Angkor
Facteurs affectant le bien en 2010*
- Habitat
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
a) Expansion urbaine incontrôlée;
b) Manque d'une structure de gestion appropriée.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2010
Montant total accordé au bien : environ 52 millions de dollars EU
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2010
Montant total approuvé : 113 595 dollars E.U.
1998 |
Hydrological and topographical studies for the Moats of ...
(Approuvé)
Réapprobation : 23 Nov, 2001 (n°1447 - 28595 dollars E.U.)
Réapprobation : 29 Jun, 2002 (n°1543 - 28595 dollars E.U.) |
28 595 dollars E.U. |
1994 | Consolidation of the Pre Rupt monument in Angkor (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1993 | Financial contribution for the installation of an alarm ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1992 | Mission to prepare a Tentative List and a nomination ... (Approuvé) | 15 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2010**
Septembre 2005 : mission de conseil technique concernant la protection des zones 1 et 2 du site d'Angkor. Par ailleurs, les experts ad hoc du Comité international de coordination (CIC) exercent deux fois par an le suivi du bien et des projets en cours sur le site d'Angkor, à l'occasion des sessions pleinières et techniques du CIC.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2010
L’État partie a soumis, en janvier 2010, un “Rapport complet sur Angkor” pour répondre aux demandes du Comité et rapporter les progrès suivants :
a) Clarifier, y compris par l'adoption d'une nouvelle législation si nécessaire, les règles afférentes aux droits patrimoniaux, aux codes de la propriété et du bâtiment applicables dans les zones 1 et 2 ;
Dans une partie intitulée Gestion et occupation des terres, le rapport de l’État partie note que le sous-décret 50 ANK/ BK a créé expressément un Département de la planification environnementale du territoire et de gestion de l’habitat du parc d’Angkor, chargé de l’analyse, de l’évaluation, du suivi et des actions relatives à la situation de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, en tenant compte de la population résidant sur le site. Le rapport note des actions entreprises pour la protection juridique (y compris une série de décrets, de lois et des décisions du gouvernement prises entre 1994 et 2004), la protection du territoire (tel que le projet établissant le centre d’apprentissage de la communauté), des projets de développement de la communauté (encourager les villageois à développer leurs terres pour leur usage plutôt que de les vendre), des mesures de protection du territoire pour réduire la pression sur le parc (par l’adoption d’un plan directeur pour Siem Reap, application stricte des lois, avec la création de nouveaux villages hors des zones 1 et 2, par une prise de conscience pour la protection du patrimoine etc.), mesures de protection sociale (en faisant prendre conscience au public de l’importance de la conservation et des liens de communications avec l’ANA et les communautés locales.
b) Faire appliquer les lois existantes ayant trait à l'occupation illégale, la construction et le développement non autorisés, ainsi que l'appropriation/aliénation de parcelles de terre dans le périmètre du parc ;
Le rapport de l’État partie note que le sous-décret 50 ANK/ BK a expressément créé un ministère de l’ordre et de la coopération pour traiter de telles questions. Le rapport décrit les efforts du nouveau ministère et de l’agence qui l’a précédé pour contrôler, limiter et empêcher les activités illégales. Il quantifie le problème en citant des centaines d’actes illégaux arrêtés en 2008 et en 2009, ainsi que la suppression de kiosques illégaux, l’enlèvement du sable, etc. Le rapport note aussi l’importance d’équilibrer les activités de contrôle et d’éducation pour éradiquer complètement les activités illégales sur le site.
c) Renforcer les capacités de l'Agence pour la protection et la sauvegarde d’Angkor (APSARA), afin qu'elle puisse efficacement planifier et gérer l'occupation des sols, surtout en la dotant des ressources nécessaires ;
Le rapport de l’État partie souligne l’importance de l’Anukret (sous-décret) 50 ANK/BK de mai 2008 concernant les nouvelles modalités de l’organisation et du fonctionnement du directorat général de l’APSARA [l’Agence pour la protection et la Sauvegarde d’Angkor]. Le rapport décrit aussi l’augmentation des effectifs du personnel (professionnel, opérationnel, sécurité et maintenance) actuellement employés par l’APSARA – près de 1600 personnes – et fournit un organigramme détaillé.
Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives considèrent que le rapport offre une vision perspicace et globale de la complexité culturelle, économique et sociale du site et tente de placer les efforts de conservation et leur niveau de réussite dans ce contexte plus large. Le rapport souligne les améliorations apportées à la gestion du site par le sous-décret 50 ANK/ BK et la réorganisation des dispositions institutionnelles au bénéfice du bien. De même, dans un effort de reconnaissance des défis et des points faibles, le rapport insiste à plusieurs reprises sur le fait que les caractéristiques du bien (grande dimension – 401 km2, population rurale de 100 000 habitants dont les aspirations à améliorer leurs conditions de vie les place en conflit direct et continu avec de nombreux objectifs de conservation du parc) compliquent considérablement l’accomplissement des objectifs de conservation définis par le Comité.
Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives notent aussi que l’État partie a renforcé son cadre juridique pour permettre une utilisation et une gestion efficace des sols et a commencé à appliquer les contrôles et régler les cas d’empiètement dans l’emprise du bien. Ils notent aussi que le projet de développement d’un cadre de gestion du patrimoine pour le bien a finalement été lancé, avec le soutien de l’Australie et du Cambodge, et considèrent qu’il serait important que ce processus prenne en compte les questions abordées ci-dessus.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2010
34 COM 7B.65
Angkor (Cambodge) (C 668)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.65, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Note avec satisfaction les efforts de l'État partie pour restructurer les dispositions institutionnelles et l'action de l'Agence pour la protection et lasauvegarde d'Angkor (APSARA), facilitées par le sous-décret 50 ANK/ BK entré en vigueur en mai 2008, et pour augmenter le prise de conscience des communautés locales à l'égard du patrimoine;
4. Note également les progrès accomplis par l'État partie pour contrôler les activités illégales dans l'emprise du bien, et demande à l'État partie de poursuivre ses efforts dans ce domaine ;
5. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2014, un rapport sur les progrès accomplis pour résoudre les problèmes susmentionnés, y compris sur les résultats du projet de développement d'un cadre de gestion du patrimoine pour Angkor, pour examen par le Comité du patrimoine mondial, lors de sa 38e session en 2014.
Projet de décision : 34 COM 7B.65
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.65, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Note avec satisfaction les efforts de l’État partie pour restructurer les dispositions institutionnelles et l’action de l’Agence pour la protection et la sauvegarde d’Angkor (APSARA), facilitées par le sous-décret 50 ANK/ BK entré en vigueur en mai 2008, et pour augmenter le prise de conscience des communautés locales à l’égard du patrimoine ;
4. Note également les progrès accomplis par l’État partie pour contrôler les activités illégales dans l’emprise du bien, et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts dans ce domaine ;
5. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2014, un rapport sur les progrès accomplis pour résoudre les problèmes susmentionnés, y compris sur les résultats du projet de développement d’un cadre de gestion du patrimoine pour Angkor, pour examen par le Comité du patrimoine mondial, lors de sa 34e session en 2014.
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.