use these tools in assessing projects, including assessment of cumulative impacts, as early as possible and before any final decision is taken, and, taking into account the need for capacity-building in this regard, requests the States Parties to contribute financially and technically towards the development of further guidance regarding EIA/HIA implementation, by the Advisory Bodies and the World Heritage Centre, based on case studies and field experience;
      5. Acknowledging that World Heritage properties are being increasingly affected by Climate Change, also strongly encourages States Parties to participate in the 21st Conference of the Parties (COP21) to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) in December 2015, with a view to achieving a universal climate agreement and mobilize global climate action on the ground, and recalls its Decision 31 COM 7.1, adopted at its 31st session (Christchurch, 2007) in which it adopted a carbon neutral policy, in view of its application for all future sessions, to the extent feasible;
      6. Appreciates the constructive dialogue, which has taken place between the International Olympic Committee (IOC), the World Heritage Centre and IUCN, and also requests that this dialogue be extended to the other Advisory Bodies to ensure that cultural aspects are also taken into account in the future;
      Knowledge management of the state of conservation reports 
      1. Urges States Parties to submit to the Committee through the Secretariat, by the statutory deadline set and in one of the working languages of the World Heritage Convention (English or French), their reports on the state of conservation of specific properties (Paragraph 169 of the Operational Guidelines), in order to allow for sufficient time for consultation and informed decision making at the Committee sessions;
      2. Adopts the revised format below for the submission of state of conservation reports by the States Parties, decides that this revised format is compulsory and applies with immediate effect, and that it should be included in the Operational Guidelines, and reminds States Parties that these reports must be submitted in one of the working languages of the Convention (English or French):
      Name of World Heritage property (State(s) Party(ies)) (Identification number)
      1. Executive Summary of the report
        [Note: each of the sections described below should be summarized. The maximum length of the executive summary is 1 page.]
      2. Response to the Decision of the World Heritage Committee
        [Note: State(s) Party(ies) are requested to address the most recent Decision of the World Heritage Committee for this property, paragraph by paragraph.]
        If the property is inscribed on the List of World Heritage in Danger
        Please also provide detailed information on the following:
        1. Progress achieved in implementing the corrective measures adopted by the World Heritage Committee
          [Note: please address each corrective measure individually, providing factual information, including exact dates, figures, etc.]
          If needed, please describe the success factors or difficulties in implementing each of the corrective measures identified
        2. Is the timeframe for implementing the corrective measures suitable? If not, please propose an alternative timeframe and an explanation why this alternative timeframe is required.
        3. Progress achieved towards the Desired state of conservation for the removal of the property from the List of World Heritage in Danger (DSOCR)
      3. Other current conservation issues identified by the State(s) Party(ies) which may have an impact on the property’s Outstanding Universal Value
        [Note: this includes conservation issues which are not mentioned in the Decision of the World Heritage Committee or in any information request from the World Heritage Centre]
      4. In conformity with Paragraph 172 of the Operational Guidelines, describe any potential major restorations, alterations and/or new construction(s) intended within the property, the buffer zone(s) and/or corridors or other areas, where such developments may affect the Outstanding Universal Value of the property, including authenticity and integrity.
      5. Public access to the state of conservation report
        [Note: this report will be uploaded for public access on the World Heritage Centre’s State of conservation Information System (https://whc.unesco.org/en/soc). Should your State Party request that the full report should not be uploaded, only the 1-page executive summary provided in point (1.) above will be uploaded for public access].
      6. Signature of the Authority
      1. Notes with appreciation the high number of States Parties which have authorized the public upload of their state of conservation reports, facilitating their consultation by all stakeholders of the Convention and contributing to an improved transparency of the reactive monitoring process, and reiterates its encouragement to all States Parties to continue do so in the future.

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      Code : 35COM 12B
      Titre : Méthodes de travail des organes statutaires de la Convention
      Année : 2011

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/12B

      2. Rappelant la décision 32 COM 10 adoptée à sa 32e session (Québec, 2008), la décision 33 COM 14A.2 adoptée à sa 33e session (Séville, 2009), la décision 34 COM 12 adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010) et la résolution 17GA 9 adoptée à la 17e Assemblée générale des États parties (UNESCO, 2009),

      3. Exprime sa satisfaction aux États parties du Bahreïn et de l'Australie, et au Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO pour l'organisation de la réunion d'experts sur les procédures de prise de décision des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial (Manama, Bahreïn, 15-17 décembre 2010); et prend note du rapport soumis par les participants (document WHC-11/35.COM/12B); 

      Amendements au Règlement intérieur

      4. Adopte les amendements suivants à son Règlement intérieur:

      Article 8.3. Le Comité peut autoriser à participer à ses sessions, l'Organisation des Nations Unies et les organisations du système des Nations Unies, ainsi que, si elles lui en font la demande par écrit quinze jours au moins avant la date du Comité, d'autres organisations internationales et non gouvernementales, les missions permanentes d'observation auprès de l'UNESCO, des institutions à but non lucratif ayant une activité dans le domaine visé par la Convention, [selon des critères définis par le Comité du patrimoine mondial,] en qualité d'observateurs.

      Article 14. Attributions du Président, [des vice-Présidents et du Rapporteur]

      14.1. Outre les pouvoirs qui lui sont conférés en vertu d'autres dispositions du présent Règlement, le Président prononce l'ouverture et la clôture de chaque réunion plénière du Comité. Il dirige les débats, assure l'observation du présent Règlement, donne la parole aux orateurs, met les questions aux voix et proclame les décisions. Il se prononce sur les motions d'ordre et, sous réserve du présent Règlement, veille au bon déroulement de chaque séance et au maintien de l'ordre. Le Président ne prend pas part aux votes, mais il peut charger un autre membre de sa délégation de voter à sa place. [Il peut travailler, avec l'aide des vice-présidents à sa discrétion, pour anticiper et répondre aux questions potentiellement litigieuses, y compris en dehors des sessions]. Il exerce toutes autres fonctions qui lui sont confiées par le Comité.

      14.2 [Si le Président doit s'absenter pendant une réunion, ou une partie de celle-ci, il doit être remplacé par un vice-président]. Un vice-Président agissant en qualité de Président a les mêmes pouvoirs et attributions que le Président lui-même.

      14.3 Le Président et le ou les vice-Présidents des organes subsidiaires du Comité ont, au sein de l'organe qu'ils sont appelés à présider, les mêmes attributions que le Président et les vice-Présidents du Comité.

      [14.4 En plus d'exercer les pouvoirs qui lui sont conférés par ailleurs par le présent Règlement, le Rapporteur doit certifier que le Secrétariat a consigné avec exactitude les décisions du Comité. Il doit collaborer avec le Secrétariat pour suivre et consigner le débat sur les amendements du Comité.]

      Article 22. Ordre des interventions et limitation du temps de parole

      22.1 Le Président donne la parole aux orateurs en suivant l'ordre dans lequel ils ont manifesté le désir de parler.

      22.2 Le Président peut limiter le temps de parole de chaque orateur lorsque les circonstances rendent cette décision souhaitable.

      [22.3 Le Président, à sa discrétion, pourra appeler des orateurs des Organisations consultatives avant que le Comité prenne une décision.]

      22.4 Les représentants d'organisations, les personnes et les observateurs mentionnés aux articles 6, 7 et 8 peuvent prendre la parole en séance avec l'assentiment préalable du Président.

      [22.5 Le Président soumet les questions des membres du Comité à un État partie à la fin du débat du Comité sur le bien.]

      [22.6 Les membres du Comité ne doivent pas s'exprimer sur les biens du patrimoine mondial situés sur leur propre territoire, sauf à l'invitation explicite du Président et en réponse aux questions précises posées. Le plaidoyer en faveur d'une proposition particulière ne sera pas recevable.]

      22.7 Les représentants d'un État partie, membre ou non du Comité, ne doivent pas intervenir lors de discussions pour appuyer l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial d'un bien proposé par cet État, [un rapport sur l'état de conservation d'un bien situé sur son territoire], ou pour appuyer l'approbation d'une demande d'assistance soumise par cet État, mais seulement pour fournir des informations en réponse aux questions qui leur sont posées. Cette disposition s'applique également aux autres observateurs mentionnés à l'article 8.

      Responsabilités des organes statutaires

      5. Demande au Centre du patrimoine mondial de présenter une étude, pour examen à la 36e session du Comité du patrimoine mondial (2012) sur différentes options visant à:

      a) mettre en place des mécanismes de surveillance et de suivi des organes statutaires de la Convention du patrimoine mondial afin de s'assurer de la mise en œuvre des actions associées à des questions prioritaires de politique générale,

      b) renforcer le rôle du Bureau pour faciliter le travail du Comité (sans assumer de rôle décisionnel);

      Réunions d'experts

      6. Demande également au Centre du patrimoine mondial d'établir et de présenter annuellement une liste récapitulative de toutes les réunions proposées afin de permettre au Comité de décider auxquelles donner son aval en tenant compte des priorités et des ressources disponibles (humaines et financières), et soutient la solution de tenir des réunions virtuelles dans la mesure du possible;

      7. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial de préciser les différents types et catégories de réunions d'experts et décide que toutes les réunions auxquelles assiste le Secrétariat doivent être consignées dans le Rapport sur les activités du Secrétariat présenté au Comité;

      Tenue des réunions statutaires

      8. Décide que les discussions de politique générale au sein du Comité devraient être organisées de façon à permettre la participation de tous les États parties, grâce à l'utilisation de groupes consultatifs ou par la reconnaissance des demandes d'interventions des États parties non-membres du Comité, (sous réserve d'accord du Président) sur les questions politiques à l'ordre du jour;

      9. Décide que trois sessions ordinaires du Comité (non étendues) devraient se tenir durant chaque exercice biennal comme suit:

      a) Années paires - pays hôte; Ordre du jour: rapports, budget, propositions d'inscription et rapports sur l'état de conservation,

      b) Années impaires - pays hôte; Ordre du jour: rapports, budget, propositions d'inscription et rapports sur l'état de conservation,

      c) Années impaires - Siège de l'UNESCO, immédiatement après l'Assemblée générale, (qui devrait avoir lieu dans le cadre de la Conférence générale de l'UNESCO); Ordre du jour: questions stratégiques et de politique générale, et en tant que de besoin, les rapports sur l'état de conservation nécessitant un examen urgent;

      10. Reconnaît la nécessité d'améliorer les processus de suivi de l'état de conservation des biens du patrimoine mondial afin de réduire la charge de travail, et décide d'établir par défaut un cycle de deux ans minimum pour l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial, et pour la discussion de ceux inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, sauf pour les cas d'extrême urgence;

      11. Décide de mettre en place un cycle de quatre ans pour la révision des Orientations et que les Orientations devraient se limiter à être des directives de fonctionnement, et qu'un nouveau document - les «Orientations de politique générale» -, devrait être mis au point pour consigner tout l'ensemble des politiques générales adoptées par le Comité et l'Assemblée générale;

      12. Décide de rédiger des «Orientations de politique générale» pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, en se fondant en partie sur les résultats de réunions d'experts et des Organisations consultatives;

      13. Décide de mettre en place un organe consultatif permanent pour l'examen du budget biennal du Comité;

      14. Recommande aux membres du Comité d'envisager de s'abstenir d'avancer de nouvelles propositions d'inscription qui pourraient être discutées durant leur mandat au Comité, sans préjudice des dossiers déjà déposés ou de ceux différés ou renvoyés lors de précédents Comités, ou des propositions d'inscription provenant des États parties les moins représentés, et que cette disposition soit mise en application à titre expérimental et examinée à sa 38e session en 2014;

      15. Recommande également que les États parties déjà bien représentés sur la Liste du patrimoine mondial fassent preuve de retenue en avançant de nouvelles propositions d'inscription, afin de parvenir à un meilleur équilibre de la Liste;

      16. Demande aux États parties d'envisager de s'abstenir de fournir des informations complémentaires concernant des propositions d'inscription et/ou des questions concernant l'état de conservation après les dates limites indiquées dans les Orientations, car ces informations ne peuvent pas être évaluées par les Organisations consultatives;

      Renforcement des capacités pour participer aux réunions statutaires

      17. Demande du Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives:

      a) d'inclure la session d'orientation/de mise au courant des membres du Comité à l'ordre du jour annuel du Comité, et de solliciter la participation directe du Président et du Rapporteur,

      b) de coopérer à la création d'outils pour assister les membres du Comité, y compris un guide du langage standard usité dans les décisions, une base de données consultable en ligne et à jour des décisions, des explications simples des procédures principales (procédures de vote en particulier) et une nouvelle édition des Textes fondamentaux,

      c) d'évaluer les avantages et les désavantages d'associer dans un mécanisme unique les options de renvoi à l'État partie et d'examen différé pour l'étude d'une proposition d'inscription, et d'envisager d'élaborer une proposition d'amendement aux paragraphes 159 et 160 des Orientations sur ce point,

      d) de fournir une explication simple pour étude à la 36e session du Comité sur les processus et méthodes utilisés pour évaluer les propositions d'inscription et l'état de conservation des biens du patrimoine mondial,

      e) de développer de nouvelles activités de renforcement des capacités pour le Président, le Rapporteur et les membres du Comité, y compris par l'explication systématique des documents aux États parties;

      Orientation concernant les projets de décisions

      18. Demande également du Centre du patrimoine mondial de veiller à ce que les projets de décisions:

      a) soient concis et ciblés sur les questions fondamentales pour la Convention (notamment sur les questions liées à la valeur universelle exceptionnelle),

      b) se limitent à l'examen des questions prioritaires, et

      c) incluent, pour les inscriptions de biens sur la Liste du patrimoine mondial en péril, un programme chiffré des opérations nécessaires le cas échéant, fondé sur l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, comme l'exige l'article 11.4 de la Convention, et encourage l'utilisation de l'assistance internationale pour répondre à ces besoins;

      19. Décide également, pour améliorer la cohérence, et comme pratique d'usage, que les projets de décisions portant sur:

      a) les menaces liées au développement, recommandent l'utilisation d'une évaluation d'impact environnemental/évaluation d'impact sur le patrimoine,

      b) le manque de capacités, recommandent des évaluations de l'efficacité de la gestion,

      c) un financement requis pour des actions particulières, recommandent de faire appel à l'assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial;

      20. Demande du Centre du patrimoine mondial de mettre au point des coûts modulaires standards pour les activités de base à étudier à la 36e session du Comité du patrimoine mondial, pour permettre au Comité d'évaluer les implications en termes de coûts et de charge de travail pour tous les acteurs concernés (États parties, Comité, Secrétariat, Organisations consultatives) avant l'adoption;

      Transparence des documents et des réunions statutaires

      21. Demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de poursuivre la réflexion sur la meilleure manière pour les États parties d'engager un dialogue constructif avec les Organisations consultatives lors de l'évaluation des processus de propositions d'inscription, et avec les Organisations consultatives et le Secrétariat lors du processus de suivi réactif;

      22. Décide que les réunions du Comité du patrimoine mondial devraient être retransmises en podcast sur Internet et demande au Centre du patrimoine mondial de renforcer les relations avec les médias, y compris par des réunions de presse avant l'ouverture des sessions du Comité, une information des journalistes sur les questions du patrimoine mondial, des réunions régulières entre les médias et le Président lors des sessions du Comité, et une formation aux médias pour le Président et les représentants des Organisations consultatives, et décide d'ouvrir les réunions aux journalistes accrédités;

      23. Demande au Centre du patrimoine mondial de transmettre les rapports d'évaluation émanant des Organisations consultatives aux États parties concernés dès qu'ils sont finalisés, afin d'avoir le temps d'établir un dialogue approprié et de rendre publics les documents de travail, lors de leur distribution aux États parties.

      En savoir plus sur la décision
      Code: 38COM 7
      Title: State of conservation of World Heritage properties
      Year: 2014

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Document WHC-14/38.COM/7,
      2. Recalling Decisions 35 COM 12B, 35 COM 12E and 37 COM 7C adopted at its 35th (UNESCO, 2011) and 37th (Phnom Penh, 2013) sessions respectively,

      Issues emerging from the 2014 state of conservation reports

      3. Noting with regret that issues related to Management Plan / System remain a serious cause for concern, requests all States Parties to ensure that all World Heritage properties are managed in such a manner that their Outstanding Universal Value (OUV) is not put at risk and, whenever necessary, develop/update and fully implement Management Plans or Systems;
      4. Taking note of the benefits to States Parties of systematically utilizing Heritage and Environmental Impact Assessments in the review of development projects, recommends that States Parties use these tools in assessing projects before they reach a point where the World Heritage reactive monitoring process comes into play;
      5. Also noting that tourism development in and around World Heritage properties is a key issue for their management, strongly encourages States Parties to ensure sustainable planning and management of tourism at World Heritage properties and to contribute to the implementation of the World Heritage Centre’s World Heritage and Sustainable Tourism Programme;
      6. Reiterating its utmost concern about the continued impacts on World Heritage properties due to the rising pressure from poaching, particularly of elephant, rhinoceros, and valuable timber species, linked to a growing illicit trade, and the increasing involvement of organized crime in this lucrative business, reiterates its request to the World Heritage Centre and IUCN to strengthen their cooperation with the Secretariat of the Convention on International Trade in Endangered Species (CITES) to assist States Parties to implement the measures taken by the 16th Conference of the Parties of the CITES, and urges States Parties to ensure strong international collaboration and coordination to control the illicit trade in flora and fauna and their products;
      7. Takes note with concern of the continuing threat posed to World Heritage properties by disasters and conflicts, of the widespread lack of adequate preparedness, and of the need to integrate a concern for heritage within international policies and programmes for disaster risk reduction, and calls on States Parties to ensure that their delegations to the 3rd World Conference on Disaster Risk Reduction (WCDRR), due to take place in March 2015 in Sendai (Japan), are sensitized to this question and promote heritage as an essential consideration in disaster risk reduction;
      8. Also requests that States Parties with an interest in the promotion of capacity building on the issues of management, impact assessments, disaster risk management, sustainable tourism management, and poaching and wildlife crimes to liaise with the Advisory Bodies, World Heritage Centre, and UNESCO Category 2 Centres, and support regional or international courses, workshops, and other capacity building activities to improve the capacity of States Parties and site managers to develop and implement these important planning instruments;

      Updates on previously reported issues

      9. Welcomes the commitment made by TOTAL in June 2013 not to explore or exploit oil or gas inside sites inscribed on the World Heritage List as well as the new policy on World Heritage Sites adopted by the investment bank HSBC not to knowingly provide financial services to support projects which threaten the special characteristics of World Heritage properties and, also taking note of the discussions held between the World Heritage Centre, IUCN and International Petroleum Industry Environmental Conservation Association (IPIECA), calls on other companies in extractive industries and investment banks to follow these examples to further extend the “No go” commitment;
      10. Also welcomes the progress in the dialogue between the World Heritage Centre, the Advisory Bodies and the International Olympic Committee (IOC) and encourages the development of a mechanism that would allow to identify potential impacts of future Olympic Games on World Heritage properties early on in the process of attributing the Games in order to ensure that these impacts can be avoided or adequately mitigated by the organizing country;

      Strategic issues related to the state of conservation of World Heritage properties

      11. Also recalling that States Parties concerned shall submit by 1 February to the Committee through the Secretariat, their reports on the state of conservation of specific properties (Paragraph 169 of the Operational Guidelines ),
      12. Acknowledging that the established minimum two-year cycle for the examination of state of conservation reports for individual properties (except for cases of utmost urgency and for properties inscribed on the List of World Heritage in Danger), associated to a postponed deadline for the submission of the States Parties’ reports would provide an opportunity for improved dialogue between the States Parties, the World Heritage Centre and the Advisory Bodies, decides that States Parties concerned shall submit their state of conservation reports to the World Heritage Centre by 1 December of the year preceding the examination of the property by the World Heritage Committee, with immediate effect, except for properties inscribed on the List of World Heritage in Danger and for cases of utmost urgency, and further requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to draft a proposal in view of including this new statutory deadline in the Operational Guidelines , for examination by the World Heritage Committee at its 39th session, in 2015;
      13. Reminds States Parties of the importance of submitting their state of conservation reports to the World Heritage Centre in one of the working languages of the World Heritage Convention, English or French;
      14. Notes with appreciation the high number of States Parties which have authorized the public upload of their state of conservation reports, facilitating their consultation by all stakeholders of the Convention and contributing to an improved transparency of the reactive monitoring process, and reiterates its encouragement to all States Parties to continue do so in the future.

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      Code: 37COM 7A.40
      Title: Guidance for the drafting of the Desired State of Conservation for the Removal of properties from the List of World Heritage in Danger (DSOCR)
      Year: 2013

      The World Heritage Committee,

      1.  Having examined Document WHC-13/37.COM/7A.Add,

      2.  Recalling Decision 35 COM 7C , adopted at its 35th session (UNESCO, 2011),

      3.  Welcomes the publication of the Guidance on the Desired State of conservation for the removal of a property from the List of World Heritage Danger (DSOCR);

      4.  Requests the World Heritage Centre and Advisory Bodies to continue supporting States Parties in developing and submitting DSOCRs for all properties included in the List of World Heritage in Danger, by its 40th session in 2016 at the latest, and considers that properties should be retained on the List of World Heritage in Danger until the Desired state of conservation for removal is met.

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      Code : 33COM 7C
      Titre : Décision générale sur l'état de conservation des biens du Patrimoine mondial
      Année : 2009

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Ayant examiné les documents WHC-09/33.COM/7B et WHC-09/33.COM/7B.Add,

      2. Rappelant la décision 32 COM 7B.129, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

      3. Prend note du processus suivi pour consulter les États parties afin de garantir l'exactitude des rapports d'état de conservation durant leur élaboration, tel que présenté dans l'introduction du document WHC-09/33.COM/7B, et demande au Centre du patrimoine mondial de faire tout son possible pour s'assurer que la contribution des États parties figure dans ces rapports avant qu'ils soient diffusés ;

      4. Reconnaît les efforts d'inclusion des références dans les documents de travail sur l'état de conservation des sites dans la galerie d'images des pages Web du Centre du patrimoine mondial et engage les États parties à fournir dès que possible au Centre du patrimoine mondial le matériel d'illustration électronique vérifié ;

      5. Considère que sa demande, dans la décision 32 COM 7B.129, sur l'ajout d'un lien vers le matériel d'illustration vise aussi à donner des informations de référence sur des cas d'impact visuel potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle d'un bien et à tenir à la disposition des membres du Comité du patrimoine mondial les simulations d'impact visuel présentées par les États parties ;

      6. Encourage les États parties à présenter en ligne des illustrations des projets proposés dans leurs rapports d'état de conservation et de les tenir à la disposition des membres du Comité du patrimoine mondial ;

      7. Reconnaissant le nombre croissant de rapports d'état de conservation et le fait que leur examen est un instrument clé pour la conservation efficace et la crédibilité des biens du patrimoine mondial,

      8. Notant les résultats du document analytique sur les tendances joint à la Lettre circulaire CL/WHC-09/03 et la discussion de fond qui a eu lieu lors de la 32e session du Comité du patrimoine mondial ;

      9. Notant aussi le nombre croissant de catastrophes naturelles qui affectent des biens du patrimoine mondial, demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de préparer un rapport d'avancement de la mise en oeuvre de la Stratégie pour la réduction des risques de catastrophe sur les sites du patrimoine mondial et de le soumettre à l'examen du Comité à sa 34e session en 2010 ;

      10. Estime également souhaitable de recevoir du CPM un cadre méthodologique pour savoir comment :

      a) Entreprendre l'examen d'un bien dans les rapports d'état de conservation,

      b) Demander à un État partie de soumettre un rapport d'avancement ou d'état de conservation dans un délai imparti, et

      c) Évaluer les déclarations d'état de conservation souhaité soumises par les États parties;

      11. Demande au Centre du patrimoine mondial de :

      a) Préparer, en coopération avec les Organisations consultatives, les informations sur les critères, les seuils et les processus qui s'appliquent à l'initiation des rapports d'état de conservation et à l'examen des déclarations d'état de conservation souhaité, pour discussion à la 34e session du Comité du patrimoine mondial en 2010;

      b) Préparer également, en concertation avec la Présidente du Comité du patrimoine mondial, un résumé des tendances, des changements et des menaces basé sur un résumé analytique de l'état de conservation des biens du patrimoine mondial sur cinq ans, pour discussion à la 34e session du Comité du patrimoine mondial en 2010, en vue de faire des recommandations permettant d'établir une échelle des priorités dans les efforts de gestion qui s'inscrivent dans la Stratégie globale ;

      12. Demande en outre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, lors de la préparation des rapports d'état de conservation, d'établir une distinction entre les éléments qui ont un impact ou sont susceptibles d'avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle d'un site et ceux qui risquent de porter atteinte à des valeurs qui ne sont pas reconnues pour leur caractère universel et exceptionnel ;

      13. Note que toutes les missions de suivi réactif proposées dans les projets de décision sur l'état de conservation des biens figurant sur la Liste du patrimoine mondial et la Liste du patrimoine mondial en péril semblent être présentement des missions conjointes du Centre du patrimoine mondial et d'au moins une Organisation consultative, et considère que cela risque d'accroître l'ensemble des exigences budgétaires pour les missions et les ressources humaines ;

      14. Demande au Centre du patrimoine mondial d'introduire une section sur les missions proposées dans les rapports d'état de conservation concernés, qui expose les objectifs d'une mission proposée ainsi que les rôles et les tâches spécifiques de toutes les parties prenantes ;

      15. Prend également note de la Pétition sur le rôle du noir de carbone dans la mise en péril des biens du patrimoine mondial et encourage tous les États parties à échanger des informations sur les politiques nationales, les réglementations et les possibilités qui existent pour entamer une action volontaire immédiate en vue de contrôler la production de noir de carbone pouvant affecter des biens du patrimoine mondial ;

      16. Demande également au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d'adopter une approche cohérente pour rendre compte de l'impact de l'évolution du climat sur les biens du patrimoine mondial et de veiller à ce que les futures décisions dans ce domaine se basent sur la stratégie du Comité pour aider les États parties à mettre en oeuvre les mesures de gestion qui s'imposent face aux changements climatiques;

      17. Notant par ailleurs la profusion des termes employés pour décrire les relations fonctionnelles et spatiales entre les biens du patrimoine mondial, leurs zones tampons et les secteurs alentour, demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de créer un glossaire de termes ainsi qu'une proposition de révisions des orientations concernant les zones tampons, compte tenu des résultats du Groupe d'experts sur cette à cet effet, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

      18. Encourage aussi tous les États parties à mettre pleinement en application le paragraphe 172 des Orientations en informant le Centre du patrimoine mondial des restaurations, des constructions et autres projets susceptibles d'affecter la valeur universelle exceptionnelle d'un bien situé sur leur territoire.

      En savoir plus sur la décision
      Code : 32COM 7B.129
      Titre : Tendances relatives à l’état de conservation des sites du patrimoine mondial
      Année : 2008

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Ayant examiné les documents WHC-08/32.COM/7B, WHC-08/32.COM/7B.Add et WHC-08/32.COM/7B.Add2,

      2. Reconnaissant que les rapports sur l'état de conservation sont un instrument important pour soutenir les biens du patrimoine mondial et,

      3. Notant la discussion qui a eu lieu à la 32e session du Comité du patrimoine mondial,

      4. Demande au Centre du patrimoine mondial de :

      a) Préparer, après consultation du Président du Comité du patrimoine mondial, un résumé analytique sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial examinés à la 32e session (Québec, 2008) définissant les tendances, d'ici le 1er novembre 2008, pour diffusion aux membres du Comité et discussion à la 33e session en 2009 ;

      b) Identifier les questions émanant du résumé analytique, en concertation avec les Organisations consultatives, à discuter sous les points correspondants de l'ordre du jour du Comité, y compris le mécanisme de suivi renforcé ;

      c) Préparer un lexique des termes et des recommandations pour leur application cohérente dans les rapports d'état de conservation ;

      d) Fournir pour les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et ceux discutés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, une copie imprimée de la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle; lorsque celle-ci est disponible ;

      e) Ajouter un lien vers le matériel d'illustration et aux déclarations pertinentes sur la valeur universelle exceptionnelle, et communiquer les informations sur la source et la date ;

      5. Demande également au Centre du patrimoine mondial d'identifier un mécanisme pour consultation avec les États parties au cours du développement des Rapports sur l'état de conservation pour garantir leur précision.

      En savoir plus sur la décision
      Code : 31COM 7B.131
      Titre : FORMAT POUR LA SOUMISSION DES RAPPORTS SUR L’ETAT DE CONSERVATION PAR LES ETATS PARTIES
      Année : 2007

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Ayant examiné les documents WHC-07/31.COM/7A, WHC-07/31.COM/7A.Add, WHC-07/31.COM/7A.Add.2, WHC-07/31.COM/7B, WHC-07/31.COM/7B.Add and WHC-07/31.COM/7B.Add.2,
      2. Rappelant les décisions 27 COM 7B.106 et 29 COM 7C, adoptées respectivement à ses 27e (UNESCO, 2003) et 29e (Durban, 2005) sessions
      3. Invite les États parties à suivre le format suivant pour la soumission de leur(s) rapport(s) sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial au Centre du patrimoine mondial :

       

      Format pour la préparation d’un rapport sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial par l’Etat partie

      (élaboré à la suite de la réunion entre les Organisations consultatives et le Centre du patrimoine mondial du 25-26 janvier 2007)

       

      Nom du bien du patrimoine mondial (Etat partie) (Numéro d’identification)

       1.      Réponse de l’État partie à la décision du Comité du patrimoine mondial, paragraphe par paragraphe

               [Note: cette information doit faire référence aux développements ayant eu lieu au cours de l’année écoulée, ou depuis la dernière décision du Comité sur ce bien]

      ou

       1.      Dans le cas où le bien est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

       a)      Mesures correctives prises par l’État partie en réponse aux décisions du Comité du patrimoine mondial

       b)      Progrès effectué vers le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

       c)      Si besoin est, merci de décrire les succès ou les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre des mesures correctives identifiées

               [Note: merci de bien vouloir fournir des informations factuelles, d’inclure les dates exactes, les données, etc… et de fournir des commentaires séparément]

       d)      Le calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives est-il approprié? Si non, merci de proposer une alternative, en la justifiant.

        

      Dans tous les cas :

       2.      Autres problèmes de conservation actuels identifiés par l’Etat partie

               [Note: les problèmes de conservation qui ne sont pas mentionnés dans les décisions du Comité du patrimoine mondial ou toute autre demande d’information de la part du Centre du patrimoine mondial]

       

       3.      Conformément au paragraphe 172 des Orientations, merci de décrire toute restauration importante, altération et/ou toute nouvelle construction à l’intérieur de la zone protégée (zone centrale, zone tampon et/ou corridors) qui pourrai(en)t être entreprise(s).

       

       

       

      En savoir plus sur la décision
      Code: 35COM 12B
      Title: Working methods of statutory organs of the Convention
      Year: 2011

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Document WHC-11/35.COM/12B,

      2. Recalling Decision 32 COM 10 adopted at its 32nd session (Quebec City, Canada, 2008), Decision 33 COM 14A.2 adopted at its 33rd session (Seville, Spain, 2009), 34 COM 12 adopted at its 34th session (Brasilia, Brazil, 2010) and Resolution 17 GA 9 adopted at the 17th General Assembly of States Parties (UNESCO Headquarters, 2009);

      3. Expresses its appreciation to the States Parties of Bahrain and Australia and the UNESCO World Heritage Centre for organizing the expert meeting on the decision-making procedures of the statutory organs of the World Heritage Convention (Manama, Bahrain, 15-17 December 2010), and notes the report provided by the participants (Document WHC-11/35.COM/12B); 

      Amendments to Rules of Procedure

      4. Adopts the following amendments to its Rules of Procedure:

      Rule 8.3. The United Nations and organizations of the United Nations system, as well as, upon written request, at least 15 days prior to the date of the session of the Committee, other international governmental and non-governmental organizations, permanent observer missions to UNESCO and non profit-making institutions having activities in the fields covered by the Convention, [according to criteria defined by the World Heritage Committee,] may be authorized by the Committee to participate in the sessions of the Committee as observers.

      Rule 14. Duties of the Chairperson, [Vice-Chairpersons and Rapporteur]

      14.1 In addition to exercising the powers which are conferred upon him elsewhere by the present Rules, the Chairperson shall open and close each plenary meeting of the Committee. He shall direct the discussions, ensure observance of these Rules, accord the right to speak, put questions to the vote and announce decisions. He shall rule on points of order and, subject to the present Rules, shall control the proceedings and the maintenance of order. He shall not vote, but he may instruct another member of his delegation to vote on his behalf. [He shall work, with the assistance of the vice-chairpersons at his discretion, to anticipate and address potentially contentious issues, including out of session.] He shall exercise all other functions given to him by the Committee.

      14.2 [Should the Chairperson be absent during a meeting, or any part thereof, he shall be replaced by a Vice-Chairperson.] A Vice-Chairperson acting as Chairperson shall have the same powers and duties as the Chairperson.

      14.3 The Chairperson and Vice-Chairperson, or Vice-Chairpersons, of a subsidiary body of the Committee shall have the same duties with regard to the bodies over which they are called upon to preside as the Chairperson and the Vice-Chairpersons of the Committee.

      [14.4 In addition to exercising the powers which are conferred upon him elsewhere by the present Rules, the Rapporteur shall certify that the Secretariat has accurately recorded the Committee's decisions. He shall work with the Secretariat to monitor and record Committee debate on amendments.]

      Rule 22. Order and time-limit of speeches

      22.1 The Chairperson shall call upon speakers in the order in which they signify their wish to speak.

      22.2 The Chairperson may limit the time allowed to each speaker if the circumstances make this desirable.

      [22.3 The Chairperson, at his discretion, shall call on speakers from the Advisory Bodies and the Secretariat prior to the Committee taking a final decision.]

      22.4 The representatives of organizations, individuals and observers referred to in Rules 6, 7 and 8 may address the meeting with the prior consent of the Chairperson.

      [22.5 The Chairperson shall put Committee members' questions to a State Party once at the end of the Committee's debate on the property]

      [22.6 Committee members shall not speak to World Heritage properties in their own territories, except at the explicit invitation of the Chairperson and in response to specific questions posed. Advocacy in favour of a particular proposal will not be entertained.]

      22.7 Representatives of a State Party, whether or not a member of the Committee, shall not speak to advocate the inclusion in the World Heritage List of a property nominated, [the state of conservation of a property on their territory] or the approval of an assistance request submitted by that State Party, but only to deal with a point of information in answer to a question. This provision also applies to other observers mentioned in Rule 8.

      Responsibilities of Statutory Organs

      5. Requests the World Heritage Centre to present a study, for consideration at the 36th session of the World Heritage Committee (2012), on options for:

      a) oversight and monitoring mechanisms for the statutory organs of the World Heritage Convention to ensure that actions associated with priority policy issues are implemented, and

      b) enhancing the role of the Bureau in facilitating the work of the Committee (without it assuming a decision-making role);

      Expert meetings

      6. Also requests the World Heritage Centre to develop and present annually a consolidated list of all proposed meetings in order for the Committee to decide which to sanction on the basis of priorities and available resources (human and financial), and encourages the option to hold virtual meetings where appropriate;

      7. Requests the World Heritage Centre to clarify the different types and categories of expert meetings and decides that all meetings attended by the Secretariat should be documented in the Report on the Secretariat's activities to the Committee;

      Conduct of statutory meetings

      8. Decides that policy discussions in the Committee should be organised to enable participation by all States Parties through the use of Consultative Groups, or the recognition of requests for interventions from non-members of the Committee on policy agenda items, at the discretion of the Chair;

      9. Decides that three regular (not extended) sessions of the Committee should be held each biennium as follows:

      a) Even years - host country; agenda: reports, budget, nomination and state of conservation reports,

      b) Odd years - host country; agenda: reports, budget, nomination and state of conservation reports, and

      c) Odd years - UNESCO Headquarters immediately after the General Assembly, (which should be held within the period of UNESCO's General Conference ); agenda: strategic and policy issues and as necessary, reports on the state of conservation needing urgent examination;

      10. Recognizes the need to improve processes for monitoring the state of conservation of World Heritage properties as a means of reducing workload, and decides to default to a minimum two-year cycle for the examination of state of conservation reports for individual properties on the World Heritage List, and for the discussion of those inscribed on the List of World Heritage in Danger, except for cases of utmost urgency;

      11. Decides to establish a four-year cycle for updating the Operational Guidelines and that the Operational Guidelines should be restricted to operational guidance, and that a new document, "Policy Guidelines", be developed as a means to capture the range of policies that the Committee and the General Assembly adopt;

      12. Decides to develop "Policy Guidelines" for the implementation of the World Heritage Convention, drawing in part on the results of expert meetings and consultative bodies;

      13. Decides to establish a standing consultative body for review of the Committee's biennial budget;

      14. Recommends Committee members consider refraining from bringing forward new nominations that might be discussed during their term serving on the Committee, without prejudice to nomination files already submitted, deferred or referred during previous Committee sessions, or nominations from least represented States Parties and that this provision be implemented on an experimental basis and be reviewed at its 38th session in 2014;

      15. Also recommends that States Parties already well represented on the World Heritage List should exercise restraint in bringing forward new nominations in order to achieve a better balance of the List;

      16. Requests States Parties to consider refraining from providing additional information regarding nominations and/or state of conservation issues after the deadlines indicated in the Operational Guidelines, as this information is not able to be evaluated by the Advisory Bodies;

      Capacity building for participation in statutory meetings

      17. Requests the World Heritage Centre and Advisory Bodies to:

      a) Include the orientation/induction session for Committee members on the annual Committee agenda and invite the direct participation of the Chairperson and Rapporteur,

      b) Cooperate to develop tools to support Committee members, including a guide to standard language adopted in decisions, an updated searchable database of decisions, simple explanations of key procedures (especially voting procedures) and a republished edition of the Basic Texts,

      c) Assess the advantages and disadvantages of merging the referral and deferral options for consideration of a nomination into a single mechanism, and give consideration to elaborating a proposal for draft amendments to paragraphs 159 and 160 of the Operational Guidelines in this regard,

      d) Provide a simple explanation for consideration at the 36th session of the Committee of the processes and methods used to evaluate nominations and the state of conservation of World Heritage properties,

      e) Develop further capacity building activities for the Chairperson, Rapporteur and Committee members, including through the systematic explanation of documents to States Parties;

      Guidance on draft decisions

      18. Also requests the World Heritage Centre to ensure that draft decisions:

      a) Are concise and focused on issues central to the Convention (notably on matters related to Outstanding Universal Value),

      b) Be limited to consideration of priority issues, and

      c) Include, for inscription of properties on the List of World Heritage in Danger, a costed programme of operations needed, as relevant, based on the desired state of conservation for the removal of the property of the List of World Heritage in Danger, as required in article 11.4 of the Convention and encourages the use of the international assistance in meeting these needs;

      19. Also decides to enhance consistency, and as a standard practice, draft decisions addressing:

      a) Development threats, recommend use of Environmental Impact Assessment/Heritage Impact Assessment,

      b) Lack of capacity, recommend assessments of management effectiveness,

      c) Funding required for particular actions, recommend applications for International Assistance from the World Heritage Fund;

      20. Requests the World Heritage Centre to develop standard modular costs for core activities for consideration at the 36th session of the World Heritage Committee, to enable the Committee to assess the costs and workload implications of decisions for all stakeholders (States Parties, Committee, Secretariat, Advisory Bodies) prior to adoption;

      Transparency of documents and statutory meetings

      21. Requests the World Heritage Centre and Advisory Bodies to continue the reflection on the best way for the States Parties to engage in a constructive dialogue with the Advisory Bodies during the assessment of the nominations processes, and with the Advisory Bodies and the Secretariat during the reactive monitoring process;

      22. Decides that World Heritage Committee meetings should be live-streamed over the web and requests the World Heritage Centre to strengthen relations with media, including through media briefings prior to the opening of Committee sessions, capacity building for journalists on World Heritage matters, regular interface between the media and the Chairperson during Committee sessions and media training for the Chairperson and representatives of the Advisory Bodies and decides to open the meetings to accredited journalists;

      23. Requests the World Heritage Centre to transmit Advisory Body evaluation reports to the relevant States Parties as soon as they are finalised, to allow time for proper dialogue and to make working documents public, at the time of their distribution to the States Parties.

      Read more about the decision
      Code: 35COM 12E
      Title: Global state of conservation challenges of World Heritage properties
      Year: 2011

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Document WHC-11/35.COM/INF.7C,

      2. Recalling Decision 32 COM 10 adopted at its 32nd session (Quebec City, 2008), Decision 33 COM 14A.2 adopted at its 33rd session (Seville, 2009), 34 COM 12 adopted at its 34th session (Brasilia, 2010) and Resolution 17 GA 9 adopted at the 17th General Assembly of States Parties (UNESCO Headquarters, 2009),

      3. Expresses its appreciation to the States Parties of Australia and Senegal and the UNESCO World Heritage Centre for organising the expert meeting on global state of conservation challenges of World Heritage properties (Dakar, Senegal, 13-15 April 2011);

      4. Notes the report provided by the participants at the above-mentioned expert meeting;

      5. Invites contributions of relevant expertise and financial resources to assist States Parties implement decisions on the state of conservation of World Heritage properties;

      6. Reiterates that nominations of properties for inscription on the World Heritage List must demonstrate Outstanding Universal Value in line with the criteria for inscription and comply with integrity/authenticity, protection and management requirements, as set out in the Operational Guidelines;

      7. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to develop guidance, for consideration at the 36th session of the World Heritage Committee, to clarify:

      a) The uses, limits and documentation requirements for traditional management (paragraphs 108 and following),

      b) The need for Environmental Impact Assessments/Heritage Impact Assessments of potential developments' impact on Outstanding Universal Value, the range of proposed activities with a likely impact on Outstanding Universal Value to be reported on and the documentation required by the World Heritage Centre (Paragraph 172), and

      c) Buffer zones or other protection mechanisms, noting the recommendations contained in document WHC-08/32.COM/7.1;

      8. Requests that aspects concerning partnerships should be dealt with after the report of the external auditor on PACT at the 18th General Assembly of States Parties;

      9. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to develop options to strengthen and improve the state of conservation reporting process, in particular  to increase dialogue with States Parties about World Heritage properties facing challenges;

      10. Also requests the World Heritage Centre to formally notify States Parties of the state of conservation reports on World Heritage properties on their territory which will be the subject of examination by the Committee at the session indicated;

      11. Also requests the World Heritage Centre to report at the 36th session of the World Heritage Committee on possible ways to encourage United Nations recognition for the protectors of World Heritage properties in conflict and post conflict zones, including through the use of blue/green berets or other appropriate insignia, and reminds States Parties to include details of Disaster Risk Reduction/Emergency Planning arrangements in their nomination dossiers and management plans;

      12. Further requests the World Heritage Centre, in collaboration with the Advisory Bodies, in addition to the presentation of state of conservation reports on individual properties, to prepare a thematic report on significant global and regional factors negatively impacting the Outstanding Universal Value of the properties, grouped according to the five categories of factors affecting the Outstanding Universal Value identified in the Periodic Report questionnaire, Section II, to ensure a greater coherence in the decision making on individual sites;

      13. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to provide, in the state of conservation reports on individual properties, a link to an integrated online database compiling all relevant background information concerning the property (previous state of conservation reports and Committee decisions, desired state of conservation, corrective measures, International Assistance requests, etc.) necessary for well-informed decision-making, to be hosted on the World Heritage Centre's website;

      14. Also requests the Advisory Bodies to develop a database of existing guidance on key factors negatively impacting on the Outstanding Universal Value of World Heritage properties and tools for best management practice;

      15. Recalling that being a signatory to the World Heritage Convention entails certain responsibilities, including a requirement to follow the Operational Guidelines, management of World Heritage properties according to the highest international standards, promotion of good governance and allocation of adequate funding for the protection of World Heritage properties, encourages States Parties to:

      a) Develop adequate legislative frameworks to ensure compliance with the Operational Guidelines and set up a collaborative framework between agencies for the conservation of properties, including agencies in charge of the follow up of other conventions and international agreements,

      b) Source assistance and support beyond what is available under the UNESCO World Heritage Fund, noting that tools, methodology and guidance are available both internationally and nationally from the Advisory Bodies and the World Heritage Centre and additional support should be sought from other donors, NGOs and international organizations,

      c) Be proactive in relation to development and conservation of World Heritage properties by conducting a Strategic Environmental Assessment (SEA) at the time of nomination to anticipate the impact of any potential development on the Outstanding Universal Value,

      d) Ensure that EIA/HIA are conducted for development projects which could affect properties and that these specifically assess the impact on the Outstanding Universal Value of properties,

      e) Involve indigenous peoples and local communities in decision making, monitoring and evaluation of the state of conservation of the properties and their Outstanding Universal Value and link the direct community benefits to protection outcomes,

      f) Respect the rights of indigenous peoples when nominating, managing and reporting on World Heritage sites in indigenous peoples' territories;

      g) Establish and promote horizontal cooperation and understanding among various institutions that have an impact on cultural and natural heritage, also including governmental institutions responsible for UNESCO programmes implementation on national level, economy, finance, regional development/ planning, tourism, social welfare as well as local authorities,

      h) Follow the Recommendation concerning the Protection, at National Level, of the Cultural and Natural Heritage, adopted simultaneously with the World Heritage Convention, by the General Conference of UNESCO on 16 November 1972.

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      Code: 34COM 7C
      Title: Reflection on the trends of the state of conservation
      Year: 2010

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Document WHC-10/34.COM/7C,

      2. Recalling Decisions 32 COM 7B.129 and 33 COM 7C, adopted at its 32nd (Quebec City, 2008) and 33rd (Seville, 2009) sessions respectively,

      3. Welcomes the analytical summary of the perceived trends, changes and threats to the state of conservation of World Heritage properties over the past five years (2005-2009), as the basis for further reflection and more extensive analysis of this information;

      4. Considers that this work highlights the need for more systematic monitoring of threats and of how to identify and react to emerging trends;

      5. Suggests that data on the emergence of trends and on the underlying reasons for the emergence of trends could be helpful to States Parties, to the World Heritage Centre and to the Advisory Bodies;

      6. Notes that the availability and application of satellite imagery and other remote sensing techniques are continually improving, and also notes that such techniques can provide evidence over time to determine whether some impacts on World Heritage values continue to occur or are being addressed;

      7. Requests that the Advisory Bodies, and in particular IUCN, work with the World Heritage Centre, the UNESCO Science Sector, and relevant remote sensing agencies, to examine the feasibility of using remote sensing to help assess the potential contribution that it could make to the monitoring of certain threats to the Outstanding Universal Value of properties;

      8. Given the percentage of threats related to development and infrastructure projects and to high-rise buildings, stresses the need for structured heritage impact assessments of major projects to be carried out at the earliest opportunity in order to assess the impact of potential projects on the Outstanding Universal Value of World Heritage properties;

      9. Recalls the provisions of Paragraph 172 of the Operational Guidelines and that prompt information on potential development projects and their review for impact on Outstanding Universal Value is a key tool for ensuring the effective conservation of World Heritage properties and the credibility of the Convention;

      10. Taking into account the information provided in the introduction of Document WHC-10/34.COM/7B and specifically the impact of natural disasters affecting World Heritage properties, notes the progress made in the implementation of the Strategy for Disaster Risk Reduction at World Heritage properties as indicated in Document WHC-10/34.COM/7.3, as well as the newly published Resource Manual on this subject;

      11. Also notes that the World Heritage Centre and the Advisory Bodies have considered the approaches for the selection of properties for state of conservation reports and processes for preparing Desired State of Conservation Statements for the removal of properties from the List of World Heritage in Danger and further notes that these will be subject to a further review at the next World Heritage Centre/Advisory Bodies meeting in September 2010;

      12. Acknowledges the inclusion of links to illustrative material in the state of conservation reports which provide information on potential visual impact on the Outstanding Universal Value of a property and encourages the States Parties to share their experiences concerning visual impact studies and simulations by providing to the Word Heritage Centre links to relevant information to be made available through the web-page;

      13. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to report back on criteria, thresholds and processes relevant to the initiation of state of conservation reports, the feasibility of improved utilization of remote sensing, and the preparation and review of Desired State of Conservation Statements for the removal of properties from the List of World Heritage in Danger, for examination by the World Heritage Committee at its 35th session in 2011.

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      Code : 27COM 7B.106
      Titre : Décisions générales
      Année : 2003

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Demande au Secrétariat de veiller, en concertation avec les organisations consultatives, à ce que tous les biens qui sont menacés et qui seront abordés dans les documents sur l'état de conservation des biens soient traités conformément aux procédures définies dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial concernant le suivi réactif (paragraphe 68, juillet 2002) ;

      2. Demande que les rapports de missions destinés à réviser l'état de conservation des biens du patrimoine mondial, comportent, de façon appropriée : 

      (a) une indication des menaces ou amélioration sensible de la conservation du bien depuis le dernier rapport du Comité du patrimoine mondial ;

      (b) tout suivi des décisions précédentes du Comité du patrimoine mondial sur l'état de conservation du bien

      (c) des informations sur toute menace ou dommage à ou perte de la valeur universelle exceptionnelle, de l'intégrité et/ou de l'authenticité pour lesquelles le bien avait été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial ;

      3. Demande en outre que les rapports soient classés par catégories de la manière suivante :

      (a) rapports avec décisions recommandées qui, de l'avis du Centre du patrimoine mondial en concertation avec les organisations consultatives, doivent être examinés par le Comité ;

      (b) rapports qui, de l'avis du Centre du patrimoine mondial en concertation avec les organisations consultatives, peuvent être adoptés sans débat ;

      Les rapports des catégories (b) ne seront pas étudiés, sauf si demande en est faite au Président du Comité avant que ce point de l'ordre du jour ne soit abordé.

      4. Invite le Centre du patrimoine mondial à présenter toutes les informations relatives à l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en respectant les règles suivantes :

      (a) pour chaque bien, le rapport doit commencer sur une nouvelle page,

      (b) le numéro d'identification attribué au bien au moment de sa proposition d'inscription doit être indiqué dans le document,

      (c) un index de tous les biens doit être joint,

      (d) les décisions doivent suivre une présentation standard, comporter un projet de recommandation, être concises et applicables.

      5. Réaffirme que la date limite de remise des rapports au Centre du patrimoine mondial par les États parties est le 1er février de chaque année.

      En savoir plus sur la décision
      Code : 27COM 7B.107
      Titre : Décisions générales
      Année : 2003

      Le Comité du patrimoine mondial,

      1. Ayant constaté avec inquiétude, lors de l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, la multiplication de formes d'architectures pastiches inappropriées qui falsifient l'histoire,

      2. Invite, en conséquence, les États parties à encourager une architecture contemporaine de qualité, respectueuse du passé, qui s'intègre harmonieusement dans son environnement.

      En savoir plus sur la décision
      Code: 31COM 7B.131
      Title: FORMAT FOR THE SUBMISSION OF STATE OF CONSERVATION REPORTS BY THE STATES PARTIES
      Year: 2007

      The World Heritage Centre,

      1.       Having examined Documents WHC-07/31.COM/7A, WHC-07/31.COM/7A.Add, WHC-07/31.COM/7A.Add.2, WHC-07/31.COM/7B, WHC-07/31.COM/7B.Add, WHC-07/31.COM/7B.Add.2,

      2.       Recalling Decisions 27 COM 7B.106 and 29 COM 7C, adopted at its 27th (UNESCO, 2003) and 29th (Durban, 2005) sessions respectively,

      3.       Invites the States Parties to use the following format for the submission to the World Heritage Centre of their report(s) on the state of conservation of World Heritage properties:

       

       

      Format for preparing a State Party’s Report for World Heritage properties

      (designed following the Advisory Bodies / World Heritage Centre meeting of 25-26 January 2007)

       

      Name of World Heritage property (State Party) (Identification number)

      1.      Response from the State Party to the World Heritage Committee’s Decision, paragraph by paragraph

               [Note: this information has to refer to developments over the past year or since the last decision of the Committee for this property]

      or

      1.   In case the property is inscribed on the List of World Heritage in Danger:

       a)      Corrective measures taken by the State Party in reply to the World Heritage Committee’s Decision(s)

       b)      Progress towards the removal of the property from the List of World Heritage in Danger

       c)      If needed, please describe the success factors or difficulties in implementing the corrective measures identified

               [Note: please, provide factual information, including exact dates, figures etc. and provide comments separately]

       d)      Is the timeframe for the implementation of the corrective measures suitable? If not, please propose a justified alternative.

       

      In all cases:

      2.      Other current conservation issues identified by the State Party

               [Note: conservation issues which are not mentioned in the Decision of the World Heritage Committee or any information request from the World Heritage Centre]

       

      3.      In conformity with paragraph 172 of the Operational Guidelines, please describe any potential major restorations, alterations and/or new construction(s) within the protected area (core zone and buffer zone and/or corridors) that might be envisaged.

       

       

       

       

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      Code : 26COM 21.3
      Titre : Etat de conservation: questions générales
      Année : 2002

      Le Comité du patrimoine mondial,

      Invite le Directeur général à présenter un rapport et des statistiques concernant les rapports sur l'état de conservation de bien inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, et sur la Liste du patrimoine mondial en péril, lors de sa session extraordinaire en mars 2003.

      En savoir plus sur la décision
      Code: 29COM 7B.C
      Title: Relationship State of Conservation Reports-Periodic Reporting
      Year: 2005

      The World Heritage Committee,

      1. Having examined Document WHC-05/29.COM/7B.Rev,

      2. Recalling Decision 7 EXT.COM 4B.1, adopted at its 7th extraordinary session (UNESCO, 2004), which invited the Director of the World Heritage Centre, in consultation with the Advisory Bodies, to submit at its 29th session proposals on ways and means of optimizing the interrelation between the results of the periodic reporting cycles and the conclusions derived from the state of conservation reports – in particular in order to ensure consistency and a better conservation of the properties,

      3. Noting that discussions have taken place in this regard at a meeting of the Advisory Bodies and the World Heritage Centre (February, 2005) and at a Workshop on “Management Effectiveness, Monitoring for World Heritage Value and Statutory Reporting” (May, 2005),

      4. Highlights that there are fundamental differences between the two processes of periodic reporting and reactive monitoring, as indicated in the Operational Guidelines;;

      5. Calls for better linkages between both processes in the future, for example, through the following mechanism:

      a) the Advisory Bodies and the World Heritage Centre should carefully consider information provided in the periodic reports corresponding to the relevant States Parties, when preparing state of conservation reports -in particular, by using the information provided on threats to the properties to focus the attention of reactive monitoring;

      b) States Parties should take into account the content and decisions of previous state of conservation reports when preparing their propertyspecific periodic reports; and, in particular, provide an update on threats highlighted through the reactive monitoring process and on the measures taken by the State Party to mitigate these threats; and

      c) A database currently being developed by the World Heritage Centre on World Heritage properties should allow for cross-referencing between state of conservation and periodic reports to enhance consistency in reporting mechanisms and to ensure that follow-up action is taken as necessary;

      6. Requests the World Heritage Centre and the Advisory Bodies to take this issue up at the forthcoming meetings leading to and during the “reflection year” for the periodic reporting process.

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