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Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria

Zambie, Zimbabwe
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Déchets solides
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation hydraulique
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures hydrauliques
  • Pollution atmosphérique
  • Pollution des eaux de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Sécheresses
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pollution atmosphérique
  • Sécheresses
  • Habitat (développement urbain incontrôlé résultant d'un accroissement significatif de la population)
  • Impacts des activités touristiques/de loisirs/des visiteurs
  • Espèces envahissantes/espèces exotiques
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques/de loisirs
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Déchets solides
  • Pollution des eaux de surface
  • Exploitation hydraulique (liée à la production d’énergie hydroélectrique existante)
  • Infrastructures hydrauliques (Projet de construction d’un barrage en aval du bien)
  • Infrastructures hydrauliques (Projet de construction d'un barrage en travers des gorges) (problème résolu)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : en 2015, le bien a reçu une dotation de 50 000 dollars EU dans le cadre du Programme sur le patrimoine mondial et le tourisme durable de l’UNESCO (Fonds-en-dépôt des Flandres)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 5 (de 2001-2007)
Montant total approuvé : 93 485 dollars E.U.
2007 Zimbabwe-Zambia meeting to plan the implementation of ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2001 Capacity Building for Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls and ... (Approuvé)   31 854 dollars E.U.
2001 Bi-national Workshop Zambia/Zimbabwe for the review of ... (Approuvé)   15 085 dollars E.U.
2001 National meeting on the Conservation of the Victoria ... (Approuvé)   7 496 dollars E.U.
2001 National Workshop on the conservation of Victoria ... (Approuvé)   9 050 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Novembre 2006 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 22 mars 2021, les États parties ont soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/509/documents/, qui communique les informations actualisées suivantes :

  • Toutes les propositions qui sont clairement incompatibles avec la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ont été abandonnées, y compris la proposition de téléphérique sur le territoire du bien ;
  • La construction du complexe touristique Mosi-oa-Tunya Livingstone dans la zone tampon du bien en Zambie, a commencé. Le complexe d'une capacité de 300 lits, situé à côté de la rivière Maramba, a été revu à la baisse et ne comprendra pas de terrain de golf comme prévu initialement ;
  • Des mesures sont prises pour minimiser les impacts du projet hydroélectrique de la gorge de Batoka (Batoka Gorge Hydro Electric Scheme - BGHES) sur la VUE du bien et l'environnement immédiat, en recueillant des études écologiques de référence et en modifiant la conception du projet. Le projet d'évaluation d'impact environnemental et social (EIES) a été mis à disposition des parties prenantes pour consultation jusqu'au 25 janvier 2021 et le rapport final, qui devrait être achevé au premier trimestre 2021, sera ensuite soumis au Centre du patrimoine mondial ;
  • Les documents et cartes relatifs à la clarification des limites du bien ont été soumis au Centre du patrimoine mondial ;
  • La finalisation du plan de financement et d’activités durables et de la stratégie de tourisme durable est encore en attente, et le Centre du patrimoine mondial est invité à dispenser des conseils techniques ;
  • Le Comité conjoint Zambie-Zimbabwe de gestion du site (Joint Site Management Committee – JSMC) a entrepris des patrouilles du site afin d’évaluer les infrastructures touristiques existantes et proposées, et n’a trouvé aucune preuve de dommage sérieux à la VUE du bien ;
  • Le JSMC a tenu des réunions pour aborder, entre autres, les impacts négatifs perçus qui sont associés à la pression exercée par le développement touristique et pour rédiger les termes de référence de l'évaluation environnementale stratégique (EES) qui sera financée par le Fonds africain du patrimoine mondial ;
  • Parmi les autres activités entreprises dans le cadre de la gestion du bien, on peut citer : des études sur la faune et la flore ; l'utilisation de méthodes mécaniques et chimiques pour contrôler la propagation d'espèces exotiques envahissantes telles que Lantana camara ; et la création de 20 km de pare-feu à l'intérieur et autour du bien ;
  • Plusieurs activités de renforcement des capacités ont contribué à l’amélioration des capacités techniques de l’équipe de gestion ;
  • Parmi les nouvelles propositions d’aménagement et de développement d’infrastructures sur le territoire du bien, on peut citer : des lodges et des centres de conférence ; des jetées ; une terrasse panoramique en verre ; des bureaux ; et un poste frontière ;
  • Parmi les nouveaux projets d'aménagement et de développement dans la zone tampon, on peut citer : plusieurs campings et lodges ; un hôpital ; un lieu de conférence ; la modernisation d’un terrain de golf ; et la relocalisation d’un héliport ;
  • Parmi les nouveaux projets d'aménagement et de développement à l’extérieur de la zone tampon, on peut citer : un lodge sur une île en amont du bien dans le parc national de Mosi-oa-Tunya pour lequel une étude d'impact environnemental (EIE) a été entreprise mais dont la construction n'a pas encore commencé ; la construction d'un hôtel immédiatement adjacent au fleuve Zambèze ; une proposition de relocalisation de l'héliport de l'hôtel Elephant Hills ; et la modernisation du terrain de golf existant d’Elephant Hills.

Le 25 septembre 2019, le Centre du patrimoine mondial a adressé un courrier à l'État partie de la Zambie à propos de la période de sécheresse inhabituellement précoce et longue qui, selon les rapports, affectait le débit d'eau des chutes. Le 22 novembre 2019, le Centre du patrimoine mondial a en outre demandé à l'État partie de formuler des commentaires sur le projet de complexe touristique Mosi-oa-Tunya Livingstone, en rappelant la décision 43 COM 7B.34 du Comité qui priait instamment l'État partie d'abandonner ce projet. Le 24 juin 2020, le Centre du patrimoine mondial a également demandé à l’État Partie de formuler des commentaires à propos de la vente d'un terrain pour la construction d'une grande roue sur le territoire du bien. Aucune réponse spécifique n'a été reçue des États parties concernant la proposition de grande roue à l’heure de la rédaction du présent document.

La mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN n’a pu être invitée en raison des restrictions liées à la COVID-19, mais le 16 mars 2021, les États parties ont invité la mission à se rendre sur le territoire du bien en octobre 2021.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Le bien continue d'être confronté à une pression considérable exercée par le développement et l’aménagement, notamment en raison d'un certain nombre de propositions d'infrastructures touristiques, et leurs impacts cumulatifs potentiels suscitent de plus en plus d'inquiétudes. Dans sa décision 41 COM 7B.22, le Comité avait tout particulièrement prié instamment les États parties de ne pas autoriser la construction d'une grande roue sur le territoire du bien en raison du probable impact négatif significatif sur la VUE du bien. De plus, dans sa décision 43 COM 7B.34, le Comité a prié instamment les États parties d'abandonner le projet de complexe touristique dans la zone tampon, ainsi que toute autre proposition clairement incompatible avec la conservation de la VUE du bien. Si la décision des États parties de ne pas poursuivre le projet de téléphérique est appréciée, il est extrêmement préoccupant que la construction du complexe touristique dans la zone tampon ait commencé, bien que dans une version réduite sans le terrain de golf proposé, et que de multiples propositions d’aménagement et de développement supplémentaires existent sur le territoire et autour du bien, dont certaines ont déjà été approuvées.

En l'absence d'assurance que l'impact potentiel de chaque projet, individuellement et cumulativement, a été évalué de manière exhaustive au regard de la protection de la VUE du bien et qu'il n'y aura pas d'impact négatif sur la VUE, il est recommandé au Comité de demander d'urgence aux États parties de suspendre toute nouvelle activité jusqu'à ce que de nouvelles consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l'UICN aient eu lieu et que les impacts potentiels aient été évalués au regard de la VUE. L'EES sera un outil essentiel pour adopter une vue stratégique sur l'ensemble du paysage, et des détails supplémentaires de cette EES devraient être communiqués au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN. Les États parties sont vivement encouragés à solliciter de façon anticipée la contribution et les conseils techniques de l'UICN.

Tant que de telles évaluations complètes n'auront pas eu lieu, en particulier à l'échelle cumulative, et rappelant la demande du Comité aux États parties d'abandonner tout projet incompatible avec la VUE du bien, la décision de poursuivre tout grand projet d'infrastructure sur le territoire du bien et de sa zone tampon serait extrêmement préoccupante et conduirait probablement le bien à remplir les conditions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations

L’EIES pour le BGHES n’a pas encore été communiquée au Centre du patrimoine mondial, pour examen. Selon le matériel d’information en ligne sur le projet, disponible sur le site web du consultant (https://www.erm.com/contentassets/6bdbb76b347f4e9fb9b9c14054806210/presentations/esia-disclosure-webinar-presentation-2dec20.pdf), le réservoir du BGHES s'étendra au sein des limites du bien, et des impacts négatifs majeurs sont prévus, qui se traduiront par la perte d'habitats critiques pour la biodiversité et la perturbation des flux environnementaux. Il est également rappelé qu'en 1994, le Comité (décision 18 COM IX) a félicité les États parties d'avoir abandonné la proposition de construction du BGHES en raison de son impact probable sur la VUE du bien. Il est donc préoccupant que le projet soit à nouveau envisagé. Le Centre du patrimoine mondial et l'UICN considèrent que le projet ne doit pas être réalisé s'il empiète sur le bien ou s'il est susceptible d’avoir des impacts négatifs sur la VUE du bien, y compris sur ses conditions d'intégrité. Il est également recommandé que le Comité prie instamment les États parties de soumettre l'EIES au Centre du patrimoine mondial et de veiller à ce qu'aucune décision relative au projet ne soit prise avant que l'UICN n'ait examiné l'EIES. Si le projet devait être mis en œuvre sans suivre cette procédure régulière, cela signifierait aussi probablement que le bien remplirait les conditions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.   

Des actions positives sont notées dans d'autres domaines de la gestion du bien, notamment les patrouilles et la surveillance conjointes, et la poursuite des efforts pour contrôler les espèces végétales exotiques envahissantes. Le plan de financement et d'activités durables et la stratégie de tourisme durable devraient être finalisés en priorité, en prenant en considération les recommandations de l'UICN, et leur mise en œuvre devrait commencer dès que possible.

En 2017, le Comité a demandé aux États parties d'utiliser les résultats d'une analyse des données sur le débit fluvial, les précipitations et les activités en amont pour orienter la gestion du bien, et d'intégrer également le facteur du changement climatique. Compte tenu de la saison sèche anormalement précoce et longue en 2019, il est recommandé que le Comité demande aux États parties de fournir un résumé des principaux résultats de l'analyse et des mesures actuellement prises pour garantir la limitation du prélèvement d'eau dans le fleuve Zambèze face au changement climatique et pour assurer un débit permanent sur le territoire du bien.

Il est rappelé que dans le précédent rapport sur l'état de conservation, les États parties ont proposé de réduire les limites du bien sans justification claire. Les États parties ont soumis à nouveau la carte du bien et il a été convenu entre le Centre du patrimoine mondial, l'UICN et les États parties qu'il demeurait pertinent pour la prochaine mission de formuler des recommandations au Comité sur cette question, comme précédemment demandé (décision 43 COM 7B.34). 

Les États parties ont invité la mission à se rendre sur le territoire du bien, ce qui est apprécié. Prenant note du fait que les menaces pesant la VUE du bien n'ont cessé de croître depuis que la mission a été initialement demandée en 2019, et que certains projets d'aménagement et de développement d'infrastructure ont été réalisés à l’encontre des décisions du Comité, il conviendrait de demander à la mission d'évaluer l'impact de ces récents aménagements sur la VUE.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.177
Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria (Zambie, Zimbabwe) (N 509)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 18 COM IX, 41 COM 7B.22 et 43 COM 7B.34, adoptées respectivement à ses 18e (Phuket, 1994), 41e (Cracovie 2017) et 43e (Bakou, 2019) sessions,
  3. Accueille avec satisfaction les progrès supplémentaires réalisés par les deux États parties dans le renforcement de la gestion conjointe du bien transfrontalier, notamment l’organisation de patrouilles conjointes, et les efforts soutenus pour contrôler les espèces végétales exotiques envahissantes ;
  4. Note son extrême préoccupation quant à la pression croissante exercée par le développement des infrastructures touristiques sur le territoire et autour du bien, y compris le début de la construction du complexe touristique Mosi-oa-Tunya Livingstone dans la zone tampon du bien, contrairement à sa demande d'abandon de la proposition, et prie instamment les États parties de suspendre toute nouvelle activité jusqu'à ce que de nouvelles consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l'UICN aient eu lieu, que toutes les évaluations d'impact environnemental et social (EIES) pertinentes aient été soumises au Centre du patrimoine mondial et examinées par l'UICN, et que les impacts potentiels des projets d'aménagement et de développement d'infrastructure sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien aient été correctement évalués ;
  5. Note avec inquiétude les impacts négatifs probables du projet hydroélectrique de la gorge de Batoka (BGHES) sur la VUE, prie également instamment l'État partie de ne pas donner suite à la proposition si celle-ci empiète sur le bien ou a le potentiel d'avoir un impact sur la VUE, et réitère sa demande auprès des États parties afin qu’il soumette l'EIES achevée au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN avant de prendre toute décision sur le projet ;
  6. Demande aux États parties de communiquer au Centre du patrimoine mondial les détails de l'évaluation environnementale stratégique (EES) prévue, y compris son champ d'application, et encourage vivement les États parties à solliciter de façon anticipée la contribution et les conseils techniques de l'UICN pour entreprendre l'EES ;
  7. Demande également aux États parties de fournir un résumé des principaux résultats de l'analyse entreprise précédemment sur les données relatives au débit d'eau, aux précipitations et à l'activité en amont afin d'orienter la gestion, et des mesures prises par la suite pour s'assurer que le prélèvement d'eau dans le fleuve Zambèze continue d'être adapté face au changement climatique ;
  8. Prend note du fait que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN n'a pas pu avoir lieu en raison des restrictions liées à la COVID-19, mais que les États parties ont invité la mission, et demande en outre que la mission ait lieu dès que possible afin d'évaluer la menace potentielle pour la VUE du bien que constituent la pression croissante exercée par le développement touristique sur le territoire et autour du bien et les impacts potentiels du projet BGHES, d’examiner la réglementation destinée à contrôler cette pression et de formuler des recommandations au Comité sur la proposition de modification des limites ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e
Projet de décision : 44 COM 7B.177

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 18 COM IX, 41 COM 7B.22 et 43 COM 7B.34, adoptées respectivement à ses 18e (Phuket, 1994), 41e (Cracovie 2017) et 43e (Bakou, 2019) sessions,
  3. Accueille avec satisfaction les progrès supplémentaires réalisés par les deux États parties dans le renforcement de la gestion conjointe du bien transfrontalier, notamment l’organisation de patrouilles conjointes, et les efforts soutenus pour contrôler les espèces végétales exotiques envahissantes ;
  4. Note son extrême préoccupation quant à la pression croissante exercée par le développement des infrastructures touristiques sur le territoire et autour du bien, y compris le début de la construction du complexe touristique Mosi-oa-Tunya Livingstone dans la zone tampon du bien, contrairement à sa demande d'abandon de la proposition, et prie instamment les États parties de suspendre toute nouvelle activité jusqu'à ce que de nouvelles consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l'UICN aient eu lieu, que toutes les évaluations d'impact environnemental et social (EIES) pertinentes aient été soumises au Centre du patrimoine mondial et examinées par l'UICN, et que les impacts potentiels des projets d'aménagement et de développement d'infrastructure sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien aient été correctement évalués ;
  5. Note avec inquiétude les impacts négatifs probables du projet hydroélectrique de la gorge de Batoka (BGHES) sur la VUE, prie également instamment l'État partie de ne pas donner suite à la proposition si celle-ci empiète sur le bien ou a le potentiel d'avoir un impact sur la VUE, et réitère sa demande auprès des États parties afin qu’il soumette l'EIES achevée au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN avant de prendre toute décision sur le projet ;
  6. Demande aux États parties de communiquer au Centre du patrimoine mondial les détails de l'évaluation environnementale stratégique (EES) prévue, y compris son champ d'application, et encourage vivement les États parties à solliciter de façon anticipée la contribution et les conseils techniques de l'UICN pour entreprendre l'EES ;
  7. Demande également aux États parties de fournir un résumé des principaux résultats de l'analyse entreprise précédemment sur les données relatives au débit d'eau, aux précipitations et à l'activité en amont afin d'orienter la gestion, et des mesures prises par la suite pour s'assurer que le prélèvement d'eau dans le fleuve Zambèze continue d'être adapté face au changement climatique ;
  8. Prend note du fait que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN n'a pas pu avoir lieu en raison des restrictions liées à la COVID-19, mais que les États parties ont invité la mission, et demande en outre que la mission ait lieu dès que possible afin d'évaluer la menace potentielle pour la VUE du bien que constituent la pression croissante exercée par le développement touristique sur le territoire et autour du bien et les impacts potentiels du projet BGHES, d’examiner la réglementation destinée à contrôler cette pression et de formuler des recommandations au Comité sur la proposition de modification des limites ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Zambie Zimbabwe
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2021) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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