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Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria

Zambie, Zimbabwe
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Projet de construction d'un barrage en travers des gorges (problème résolu) 
  • Projet d'ensemble hôtelier du côté zambien de ce site transfrontalier du patrimoine mondial
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : A sa vingt-deuxième session extraordinaire, le Bureau a été informé de l'étude par l'UICN du "Rapport sur la portée des impacts potentiels associés au développement proposé de l'ensemble hôtelier de Mosi-oa-Tunya". Ce rapport a été commandé par Sun International, société qui voudrait développer cet ensemble hôtelier du côté zambien de ce site transfrontalier du patrimoine mondial. L'UICN avait souligné les principaux points préoccupants suivants : (a) l'emplacement du projet d'aménagement est situé dans le périmètre de l'aire de patrimoine mondial et particulièrement près des berges de la rivière ; (b) l'appui institutionnel qui pourrait être fourni par le gouvernement zambien pour traiter les problèmes d'environnement n'est pas défini ; (c) le gouvernement zambien doit discuter le projet avec le gouvernement zimbabwéen afin de rechercher son accord sur la politique de mise en œuvre, ses procédures et son calendrier. Le département zimbabwéen des Parcs nationaux et de la Gestion de la Faune sauvage (ZDNPWLM) avait souligné la nécessité de préserver le site du patrimoine mondial comme un atout collectif et il avait insisté sur le fait que toute proposition d'aménagement devait faire l'objet d'une étude d'impact environnemental impliquant une participation totale de la collectivité. En raison du manque d'informations détaillées sur le projet d'aménagement hôtelier, le ZDNPWLM avait été incapable de faire des commentaires spécifiques et constructifs ou d'approuver ce projet d'aménagement.

Le Bureau a demandé au Centre de coopérer avec le Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique australe afin d'organiser une réunion de représentants des gouvernements zambien et zimbabwéen. La réunion binationale devrait être conçue et organisée de manière à clarifier les questions concernant ce projet d'aménagement, conformément à la responsabilité commune des deux Etats parties de conserver et de gérer convenablement ce bien transfrontalier du patrimoine mondial. Le Bureau a appuyé la position du ZDNPWLM proposant de protéger le site du patrimoine mondial comme un atout collectif et de soumettre toute nouvelle proposition de développement aux procédures des études d'impact environnemental avec la participation totale de la collectivité. La réponse du ZDNPWLM a été incluse à l'Annexe IV de la vingt-deuxième session du Comité (Kyoto, 1998) lors de laquelle le délégué du Zimbabwe a souligné que la réunion binationale devrait être organisée dans le cadre actuel de coopération entre les gouvernements des deux pays.

Nouvelles informations : La réunion binationale est prévue pour discuter de la menace que représente le développement inadéquat du tourisme, ainsi que de l'amélioration de la coordination et de l'harmonisation de la gestion des sites entre les deux pays. Une mission d'étude de la situation au site de Victoria Falls a recommandé que la réunion bilatérale soit précédée de réunions pour chaque pays afin d'établir une base pour améliorer la gestion commune du site. Chaque pays préparerait des déclarations de position comme base à l'amélioration de la gestion commune du site. L'UICN a été chargée par les deux pays et le Centre d'apporter une aide à la réunion bilatérale. Le Centre et le bureau régional de l'UICN en Afrique australe sont en contact avec Etats parties pour planifier cette réunion binationale.

Action requise

Le Bureau pourrait inviter les deux Etats parties à coopérer totalement avec l'UICN et le Centre pour organiser la réunion binationale au second semestre 1999 et présenter les résultats et recommandations de la réunion à la vingt-troisième session du Comité.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.27.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.46.

 

Nouvelles informations : Le Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique australe devait organiser une réunion bilatérale le 28 juillet 1999 mais celle-ci n’a pu se tenir par manque de fonds. L’UICN recommande aux Etats parties de présenter une demande officielle pour financer cette réunion en l’an 2000.

Le département zimbabwéen de la Planification physique a informé le Bureau régional de l’UICN pour l’Afrique australe (UICN/ROSA) de la situation concernant le Plan directeur pour l’amélioration de la capacité environnementale de Victoria Falls. La CIDA (Agence canadienne pour le développement international) s’est engagée à fournir un appui financier et technique pour la mise en œuvre de ce projet de Plan directeur. Un mémorandum d’accord entre la CIDA et le gouvernement zimbabwéen doit être signé à la mi-octobre. Un contrat a été conclu avec l’agence d’exécution canadienne et la phase de début du projet a commencé. L’UICN/ROSA et d’autres agences ont été invitées à une réunion préliminaire, prévue en octobre, pour débattre des dispositions de mise en œuvre du projet et de l’avancement à ce jour. L’UICN/ROA a été cooptée au Comité directeur du Projet, chargé du Projet de Plan directeur, pour représenter tout particulièrement les intérêts de la Commission commune Zambie/Zimbabwe, créée lors de l’Etude stratégique sur l’environnement de Victoria Falls.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.46
Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau a rappelé qu'à sa vingt-deuxième session extraordinaire, il a été informé de l'étude par l'UICN du "Rapport sur la portée des impacts potentiels associés au développement proposé de l'ensemble hôtelier de Mosi-oa-Tunya". Ce rapport a été commandé par Sun International, société qui voudrait développer cet ensemble hôtelier du côté zambien de ce site transfrontalier du patrimoine mondial. L'UICN avait souligné les principaux points préoccupants suivants :

(a) l'emplacement du projet d'aménagement est situé dans le périmètre de l'aire de patrimoine mondial et particulièrement près des berges de la rivière ;

(b) l'appui institutionnel qui pourrait être fourni par le gouvernement zambien pour traiter les problèmes d'environnement n'est pas défini ; et

(c) le gouvernement zambien doit discuter le projet avec le gouvernement zimbabwéen afin de rechercher son accord sur la politique de mise en œuvre, ses procédures et son calendrier. Le département zimbabwéen des Parcs nationaux et de la Gestion de la Faune sauvage (ZDNPWLM) avait souligné la nécessité de préserver le site du patrimoine mondial comme un atout collectif et il avait insisté sur le fait que toute proposition d'aménagement devait faire l'objet d'une étude d'impact environnemental impliquant une participation totale de la collectivité. En raison du manque d'informations détaillées sur le projet d'aménagement hôtelier, le ZDNPWLM avait été incapable de faire des commentaires spécifiques et constructifs ou d'approuver ce projet d'aménagement.

Le Bureau avait demandé au Centre de coopérer avec le Bureau régional de l'UICN pour l'Afrique australe en rassemblant des représentants des gouvernements zambien et zimbabwéen pour une réunion binationale. Celle-ci devait être conçue et organisée de manière à clarifier les questions concernant ce projet d'aménagement, conformément à la responsabilité commune des deux États parties de conserver et de gérer convenablement ce bien transfrontalier du patrimoine mondial. Le Bureau a appuyé la position du ZDNPWLM proposant de protéger le site du patrimoine mondial comme un atout collectif et de soumettre toute nouvelle proposition de développement aux procédures des études d'impact environnemental avec la participation totale de la collectivité. La réponse du ZDNPWLM a été incluse à l'Annexe IV de la vingt-deuxième session du Comité (Kyoto, 1998) lors de laquelle le délégué du Zimbabwe a souligné que la réunion binationale devrait être organisée dans le cadre actuel de coopération entre les gouvernements des deux pays.

A sa vingt-troisième session, le Bureau a été informé par le Centre qu'une réunion binationale était prévue. Une mission d'étude de la situation sur le site de Victoria Falls a recommandé que la réunion bilatérale soit précédée de réunions pour chaque pays afin d'établir une base pour améliorer la gestion commune du site. Chaque pays préparerait des déclarations de position comme base à l'amélioration de la gestion commune du site. Le délégué du Zimbabwe a informé le Bureau que le Bureau régional de l'UICN avait apporté son aide aux États parties concernés et qu'une réunion bilatérale se tiendrait le 28 juillet 1999.

Le Bureau a invité les deux États parties à coopérer totalement avec l'UICN et le Centre pour organiser la réunion binationale et en présenter les résultats et recommandations à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau.

23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :

Baie Shark - Australie occidentale (Australie)

Tropiques humides de Queensland (Australie)

Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.

Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.

Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)

Les Iles Galapagos (Equateur)

L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national du Mont Kenya (Kenya)

Parc national de Sagarmatha (Népal)

L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.

Parc national de Huascaran (Pérou)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national Canaima (Venezuela)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note :

« Le Bureau engage les Etats parties à activer l’organisation de la réunion bilatérale, afin qu’elle se tienne dès que possible en l’an 2000, pour pouvoir en communiquer les résultats à la vingt-quatrième session du Bureau au second semestre de l’an 2000. Le Bureau incite les deux Etats parties à présenter une demande commune de soutien financier pour l’organisation de la réunion, pour étude et approbation par le Président. »

Année du rapport : 1999
Zambie Zimbabwe
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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