Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national des Everglades

États-Unis d'Amérique
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce
  • Habitat
  • Infrastructures hydrauliques
  • Pollution des eaux de surface
  • Tempêtes
  • Autres menaces :

    Contamination des poissons, de la faune et de la flore par le mercure

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Infrastructures hydrauliques (volume et qualité de l’eau entrant sur le bien)
  • Habitat (empiètement urbain)
  • Pollution des eaux de surface et Pollution des océans (pollution provoquée par les engrais agricoles, contamination des poissons, de la faune et de la flore par le mercure)
  • Infrastructures hydrauliques (baisse du niveau des eaux provoquée par des mesures de contrôle des flux)
  • Tempêtes (dégâts provoqués par les ouragans)
  • Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce (espèces animales et végétales exotiques envahissantes)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Le bien a été réinscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril à la demande de l’État partie qui s’inquiétait de voir l’écosystème aquatique du bien continuer à se détériorer, en particulier sous l’effet des facteurs suivants :

  • Altérations du régime hydrologique (quantité, rythme et répartition des apports de Shark Slough)
  • Croissance urbaine et agricole dans la zone adjacente (les exigences de protection contre les inondations et d’approvisionnement en eau ont une incidence sur les ressources du bien en abaissant le niveau de l’eau)
  • Pollution accrue par les nutriments à cause des activités agricoles en amont 
  • Réduction significative de la biodiversité marine et des estuaires dans la baie de Floride
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Avril 2006 : participation de l'UICN à un atelier technique ayant pour but l'identification de repères et de mesures correctives ; janvier 2011 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 28 janvier 2020, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/76/documents/. L'État partie a fourni des informations complémentaires, à la demande du Centre du patrimoine mondial, dans une lettre datée du 16 décembre 2020. Les documents transmis font état des points suivants :

  • Plusieurs courtes périodes de fortes précipitations séparées par des périodes de sécheresse prolongées ont donné lieu à une année globalement pauvre en précipitations. Cela a empêché le développement des poissons d’eau douce, des macro-invertébrés ou la formation de grandes colonies d’échassiers, et a provoqué des conditions hypersalines et la prolifération d’algues dans la baie de Floride. Ces fluctuations de la dynamique des écosystèmes sont prévisibles étant donné les variations saisonnières et annuelles typiques du régime pluvial. Toutefois, cela démontre également la nécessité d’améliorer la qualité de l’eau pendant les années pauvres en précipitations ;
  • La mise en œuvre complète de la modification des flux hydriques (Modified Water Deliveries, ou MWD) et du « Canal-111 South Dade » (C-111) aura lieu en août 2020, avec l’achèvement du plan opérationnel global. Le projet de planification des Everglades centrales (Central Everglades Planning Project, ou CEPP) et le réservoir de la zone agricole des Everglades (Everglades Agricultural Area Reservoir, ou EAAR) sont en cours de conception. Un financement supplémentaire de plus de 4,5 milliards de dollars des États-Unis a été débloqué pour accélérer les projets de restauration essentiels. La phase 2 du projet Tamiami Trial Next Steps (TTNS) et le CEPP devraient être achevés d’ici 2023. L’intégralité des bienfaits liés aux stratégies de restauration, au CEPP et à l’EAAR ne devrait pas se concrétiser avant 2027-2030 ;
  • La Chambre des représentants des États-Unis a adopté en juin 2019 un projet de loi interdisant le forage pétrolier dans la zone de protection des Everglades, laquelle comprend la zone de conservation hydrique située en amont du bien où l’exploration pétrolière et le forage avaient été autorisés. Cependant, selon les informations supplémentaires soumises par l'État partie le 16 décembre 2020, le projet de loi tel qu'amendé n'a pas été inclus dans le projet de loi de finances final. Pour empêcher de futures activités d’exploration pétrolière, le gouverneur de Floride a annoncé le 15 janvier 2020 son intention d’acquérir environ 8 000 ha de terres et les droits de forage dans la zone de protection des Everglades, y compris les parcelles ciblées aux fins d’éventuels forages pétroliers et gaziers. Le South Florida Water Management District (SFWMD) a approuvé l'acquisition des terrains le 1erfévrier 2020. En septembre 2020, le président des États-Unis d'Amérique a proposé une prolongation de 10 ans du moratoire sur les forages pétroliers et gaziers offshore près des côtes du Golfe, en Floride, et des côtes de l'océan Atlantique ;
  • Le plan de gestion général de 2015 tient compte des impacts potentiels du changement climatique, de la fréquence accrue des tempêtes et de l’élévation du niveau de la mer. L’État partie a réévalué le fonctionnement et les activités des visiteurs par rapport aux impacts prévus du changement climatique ;
  • Une actualisation du cadre d’action stratégique devrait être achevée en 2020, ce qui permettra d’améliorer la gestion du bien et de l’écosystème global des Everglades contre les espèces exotiques envahissantes (EEE).
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les avancées dans la mise en œuvre des mesures correctives de 2006 sont louables, notamment grâce aux efforts continus déployés pour la prochaine génération des projets de restauration, qui comprend le CEPP et le TTNS, et à la mobilisation de plus de 4,5 milliards de dollars des États-Unis pour la restauration hydrologique de l’écosystème des Everglades au cours des prochaines années. Afin d’atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), ces efforts en cours devront dans le même temps être maintenus ou renforcés.

Il est regrettable que les 14 indicateurs DSOCR ne fassent pas tous l’objet d’un rapport en raison du manque de temps pour collecter, analyser et interpréter les informations. Il est recommandé que le prochain rapport de l’État partie fournisse à nouveau un aperçu des avancées réalisées pour tous les indicateurs sous forme de tableau, comme cela était le cas précédemment, en comparant ces avancées avec le rapport de 2013. Les résultats préliminaires indiquent une tendance positive ou durable pour certains des indicateurs signalés, mais ils restent inférieurs aux objectifs de restauration. Cela souligne la nécessité de poursuivre ou de renforcer les efforts actuels.

La gestion de la menace des EEE, lesquelles proviennent pour la plupart de l’extérieur du bien, est reconnue comme étant complexe. La répartition des ressources et l’actualisation du cadre d’action stratégique en 2020 sont les bienvenues. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à poursuivre ses actions de gestion à long terme pour lutter contre les EEE, notamment en abaissant la présence maximale des EEE en dessous d’un seuil convenu et en mettant l’accent sur la prévention et une détection précoce accompagnée de mesures de réaction rapide.

Par ailleurs, la soumission du plan de gestion général est accueillie favorablement, tout comme le rôle actif joué par les autorités du parc dans la préparation et l’atténuation des impacts du changement climatique.

Il faut saluer l’approbation de l’acquisition d’environ 8 000 ha (20 000 acres) de terres et les droits de forage au sein des Everglades, empêchant ainsi de manière permanente toute exploration et extraction de pétrole, de gaz et de minéraux sur ces terres achetées. La question d’une éventuelle fracturation hydraulique étant toujours d’actualité (soit par un projet de loi, soit par l’achat de terres et de droits de forage dans les Everglades par l’État de Floride), il est recommandé que le Comité réitère sa demande d’informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet de fracturation hydraulique à proximité du bien.

Considérant que la menace imminente de forages pétroliers à l’extérieur du bien dans la zone de protection des Everglades semble s’être atténuée pour le moment, et que la mise en œuvre des mesures correctives en cours prendra encore quelques années, il est recommandé que le Comité demande à nouveau à l’État partie de soumettre un rapport d’avancement dans deux ans, étant donné l'opinion exprimée par le Centre du patrimoine mondial et l'UICN en 2013, selon laquelle la mise en œuvre des mesures correctives et l'amélioration des indicateurs de l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril prendrait probablement au moins dix années supplémentaires.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.54
Parc national des Everglades (États-Unis d'Amérique) (N 76)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.3, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Accueille favorablement les avancées réalisées dans la mise en œuvre des mesures correctives de 2006 et note avec satisfaction que la mise en œuvre du plan opérationnel global devrait commencer en août 2020 ;
  4. Félicite l’État partie pour la poursuite de la mise en œuvre de la prochaine génération de projets de restauration afin d’atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et note également avec satisfaction les engagements financiers supplémentaires de plus de 4,5 milliards de dollars des États-Unis déjà pris pour les prochaines années ;
  5. Regrette que les 14 indicateurs du DSOCR ne fassent pas tous l’objet d’un rapport et encourage l’État partie à utiliser son ancien format de tableau pour suivre les progrès relatifs à la concrétisation du DSOCR ;
  6. Apprécie les efforts continus en matière de gestion des espèces exotiques envahissantes (EEE) et l’actualisation du cadre d’action stratégique prévue pour 2020, et réitère sa demande à l’État partie d’assurer une dotation continue et pérenne des ressources pour lutter contre les EEE existantes au sein du bien, et que la stratégie de gestion mette l’accent sur la prévention et la détection précoce associée à des mesures de réaction rapide ;
  7. Apprécie également que le plan de gestion général (PGG) du bien ait été soumis au Centre du patrimoine mondial et qu’il comprenne une planification globale du changement climatique pour anticiper, s’adapter et atténuer les impacts du changement climatique sur le bien ;
  8. Accueille favorablement l’acquisition prévue d’environ 8 000 ha (20 000 acres) de terres et les droits de forage dans la zone de protection des Everglades afin d’empêcher de manière permanente l'exploration et l'extraction pétrolière, gazière et minière sur les terres acquises, tout en notant toutefois que cela n'élimine pas les menaces extérieures aux limites du bien et demande à l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial de toute activité de forage pétrolier et gazier prévue ou éventuelle à proximité du bien, et de veiller à ce que toute étude d’impact environnemental (EIE) soit menée conformément à la note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN avant toute activité de forage ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  10. Décide de maintenir Parc national des Everglades (États-Unis d’Amérique) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.54

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.3, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Accueille favorablement les avancées réalisées dans la mise en œuvre des mesures correctives de 2006 et note avec satisfaction que la mise en œuvre du plan opérationnel global devrait commencer en août 2020 ;
  4. Félicite l’État partie pour la poursuite de la mise en œuvre de la prochaine génération de projets de restauration afin d’atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et note également avec satisfaction les engagements financiers supplémentaires de plus de 4,5 milliards de dollars des États-Unis déjà pris pour les prochaines années ;
  5. Regrette que les 14 indicateurs du DSOCR ne fassent pas tous l’objet d’un rapport et encourage l’État partie à utiliser son ancien format de tableau pour suivre les progrès relatifs à la concrétisation du DSOCR ;
  6. Apprécie les efforts continus en matière de gestion des espèces exotiques envahissantes (EEE) et l’actualisation du cadre d’action stratégique prévue pour 2020, et réitère sa demande à l’État partie d’assurer une dotation continue et pérenne des ressources pour lutter contre les EEE existantes au sein du bien, et que la stratégie de gestion mette l’accent sur la prévention et la détection précoce associée à des mesures de réaction rapide ;
  7. Apprécie également que le plan de gestion général (PGG) du bien ait été soumis au Centre du patrimoine mondial et qu’il comprenne une planification globale du changement climatique pour anticiper, s’adapter et atténuer les impacts du changement climatique sur le bien ;
  8. Accueille favorablement l’acquisition prévue d’environ 8 000 ha (20 000 acres) de terres et les droits de forage dans la zone de protection des Everglades afin d’empêcher de manière permanente l'exploration et l'extraction pétrolière, gazière et minière sur les terres acquises, tout en notant toutefois que cela n'élimine pas les menaces extérieures aux limites du bien et demande à l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial de toute activité de forage pétrolier et gazier prévue ou éventuelle à proximité du bien, et de veiller à ce que toute étude d’impact environnemental (EIE) soit menée conformément à la note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN avant toute activité de forage ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023 ;
  10. Décide de maintenir Parc national des Everglades (États-Unis d’Amérique) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
États-Unis d'Amérique
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1993-2007, 2010-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top