Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo
Facteurs affectant le bien en 2012*
- Erosion et envasement / dépôt
- Habitat
- Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
- Inondations
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Détérioration et destruction du tissu du bien par des facteurs environnementaux, défaut d’entretien ainsi que pollution des eaux
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
a) Détérioration et destruction du tissu du bien par des facteurs environnementaux, défaut d’entretien ainsi que pollution des eaux;
b) Érosion;
c) Absence de politique de gestion, y compris de plan de gestion;
d) Développement urbain incontrôlé;
e) Pressions touristiques (en particulier à Portobelo) ;
f) Pluies torrentielles
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Montant total approuvé : 76 800 dollars E.U.
1993 | Financial contribution for the services of 2 ... (Approuvé) | 14 000 dollars E.U. |
1992 | Financial contribution for the monitoring of 5 cultural ... (Approuvé) | 3 300 dollars E.U. |
1986 | Assist the authorities in preparing a request of ... (Approuvé) | 6 500 dollars E.U. |
1980 | Equipment and expert mission for the fortifications on ... (Approuvé) | 53 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2012**
Novembre 2001: mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2010: mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012
L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 1er février 2012. En plus de l’information générale sur le site, le rapport comprend des informations concernant les travaux entrepris par l’État partie en préparation de la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle. Une information succincte concerne les facteurs affectant la gestion et le suivi du bien. Le projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle a été soumis au Centre du patrimoine mondial et est en cours d’examen par l’ICOMOS.
a) Définition des limites et de la zone tampon des deux éléments du bien
Le rapport indique que les limites de San Lorenzo, y compris la zone tampon, font l’objet d’un examen par le Ministère de l’Économie et des Finances dans le cadre des mesures finales de transfert de la gestion du bien à l’Institut national de la Culture (INAC). En ce qui concerne Portobelo, la définition des limites de chaque structure fortifiée reste à accomplir dans le cadre de l’actuel plan d’utilisation des sols du District de Portobelo. Aucun calendrier pour la réalisation de cette activité n’a été fourni, et les progrès réalisés sont comparables à ceux déjà rapportés en 2010.
b) État de conservation
Concernant les facteurs affectant le bien, le rapport apporte des informations similaires à celles fournies les années passées. Sur la base de l’identification des zones les plus menacées, un plan d’urgence a été élaboré afin d’établir des priorités pour les interventions dans les zones présentant des risques d’effondrement ; toutefois, aucune intervention n’a été réalisée dans ces zones. L’étude de conservation n’était pas incluse dans le rapport. Les interventions étaient qualifiées de mineures (réparation de fissures, remplacement de pierres et de briques manquantes, contrôle biologique et nettoyage des évacuations) et de majeures (requérant des interventions structurelles). Le rapport de l’État partie spécifie qu’en 2011 des interventions mineures ont été réalisées dans les deux éléments du bien. Les futures interventions structurelles ont été identifiées et les documents administratifs et techniques relatifs à la construction sont en cours d’élaboration. Les interventions se sont limitées essentiellement à l’enlèvement des débris du glissement de terrain de 2010. Le “plan d’action” ou Plan Portobelo 2011-2012 est inclus dans le rapport et traite les principales menaces telles que les glissements de terrain et les dommages. L’État partie rapporte aussi qu’un programme de reforestation sera entrepris après le renforcement des zones sensibles aux glissements de terrain. Les activités programmées en sont toujours au stade de la planification et aucune intervention d’urgence, essentielle pour la conservation de l’intégrité du bien, n’a été effectuée. Aucun calendrier de réalisation n’a été fourni quant à la mise en œuvre de ces interventions structurelles majeures et urgentes.
c) Dispositifs de gestion
Le rapport indique que le Patronato de Portobelo et San Lorenzo emploie actuellement 19 personnes chargée de l’entretien préventif et des réparations de maçonnerie de base et un architecte chargé de surveiller les chantiers. Les besoins en matière de renforcement des capacités sont également notés. Quant aux ressources financières, les montants ont été augmentés en 2011 par rapport aux années précédentes. À l’exception du financement des salaires et des processus administratifs, aucune indication n’est fournie sur l’utilisation spécifique des fonds pour la conservation du bien. Aucune disposition budgétaire pour 2012 ni aucun indication sur la pérennité de ces ressources n’a été incluse.
Aucune information n’a été fournie sur le stade de développement du plan de gestion. Dans le rapport 2012, l’État partie indique que les termes de référence du développement du plan ont été formulés et que ce processus commencerait en juin 2011. Le plan de gestion du bien est en souffrance depuis que la mission de suivi réactif du bien de 2001 a recommandé sa rédaction.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent qu’aucun progrès n’a été réalisé en termes de mise en œuvre des mesures adoptées à la 35ème session du Comité du patrimoine mondial (UNESCO, 2011). Les efforts ne sont toujours pas adaptés au traitement de l’état de conservation médiocre et fragile du bien. Malgré des augmentations de budget, la mise en œuvre des mesures pour traiter la conservation du tissu bâti, l’expansion urbaine, les empiètements et la reforestation en est restée au stade de la planification depuis plus de dix ans. Le plan d’urgence n’a été que partiellement développé et aucun calendrier précis de mise en œuvre n’a été fourni. Des besoins critiques se font toujours sentir en termes de personnel et de ressources ainsi que de capacité de mise en œuvre systématique des activités de conservation, de gestion et de protection du bien.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives rappellent que l’inversion des conditions existantes exigera beaucoup de temps et d’importantes ressources et qu’il existe actuellement un risque imminent d’effondrement des structures, alors même que l’évaluation des risques mécaniques n’a pas été achevée. Le bien est actuellement confronté à des périls prouvés importants, comme indiqué au Paragraphe 179 des Orientations, et le Comité du patrimoine mondial pourrait souhaiter inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril afin de recueillir le soutien nécessaire et de mobiliser les ressources pour la mise en œuvre du plan d’urgence et des mesures spécifiques appropriées afin de s’assurer que la valeur universelle exceptionnelle du bien n’est pas irréversiblement compromise.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7B.102
Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo- San Lorenzo (Panama) (C 135)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B,
2. Rappelant la décision 35 COM 7B.129, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Note l’application réduite des activités entreprises par l’État partie concernant la fragilité de la conservation du bien ;
4. Réitère sa vive inquiétude quant à l’état de conservation du bien, en particulier la détérioration importante et accélérée du tissu historique qui a un impact direct sur sa valeur universelle exceptionnelle, et à l’absence de réels progrès pour traiter l’état de détérioration du bien ;
5. Prie instamment à l’État partie de finaliser les processus liés à l’établissement des limites, des zones tampons et des réglementations relatives aux deux éléments constitutifs du bien inscrit, et de les soumettre dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif de l’exercice de soumission du rapport périodique pour l’Amérique latine et les Caraïbes ;
6. Considère que l’État partie ne s’est pas conformé à toutes les demandes exprimées par les Décisions du Comité du patrimoine mondial, et que par conséquent le bien est en péril conformément au chapitre IV.B des Orientations et décide d’inscrire les Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo- San Lorenzo (Panama) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
7. Adopte l’état de conservation souhaité du bien en vue de son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril :
a) l’approbation et la mise en œuvre intégrale d’un plan d’urgence, d’une évaluation complète des risques structurels et mécaniques, d’une stratégie de conservation préventive et de mesures d’entretien pour San Lorenzo et Portobelo,
b) la définition et l’application de lois et politiques nationales pour la conservation du patrimoine bâti de San Lorenzo et Portobelo,
c) la consolidation et la conservation à long terme au moyen de plans annuels pour les éléments du bien inscrit,
d) l’approbation et la mise en œuvre d’un système de gestion opérationnel et participatif, y compris son plan d’utilisation publique afférent,
e) l’intégration complète du plan de gestion dans les plans de développement territorial et urbain,
f) le contrôle approprié des empiètements et de la pression urbaine,
g) la définition précise des limites et de la zone tampon pour chacun des éléments du bien inscrit,
h) l’obtention des budgets pour la préparation, la mise en œuvre et le suivi des structures de gestion et des mesures de conservation ;
8. Adopte également les mesures correctives suivantes et le calendrier de leur mise en œuvre :
a) Immédiates (entre septembre 2012 et mars 2013)
(i) évaluation des risques pour toutes les structures et matériels bâtis et plan d’urgence pour les éléments du bien en cohérence avec les recommandations de la mission de suivi réactif et définition du calendrier et du phasage de sa mise en œuvre,
(ii) application des mesures de gestion opérationnelle et obtention de fonds pour leur mise en œuvre,
(iii) obtention de fonds pour la mise en œuvre du plan d’urgence (première phase),
(iv) contrôle approprié des empiètements et de la pression urbaine et lancement des opérations de reboisement,
(v) mise en œuvre des mesures de conservation assurée par le bureau technique de Portobelo et élaboration et application des mesures de gestion ;
b) Sous un an (d’ici septembre 2013)
Mise en œuvre de la première phase du plan d’urgence :
Protection
(i) définition des limites et zones tampons pour chacun des éléments du bien,
(ii) finalisation et approbation des mesures réglementaires pour les zones tampons établies dans l’optique de contrôler le développement et de gérer les menaces,
(iii) mise en place d’indicateurs de suivi comme outils pour évaluer l’état de conservation du patrimoine bâti fortifié ;
Gestion et planification
(iv) première phase de l’élaboration d’un plan de gestion,
(v) réalisation d’activités de sensibilisation auprès des communautés locales afin d’identifier des opportunités d’écotourisme et de tourisme culturel dans l’optique de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés environnantes, en parfaite cohérence avec les mesures de conservation du bien ;
c) Sous deux ans (d’ici septembre 2014)
Mise en œuvre de la seconde phase du plan d’urgence :
Protection
(i) élaboration de lois et de politiques nationales pour la conservation du patrimoine bâti de San Lorenzo et Portobelo,
Gestion et planification
(ii) finalisation, approbation et adoption du plan de gestion pour le bien, y compris programmation et évaluation des dispositions à des fins de conservation, conservation préventive et entretien du patrimoine bâti, utilisation publique et gestion du risque,
(iii) intégration du plan de gestion et des plans de développement territorial et urbain,
(iv) élaboration et mise en place de plans de conservation annuels pour chacun des éléments du bien inscrit,
d) Sous deux ou trois ans (d’ici septembre 2015)
(i) réalisation de la mise en œuvre du plan d’urgence,
(ii) application des mesures de gestion opérationnelle et obtention de fonds pour la mise en œuvre continue du plan de gestion ;
9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial une estimation financière des coûts associés à la mise en œuvre de chacune des mesures correctives et invite l’État partie à envisager de formuler une demande d’assistance internationale auprès du Fonds du patrimoine mondial pour assistance technique ;
10. Prie également instamment le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ainsi que d’autres organisations concernées de coopérer avec l’État partie afin de mettre en œuvre les mesures correctives adoptées ;
11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.
36 COM 8C.1
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens inscrits)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-12/36.COM/7B et WHC-12/36.COM/7B.Add) et des propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-12/36.COM/8B et WHC-12/36.COM/8B.Add),
- Décide d’inscrire les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Mali, Tombouctou (décision 36 COM 7B.106)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 36 COM 7B.106)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 36 COM 8B.5)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 36 COM 7B.102)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 36 COM 7B.93)
Projet de décision: 36 COM 7B.102
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B,
2. Rappelant la décision 35 COM 7B.129, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Note l’application réduite des activités entreprises par l’État partie concernant la fragilité de la conservation du bien ;
4. Réitère sa vive inquiétude quant à l'état de conservation du bien, en particulier la détérioration importante et accélérée du tissu historique qui a un impact direct sur sa valeur universelle exceptionnelle, et à l’absence de réels progrès pour traiter l’état de détérioration du bien ;
5. Prie instamment à l’État partie de finaliser les processus liés à l’établissement des limites, des zones tampons et des réglementations relatives aux deux éléments constitutifs du bien inscrit, et de les soumettre dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif de l'exercice de soumission du rapport périodique pour l'Amérique latine et les Caraïbes ;
6. Considère que l’État partie ne s’est pas conformé à toutes les demandes exprimées par les Décisions du Comité du patrimoine mondial, et que par conséquent le bien est en péril conformément au chapitre IV.B des Orientations et décide d’inscrire les Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo- San Lorenzo (Panama) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
7. Adopte l’état de conservation souhaité du bien en vue de son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril :
a) L'approbation et la mise en œuvre intégrale d'un plan d'urgence, d’une évaluation complète des risques structurels et mécaniques, d'une stratégie de conservation préventive et de mesures d'entretien pour San Lorenzo et Portobelo,
b) La définition et l’application de lois et politiques nationales pour la conservation du patrimoine bâti de San Lorenzo et Portobelo,
c) La consolidation et la conservation à long terme au moyen de plans annuels pour les éléments du bien inscrit,
d) L’approbation et la mise en œuvre d'un système de gestion opérationnel et participatif, y compris son plan d'utilisation publique afférent,
e) L’intégration complète du plan de gestion dans les plans de développement territorial et urbain,
f) Le contrôle approprié des empiètements et de la pression urbaine,
g) La définition précise des limites et de la zone tampon pour chacun des éléments du bien inscrit,
h) L’obtention des budgets pour la préparation, la mise en œuvre et le suivi des structures de gestion et des mesures de conservation ;
8. Adopte également les mesures correctives suivantes et le calendrier de leur mise en œuvre :
a) Immédiates (entre septembre 2012 et mars 2013)
(i) Evaluation des risques pour toutes les structures et matériels bâtis et plan d'urgence pour les éléments du bien en cohérence avec les recommandations de la mission de suivi réactif et définition du calendrier et du phasage de sa mise en œuvre,
(ii) Application des mesures de gestion opérationnelle et obtention de fonds pour leur mise en œuvre,
(iii) Obtention de fonds pour la mise en œuvre du plan d'urgence (première phase),
(iv) Contrôle approprié des empiètements et de la pression urbaine et lancement des opérations de reboisement,
(v) Mise en œuvre des mesures de conservation assurée par le bureau technique de Portobelo et élaboration et application des mesures de gestion ;
b) Sous un an (d’ici septembre 2013)
Mise en œuvre de la première phase du plan d'urgence :
Protection
(i) Définition des limites et zones tampons pour chacun des éléments du bien,
(ii) Finalisation et approbation des mesures réglementaires pour les zones tampons établies dans l'optique de contrôler le développement et de gérer les menaces,
(iii) Mise en place d'indicateurs de suivi comme outils pour évaluer l'état de conservation du patrimoine bâti fortifié,
Gestion et planification
(i) Première phase de l'élaboration d'un plan de gestion,
(ii) Réalisation d'activités de sensibilisation auprès des communautés locales afin d'identifier des opportunités d'écotourisme et de tourisme culturel dans l'optique de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des communautés environnantes, en parfaite cohérence avec les mesures de conservation du bien;
c) Sous deux ans (d’ici septembre 2014):
Mise en œuvre de la seconde phase du plan d'urgence :
Protection
(i) Elaboration de lois et de politiques nationales pour la conservation du patrimoine bâti de San Lorenzo et Portobelo,
Gestion et planification
(i) Finalisation, approbation et adoption du plan de gestion pour le bien, y compris programmation et évaluation des dispositions à des fins de conservation, conservation préventive et entretien du patrimoine bâti, utilisation publique et gestion du risque,
(ii) Intégration du plan de gestion et des plans de développement territorial et urbain,
(iii) Élaboration et mise en place de plans de conservation annuels pour chacun des éléments du bien inscrit,
d) Sous deux ou trois ans (d’ici septembre 2015):
(i) Réalisation de la mise en œuvre du plan d'urgence,
(ii) Application des mesures de gestion opérationnelle et obtention de fonds pour la mise en œuvre continue du plan de gestion.
9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial une estimation financière des coûts associés à la mise en œuvre de chacune des mesures correctives et invite l’État partie à envisager de formuler une demande d’assistance internationale auprès du Fonds du patrimoine mondial pour assistance technique ;
10. Prie également instamment le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ainsi que d’autres organisations concernées de coopérer avec l’État partie afin de mettre en œuvre les mesures correctives adoptées ;
11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.