Abou Mena
Facteurs affectant le bien en 2017*
- Activités de gestion
- Eau (pluie/nappe phréatique)
- Habitat
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Élévation du niveau de la nappe phréatique entraînant des dommages dus au changement du niveau de la nappe phréatique
- Impact sur les structures dû à des vibrations du sol et autres formes de dommages sans doute causés par les engins de terrassement lourds (travaux terminés)
- Absence de plan de conservation définissant des objectifs à court, moyen et long termes et fixant des paramètres techniques (matériaux, techniques, etc.)
- Nécessité d’un plan de gestion incluant les travaux de recherche, la mise en valeur et l’interprétation, le rôle des partenaires concernés (par ex. la communauté de Mar Mena), la dotation en personnel, le parrainage, les installations destinées aux visiteurs, l’accès, etc.
- Empiètement à l’intérieur du bien, constructions récentes inadéquates
- Manque d’engagement avec les communautés locales et d’autres parties prenantes
- Activités de gestion
- Système de gestion/plan de gestion
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Un programme de mise en valeur des terres et un projet d’irrigation sans mécanisme de drainage adapté, en vue du développement agricole de la région, ont causé une élévation spectaculaire du niveau de la nappe phréatique ;
- La destruction de nombreuses citernes situées autour du bien a entraîné l’effondrement de plusieurs structures supérieures et d’énormes cavités souterraines se sont ouvertes dans la partie nord-ouest du bien ;
- Une large route surélevée a été construite pour permettre les déplacements à l’intérieur du bien.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1279
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1279
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Montant total approuvé : 7 000 dollars E.U.
2014 | Burg Al Arab- Mariotte, Dir Mary Mena- Alexandria (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2014 | Burg Al Arab- Mariotte, Dir Mary Mena- Alexandria (Non approuvé) | 0 dollars E.U. |
2001 | Technical advice on ground water related problems at ... (Approuvé) | 7 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2017**
2002 : mission d’experts ; 2005, 2009 et 2012 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017
Le 6 février 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/90/documents/, dans lequel les activités suivantes sont décrites :
- Des mesures sont actuellement prises pour mettre en œuvre un plan de gestion qui comprend un tableau de 11 activités et projets programmés sur trois ans ;
- Un plan de conservation a été préparé pour la zone archéologique située dans le mur sud sur la longueur de la Grande basilique. D’autres composantes du bien, notamment la chambre funéraire de la tombe, certains murs de la cour des visiteurs et les thermes nord et double, nécessitent également des travaux de conservation ;
- Un Conseil d’administration a été institué, composé des ministères et parties prenantes impliqués dans la gestion d’Abou Mena ;
- Les empiétements sur le bien ont été précédemment supprimés et le nouveau Conseil d’administration est en pourparlers avec les populations locales à propos de la suppression de nouvelles constructions inappropriées ;
- Le ministère des Antiquités a approuvé le « Renforcement de l’efficacité et entretien du projet d’abaissement du niveau des eaux souterraines » et le met en œuvre, en coordination avec le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Irrigation. Les travaux, qui sont entrepris dans le cadre de contrats, consistent, à purifier et construire des puits et à renforcer l’efficacité de toutes les pompes et lignes de production. Un projet de plantation de plantes hydrophiles a été soumis afin de réutiliser les eaux souterraines et faire baisser leur niveau ;
- L’État partie a invité une mission de conseil à se rendre sur le territoire du bien afin de dispenser des conseils sur des technologies adaptées d’irrigation et de gestion de l’eau ;
- Le Secteur des projets du ministère des Antiquités prépare actuellement un plan de conservation et de renforcement des capacités mais il demande un financement pour sa mise en œuvre ;
- Le ministère des Antiquités, en coordination avec les autorités en charge du monastère et d’autres parties prenantes, propose de créer, sur le territoire du bien, un centre d’accueil des visiteurs. Le projet a déjà reçu l’approbation du Comité permanent du ministère ;
- À des fins de conservation et de préservation du bien, le ministère des Antiquités a approuvé une modification de ses limites. Celle-ci comprend l’exclusion de deux zones triangulaires traversées par un canal. Aucune d’entre elles n’abrite de vestiges archéologiques et elles sont toutes deux cultivées. La zone exclue représente environ 4,5% de la superficie du bien. Il est suggéré que ces modifications de limites puissent faciliter la construction d’un mur de clôture, qui découragerait tout empiétement. Aucune proposition n’a été faite en ce qui concerne la zone tampon du bien et aucune demande officielle de modification des limites n’a été déposée.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017
Le bien est sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2001, des mesures correctives ont été identifiées en 2006, l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été élaboré en 2007 et, la même année, il a été demandé à l’État partie de mettre en œuvre les mesures correctives avant 2010. Depuis lors, nonobstant quelques actions de réparation, les attributs qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien se sont détériorés. Les mesures correctives n’ont pas été finalisées et le bien n’a pas encore atteint le DSOCR.
Depuis plus de dix ans, le Comité demande la finalisation d’un plan de gestion du bien. Le dernier plan de gestion présenté récemment est un programme d’activités et de projets mais ne comprend pas les éléments essentiels constitutifs d’un plan de gestion d’un bien du patrimoine mondial tels qu’une structure de gestion, des ressources, des statuts, des travaux de recherche, une présentation et une interprétation du bien, ou une définition des rôles joués par les parties prenantes. De même, si l’élaboration d’un plan de conservation pour une partie de la Grande basilique est accueillie avec satisfaction, ce qui s’avère réellement nécessaire est un plan général de conservation, qui prenne en considération toutes les composantes significatives du bien. Le plan de conservation et de renforcement des capacités actuellement en cours d’élaboration par le Secteur des projets du ministère des Antiquités pourra peut-être satisfaire à quelques unes de ces exigences, mais le financement nécessaire à sa mise en œuvre fait actuellement défaut.
La suppression des empiètements (opération menée en 2016) est saluée mais de nouvelles constructions inappropriées, qui ne sont pas conformes à la VUE, demeurent sur le territoire du bien.
Le « Renforcement de l’efficacité et entretien du projet d’abaissement du niveau des eaux souterraines » est une mesure à la fois positive pour traiter une menace considérable et de longue date pour la VUE du bien mais également préoccupante compte tenu des dommages imprévisibles précédemment identifiés qui sont liés aux évolutions du niveau de la nappe phréatique (décision 37 COM 7A.23). La nécessité d’élaborer des mesures d’atténuation demeure (décision 40 COM 7A.9) même une fois le niveau abaissé et stabilisé et compte tenu des conclusions de la mission de suivi réactif de 2012 selon lesquelles, d’une part, le pompage électrique n’est pas une solution envisageable à long terme et, d’autre part, il convient, en parallèle, d’analyser les moyens de traiter les causes sous-jacentes de la montée du niveau de la nappe phréatique. La question devrait être abordée par la prochaine mission de conseil.
La projet de centre d’accueil des visiteurs devrait faire l’objet d’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) réalisée conformément au Guide de l'ICOMOS pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, et soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives.
L’État partie n’a pas encore soumis d’informations détaillées sur les interventions de restauration en cours et prévues pour le bien, en particulier à la Grande basilique, sur la stratégie d’enfouissement ou sur les initiatives résultant du projet de restauration et de réhabilitation du bien élaboré par le ministère des Antiquités et l’administration du Monastère d’Abou Mena, pour examen avant mise en œuvre, avec les EIP correspondantes, comme demandé dans la décision 40 COM 7A.9.
L’État partie devrait définir une zone tampon adaptée et soumettre officiellement une modification révisée des limites du bien et de la zone tampon, conformément au paragraphe 163-165 des Orientations.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.32
Abou Mena (Egypte) (C 90)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
- Rappelant la décision 40 COM 7A.9, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Continue à exprimer sa vive préoccupation quant à l’état de conservation du bien et le niveau peu élevé de mise en œuvre des mesures correctives recommandées ;
- Prend note de la soumission par l’État partie d’un programme d’actions de gestion et de projets, mais le prie instamment d’élaborer un plan général de gestion intégrée pour le bien ;
- Prie également instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives, de protéger et conserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, en accordant une attention toute particulière au plan de gestion et aux questions suivantes :
- La préparation d’un plan de conservation pour l’intégralité du bien qui comprenne une étude son état et l’identification d’interventions prioritaires afin d’assurer la stabilisation des vestiges archéologiques,
- La suppression des nouvelles constructions inappropriées et la création d’installations permettant une pratique religieuse à l’extérieur des limites du bien et de sa zone tampon ;
- Accueille avec satisfaction le « Renforcement de l'efficacité et entretien du projet d’abaissement du niveau des eaux souterraines », mais réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il entreprenne une analyse des moyens de traiter les causes sous-jacentes de l’élévation du niveau de la nappe phréatique et qu’il élabore un projet pour traiter ces causes, ainsi que des mesures d’atténuation pour les vestiges archéologiques à mettre en œuvre, une fois le niveau de la nappe phréatique abaissé et stabilisé ;
- Prend également note de l’invitation de l’État partie afin qu’une mission technique de conseil se rende sur le territoire du bien pour dispenser des conseils sur les technologies appropriées d’irrigation et de gestion de l’eau ;
- Demande à l’État partie de soumettre une modification révisée des limites du bien et de la zone tampon, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Demande également à l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) pour le projet de centre d’accueil des visiteurs, évaluation qui devra s’intéresser tout particulièrement à l’impact potentiel sur la VUE du bien et être réalisée conformément au Guide de l'ICOMOS pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, des informations détaillées sur toutes les autres interventions, en cours ou prévues, de restauration sur le territoire du bien, en particulier à la Grande basilique, sur la stratégie d’enfouissement et sur les initiatives résultant du projet de restauration et de réhabilitation conçu par le ministère des Antiquités et l’administration du Monastère d’Abou Mena, pour examen, avant leur mise en œuvre ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
- Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
- Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
- Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
- Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
- Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
- Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
- Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
Projet de décision : 41 COM 7A.32
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
- Rappelant la décision 40 COM 7A.9, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Continue à exprimer sa vive préoccupation quant à l’état de conservation du bien et le niveau peu élevé de mise en œuvre des mesures correctives recommandées ;
- Prend note de la soumission par l’État partie d’un programme d’actions de gestion et de projets, mais le prie instamment d’élaborer un plan général de gestion intégrée pour le bien ;
- Prie également instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives, de protéger et conserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, en accordant une attention toute particulière au plan de gestion et aux questions suivantes :
- La préparation d’un plan de conservation pour l’intégralité du bien qui comprenne une étude son état et l’identification d’interventions prioritaires afin d’assurer la stabilisation des vestiges archéologiques,
- La suppression des nouvelles constructions inappropriées et la création d’installations permettant une pratique religieuse à l’extérieur des limites du bien et de sa zone tampon ;
- Accueille avec satisfaction le « Renforcement de l'efficacité et entretien du projet d’abaissement du niveau des eaux souterraines », mais réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il entreprenne une analyse des moyens de traiter les causes sous-jacentes de l’élévation du niveau de la nappe phréatique et qu’il élabore un projet pour traiter ces causes, ainsi que des mesures d’atténuation pour les vestiges archéologiques à mettre en œuvre, une fois le niveau de la nappe phréatique abaissé et stabilisé ;
- Prend également note de l’invitation de l’État partie afin qu’une mission technique de conseil se rende sur le territoire du bien pour dispenser des conseils sur les technologies appropriées d’irrigation et de gestion de l’eau ;
- Demande à l’État partie de soumettre une modification révisée des limites du bien et de la zone tampon, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Demande également à l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) pour le projet de centre d’accueil des visiteurs, évaluation qui devra s’intéresser tout particulièrement à l’impact potentiel sur la VUE du bien et être réalisée conformément au Guide de l'ICOMOS pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, des informations détaillées sur toutes les autres interventions, en cours ou prévues, de restauration sur le territoire du bien, en particulier à la Grande basilique, sur la stratégie d’enfouissement et sur les initiatives résultant du projet de restauration et de réhabilitation conçu par le ministère des Antiquités et l’administration du Monastère d’Abou Mena, pour examen, avant leur mise en œuvre ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
- Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.