Réserve naturelle intégrale du mont Nimba
Facteurs affectant le bien en 1993*
- Activités illégales
- Exploitation minière
- Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
- Infrastructures de transport de surface
- Ressources financières
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Absence de Plan de gestion;
- Financements insuffisants;
- Braconnage;
- Nouvelle voie ferrée;
- Exploitation minière;
- Projet de réduction de la superficie de la zone protégée;
- Afflux de réfugiés venant du Liberia
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1993
Montant total approuvé : 307 382 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1993**
novembre 1988; juin-juillet 1992: visite de terrain par l'UNESCO; mai 1993: mission conjointe UNESCO/PNUD/UICN
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1993
Lors de la quinzième session tenue à Carthage, Tunisie, en décembre 1991, le Comité a décidé que la réduction de la taille du site, proposée par le gouvernement de Guinée afin d'en exclure les zones où le projet d'exploitation minière aurait lieu, faisait peser une grave menace sur l'intégrité de ce site. Le site est également menacé par l'arrivée d'un grand nombre de réfugiés dans des zones situées à l'intérieur et aux alentours de la partie guinéenne du site du patrimoine mondial. Le Comité a pris note qu'une réunion d'experts de Côte d'Ivoire et de Guinée, avec des représentants du PNUD et de l'UNESCO, tenue au Mont Nimba, du 29 juin au 3 juillet 1992, avait fait sienne la recommandation du Comité émise lors de sa quinzième session, à Carthage, Tunisie, qui faisait appel aux gouvernements de Guinée et de Côte d'ivoire pour qu'ils proposent l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. En conséquence, le Comité s'est déclaré profondément préoccupé par le fait que le Gouvernement de Guinée avait promulgué un décret, le 6 août 1992, concédant une partie de la Réserve naturelle du Mont Nimba à un consortium minier international et publié une bochure annonçant le lancement du projet minier.
Lors de sa dernière session tenue en décembre 1992, le Comité a été informé par l'observateur de la Guinée que la délimitation du site de la Réserve naturelle du Mont Nimba, dont l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial remontait à 1981, comportait une erreur et que la région proposée pour l'exploitation minière n'avait jamais été considérée par le gouvernement guinéen comme faisant partie du site du patrimoine mondial. Rappelant la séance de travail qu'il avait tenue à Paris en juillet 1992, en sa qualité de Président du Comité avec le Ministre guinéen de l'Environnement et des Ressources minières, M. A. Beschaouch a confirmé ce point de vue.
Conscient des problèmes créés par la confusion des limites du site du patrimoine mondial et par la décision du gouvernement de Guinée d'une part, et, d'autre part, des dangers réels que présentent l'exploitation de la mine et l'arrivée de très nombreux réfugiés, le Comité a décidé, conformément aux dispositions de l'Article 11, paragraphe 4 de la Convention, d'inscrire le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Comité a recommandé que le Centre prenne les mesures nécessaires pour l'envoi d'une mission d'experts chargée de (a) définir avec les Etats parties concernés, la limite du site au moment de son inscription et, si cette limite ne peut être déterminée définitivement, de recommander une limite appropriée et (b) évaluer l'impact du projet d'exploitation minière, des problèmes de population et des autres menaces sur l'intégrité et les valeurs universelles pour lesquelles le site a été inscrit. Une équipe d'experts composées de guinéens, de spécialistes africains locaux et internationaux, de représentants de l'UICN, de l'UNESCO et d'un consortium français non-gouvernemental, CEAI, se rendra au Mont Nimba du 15 au 30 mai 1993 pour mettre en oeuvre ces deux recommandations du Comité. Un rapport sur les conclusions de la mission d'experts sera soumis au Bureau lors de sa dix-septième session à Paris.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1993
En 1981, le Comité du patrimoine mondial a inscrit le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial. En 1992, le Mont Nimba a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril par le Comité qui a demandé au Centre d'envoyer une mission d'experts afin (a) de vérifier la délimitation du site au moment de l'inscription et de proposer une délimitation appropriée ; (b) d'évaluer l'impact de l'exploitation du minerai de fer et des autres dangers qui menacent l'intégrité du site ; (c) de travailler à la réalisation d'un projet de développement rural intégré.
La mission s'est déroulée entre le 15 et le 30 mai 1993. Elle comprenait des représentants du Centre, du PNUD, du PNUE, du gouvernement guinéen, de la NIMCO (la compagnie minière), de l'UICN, du CEDI (ONG internationale située en France), de Guinée Ecologie (ONG locale), ainsi que deux consultants et des spécialistes locaux.
Une étude complète de la partie du Mont Nimba située en Guinée a été menée ; elle comportait des visites sur le terrain et dans les villages et un examen de questions spécifiques telles que la proposition d'inscription initiale, le gisement de minerai, les limites du site et la situation socio-économique des populations locales.
Les principales conclusions étaient les suivantes :
- le site répondait aux critères du patrimoine mondial lors de sa demande d'inscription initiale en 1981. Il continue à répondre à ces critères.
- le site doit être maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril, avant tout à cause des hauts risques que représentent les incursions agricoles dues à l'absence de structures administratives et d'une protection efficace. A l'heure actuelle, le Projet-pilote du Mont Nimba prévoit la présence d'une gestion sur le terrain, mais celle-ci n'est pas assurée ;
- quand le site a été proposé à l'inscription en 1981, le gouvernement guinéen était parfaitement au courant du potentiel de ressources minières. Plus de 25 millions de dollars EU avaient été dépensés en prospection et un gisement potentiel de 500 millions de tonnes de minerai avait été identifié. Selon la déclaration du gouvernement, il n'avait pas l'intention d'inclure le gisement de minerai dans la proposition d'inscription au patrimoine mondial. Il est recommandé d'accepter cette perspective ;
- la proposition d'inscription révisée soumise en 1991 doit être considérée comme retirée car elle n'avait pas été acceptée par le Comité ;
- une limite révisée a été acceptée par la mission. Elle comprendra une zone révisée de 17.740 ha, soit 610 ha de plus que la proposition de 1981 qui comptait 17.130 ha. Elle est cependant inférieure de 1.550 ha à la véritable superficie de la proposition de 1981 qui comptait 19.290 ha, y compris la section de 5.200 ha qui se trouve en Côte-d'Ivoire. La zone requise pour l'exploitation minière (1.500 ha) n'est pas comprise dans la proposition d'inscription au patrimoine mondial ;
- il y a dix-huit recommandations dans le rapport de mission qui est disponible au Centre du patrimoine mondial. Ces recommandations comprennent un engagement de la part du gouvernement et de la compagnie d'exploitation minière à une "Convention de l'environnement" à laquelle les ONG seront invitées à participer. De plus, la compagnie d'exploitation minière accepte, une fois que la mine sera devenue opérationnelle, de verser une contribution de 500.000 dollars EU par an à des projets en faveur de la conservation ;
- d'ici à ce que la guerre et la situation politique au Libéria se stabilisent, il est peu probable que la mine devienne opérationnelle ;
- une surveillance permanente effectuée par des responsables de la gestion est essentielle pour la conservation du site, principalement pour empêcher les incursions agricoles sur le site du patrimoine mondial.
L'intégrité de ce site nécessitera le soutien technique et financier du Comité jusqu'à l'établissement d'un système de gestion sur place. Le Bureau a approuvé l'affectation d'une somme de 30.000 dollars EU pour l'assistance d'urgence dans le but précis de maintenir la présence de gestionnaires sur le site.
Le Bureau a accepté les conclusions du groupe de travail ainsi que les propositions de révision des limites et de maintien du site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. L'UICN a souligné son inquiétude quant aux répercussions à long terme d'une exploitation éventuelles de la mine juste à côté du site du patrimoine mondial. Le Bureau s'est déclaré d'accord avec les conclusions de la mission et s'est félicité que cette mission ait pu répondre aux questions qui lui avaient été posées et apporter ainsi des éclaircissements sur le statut actuel du site.
Les membres du Bureau ont souligné leur inquiétude quant à la protection à long terme du site et ont demandé la participation du Centre à de futures études environnementales. Le gouvernement guinéen a accepté de prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que toute conséquence de l'exploitation minière serait soumise à une évaluation environnementale détaillée et que tout serait mis en oeuvre pour minimiser les dommages éventuels.
Selon les dernières informations datant du 18 octobre 1993, le projet-pilote du PNUD arrivera à son terme à la fin décembre 1993. La gestion du site va donc se trouver de nouveau en situation très délicate. En conséquence, le Comité voudra peut-être attirer de nouveau l'attention des autorités guinéennes sur les recommandations de la mission de mai 1993.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1993
17 EXT.BUR V.A.1.2.5
17 BUR VIII.2
Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (Côte d'Ivoire/Guinée)
En 1981, le Comité du patrimoine mondial a inscrit le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial. En 1992, le Mont Nimba a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril par le Comité qui a demandé au Centre d'envoyer une mission d'experts afin (a) de vérifier la délimitation du site au moment de l'inscription et de proposer une délimitation appropriée ; (b) d'évaluer l'impact de l'exploitation du minerai de fer et des autres dangers qui menacent l'intégrité du site ; (c) de travailler à la réalisation d'un projet de développement rural intégré.
La mission s'est déroulée entre le 15 et le 30 mai 1993. Elle était constituée de représentants du Centre, du PNUD, du PNUE, du gouvernement guinéen, de la NIMCO (la compagnie minière), de l'UICN, du CEDI (ONG internationale située en France), de Guinée Ecologie (ONG locale), ainsi que de deux consultants et spécialistes locaux.
Une étude complète de la partie du Mont Nimba située en Guinée a été menée ; elle comportait des visites sur le terrain et dans les villages et un examen de questions spécifiques telles que la proposition d'inscription initiale, le gisement de minerai, les limites du site et la situation socio-économique des populations locales.
Les principales conclusions sont les suivantes :
i) le site répondait aux critères du patrimoine mondial lors de sa demande d'inscription initiale en 1981. Il continue à répondre à ces critères.
ii) le site doit être maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril, avant tout à cause des incursions agricoles dues à l'absence de structures administratives et d'une protection efficace. A l'heure actuelle, le Projet-pilote du Mont Nimba prévoit une gestion sur le terrain, mais celle-ci n'est pas assurée ;
iii) quand le site a été proposé à l'inscription en 1981, le gouvernement guinéen était parfaitement au courant du potentiel de ressources minières. Plus de 25 millions de dollars avaient été dépensés en prospection et un gisement potentiel de 500 millions de tonnes de minerai avait été identifié. Selon la déclaration du gouvernement, il n'avait pas l'intention d'inclure le gisement de minerai dans la proposition d'inscription au patrimoine mondial. Il est recommandé d'accepter cette perspective ;
iv) la proposition d'inscription révisée soumise en 1991 doit être considérée comme retirée car elle n'avait pas été acceptée par le Comité ;
v) une proposition d'inscription révisée a été requise. Elle comprendra une zone révisée de 17.740 ha, soit 610 ha de plus que la proposition de 1981 qui comptait 17.130 ha. Elle est cependant inférieure de 1.550 ha à la véritable superficie de la proposition de 1981 qui comptait 19.290 ha, y compris la section de 5.200 ha qui se trouve en Côte d'Ivoire. La zone requise pour l'exploitation minière (1.500 ha) n'est pas comprise dans la proposition d'inscription au patrimoine mondial;
vi) il y a dix-huit recommandations dans le rapport de mission qui est disponible au Centre du patrimoine mondial. Ces recommandations comprennent un engagement de la part du gouvernement et de la compagnie d'exploitation minière à une "Convention de l'environnement" à laquelle les ONG seront invitées à participer. De plus, la compagnie d'exploitation minière accepte, une fois que la mine sera devenue opérationnelle, de verser une contribution de 500.000 $EU par an à des projets en faveur de la conservation ;
vii) d'ici à ce que la guerre et la situation politique au Libéria se stabilisent, il est peu probable que la mine devienne opérationnelle ;
viii) une surveillance permanente, effectuée par des responsables de la gestion, est essentielle pour la conservation du site - principalement pour empêcher les incursions agricoles sur le site du patrimoine mondial.
L'intégrité de ce site nécessitera le soutien technique et financier du Comité jusqu'à l'établissement d'un système de gestion sur place soit établi. Il est recommandé d'affecter une somme de 30.000 $EU de fonds d'urgence dans le but précis de maintenir la présence de responsables de la gestion sur le site.
Le Bureau a accepté les conclusions du groupe de travail et a accepté les propositions de révision des limites et de maintien du site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
L'observateur de la Guinée a exprimé ses remerciements pour l'organisation de cette mission et le Bureau a insisté sur le fait qu'il acceptait les nouvelles limites et soutiendrait fermement la mise en oeuvre des dix-huit recommandations du rapport. L'observateur a ajouté qu'il se réjouissait des recommandations de l'Allemagne et des États-Unis d'Amérique concernant la participation du Centre à de futures études sur l'environnement. Le gouvernement guinéen a formulé une demande d'aide d'urgence de 30.000 $EU pour la mise en oeuvre des recommandations.
Les membres du Bureau ont fait part de leur préoccupation à long terme au sujet de la protection du site qui serait certainement menacée si l'exploitation de la mine adjacente au site devenait opérationnelle. Le gouvernement guinéen a accepté de prendre toutes les mesures garantissant que tout impact de l'exploitation minière serait soumis à une évaluation détaillée de l'environnement et que toutes les mesures seraient prises pour minimiser les dommages éventuels pourraient à l'avenir créer un problème pour le Comité. Le Bureau s'est déclaré d'accord avec les conclusions de la mission et s'est félicité que cette mission ait pu répondre aux questions qui lui avaient été posées et apporter ainsi des éclaircissements sur le statut actuel du site.
17 COM X
SOC : Réserve de nature intégrale du Mont Nimba (Guinée/Côte d'Ivoire)
Réserve naturelle du Mont Nimba (Guinée/Côte-d'Ivoire)
Le Comité a rappelé que ce site avait été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril, lors de sa seizième session tenue en 1992. Au cours d'une brève présentation, l'UICN a mis l'accent sur sa constante préoccupation quant aux risques à long terme que pourraient entraîner d'éventuelles recherches minières dans les terrains adjacents au site du patrimoine mondial. Elle a également signalé que la croissance démographique dans la région posait un véritable problème. Au cours de sa présentation, le fonctionnaire du Centre a rappelé qu'un rapport exhaustif avait été présenté au Bureau en juin 1993 et qu'il voulait seulement souligner plusieurs faits qui s'étaient produits depuis la mission du mois de mai 1993. Une délimitation modifiée a été reçue de la part du gouvernement guinéen à la fin de novembre 1993. Ces limites coïncident avec celles qui ont été recommandées par la mission et comprennent une superficie de 17.749 ha. Enfin, un projet de loi, reçu fin novembre, concerne l'établissement sur le site d'un Centre de conservation de l'environnement chargé de coordonner les actions de conservation et de protection à exécuter dans la région.
Le Centre a aussi reçu une demande d'assistance technique complémentaire, d'un montant de 45.000 $EU, pour poursuivre la mise en œuvre des recommandations de la mission sur la conservation et la protection du site. Le Comité a exprimé son accord avec les conclusions du rapport et a pris note de la demande d'assistance technique.
17 BUR X.1.B
17 COM XIII.A
Demandes d'assistance internationale : assistance technique
XIII.1 Le Comité a examiné le document WHC-93/CONF.002/10rev., daté du 5 décembre 1993 et le Rapporteur du Bureau sortant a présenté un rapport sur les demandes d'assistance internationale approuvées par le Bureau ainsi que sur les recommandations suivantes à l'intention du Comité
A. Assistance technique
Patrimoine naturel
Parc naturel de Sangay (Eauateur)
Le Comité a rappelé que le Parc national de Sangay figure sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Comme prévu, l'UICN a présenté un rapport de suivi sur le site. Le Comité a approuvé une demande de 28.500 $EU pour de l'équipement de liaison, des panneaux solaires et des ânes ainsi que pour du matériel graphique destiné à l'interprétation et à la signalétique.
Mont Nimba (Guinée)
Le Comité a rappelé que le site du Mont Nimba, en Guinée, est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau avait recommandé qu'une somme de 30.000 $EU soit accordée au titre de l'assistance technique, toutefois, étant donné la nécessité d'un système de gestion sur place, le Comité a recommandé que le montant total de la demande de 45.000 $EU soit approuvé. Les fonds seront utilisés pour la fourniture de services d'experts, pour de l'équipement opérationnel et pour la protection sur le site. De plus, un expert aidera à l'établissement du nouveau centre administratif dont les statuts sont en préparation. Par ailleurs, un expert organisera une réunion de bailleurs de fonds en vue de renforcer la gestion et la protection du site, dans le cadre du Programme de Réserves de la biosphère.
Parc national de Komodo (Indonésie)
Le Bureau avait recommandé au Comité d'approuver l'attribution d'une somme de 37.000 $EU, toutefois, après consultation avec l'UICN qui avait reçu des informations complémentaires, le Comité a accepté d'approuver le montant total de la demande de 49.500 $EU, en attendant de recevoir des éclaircissements sur la partie "Formation" du projet qui représente 12.500 $EU.
La demande d'assistance technique comprend l'achat d'équipement, la formation du personnel, des études socio-économiques, ainsi que la construction de puits.
Patrimoine culturel
Parc national de Serra da Capivara (Brésil)
Le Comité a étudié une demande d'assistance technique pour le Parc national de Serra da Capivara, au Brésil ; cette demande comportait deux parties : une demande de 25.000 $EU pour protéger les peintures rupestres dans certains des sites les plus visités du Parc et pour en faciliter la visite, ainsi qu'une demande de 28.000 $EU pour l'achat d'équipement pour l'inventaire et la documentation des peintures rupestres.
Le Comité, sur recommandation du Bureau, a approuvé l'attribution d'un montant de 15.000 $EU, dans le cadre de l'assistance préparatoire, car il a considéré que les gestionnaires du site devraient pouvoir disposer d'une expertise internationale afin d'étudier les mesures de protection les plus appropriées aux peintures rupestres.
Le Comité a également approuvé la demande d'assistance technique d'un montant de 28.000 $EU pour l'achat d'équipement pour l'inventaire et la documentation.
Vieille ville de La Havane et ses fortifications (Cuba)
Après étude dû rapport de suivi présenté lors de sa session, le Comité a approuvé une demande d'assistance technique d'un montant de 55.000 $EU pour la vieille ville de La Havane. Conformément aux recommandations du rapport de suivi, le Comité a décidé que ces fonds devaient être exclusivement réservés aux travaux de consolidation et de restauration de bâtiments à usage d'habitation.
Falaises de Bandiaqara - Pays dogon (Mali)
Selon la recommandation du Bureau, le Comité a approuvé une demande d'assistance technique d'un montant de 42.000 $EU pour un projet pilote d'inventaire dans trois des 300 villages du site, chacun étant représentatif de l'une des trois zones d'établissements humains caractéristiques du site (le plateau, les falaises érodées et la plaine). Les fonds seront utilisés pour de l'équipement (8.000 $EU), de la recherche (2.000 $EU), les services d'experts internationaux et nationaux (29.000 $EU) et des activités de formation (3.000 $EU).
Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)
Le Comité a approuvé une demande d'un montant de 25.000 $EU pour le Programme d'assistance technique de l'ICCROM qui fournit aux États parties une aide sous forme de matériel, petit équipement, publications et services d'experts.
Le Secrétariat a suggéré d'examiner cette proposition de manière plus approfondie et d'en discuter à la prochaine session du Bureau. D'ici-là, le Centre fera tout son possible pour fournir au Bureau les premiers rapports d'évaluation. Le Comité a accepté cette proposition.
Pas de projet de décision
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.