Parc national du Niokolo-Koba
Facteurs affectant le bien en 2018*
- Activités illégales
- Espèces envahissantes/exotiques terrestres
- Espèces transportées
- Exploitation minière
- Infrastructures de transport de surface
- Infrastructures hydrauliques
- Sécheresses
- Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Braconnage, capture et déplacement de faune
- Assèchement de mares et espèces envahissantes
- Exploitation forestière illégale
- Pâturage du bétail
- Projet de construction d’une route
- Construction éventuelle d'un barrage
- Exploration et exploitation minières potentielles
- Perte d’habitat des chimpanzés
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Braconnage
- Pâturage du bétail
- Projet de construction du barrage de Sambangalou
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/4087
Révisé (finalisation des indicateurs) en 2015, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/6232
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/6232
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Adopté, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/6232
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Montant total approuvé : 206 799 dollars E.U.
2017 | Mise à jour du plan de gestion du Parc national de ... (Approuvé) | 29 674 dollars E.U. |
2015 | Dénombrement de la grande et moyenne faune mammalienne, ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
2004 | Extension du Site du PM du Niokolo Koba (Senegal) à la ... (Approuvé) | 9 984 dollars E.U. |
2002 | Derby Eland Monitoring Programme (Approuvé) | 29 296 dollars E.U. |
1991 | Purchase of 2 all-terrain vehicles to improve ... (Approuvé) | 45 000 dollars E.U. |
1990 | Consultancy services for environmental and ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1986 | Additional cost of radios ordered in 1985 for ... (Approuvé) | 6 196 dollars E.U. |
1985 | Purchase of 4 portable radios for protection programme ... (Approuvé) | 9 618 dollars E.U. |
1982 | Vehicles, camping equipment and radio communication ... (Approuvé) | 27 031 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
2001, 2007 et 2010: missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN ; 2015 : mission de suivi réactif UICN
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018
Le 31 janvier 2018, l’Etat partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/153/documents/ et fournit des informations sur la mise en œuvre de la décision 41 COM 7A.16, comme suit :
- Création de quatre nouveaux postes de garde, et quatre autres postes en cours de réalisation. Vingt-deux postes sont opérationnels, ainsi que trois brigades mobiles et zonales qui sont renforcés en effectifs, moyens logistiques et équipements. Réhabilitation des pistes sur une longueur totale de 226 km dans des zones stratégiques ;
- Les résultats du suivi écologique de 2016 et 2017 indiquent des populations viables des espèces emblématiques tels le lion, le lycaon, le chimpanzé et l’éland de Derby et suggèrent une tendance évolutive positive pour les effectifs et les taux de rencontre ;
- Suivi régulier d’une douzaine de mares, dont la plupart garde l’eau pendant toute la saison sèche. Les activités de lutte contre les espèces envahissantes continuent et des recherches sont en cours en vue d’une éradication complète du Mimosa pigra dans le bien ;
- Sensibilisation des communautés sur le respect des limites du bien, ainsi que leur participation progressive dans sa gestion : création de mini forages, de points d’abreuvement, de superficies irriguées et de bassins piscicoles dans les villages limitrophes du bien, réduisant considérablement l’incursion du bétail et le pâturage dans le bien ;
- Répression des activités d’orpaillage dans la zone de Mako à travers un dispositif de surveillance renforcé ;
- Suivi des impacts du projet aurifère de Mako (Pétowal Mining Company, PMC), y compris des contrôles mensuels de la qualité des eaux de surface et souterraines du site du projet et aux alentours ;
- Création de zones de conservation en dehors du bien dans la commune limitrophe de Tomboronkoto, avec l’appui de la société PMC, pour compenser les impacts de son projet, notamment afin d’améliorer la conservation des espèces prioritaires telles que le chimpanzé ;
- Aucun financement n’est disponible pour la construction du barrage de Sambangalou. Des études sont en cours pour déterminer l’inter-connectivité des eaux du fleuve Gambie et des mares situées dans le bien.
En mai 2017, le Président du Comité du patrimoine mondial a approuvé une demande d'Assistance internationale pour la mise à jour du plan de gestion du bien prévu pour être achevée en août 2018.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018
L’Etat partie continue de déployer des efforts pour la mise en œuvre des mesures correctives. Des progrès ont été réalisés dans la zone du projet de protection intensifiée mis en œuvre par la Direction des parcs nationaux (DPN), PMC et l’ONG Panthera, couvrant la partie sud-est du bien. L’introduction du système SMART (Spatial Monitoring and Reporting Tool) pour le suivi des efforts de patrouilles est également accueillie favorablement.
Le rapport de l’Etat partie indique des tendances positives des espèces suivies par le programme de biomonitoring. Toutefois, la base de données étant encore limitée à deux années, il faudra plus de temps pour confirmer ces tendances, tant pour les effectifs des espèces phares que pour leurs taux de rencontre. Plus de données devront également être collectées pour confirmer le maintien d’une tendance à la baisse du braconnage. Il serait aussi souhaitable que l’Etat partie fournisse des données SMART sur la couverture du bien par les patrouilles.
Bien que la mise à jour en cours du Plan de gestion grâce à une Assistance internationale soit à saluer, les activités prévues à cet effet n'ont pas encore été lancées à la date du mois d'avril 2018. Il est donc recommandé que le Comité demande à l'Etat partie d'assurer que cette mise à jour soit menée à bien dans les meilleurs délais.
Les impacts potentiels du projet aurifère à Mako restent une grande préoccupation. Les efforts de l’Etat partie et de la société PMC pour assurer un suivi des impacts sont bien notés ; cependant, aucun rapport issu de ce suivi n’a été soumis par l’Etat partie, hormis les données hydrologiques concernant la quantité d’eau dans le fleuve Gambie. Il est recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial un rapport de suivi, y compris une analyse des données sur la quantité et la qualité des eaux de surface et souterraines en amont et en aval du projet aurifère à Mako. Il convient également de rappeler que le Comité avait exprimé sa vive préoccupation quant aux impacts potentiels de ce projet sur les populations de chimpanzés présentes dans la concession. Il est donc recommandé que le Comité demande également à l’Etat partie de fournir des données spécifiques et détaillées sur le suivi des chimpanzés (utilisation des habitats, domaines vitaux, etc.), afin de permettre une évaluation des impacts réels du projet sur cette espèce, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité des zones de conservation créées en dehors du bien dans l’optique d’atténuer ces impacts et d’améliorer la conservation de cette espèce.
Les études en cours pour déterminer l’inter-connectivité des eaux du fleuve Gambie et des mares situés dans le bien sont une étape importante pour informer une évaluation des impacts du projet de barrage à Sambangalou sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Ce projet demeure une menace potentielle pour le bien et doit faire l’objet d’une Etude d’impact environnementale et sociale (EIES) détaillée, qui inclut une évaluation des impacts sur la VUE du bien conformément à la Note de conseil de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale. Il est en outre recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé sur l’évolution de ce projet.
Il est regrettable qu’aucune information n’ait été fournie concernant la fermeture de la carrière de basalte à Mansadala, prévue pour 2018. Il est recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de confirmer dans les plus brefs délais si la fermeture de la carrière s’est effectuée comme prévu, rappelant que cette date a déjà été repoussée à plusieurs reprises.
Malgré les progrès accomplis, plus de temps et d’efforts sont nécessaires pour s’assurer que les tendances positives sont maintenues sur au moins trois années consécutives, comme l’exige l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). En conséquence, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.55
Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) (N 153)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
- Rappelant la décision 41 COM 7A.16, adoptée lors de sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille favorablement les effort continus de l’État partie pour la mise en œuvre des mesures correctives, notamment en ce qui concerne la lutte anti-braconnage, la mise à jour en cours du Plan de gestion du bien et la mise en œuvre d’un système de suivi écologique, la lutte contre les espèces envahissantes, l’aménagement des pâturages et la réduction des incursions de bétail dans le bien, ainsi que la participation progressive des communautés dans la gestion du bien, et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts ;
- Prend note des tendances positives des espèces suivies par le programme de biomonitoring mais considère qu’il faudra élargir la base de données avant de pouvoir confirmer ces tendances ainsi qu’une tendance à la baisse du braconnage ;
- Réitère ses préoccupations concernant l’impact du projet aurifère à Mako sur la VUE du bien et prend note des efforts de l’État partie et de la société Pétowal Mining Company (PMC) pour assurer un suivi de ces impacts, mais regrette qu’aucun rapport de suivi de la qualité des eaux n’ait été fourni et demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial un rapport de suivi, y compris une analyse des données sur la quantité et la qualité des eaux de surface et souterraines en amont et en aval du projet ;
- Rappelant sa vive préoccupation quant aux impacts potentiels du projet aurifère à Mako sur les chimpanzés, demande en outre à l’État partie de fournir des données spécifiques et détaillées sur le suivi de cette espèce, afin de permettre une évaluation des impacts réels du projet, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité des zones de conservation créées en dehors du bien dans l’optique d’atténuer ces impacts et d’améliorer la conservation de cette espèce ;
- Considère également que les études en cours pour déterminer l’inter-connectivité des eaux du fleuve Gambie et des mares situées dans le bien sont une étape importante pour informer une évaluation des impacts du projet de barrage à Sambangalou sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et réitère sa demande à l’État partie d’élaborer une Etude d’impact environnementale et sociale (EIES) du projet, conformément à la Note de conseil de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de tenir le Centre du patrimoine mondial au courant de son évolution, conformément au paragraphe 172 des Orientations, comme demandé depuis plusieurs années ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de confirmer dans les plus brefs délais si la fermeture de la carrière de basalte à Mansadala s’est effectuée comme prévu, rappelant que la date de fermeture a déjà été repoussée à plusieurs reprises ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
- Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
- Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
- Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
- Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
- Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
- Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
- Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
- Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.55
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
- Rappelant la décision 41 COM 7A.16, adoptée lors de sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Accueille favorablement les effort continus de l’Etat partie pour la mise en œuvre des mesures correctives, notamment en ce qui concerne la lutte anti-braconnage, la mise à jour en cours du Plan de gestion du bien et la mise en œuvre d’un système de suivi écologique, la lutte contre les espèces envahissantes, l’aménagement des pâturages et la réduction des incursions de bétail dans le bien, ainsi que la participation progressive des communautés dans la gestion du bien, et demande à l’Etat partie de poursuivre ses efforts ;
- Prend note des tendances positives des espèces suivies par le programme de biomonitoring mais considère qu’il faudra élargir la base de données avant de pouvoir confirmer ces tendances ainsi qu’une tendance à la baisse du braconnage;
- Réitère ses préoccupations concernant l’impact du projet aurifère à Mako sur la VUE du bien et prend note des efforts de l’Etat partie et de la société Pétowal Mining Company (PMC) pour assurer un suivi de ces impacts, mais regrette qu’aucun rapport de suivi de la qualité des eaux n’ait été fourni et demande également à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial un rapport de suivi, y compris une analyse des données sur la quantité et la qualité des eaux de surface et souterraines en amont et en aval du projet ;
- Rappelant sa vive préoccupation quant aux impacts potentiels du projet aurifère à Mako sur les chimpanzés, demande en outre à l’Etat partie de fournir des données spécifiques et détaillées sur le suivi de cette espèce, afin de permettre une évaluation des impacts réels du projet, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité des zones de conservation créées en dehors du bien dans l’optique d’atténuer ces impacts et d’améliorer la conservation de cette espèce ;
- Considère également que les études en cours pour déterminer l’inter-connectivité des eaux du fleuve Gambie et des mares situées dans le bien sont une étape importante pour informer une évaluation des impacts du projet de barrage à Sambangalou sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et réitère sa demande à l’Etat partie d’élaborer une Etude d’impact environnementale et sociale (EIES) du projet, conformément à la Note de conseil de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de tenir le Centre du patrimoine mondial au courant de son évolution, conformément au paragraphe 172 des Orientations, comme demandé depuis plusieurs années ;
- Demande par ailleurs à l’Etat partie de confirmer dans les plus brefs délais si la fermeture de la carrière de basalte à Mansadala s’est effectuée comme prévu, rappelant que la date de fermeture a déjà été repoussée à plusieurs reprises ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.