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Fort et jardins de Shalimar à Lahore

Pakistan
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Démolition de deux des réservoirs d'eau des ouvrages hydrauliques des jardins de Shalimar, et démolition partielle d'un troisième réservoir

b) Empiètement et pression urbaine

c) Mécanismes de gestion insuffisants (notamment : législation incomplète et manque de ressources financières)

d) Absence de définition des limites du fort de Lahore et des jardins de Shalimar

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Dommages sur les murs d'enceinte et démolition des ouvrages hydrauliques dans les jardins de Shalimar
  • État de dégradation préoccupant des monuments historiques et de l’ensemble des jardins à l’intérieur du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

a) Schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar approuvés et mis en œuvre

b) Fondations des réservoirs des ouvrages hydrauliques des jardins de Shalimar protégées et consolidées en tant que vestiges archéologiques

c) Murs d'enceinte des jardins de Shalimar et du fort de Lahore entretenus et protégés

d) Limites des zones centrale et tampon du fort de Lahore et des jardins de Shalimar redéfinies et étendues

e) Empiétement et pression urbaine contrôlés de façon appropriée

f) Programme de sauvegarde élaboré, avec calendrier d'application et financement 

Mesures correctives pour le bien

a) Mise en œuvre des schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar

b) Consolidation et protection appropriée des fondations des réservoirs d'eau démolis, préservation du troisième réservoir restant des ouvrages hydrauliques des jardins de Shalimar et conservation de l’ensemble des ouvrages hydrauliques en tant que vestiges archéologiques

c) Mesures de protection et de conservation des murs d'enceinte du fort de Lahore et des jardins de Shalimar

d) Redéfinition des limites des zones centrale et tampon du fort de Lahore et des jardins de Shalimar et soumission au Comité du patrimoine mondial d'une proposition d'extension tenant compte des recommandations faites par les missions de 2003 et 2005 visant à inclure la Mosquée royale (Badshahi Masjid) et la Tombe de Rangjit Singh

e) Suppression des empiètements et contrôle de la pression urbaine avec notamment la suppression du parking pour autobus à proximité immédiate du fort de Lahore

f) Détermination des priorités pour l’allocation et l’utilisation des ressources disponibles en fonction des objectifs de gestion déterminés par les schémas directeurs.

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2009

Montant total accordé au bien : 975 000 dollars EU du fonds en dépôt norvégien, du fonds en dépôt japonais et de l’ambassade des Etats-Unis au Pakistan

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 5 (de 1981-2000)
Montant total approuvé : 121 000 dollars E.U.
2000 Rescue programme for Fort and Shalamar Gardens, Lahore ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1999 Archaeological, soil and design research and the ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1999 Signage on-site at the Fort and Shalimar Gardens of ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1981 Emergency restoration work at Lahore Fort (Approuvé)   44 000 dollars E.U.
1981 Emergency restoration work at Shalimar Gardens (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

À sa 32e session, le Comité du patrimoine mondial a demandé à l’État partie : de préparer un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle incluant les conditions d’intégrité et d’authenticité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009 ; et de présenter une demande officielle de modification des limites du bien. Le Comité du patrimoine mondial a également demandé à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS afin d’évaluer les progrès accomplis pour atteindre l’Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

L’Etat partie a soumis le 1er février 2009 un rapport sur l’état de conservation du bien qui décrit succinctement les progrès accomplis, à savoir :

 

a) Projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle

Le rapport de l’Etat partie n’inclut pas de projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, ni ne précise si celui-ci est en cours de préparation.

 

b) Progrès sur la mise en œuvre des mesures correctives

En ce qui concerne les mesures correctives susmentionnées, le rapport présenté par l’Etat partie contient les informations suivantes :

i) Mise en œuvre des schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar

Les schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar ont été préparés et publiés et la Direction générale de l’Archéologie du gouvernement du Pendjab (DGoA,P) est tout à fait déterminée à les mettre en œuvre. Des mécanismes de mise en œuvre, notamment la création d’un comité pilote, d’un comité technique, d’un Fonds du patrimoine du Pendjab (indépendant des allocations gouvernementales annuelles), d’un centre de documentation, d’une équipe spéciale pour la gestion des projets et de nouvelle procédures pour sélectionner des sous-traitants et artisans qualifiés sont décrits en détail dans le rapport de l’Etat partie.

ii) Consolidation et protection appropriée des fondations des réservoirs d'eau démolis

Le rapport de l’Etat partie indique qu’à la suite de la consolidation et de la restauration des structures hydrauliques restantes, une enceinte permanente (c’est-à-dire une clôture) est en cours de construction autour de la zone ; quand elle sera achevée, des fouilles archéologiques seront entreprises à l’intérieur de ce périmètre.

iii) Mesures de protection et de conservation des murs d'enceinte du fort de Lahore et des jardins de Shalimar

Le rapport de l’Etat partie décrit les nombreuses dispositions en cours pour réparer et renforcer les murs d’enceinte du fort de Lahore qui se sont sérieusement dégradés. Les autres activités sont notamment la création de chemins piétonniers dans la zone des douves, la conservation partielle du pavillon d’Ath Dara et d’un réservoir d’eau dans la cour carrée de Jahangir et des travaux d’étanchéité à la mosquée Moti. Dans les jardins de Shalimar, les travaux engagés sont notamment le rétablissement des anciennes fontaines et la conservation du mur extérieur. Tous ces travaux, dont certains ont commencé en 2006, sont toujours en cours. Le rapport décrit les progrès comme étant graduels et laisse entendre qu’il faudra plusieurs années pour achever ce travail.

iv) Redéfinition des limites

L’Etat partie indique qu’une demande de modification en bonne et due forme des limites du fort de Lahore et des jardins de Shalimar sera soumise au Centre du patrimoine mondial.

v) Suppression des empiètements et contrôle de la pression urbaine

L’Etat partie a réitéré son intention d’établir autour des jardins de Shalimar une zone tampon d’environ 15 mètres de large où aucun bâtiment ne sera autorisé. Des négociations sont apparemment en cours avec la municipalité pour la création de cette zone tampon ainsi que pour la suppression du marché de Rim et de l’arrêt de bus à proximité du fort de Lahore. Un parking sur la route entre le mur ouest du fort et le tombeau de Ranjit Singh a été supprimé.

vi) Détermination des priorités pour l’allocation et l’utilisation des ressources disponibles

Le rapport de l’Etat partie indique que la principale source de financement pour le bien du patrimoine mondial est le programme de développement annuel du gouvernement du Pendjab, par l’intermédiaire de ses programmes de dépenses quinquennaux pour la préservation et la restauration du fort de Lahore et séparément des jardins de Shalimar. Ces fonds sont complétés par des ressources provenant du Fonds du patrimoine du Pendjab récemment créé et par une subvention de l’ambassade des Etats-Unis pour la restauration de la porte d’Alamgiri du fort de Lahore. Si le rapport de l’Etat partie n’explique pas comment sont déterminées les priorités pour utiliser les fonds disponibles en fonction des objectifs de gestion des schémas directeurs approuvés, il décrit en détail les activités entreprises en 2007-2008 dans le cadre des Programmes quinquennaux de préservation et de restauration du fort de Lahore et des jardins de Shalimar (voir le point iii ci-dessus).

 

Une mission conjointe de suivi réactif UNESCO/ICOMOS s’est déroulée du 4 au 6 février 2009. En ce qui concerne les progrès accomplis par l’Etat partie dans la mise en œuvre des mesures correctives ci-dessus, le rapport de la mission fait état de ce qui suit :

i) Mise en œuvre des schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar

Les deux schémas directeurs pour le fort de Lahore et les jardins de Shalimar ont été officiellement adoptés par l’Etat partie le 14 février 2009 et leur mise en œuvre a commencé. L’Etat partie est conscient de la nécessité d’une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle pour guider ses activités et a assuré à la mission qu’elle serait préparée « bientôt ». C’est primordial pour que les schémas directeurs soient utilisés le plus efficacement possible. Le renforcement des capacités du personnel de la Direction de l’archéologie du Pendjab (DOAP), à laquelle la responsabilité de la gestion du bien a été transférée il y a quelques années, est une nécessité tout aussi importante.

ii) Consolidation et protection appropriée des fondations des réservoirs d'eau démolis

Les travaux effectués depuis 2005 sont notamment la pose d’une clôture autour de la zone et la suppression des poubelles. Le troisième réservoir n’a encore été ni restauré ni conservé.

iii) Mesures de protection et de conservation des murs d’enceinte du fort de Lahore et des jardins de Shalimar

La mission a constaté que quelques travaux de conservation étaient en cours, notamment au Hammam royal et sur les portes est et ouest du fort de Lahore, avec le soutien du Getty Conservation Institute. D’autres travaux de réparation sont en cours sur l’initiative de l’Etat partie. Mais de larges portions du mur sont encore en très mauvais état, en particulier au sud et à l’est du fort. La zone entre le mur est et la clôture a été remplie d’ordures. La mission a fait également remarquer qu’il serait souhaitable de dévier la circulation de la route qui passe juste à droite de l’angle nord-est du fort et d’interdire le stationnement des véhicules et des autobus, ainsi que les vendeurs ambulants, à proximité de l’entrée principale du fort.

iv) Redéfinition des limites

Une notification officielle datée du 14 février 2009 concernant les limites du bien et de sa zone tampon a été remise à la mission, ainsi que deux cartes où ces limites sont indiquées. Il semble y avoir un décalage entre la description que donne la « notification » de la zone tampon autour du fort de Lahore et celle qui figure sur la carte correspondante. De plus, la mosquée de Badshahi est incluse dans la zone tampon proposée pour le fort (c’est-à-dire pas à l’intérieur du bien), alors que le tombeau de Ranjit Singh est à l’extérieur de la zone tampon. Ces modifications proposées n’ont pas été soumises officiellement par l’Etat partie pour considération par le Comité du patrimoine mondial conformément aux dispositions des paragraphes 163-165 des Orientations.

iv) Suppression des empiètements et contrôle de la pression urbaine

À la suite de l’établissement d’une zone tampon de 60 mètres autour du bien, il semble qu’une ordonnance du tribunal ait été rendue pour que soient supprimés tous les empiètements à l’intérieur de la zone. Mais elle n’a pas encore été appliquée. La DOAP a informé la mission que le parking pour autobus serait également supprimé, mais sans préciser de délai précis.

vi) Détermination des priorités pour l’allocation et l’utilisation des ressources disponibles

La DOAP a reçu les fonds (à savoir 300 millions de roupies pakistanaises, soit l’équivalent d’environ 3,7millions de dollars EU pour chacun des deux sites) pour les travaux de conservation et est en train de mettre en œuvre la plupart des activités prévues dans les schémas directeurs. Mais il ne semble pas y avoir de plan hiérarchisé pour l’utilisation des ressources citées et d’autres éventuelles.

 

La mission a noté, en conclusion, que certaines des mesures correctives ont été mises en œuvre, du moins en partie, alors que d’autres restent à mettre en œuvre. Elle a énoncé plusieurs recommandations spécifiques pour aider l’État partie à exécuter toutes les mesures correctives convenues, notamment l’élaboration d’une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle ; des mesures urgentes pour protéger et conserver les murs d’enceinte du fort de Lahore et des jardins de Shalimar ; la documentation et la protection des structures hydrauliques restantes dans le fort de Lahore et les jardins de Shalimar ; l’élaboration de plans de conservation détaillés et d’orientations complétant les schémas directeurs ; et des activités de renforcement des capacités pour le personnel de la DOAP et des fonctionnaires de la province. Aucun calendrier précis pour la mise en œuvre des mesures correctives n’a été discuté avec l’État partie.

Le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS notent les efforts substantiels faits par l’État partie pour parvenir à l’Etat de conservation souhaité du bien, notamment en adoptant officiellement les schémas directeurs et en lançant leur mise en œuvre. Mais ils notent aussi quelques problèmes importants qui restent à aborder pour un retrait éventuel du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, notamment le renforcement des ressources humaines et l’organisation de programmes de renforcement des capacités, éventuellement en demandant l’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial. Leur mise en œuvre exigerait d’autres activités et une prolongation du calendrier qui restent à déterminer.

 

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7A.23
Fort et jardins de Shalimar à Lahore (Pakistan) (C 171–172)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7A.23, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note avec satisfaction les progrès accomplis par l'État partie dans la préservation et la conservation générales des éléments du bien du patrimoine mondial, en particulier en adoptant les schémas directeurs et en exécutant les travaux de conservation sur les deux sites du Fort de Lahore et des jardins de Shalimar ;

4. Note cependant que certaines des mesures correctives approuvées par le Comité du patrimoine mondial restent à mettre en oeuvre pour parvenir à l'État de conservation souhaité pour le bien ;

5. Réitère sa demande à l'État partie de préparer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial d'ici le 1er février 2010, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

6. Réitère également sa demande à l'État partie de soumettre au Comité du patrimoine mondial une demande en bonne et due forme de modification des limites du bien, conformément aux dispositions des paragraphes 163-165 des Orientations ;

7. Prie instamment l'État partie de poursuivre ses efforts pour atteindre l'État de conservation souhaité défini par le Comité du patrimoine mondial en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et de définir un calendrier précis pour la mise en oeuvre des mesures correctives pertinentes ;

8. Encourage l'État partie à prendre en compte les recommandations de la mission conjointe UNESCO / ICOMOS de février 2009, et en particulier de renforcer les ressources humaines pour la conservation et la gestion du bien du patrimoine mondial, notamment par des programmes appropriés de renforcement des capacités, éventuellement avec l'assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial ;

9. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des mesures correctives, y compris un calendrier précis, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

10. Décide de maintenir le Fort et les jardins de Shalimar à Lahore (Pakistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

33 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-09/33.COM/7A et WHC-09/33.COM/7A.Add, WHC-09/33.COM/7A.Add.2 et WHC-09/33.COM/7A.Corr),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision : 33 COM 7A.20)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision : 33 COM 7A.21)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision : 33 COM 7A.28)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision : 33 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision : 33 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision : 33 COM 7A.15)
  • Equateur, Iles Galapagos (décision : 33 COM 7A.13)
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision : 33 COM 7A.9)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas (décision : 33 COM 7A.12)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision : 33 COM 7A.16)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision : 33 COM 7A.17)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision : 33 COM 7A.18)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision : 33 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore (décision : 33 COM 7A.23)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision : 33 COM 7A.29)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (décision : 33 COM 7A.24)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (décision : 33 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision : 33 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision : 33 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision : 33 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision : 33 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision : 33 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision : 33 COM 7A.22)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 33 COM 7A.14)
  • Sénégal, Niokolo-Koba (décision : 33 COM 7A.11)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision : 33 COM 7A.27)
  • Venezuela, Coro et son port (décision : 33 COM 7A.30)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision : 33 COM 7A.19
Projet de décision : 33 COM 7A.23

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7A.23, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note avec satisfaction les progrès accomplis par l’État partie dans la préservation et la conservation générales des éléments du bien du patrimoine mondial, en particulier en adoptant les schémas directeurs et en exécutant les travaux de conservation sur les sites du fort de Lahore Fort et des jardins de Shalimar ;

4. Note, cependant, que certaines des mesures correctives approuvées par le Comité du patrimoine mondial restent à mettre en œuvre pour parvenir à l’Etat de conservation souhaité pour le bien ;

5. Réitère sa demande à l’État partie de préparer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle incluant les conditions d’intégrité et d’authenticité et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2010, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

6. Réitère également sa demande à l’État partie de soumettre au Comité du patrimoine mondial une demande en bonne et due forme de modification des limites du bien, conformément aux dispositions des paragraphes 163-165 des Orientations ;

7. Prie instamment l’État partie de poursuivre ses efforts pour atteindre l’Etat de conservation souhaité défini par le Comité du patrimoine mondial en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et de définir un calendrier précis pour la mise en œuvre des mesures correctives pertinentes ;

8. Encourage l’État partie à prendre en compte les recommandations de la mission UNESCO/ICOMOS de février 2009, et en particulier de renforcer les ressources humaines pour la conservation et la gestion du bien du patrimoine mondial, notamment par des programmes appropriés de renforcement des capacités, éventuellement avec l’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial ;

9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, y compris un calendrier précis, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

10. Décide de maintenir le Fort et les jardins de Shalimar à Lahore (Pakistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2009
Pakistan
Date d'inscription : 1981
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)
Liste en péril (dates) : 2000-2012
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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