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Angkor

Cambodge
Facteurs affectant le bien en 1995*
  • Cadre juridique
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Problèmes urgents de conservation

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Législation de protection inadéquate ;
  • Agence nationale de protection sans personnel adéquat ;
  • Limites permanentes établies et définition des zones tampons significatives ;
  • Nécessité d'établir lasurveillance et la coordination de l'effort international de conservation.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1995
Demandes approuvées : 3 (de 1992-1994)
Montant total approuvé : 85 000 dollars E.U.
1994 Consolidation of the Pre Rupt monument in Angkor (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1993 Financial contribution for the installation of an alarm ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1992 Mission to prepare a Tentative List and a nomination ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1995**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1995

Dans le cadre de l'assistance fournie par le Secrétariat de l'UNESCO auprès des autorités cambodgiennes pour la mise en œuvre des obligations découlant de l'inscription du site d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial en péril (16e session du Comité du patrimoine mondial, Santa Fe, 14 décembre 1992), un expert juridique a été envoyé par l'UNESCO en mars 1995, pour finaliser la législation en matière de protection du patrimoine culturel en vue de son adoption et de son application.

En ce qui concerne la mise en place d'un organisme national de protection et de gestion du site, l'UNESCO se félicite que les autorités cambodgiennes aient promulgué, le 19 février 1995, un décret-loi portant création de l'Autorité pour la Protection du Site et l'Aménagement de la Région d'Angkor (APSARA).

Par ailleurs, le Comité international de Coordination, créé en octobre 1993 par la Conférence intergouvernementale de Tokyo sur la Sauvegarde et le Développement du Site historique d'Angkor et dont l'UNESCO assure le secrétariat permanent, a tenu à Phnom Penh, sous la co-présidence de la France et du Japon, une session du Comité technique le 31 mars 1995. De la sorte, ce Comité a pu assurer, en coopération avec les autorités cambodgiennes, la coordination et le suivi des actions internationales entreprises pour préserver le site, restaurer ses monuments et protéger son environnement.

Action requise

Le Bureau confirme la Déclaration adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 18e session et félicite les autorités cambodgiennes de l'avancement de la mise en application des demandes formulées par le Comité du patrimoine mondial au moment de l'inscription d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial. Le Bureau demande au Secrétariat de fournir une rapport détaillé au Comité du patrimoine mondial à sa prochaine session.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1995

Le Secrétariat de l'UNESCO assiste le Gouvernement royal du Cambodge pour s'acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de l'inscription du site d'Angkor sur la Liste du Patrimoine mondial en danger lors de la 16e session du Comité du patrimoine mondial à Santa Fé le 14 décembre 1992. Les actions entreprises pour s'y conformer ont permis l'établissement de limites permanentes et de zones tampons significatives, l'établissement d'une Autorité pour la Protection du site et l'Aménagement de la région d'Angkor (APSARA) grâce au Kret royal (décret-loi) promulgué par les autorités cambodgiennes le 19 février 1995, ainsi que le suivi et la coordination des efforts internationaux en matière de conservation. A cet égard, les troisième et quatrième réunions du Comité technique créé par le Comité international de Coordination pour la sauvegarde et le développement du site historique d'Angkor (CIC), co-présidé par la France et le Japon et dont l'UNESCO assure le secrétariat, se sont tenues le 31 mars 1995 à Phnom Penh et le 7 octobre 1995 à Sien Reap-Angkor.

En ce qui concerne l'adoption d'une législation pour la protection du patrimoine culturel, un consultant de l'UNESCO s'est rendu au Cambodge en mars 1995 pour finaliser le projet de loi sur la protection du patrimoine culturel en vue de son adoption et de son application ainsi que pour veiller à son harmonisation avec les textes législatifs existants.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1995

Le Bureau pourrait vouloir recommander au Comité de demander au Gouvernement cambodgien une adoption rapide de la loi sur la protection des biens culturels.

Décisions adoptées par le Comité en 1995
19 BUR VI.21
Angkor (Cambodge)

Le Secrétariat a informé le Bureau que, dans le cadre de l'assistance fournie par le Secrétariat de l'UNESCO auprès des autorités cambodgiennes pour la mise en oeuvre des obligations découlant de l'inscription du site d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992, un expert juridique a été envoyé par l'UNESCO en mars 1995, pour finaliser la législation en matière de protection du patrimoine culturel en vue de son adoption et de son application.

En ce qui concerne la mise en place d'un organisme national de protection et de gestion du site, l'UNESCO se félicite que les autorités cambodgiennes aient promulgué, le 19 février 1995, un décret-loi portant création de l'Autorité pour la Protection du Sitè et l'Aménagement de la Région d'Angkor (APSARA).

Par ailleurs, le Comité international de Coordination (CIC), créé en octobre 1993 par la Conférence intergouvernementale de Tokyo sur la Sauvegarde et le Développement du Site historique d'Angkor et dont l'UNESCO assure le secrétariat permanent, a tenu à Phnom Penh, sous la co-présidence de la France et du Japon, une session de son Comité technique le 31 mars 1995. De la sorte, le CIC a pu assurer, en coopération avec les autorités cambodgiennes, la coordination et le suivi des actions internationales entreprises pour préserver le site, restaurer ses monuments et protéger son environnement.

Le Bureau confirme la Déclaration adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 18e session et félicite les autorités cambodgiennes de l'avancement de la mise en application des demandes formulées par le Comité du patrimoine mondial au moment de l'inscription d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial. Le Bureau demande au Secrétariat de fournir un rapport détaillé au Comité du patrimoine mondial à sa prochaine session.

19 COM VII.C.1.26
SOC : Angkor (Cambodge)

VII.26 Angkor (Cambodge)

Le Secrétariat a rappelé qu'au moment de l'inscription d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial et sur celle du patrimoine mondial en péril le 14 décembre 1992 lors de la seizième session du Comité à Santa Fe, le Comité avait énoncé cinq obligations qu'il demandait aux autorités cambodgiennes de satisfaire dans un délai de trois ans. Ce délai arrivant à son terme à la fin du mois de décembre de cette année, Son Excellence M. Vann Molyvann, Ministre d'Etat du gouvernement royal du Cambodge, a pris la parole à l'invitation du Président pour informer le Comité des progrès réalisés dans l'exécution de ces engagements depuis son dernier rapport détaillé présenté l'an dernier à la dix-huitième session.

Notant que trois des demandes du Comité, à savoir l'établissement de limites permanentes et de zones tampons suffisantes ainsi que le suivi de l'état de conservation et la coordination des efforts internationaux en matière de conservation, ont été réalisées en 1994, le Ministre a annoncé qu'en 1995, l'Autorité pour la Protection du Site et l'Aménagement de la région d'Angkor (APSARA) a été officiellement créée par le Kret royal (décret) promulgué par les autorités cambodgiennes le 19 février 1995. Ayant ainsi rempli la quatrième demande faite par le Comité, M. Vann Molyvann a déclaré que la dernière obligation, à savoir la promulgation d'une législation pour la protection du patrimoine, sera bientôt réalisée. Un ensemble très complet de lois sur la protection du patrimoine culturel et les questions connexes établi avec l'aide de l'UNESCO et d'autres partenaires internationaux a été approuvé par le conseil des ministres et devrait être adopté par l'Assemblée nationale avant la fin du mois de décembre.

Le Comité a remercié l'Observateur du Cambodge pour son rapport détaillé et a félicité les autorités cambodgiennes pour les progrès qui ont été réalisés, dans des circonstances difficiles, pour sauvegarder le site du patrimoine mondial d'Angkor et pour s'être conformées aux recommandations faites à ce propos par le Comité lors de sa seizième session de Santa Fe (1992). Le Comité a aussi reconnu la contribution apportée à ces mesures par les États parties qui ont répondu à l'appel du Directeur général concernant la sauvegarde d'Angkor. Le Comité a notamment accueilli avec satisfaction les réalisations faites à ce jour pour définir des limites précises pour le site et ses zones tampons, établir une autorité nationale de protection et un mécanisme de coordination de l'assistance internationale. Le Comité a noté que la protection juridique apportée au site par décret royal a été adoptée par le gouvernement royal du Cambodge et est actuellement en cours d'examen par le Parlement. Le Comité a demandé aux autorités cambodgiennes de fournir des informations sur l'état d'avancement du processus législatif, lors de sa prochaine session. Reconnaissant les conditions exceptionnelles que connaît toujours le site, le Comité a décidé de maintenir Angkor sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Secrétariat recommande au Comité de prendre note des informations écrites fournies par le Secrétariat et d'adopter le texte suivant:

"Le Comité demande au Gouvernement cambodgien une adoption rapide de la loi sur la protection des biens culturels. Le Comité a décidé de maintenir ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril".

Année du rapport : 1995
Cambodge
Date d'inscription : 1992
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 1992-2004
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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