Zones historiques d'Istanbul
Facteurs affectant le bien en 1998*
- Activités de gestion
- Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Nécessité de surveiller les mouvements pouvant affecter la structure du bâtiment
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Besoin d'informations sur le Plan directeur d'urbanisme
- Nécessité de surveiller la structure des bâtiments
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Montant total approuvé : 354 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
novembre 1993: mission d'expert; octobre 1998: mission de suivi conjointe UNESCO / ICOMOS
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998
Une étude de faisabilité sur la revitalisation des quartiers de Balat et Fener dans la partie historique d'Istanbul a été entreprise par le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO sous contrat de la Commission européenne. Cette étude comprenait initialement le quartier de Zeyrek, renommé pour ses bâtiments de bois de l'époque ottomane, ainsi que Balat et Fener, ces trois quartiers appartenant au district de Fatih qui est protégé par une loi nationale en tant que zone tampon de l'aire protégée du patrimoine mondial.
Etant donné que le projet de la Commission européenne était centré sur la faisabilité de la restauration de bâtiments historiques en logements sociaux, Zyrek en a été exclu comme bénéficiaire direct vu l'abandon de cette zone par la population en raison de l'état dangereux des bâtiments. L'état de conservation alarmant des bâtiments historiques en bois de Zeyrek a provoqué l'envoi d'une mission de suivi réactif de l'ICOMOS en novembre 1997.
L'étude commandée par la Commission européenne et achevée en avril a permis une évaluation générale de l'application de la législation nationale concernant la protection de sites culturels du secteur de Fatih. Les premières conclusions insistent sur la dégradation des bâtiments historiques dans ce secteur protégé due à l'impossibilité d'appliquer la réglementation très stricte dans la réalité socio-économique de cette zone. Le degré de pauvreté au sein de la population locale aggravé par une réglementation très stricte de la construction a abouti au "gel" de l'aménagement ainsi qu'à la dégradation de l'environnement bâti et de la conjoncture sociale.
Une étroite coopération avec la municipalité de Fatih au cours de la mise en œuvre de cette étude de faisabilité pour la Commission européenne a permis la création par la municipalité de Fatih d'un service de conseil auprès de la communauté pour poursuivre le dialogue avec la population locale sur les besoins d'amélioration en matière de logement. Cela sera également bénéfique pour les efforts nationaux et locaux de protection de l'environnement bâti de ce quartier historique.
L'UNESCO va continuer à coopérer avec la Commission européenne, la municipalité de Fatih et les autorités nationales concernées pour renforcer les mesures pratiques en vue de la protection du patrimoine culturel de Fatih, afin de protéger l'intégrité des Zones historiques d'Istanbul classées patrimoine mondial et faire en sorte que ces atouts culturels profitent au développement socio-économique de la communauté locale. Le Parlement européen a décidé d'allouer 3 millions d'écus pour la phase opérationnelle de ce projet d'amélioration du logement qui comprend également la réutilisation adaptative de bâtiments historiques pour en faire des centres sociaux.
L'ICOMOS informera le Bureau du résultat de la mission de suivi réactif entreprise à Zeyrek en novembre 1997.
Action requise
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998
Le monument de Sainte-Sophie dans le Parc archéologique
En 1993, une mission d'experts a visité Sainte-Sophie, l'un des principaux monuments du Parc archéologique, site du patrimoine mondial des Zones historiques d'Istanbul. Une série de recommandations pour sa réhabilitation élaborée par la mission UNESCO en 1993 a été approuvée par le gouvernement turc qui a, par la suite, augmenté son allocation budgétaire pour sa mise en œuvre. En mars 1998, une autre mission a visité le monument et insisté sur l'importance d'un comité consultatif composé d'une équipe d'experts internationaux et nationaux qui puisse se réunir régulièrement pour conseiller l'équipe nationale composée de représentants du Musée de Sainte-Sophie et du Laboratoire central de conservation et de restauration chargé de la restauration de ce monument. Elle a aussi noté que la restauration des mosaïques de Sainte-Sophie, pour laquelle le Fonds du patrimoine mondial a alloué une contribution de 80.000 dollars EU entre 1983 et 1994, se poursuivait de manière satisfaisante. Afin d'augmenter le rythme du travail, le Laboratoire central a demandé des ressources financières et humaines complémentaires (demande à étudier au titre de l'assistance internationale).
Le site de conservation de Zeyrek
En ce qui concerne le site de conservation de Zeyrek dans le district de Fatih à Istanbul, qui est protégé en tant que partie de la zone de patrimoine mondial renommée pour ses bâtiments de bois de l'époque ottomane, l'Etat partie a présenté en mai 1998 une demande de coopération technique pour réaliser une évaluation technique détaillée et préparer un programme de réparations des bâtiments historiques en bois, à la suite du rapport alarmant présenté par l'ICOMOS à la vingt-deuxième session du Bureau. Cette demande incluait également des activités d'appui pour permettre à la municipalité de Fatih de créer une Maison du patrimoine de Fatih, service destiné à conseiller les habitants de Fatih (y compris de Zeyrek) sur l'amélioration de l'habitat et sur les méthodes de conservation des bâtiments historiques, dont la majorité appartiennent à des particuliers. Le Secrétariat a informé le Bureau à sa vingt-deuxième session ordinaire tenue en juin 1998 que l'urgence de ces activités était due à la nécessité de convaincre l'Union européenne de ne pas exclure Zeyrek de son projet de réhabilitation destiné à l'amélioration de l'habitat, en dépit du fait que les bâtiments de l'époque ottomane à Zeyrek avaient en majorité été abandonnés en raison de leur état de délabrement. Le Bureau a décidé de reporter sa décision concernant la subvention à accorder à cette demande à sa session extraordinaire en novembre 1998, dans l'attente d'informations supplémentaires. Le bureau du projet UNESCO/Union européenne et l'expert de l'ICOMOS qui ont entrepris une autre mission de suivi réactif en octobre 1998 ont reconfirmé la nécessité de mesures urgentes pour (a) empêcher la perte future de ces bâtiments de l'époque ottomane en assurant au moins un étaiement pour éviter l'effondrement ; (b) assurer une formation en techniques de conservation pour faire cesser l'utilisation de ciment et de matériaux inadéquats dans les travaux de restauration/construction effectués sur certains de ces bâtiments par le secteur privé ; et (c) mobiliser la Maison du patrimoine de Fatih afin de prendre des mesures pour amener les habitants à investir la partie d'autofinancement du projet de cofinancement pour l'amélioration de l'habitat, dans le cadre du programme Union européenne-gouvernement turc qui doit devenir opérationnel en septembre 1999.
Le Bureau, ayant noté la demande de l'Etat partie en vue de la création par l'UNESCO d'une équipe d'experts nationaux et internationaux afin de renforcer les efforts actuels pour la restauration des mosaïques de Sainte-Sophie, a recommandé au gouvernement d'organiser, en étroite collaboration avec le Secrétariat, une réunion d'experts internationaux pour faire le point des réalisations, dresser un plan d'action à moyen terme pour la poursuite du travail et établir le cahier des charges pour les experts internationaux requis par le Laboratoire central.
Le Bureau s'est déclaré préoccupé de l'état de conservation des bâtiments en bois de l'époque ottomane de Zeyrek, comme l'indiquent l'ICOMOS et le Secrétariat, et a demandé à l'Etat partie d'informer le Secrétariat avant le 15 avril 1999, pour examen par le Bureau à sa vingt-troisième session ordinaire, des mesures qu'il a l'intention de prendre pour la préservation de cet important site qui forme une partie intégrante du site du patrimoine mondial des Zones historiques d'Istanbul. Le Bureau a demandé, par ailleurs, au Secrétariat de maintenir une étroite collaboration avec la Commission européenne et la municipalité de Fatih pour maximiser les bénéfices du projet financé par l'Union européenne à Fatih en vue de la réhabilitation des bâtiments historiques dans les zones protégées du site du patrimoine mondial.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 EXT.BUR V.3
22 BUR V.B.67
Zones historiques d'Istanbul (Turquie)
Le Secrétariat a informé le Bureau du projet financé par l’Union européenne sur l’étude de faisabilité concernant la revitalisation des quartiers de Balat et Fener dans le district de Fatih, à Istanbul et exécuté par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette étude comprenait initialement le quartier de Zeyrek, renommé pour ses bâtiments de bois de l'époque ottomane, qui fait partie du district de Fatih et constitue l’un des trois districts du centre historique d’Istanbul qui est protégé par une loi nationale en tant que zone de conservation. Les trois districts renferment des monuments, des sites ou des zones tampons du site du patrimoine mondial.
Il a été signalé qu’étant donné que le projet de l’Union européenne était centré sur l’amélioration du logement des habitants défavorisés, Zeyrek en a été exclu comme bénéficiaire direct vu l'abandon de cette zone par la population en raison de l'état dangereux des bâtiments. L'état de conservation alarmant des bâtiments historiques en bois de Zeyrek inclus dans l’inventaire des sites et monuments sous la protection du patrimoine mondial a provoqué l'envoi d'une mission de suivi réactif de l'ICOMOS en novembre 1997.
L'étude commandée par l’Union européenne et achevée en avril 1998 a permis une évaluation générale de l'application de la législation nationale concernant la protection de sites culturels du secteur de Fatih. Les premières conclusions ont indiqué que la dégradation des bâtiments historiques était en partie due à la pauvreté des habitants de ces bâtiments. Cela a été aggravé par la réglementation stricte de la construction qui a abouti au "gel" de l'aménagement ainsi qu'à la dégradation de l'environnement bâti et en fin de compte à l’exode des habitants.Le Secrétariat a également signalé que le Parlement européen avait décidé d’allouer 3 millions d'écus pour l’exécution au niveau national de ce projet. L'UNESCO a exprimé le souhait de continuer à participer à la phase opérationnelle de ce projet en tant que membre du groupe consultatif scientifique du projet, afin que l’on puisse contrôler et signaler au Comité le cas échéant l’impact de ce projet de développement social dans une zone tampon de site du patrimoine mondial.
Le Bureau a été informé que ce projet financé par l’Union européenne avait déjà abouti à la création d’un service de conseil auprès de la communauté par la municipalité de Fatih, pour permettre le dialogue entre les habitants et les autorités sur l'amélioration du logement et de l’environnement urbain. Le Secrétariat a insisté sur l’importance de ce projet qui prévoit pour la toute première fois, l’investissement de fonds de logements sociaux du ministère turc du Logement pour la réhabilitation de bâtiments historiques. Ces fonds n’étaient utilisés jusqu’ici que pour la construction de nouveaux bâtiments d’habitation à bas prix. Cela pourrait créer un précédent qui pourrait aboutir à ce que des fonds publics et internationaux pour le développement deviennent disponibles pour la réhabilitation de maisons de style local dans d’autres zones de la partie historique d’Istanbul et d’autres villes historiques de Turquie.
Le délégué du Liban a demandé pourquoi le Centre du patrimoine mondial mettait en œuvre cette étude de faisabilité financée par l’Union européenne, étude qui n’était pas spécifiquement approuvée par le Comité et qui augmentait le volume de travail du Centre. Le Directeur du Centre a répondu que cela incombait au Centre en tant que partie du Secrétariat de l’UNESCO, et que cette étude était menée selon les instructions du Directeur général qui attache la plus grande importance à cette étude « en aval ». Le Secrétariat a ajouté que cette étude était la première dont la mise en œuvre ait été confiée à l’UNESCO, preuve matérielle de la réponse de l’Union européenne à la promotion par l’UNESCO de la dimension culturelle du développement et de l’appel « Humaniser la ville » lancé par le Directeur général à la Conférence au sommet Habitat II en 1996.
L’observateur de la Grèce a déclaré que le Comité ne devait pas être impliqué dans des questions concernant des zones tampons mais se concentrer uniquement sur le site du patrimoine mondial proprement dit. Le Secrétariat a déclaré qu’à Istanbul, comme dans beaucoup d’autres villes historiques inscrites sur la Liste du patrimoine mondial dans les années quatre-vingt, l’inventaire des monuments et la délimitation exacte des aires protégées ne sont pas claires, mais qu’en tout cas, tout le secteur de Fatih est protégé par la législation nationale et constitue une zone tampon. Le Secrétariat a noté d’autre part que cette étude de faisabilité est un exemple du rôle mobilisateur de l’UNESCO dans les activités de coopération internationale qui associent le développement social à la préservation du patrimoine conformément à l’article 5 de la Convention.
Le délégué du Bénin s’est déclaré préoccupé que le Centre utilise l’emblème du patrimoine mondial sur du papier à lettre et dans des rapports de projets étant donné que cela peut donner l’impression de l’implication ou de l’engagement du Comité. Il s’est également déclaré préoccupé que la Commission européenne ou d’autres entités concluent des accords concernant le patrimoine mondial. Le Secrétariat a répondu que ce projet commun Commission européenne-UNESCO était du même type que d’autres projets extrabudgétaires exécutés par l’UNESCO et financés par le fonds de dépôt japonais, le fonds de dépôt italien ou le PNUD entre autres sources de donateurs, ou comme des activités menées dans le cadre de Campagnes internationales de sauvegarde pour des sites du patrimoine mondial mais non financées par le Fonds du patrimoine mondial.
L’observateur de la Thaïlande a rappelé les raisons de la création du Centre du patrimoine mondial au sein de l’UNESCO, et souligné que les accords concernant les sites du patrimoine mondial devaient être approuvés par le Comité ou son Président, que si le Directeur général chargeait le Centre de fonctions hors de ce cadre, ceci aboutirait à une surcharge de travail et qu’il valait mieux assigner les fonctions de ce type de projets à la division du patrimoine physique.
Le Président a rappelé qu’une décision avait été prise à Mérida à la vingtième session du Comité suivant laquelle le Centre ne doit signer aucun contrat ou accord qui engagent le Comité du patrimoine mondial et que de tels contrats doivent uniquement être signés par le Président du Comité. Le Secrétariat a déclaré que cet accord de projet avec la Commission européenne n’engageait le Comité en aucune manière (N.B. : l’accord de projet Commission européenne-UNESCO a été signé par le directeur du Bureau des relations des sources de financement extrabudgétaires-BER au nom du Directeur général). Le rapport sur l’état de conservation avait pour but d’informer le Bureau de l’état de conservation alarmant de Zeyrek, qui fait partie du site du patrimoine mondial, et de fournir des informations sur des activités d’aide internationale novatrices qui soutiennent la préservation du patrimoine mondial. Le Président a déclaré qu’il étudierait le ou les accord(s)/contrat(s) associés à ce projet et qu’il ferait rapport à ce sujet à la vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau, si nécessaire.
Le Bureau a pris note du rapport du Secrétariat sur l’étude menée en commun par l'UNESCO, la municipalité de Fatih et l'Institut français d'Etudes anatoliennes sous contrat de la Commission européenne et il a soutenu l’approche de développement communautaire intégré à la préservation du patrimoine. Le Bureau a prié le Secrétariat et l'État partie d'informer le Comité à sa vingt-deuxième session extraordinaire de l'avancement du projet de la Commission européenne. Le Bureau s’est en outre déclaré préoccupé de l'état de conservation des bâtiments historiques de Zeyrek et a prié l'État partie de rendre compte de ses efforts en matière de conservation.
22 COM VII.43
Rapports sur l'état de conservation de biens culturels notés par le Comité
VII.43 Le Comité a noté les décisions de la vingtdeuxième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-98/CONF.203/5), ainsi que dans l'Annexe IV de ce rapport:
Parc national de Rapa Nui (Chili)
Résidence de montagne et temples avoisinants à Chengde (Chine)
Palais du Potala, Lhasa (Chine)
Temple et cimetière de Confucius et résidence de la famille Kong à Qufu (Chine)
Ensemble des bâtiments anciens des montagnes de Wudang (Chine)
Ville de Quito (Equateur)
Memphis et sa nécropole - les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour (Egypte)
La Thèbes antique et sa nécropole (Egypte)
Le Caire islamique (Egypte)
Centre historique (Vieille ville) de Tallin (Estonie)
Collégiale, château et vieille ville de Quedlinburg (Allemagne)
Centre historique de Florence (Italie)
Quseir Amra (Jordanie)
Ville de Luang Prabang (Laos)
Baalbek (Liban)
Tyr (Liban)
Centre historique de Vilnius (Lituanie)
Villes anciennes de Djenné (Mali)
Ville de Cuzco (Pérou)
Site archéologique de Chavin (Pérou)
Centre historique de Lima (Pérou)
Eglises baroques des Philippines (Philippines)
Centre historique de Porto (Portugal)
Ile de Gorée (Sénégal)
Ville sainte d'Anuradhapura (Sri Lanka)
Cité historique de Polonnaruva (Sri Lanka)
Ville ancienne de Sigiriya (Sri Lanka)
Site de Palmyre (République arabe syrienne)
Zones historiques d'Istanbul (Turquie)
Kiev : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques (Ukraine)
Ensemble des monuments de Huê (Viet Nam)
Vieille ville de Sana'a (Yémen)
22 BUR VIII.1
22 COM XII
Demandes d'assistance internationale : patrimoine culturel
Patrimoine culturel: demandes examinées par le Comité
N° de para-graphe |
État partie ou organe consultatif demandeur |
Type d'assistance |
Description |
Montant demandé (US$) |
Commentaires/ Observations/Conditions |
B.2.1.1 |
Brésil |
Formation |
Cours spécialisé sur la conservation territoriale et urbaine intégrée - Programme ITUC Brésil 1999-2000 |
49.900 |
|
B.2.1.2 |
Chine |
Formation |
Programme de formation pour des gestionnaires de villes du patrimoine mondial en Chine - Consolidation des acquis de la Conférence internationale des maires de villes historiques de Chine et de l'Union européenne |
35.000 |
Le Comité a demandé à l'État partie de renforcer le programme proposé en développant les liens entre le programme ITUC de l'ICCROM et cet exercice de suivi, selon la proposition de l'ICCROM dans son évaluation de la demande. De plus, le Comité a demandé à l'État partie d'accorder une attention suffisante au suivi de l'activité de formation. L'observateur de la Chine a exprimé l'appréciation de son gouvernement pour la subvention du Fonds du patrimoine mondial. |
B.2.1.3 |
Colombie, Rép. Domini-caine Haïti, Panama |
Formation |
Formation en archéologie subaquatique |
59.838 |
Le Comité n'a pas approuvé cette demande; il a pris note des commentaires des organes consultatifs : l'ICCROM, tout en appuyant l'initiative des États parties, a suggéré une reformulation de la demande pour renforcer la composante conservation de ce programme. L'ICOMOS a indiqué que ni le Comité spécialisé en archéologie subaquatique de l'ICOMOS, ni l'ICOMOS, n'avaient été consultés sur la formulation de cette demande et a insisté sur le fait que l'accent devait être mis sur la partie conservation de ce projet, s'il devait être financé par le Fonds du patrimoine mondial, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Le Comité a demandé aux États parties de reformuler la demande de façon à ce que le projet proposé se réfère directement à la mise en œuvre de la Convention. De plus, il a encouragé l'État partie à utiliser le réseau existant d'organisations et d'institutions spécialisées en conservation du patrimoine subaquatique, et d'envisager la possibilité d'élargir quantitativement et géographiquement le public visé. Le Comité a noté que les États-Unis d'Amérique avaient annoncé que, si la demande en était faite, un expert en protection de patrimoine subaquatique pourrait être mis à la disposition de ce projet par les autorités et le Service des parcs nationaux américains. Le Comité a noté qu'il existait un projet de convention UNESCO pour la protection du patrimoine subaquatique. |
B.2.1.4 |
Liban |
Formation |
Programme de formation de conservateurs-restaurateurs dans le domaine des peintures murales sur les sites du patrimoine mondial au Liban |
60.000 |
Le Comité a demandé à l'État partie de mettre en œuvre cette activité au niveau sous-régional et invite des participants de la République arabe syrienne et de Jordanie. |
B.2.1.5 |
Russie |
Formation |
Atelier international de formation pour des gestionnaires de sites culturels du patrimoine mondial d'Europe de l'Est et d'Europe centrale. |
40.000 |
Le Comité a approuvé une somme de 40.000 $EU à condition que l'État partie coopère étroitement avec l'ICCROM pour mettre au point le programme et élargir les thèmes à traiter pour inclure de nouveaux modules de gestion de la conservation. |
Patrimoine culturel |
Sous-total |
Formation |
184.900 |
N° de paragra-phe dans WHC-98/CONF.203/ 14Rev |
État partie ou organe consultatif demandeur |
Type d'assistance |
Description |
Montant demandé(US$) |
Commentaires/Observations/ Conditions |
B.2.2.1 |
Brésil |
Coopération technique |
Restauration du Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas. |
32.574 |
|
B.2.2.2 |
Cuba |
Coopération technique |
Activités de sauvetage et de préservation de la Forteresse Estrella et du village de Smith (Gramma) Key sur le site du Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba. |
50.000 |
|
B.2.2.3 |
Egypte |
Coopération technique |
Programme de réhabilitation pour Le Caire islamique |
120.000 |
Le Comité a approuvé une somme de 120.000 $EU en insistant sur le fait que cette approbation était donnée à titre exceptionnel. Le Comité a demandé à l'État partie de faire un rapport complet sur la mise en œuvre de cette activité au bout d'un an, pour présentation à la vingt-troisième session du Comité. Bien qu'approuvant totalement les initiatives prises par les autorités égyptiennes, quelques membres du Comité ont demandé la raison de l'approbation d'une subvention aussi importante étant donné les ressources limitées disponibles au Fonds du patrimoine mondial. De plus, un membre du Comité s'est déclaré préoccupé sur le principe de l'engagement du Comité à financer partiellement un tel projet sur une période de trois ans. Cependant, le délégué du Maroc appuyé par d'autres membres du Comité ont souligné que le Caire islamique était l'un des sites du patrimoine mondial les plus menacés et compte tenu des subventions précédemment accordées à l'Egypte pour protéger ses sites classés au patrimoine, le Comité devrait continuer à aider cet État partie pour réhabiliter le Caire islamique. Le Comité a décidé d'approuver une somme de 120.000 $ pour le projet de la première année, en soulignant que c'était un cas exceptionnel étant donné l'engagement de l'État partie à fournir un montant égal de fonds pour la première année d'activité. Le Comité a, en outre, demandé à l'État partie de présenter un rapport complet sur l'avancement de la mise en œuvre de ce projet à la vingt-troisième session du Comité. L'observateur de l'Egypte a remercié le Comité de sa généreuse subvention pour la première année d'activité et il a souligné la très grande importance du projet de réhabilitation du Caire islamique. Il a assuré le Comité de l'engagement de son gouvernement dans la mise en œuvre de ce projet d'une centaine de millions de dollars. Il a déclaré que la subvention d'assistance technique représenterait une très faible proportion du budget total du projet. |
B.2.2.4 |
Ghana |
Coopéra-tion technique |
Recherche documentaire sur les Forts et Châteaux du Ghana. |
40.000 |
Le Comité a approuvé la demande en tenant compte de l'importance de la documentation sur les données historiques et le matériel iconographique dans le processus du renforcement de la gestion et de la conservation des Forts et Châteaux du Ghana. Toutefois, le Comité a approuvé cette subvention à condition : a) que les Termes de référence du consultant international incluent explicitement une mission préliminaire au Ghana pour mettre au point les politiques d'assemblage, de stockage et de conservation de données; et b) le Centre du patrimoine mondial s'assure que du personnel du GMBB soit nommé au Centre du documentation. |
B.2.2.5 |
Pérou |
Coopéra-tion technique |
Mesures d'ugence au site des Lignes et géoglyphes de Nasca et Pampas de Jumana |
50.000 |
Le Comité a noté que les autorités péruviennes évaluaient l'état de conservation du site en vue d'une éventuelle proposition d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril. |
B.2.2.6 |
Philippines |
Coopération technique |
SIG pour dresser un relevé des Rizières en terrasses des cordillères des Philippines et en améliorer la gestion. |
50.000 |
Le Comité a approuvé une somme de 50.000 $EU pour l'achat d'équipement informatique et pour financer une partie des honoraires d'un expert international. L'observateur des Philippines a fait part de la satisfaction de son gouvernement pour la généreuse subvention approuvée par le Comité pour l'établissement de nouvelles cartes adaptées permettant une bonne gestion de ce site aux immenses qualités de paysage culturel, mais néanmoins très vulnérable à toutes sortes d'effets préjudiciables. |
B.2.2.7 |
République arabe syrienne |
Coopération technique |
Projet de conservation pour l'ancienne ville de Damas. |
30.000 |
Le Comité a approuvé 30.000 $EU à condition que l'État partie soumette des informations détaillées sur la répartition du budget. |
B.2.2.8 |
Turquie |
Coopération technique |
Travaux de conservation sur les mosaïques de Sainte-Sophie |
50.000 |
L'observateur de la Turquie a fait part de la satisfaction de son gouvernement pour l'approbation par le Comité de cette demande, bien que réduite. Il a confirmé que les travaux de restauration étaient effectués avec les meilleures intentions et que les autorités nationales avaient récemment porté à 700.000 $ le budget national pour les travaux de restauration de Sainte-Sophie |
Patrimoine culturel |
Sous-total |
Coopération technique |
422.574 |
|
Malte |
Assistance d'urgence |
Travaux de conservation urgents pour les temples mégalithiques d'Hagar Qim |
72,448.75 |
Le Comité a approuvé une demande d'assistance d'urgence soumise par Malte. Le Comité a pris note des évaluations de l'ICOMOS et de l'ICCROM pour cette demande. Le Comité a apprécié la rapidité d'intervention suite à l'effondrement catastrophique d'Hagar Qim et il a considéré que cette demande pourrait être financée par la réserve d'urgence. Le Comité a approuvé US$ 72,448.75 pour (a) entreprendre une étude endoscopique préliminaire (b) la reconstruction de la partie effondrée Hagar Qim; et (c) l'installation d'un système de suivi adéquat et la conduite d'études pour la préparation d'un plan de protection à long terme. Le Comité a demandé à la Division de l'équipement de l'UNESCO d'assister les autorités maltaises dans l'achat de l'équipement nécessaire. Le délégué maltais a fait part de la profonde satisfaction de son gouvernement pour les mesures prises par le Comité. |
Pat. Culturel |
Sous-total |
Assistance d'urgence |
72,448.75 |
ICCROM
N° de paragraphe dans WHC-98/CONF. 203/14Rev |
Description |
Montant demandé($EU) |
Commentaires/observations/conditions |
ICCROM 1 |
AFRICA-2009 Conservation du patrimoine culturel immeuble en Afrique subsaharienne |
100.000 |
Le Comité a noté que le Programme AFRICA-2009 était une initiative conjointe du Centre du patrimoine mondial, de l'ICCROM et de CRATerre-EAG, lancée en mars 1998 à Adibjan, Côte d'Ivoire, avec l'appui de 9 États partie de l'Afrique subsaharienne. |
ICCROM 2 |
2.1 PAT 99 - Second cours panaméricain sur la conservation et la gestion du patrimoine architectural et archéologique en terre 2.2 Programmes ITUC pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial |
78.470
30.000 |
|
ICCROM 3 |
3.1 Développement d'une stratégie globale de formation en Asie du Sud-Est 3.2 Développement scientifique de la Convention du patrimoine mondial - Manuel de références de méthodologies pour évaluer l'état de conservation de sites du patrimoine mondial |
25.000 8.000 |
3.1 Le Comité a approuvé 25.000 $EU en demandant à l'ICCROM de préparer des manuels de formation qui pourraient être utilisés (a) dans le cadre des départements d'architecture et de planification urbaine des universités pour former les nouveaux architectes et les planificateurs urbains aux bases de la conservation du patrimoine; et (b) par les gestionnaires de sites pour former la population, les chefs des communautés et les administrateurs locaux des sites culturels du patrimoine mondial, aux bases scientifiques de la conservation et de l'entretien du patrimoine Le Comité a recommandé que l'ICCROM développe cette stratégie en Asie du sud-est, en étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial et le Conseiller régional de l'UNESCO en Asie-Pacifique. 3.2 L'UICN s'est félicitée de pouvoir profiter de cette activité pour renforcer la coopération entre les trois organes consultatifs. L'UICN a réaffirmer la nécessité de définir clairement à qui s'adresse ce manuel qui devrait viser à augmenter les capacités des États parties et à renforcer le processus de mise en œuvre du suivi en faveur de la gestion des sites du patrimoine mondial. Le Comité: (1) a recommandé, tout en appuyant fortement cette activité, que la traduction de ce manuel en plusieurs langues soit envisagée dès le début et (2) afin de trouver le meilleur moyen de produire ce manuel, a approuvé un montant initial de 8.000 $EU pour organiser une réunion entre les organes consultatifs et le Centre du patrimoine mondial. Sur la base des résultats de cette première étape, des propositions pourront être faites à la 23e session du Bureau pour un financement complémentaire des deuxième et troisième phases de cette activité. |
ICCROM |
Sous-total |
248.470 |
Patrimoine culturel : Demandes examinées par le Bureau
N° de paragraphe dans WHC-98/CONF.203/14Rev |
État partie demandeur |
Type d'assistance |
Description |
Montant demandé(US$) |
Commentaires/Observations/Conditions |
B.1.1.1. |
Argentine |
Formation |
Appui pour un programme de maîtrise de conservation du patrimoine |
25.000 |
Le Bureau a décidé de ne pas allouer 3.000 $ de matériel promotionnel étant donné les fonds limités disponibles. L'ICCROM a conseillé que le Comité et le Bureau traitent cette question récurrente au titre de l'assistance de formation. L'ICCROM a souligné que cette demande, comme d'autres émanant régulièrement de programmes de conservation de l'enseignement supérieur, pose des questions qui pourraient une clarification politique de la part du Comité. Etant donné que le nombre de demandes de formation dépasse de beaucoup les fonds disponibles et qu'il y a plus de cent programmes de troisième cycle dans le monde, il est clair que les fonds du Comité pour la formation ne peuvent être engagés de manière permanente que pour un petit nombre d'entre eux. La réunion de Stratégie globale tenue à Rome les 16 et 17 novembre propose un ensemble de critères pour guider les futures évaluations des demandes de formation. L'ICCROM propose une étude préliminaire des recommandations issues de cette réunion afin de pouvoir les présenter ces critères à la réunion du Bureau en juin 1999. Avec un consensus autour des critères d'assistance pour la formation, il devrait être possible de permettre une allocation des fonds disponibles pour un effet maximum et des programmes prioritaires. |
B1.1.2 |
Cuba |
Formation |
Formation pour la conservation préventive |
30.000 |
Le Bureau a décidé de réserver les 30.000 $EU au titre de l'assistance de formation en attendant la présentation par les autorités cubaines d'une reformulation de la demande avant la vingt-troisième session du Bureau. Les autorités cubaines et l'ICCROM ont convenu de coopérer pour reformuler la demande, conformément à la décision du Bureau. |
Patrimoine culturel |
Sous-total |
Formation |
55.000 |
N° de paragraphe |
État partie demandeur |
Type d'assistance |
Description |
Montant demandé(US$) |
Montant recommandé à approuver / autre recommandation |
B.1.2.1 |
Bulgarie |
Coopération technique |
Equipement technique pour le suivi de l'église de Boyana. |
20.650 |
|
B.1.2.2 |
Cuba |
Coopération technique |
Conservation et gestion de Moro-Cabana à La Havane. |
28.777 |
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B.1.2.3 |
Kenya |
Coopération technique |
Mise en place d'une base de données sur les sites culturels nationaux et d'équipements de SIG. |
Le Bureau n'a pas approuvé cette demande. Il a demandé à l'État partie de payer ses contributions au Fonds du patrimoine mondial et de présenter une demande d'assistance préparatoire pour préparer les propositions d'inscription pour présentation au Comité du patrimoine mondial. Le Bureau a demandé au Secrétariat et aux organes consultatifs d'aider l'État partie à établir une demande d'assistance préparatoire ainsi qu'une liste indicative. |
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B.1.2.4 |
Pérou |
Coopération technique |
Protection de la Zone archéologique de Chan Chan. |
8.700 |
Le Bureau a approuvé une somme supplémentaire de 8.700 $ pour préparer un plan directeur pour la Zone archéologique de Chan Chan en plus des 20.000 $ approuvés en 1997. |
B.1.2.5 |
Turquie |
Coopération technique |
"La Maison des habitants de Fatih" dans le Centre historique d'Istanbul. |
30.000 |
Après approbation par le Bureau de cette demande, l'observateur de la Turquie a remercié le Bureau d'allouer des fonds du patrimoine mondial à ce projet. Remerciant le Secrétariat de son excellent travail dans la mise en place de ce projet, l'observateur de la Turquie a souligné que cette subvention aurait un effet multiplicateur ("capital de lancement") pour stimuler l'intérêt général en matière de conservation comme l'a souligné le Comité au paragraphe 109 des Orientations. Enfin, l'observateur de la Turquie a demandé que l'Annexe A du document de travail WHC-98/CONF.203/14Rev au rapport de la vingt-deuxième session du Comité du patrimoine mondial soit mise à jour, y compris la déclaration du Pr Francioni, ancien Président du Comité du patrimoine mondial, concernant cette demande (voir Annexe IX). |
Patrimoine culturel |
Sous-total |
Coopération technique |
88.127 |
Pas de projet de décision
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.