Monuments historiques de Mtskheta
Facteurs affectant le bien en 2012*
- Activités de gestion
- Erosion et envasement / dépôt
- Modification du régime des sols
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Absence de mécanisme de gestion
- Absence de définition du bien et de ses zones tampons
- Privatisation de terres aux alentours du bien
- Érosion naturelle de la pierre
- Perte d’authenticité lors des travaux effectués récemment par l’Église
- Coordination insuffisante entre l'Église géorgienne et les autorités nationales
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Absence de mécanisme de gestion
- Privatisation de terres aux alentours du bien
- Perte d’authenticité de certaines composantes suite à des travaux de restauration accomplis avec des méthodes inacceptables
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4103
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/4103
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Montant total approuvé : 96 160 dollars E.U.
2010 | Improving Management of the Historic Monuments of ... (Approuvé) | 25 660 dollars E.U. |
1999 |
Study and Development of the Mtskheta Heritage and ...
(Approuvé)
Réapprobation : 05 Feb, 2001 (n°1374 - 35000 dollars E.U.)
|
35 000 dollars E.U. |
1999 | Implementation of the Masterplan for Mtskheta, Georgia (Approuvé) | 19 000 dollars E.U. |
1997 | Launching of a rehabilitation programme for Mtskheta (Approuvé) | 16 500 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2012**
Novembre 2003 et juin 2008, mars 2010 et avril 2012 [NdT : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012
Le 31 janvier 2012, l’État partie a soumis un rapport détaillé sur l’état de conservation qui traite des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, y compris les travaux de conservation au monastère de Jvari, des études sur la cathédrale Svetitskhoveli, la clarification des limites et les progrès en matière de plan de gestion. Des détails sont également fournis sur un centre de visiteurs proposé dans le monastère de Jvari.
Une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS s’est rendue sur le bien du 23 au 28 April 2012, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session (UNESCO, 2011).
a) Problèmes de limites
L’État partie a soumis au Centre du patrimoine mondial une documentation cartographique rétrospective mise à jour clarifiant les limites du bien. Toutefois, la mission a signalé qu’il n’avait pas encore été procédé à une définition de la zone tampon. Ce travail est considéré comme une condition préalable à l’élaboration d’un plan de gestion et à une éventuelle modification mineure des limites du bien.
b) Plan de gestion
L’État partie a informé que l’élaboration du plan de gestion se fera courant 2012 dans le cadre d’une demande d’assistance internationale approuvée et avec le soutien de l’Agence nationale pour la préservation du patrimoine culturel. Ce projet prendra également en compte le système de gestion du bien et la possibilité de créer des groupes de travail pour permettre la participation de représentants des autorités religieuses, des ONG et de la société civile de Mtskheta. La mission a souligné la nécessité de reconnaître dans le plan de gestion que le bien est un ensemble d’édifices religieux situé dans un environnement historique très sensible et doit donc être géré comme un paysage culturel.
c) Mesures de consolidation, conservation et suivi à long terme
L’État partie a indiqué qu’une évaluation exhaustive de la conservation des composants archéologiques du bien était entreprise durant 2012 et que des recommandations étaient fixées pour leur gestion. Des travaux de conservation ont été effectués sur la toiture, les murs et les plaques de pierre du monastère de Jvari, avec la participation d’un expert de l’ICCROM, et sur les peintures murales de la partie sud de la cathédrale Svetitskhoveli. Dans la cathédrale, un autre projet de formation de capacités, dirigé par un expert international, a porté sur la réalisation de dessins cotés au cours de la période 2010-2011. Ceci a abouti au dossier de relevés de la cathédrale, qui servira de base pour élaborer un plan exhaustif de conservation. Au couvent de Samtavro, un projet est en cours de préparation pour renforcer le mur de soutien sud, avec prise en compte des recommandations de la mission de 2010.
L’État partie a informé que l’Agence nationale pour la préservation du patrimoine culturel avait alloué un budget spécial au suivi du bien. De plus, un projet spécial a été mis en œuvre pour assurer le suivi des fluctuations des eaux souterraines autour de la cathédrale Svetitskhoveli. Il est prévu que d’ici fin 2012, des mécanismes de suivi complémentaires seraient proposés pour tous les éléments du bien.
d) Proposition pour un centre de visiteurs au monastère de Jvari
L’État partie a inclus dans son rapport des plans révisés du centre de visiteurs du monastère de Jvari. Il affirme que ces plans prennent en compte les commentaires de l’ICOMOS sur les plans initiaux de 2011. Les nouveaux plans vont être examinés maintenant par l’ICOMOS et les commentaires seront envoyés à l’État partie.
e) Plan directeur urbain pour l’occupation des sols
À l’initiative des autorités locales, les travaux ont commencé pour la collecte systématique des données sur la typologie urbaine, le développement associé et autres études. Ces données serviront de base pour un plan directeur urbain concernant la ville, qui est en cours de préparation et devrait être terminé à la fin de l’année.
f) Pression due au développement urbain
Le rapport de la mission de 2010 a souligné la nécessité d’apporter un soin particulier à la zone sensible longeant le bord de la rivière Mtkvari, entre la cathédrale Svetitskhoveli et l’église de Jvari. Il recommandait que la zone où les rivières convergent ne soit pas aménagée et que le paysage historique soit restauré. Cependant, la mission de 2012 a noté que les départements de l’État, en coopération avec les autorités locales, ont procédé à la construction de nouveaux bâtiments administratifs (bâtiments pour la police et la justice et salle de conférence) dans cette zone. La mission de 2012 avait également été informée de la construction dans la même zone d’un nouveau musée, dont les plans ont déjà été approuvés, et d’un complexe hôtelier. La mission a vu par ailleurs un nouveau bâtiment destiné à l’information des touristes en face de l’entrée de la cathédrale Svetitskhoveli, construit dans un style inapproprié, sans aucun respect de la valeur du bien.
La mission de 2012 faisait remarquer que ces aménagements considérables ont été entrepris dans le périmètre de l’une des zones du bien les plus sensibles, dans le couloir visuel entre la cathédrale Svetitskhoveli et la colline Jvari, cette zone faisant actuellement l’objet d’une évaluation indépendamment des orientations qui pourraient être élaborées dans le plan directeur urbain et le plan de gestion, tous deux en préparation. La mission a noté en outre que, bien qu’elles aient un impact immédiat sur le bien, toutes ces interventions n’ont pas été notifiées au Centre du patrimoine mondial, contrairement au Paragraphe 172 des orientations.
g) Programme de l’État pour le patrimoine culturel de la Géorgie – vers une programmation stratégique nationale pour le patrimoine mondial
Le Centre du patrimoine mondial a été informé par la Banque mondiale qu’un « Plan de développement régional : une approche intégrée de la régénération urbaine, du patrimoine naturel et culturel pour la croissance économique et la création d’emplois » est en cours de mise en œuvre en Géorgie. Le 23 avril 2012, le ministre des Finances de la Géorgie a présenté une “Approche innovatrice du développement régional” au cours d’une visite organisée au siège de la Banque mondiale par le groupe thématique sur le patrimoine culturel et le tourisme durable, le département chargé du développement durable en Europe et Asie centrale (EAC), et l’unité de gestion régionale du Sud-Caucase.
La mission de 2012 avait appris que le gouverneur de Mtskheta discutait avec le représentant de la Banque mondiale la possibilité d’étendre ce projet à Mtskheta. La mission a recommandé aux autorités d’élaborer, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, une approche globale pour tous les projets et activités qui pourraient être développés pour les biens du patrimoine mondial en Géorgie.
Lors de la réunion avec le vice-ministre des Affaires étrangères de la Géorgie et la commission nationale géorgienne pour l’UNESCO, la mission a souligné qu’il était urgent d’élaborer cette approche globale vers une programmation stratégique national pour le patrimoine mondial en cohérence et en harmonie avec le programme national pour la protection du patrimoine culturel géorgien préparé par l’agence nationale pour la Préservation du Patrimoine culturel. Le débat a porté sur la possibilité d’élaborer une approche au niveau du pays en utilisant les objectifs stratégiques du 5C, afin de parvenir à une plus grande cohérence, efficience et efficacité au niveau national pour toutes les activités liées à la protection, la gestion et l’utilisation des biens du patrimoine mondial et d’éviter la fragmentation et duplication de projets et activités.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent le rapport détaillé de l’État partie qui contient une évaluation de ce qui a été réalisé jusqu’à présent – identifié comme des points forts – et ses conclusions selon lesquelles la principale faiblesse est l’absence d’un plan de gestion et d’une vision consolidée pour l’aménagement du bien, ces deux aspects devant être traités cette année.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives souhaitent attirer l’attention du Comité sur leur inquiétude quant au fait que, malgré la recommandation de la mission de 2010 concernant la zone sensible s’étendant le long du bord de la rivière Mtkvari, entre la cathédrale Svetitskhoveli et l’église de Jvari, l’État partie a autorisé de nouvelles constructions à cet endroit et envisage de nouveaux aménagements qui auront un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, sans avoir soumis ces projets au Centre du patrimoine mondial, conformément au Paragraphe 172 des Orientations, pour examen et commentaires préalablement à toute approbation.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives soulignent le fait que Mtskheta est un ensemble de monuments religieux au sein d’un environnement historique très sensible. Compte tenu du fait que les zones les plus sensibles du paysage de Mtskheta se voient compromises par de nouvelles constructions, ils recommandent que le Comité du patrimoine mondial maintienne les monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives suggèrent que le Comité du patrimoine mondial recommande à l’État partie d’élaborer une loi nationale couvrant tous les biens du patrimoine mondial en Géorgie et aussi de prendre l’initiative de proposer un «programme stratégique national, basé sur les 5C, pour le patrimoine mondial». Ceci pourrait servir de base consolidée pour assurer la coopération au sein du pays en vue d’améliorer l’exécution de ses engagements pris dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial et de prendre en compte la nécessité d’une approche à long terme plus durable. Ce programme pourrait être élaboré sur la base de l’analyse des enjeux, des mesures correctives et des priorités et stratégies nationales, tels qu’énoncés dans le rapport périodique.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7A.31
Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) (C 708)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 35 COM 7A.30 adoptée lors de sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Reconnaît les informations détaillées fournies l’État partie sur les progrès accomplis pour mettre en œuvre les mesures correctives et prie instamment l’État partie de poursuivre son travail sur toutes les mesures correctives adoptées à sa 34e session (Brasilia, 2010) ;
4. Prie également instamment l’État partie de définir une zone tampon du bien pour permettre une compréhension claire des zones archéologiques et visuellement sensibles aux alentours du bien et de soumettre cette proposition en tant que modification mineure des limites du bien ;
5. Exprime sa vive inquiétude concernant des aménagements entrepris par l’État partie à proximité du bien dans la zone du bord de la rivière Mtkvari, entre la cathédrale Svctitskhoveli et l’église de Jvari, et prie en outre instamment l’État partie d’interrompre des aménagements à l’intérieur et aux alentours du bien, jusqu’à ce que des détails sur des aménagements proposés, assortis d’évaluations de l’impact sur le patrimoine, aient été soumis au Centre du patrimoine mondial, conformément au Paragraphe 172 des Orientations, pour examen et commentaires par les Organisations consultatives, avant toute prise de décisions irréversibles ;
6. Note que l’État partie a l’intention de terminer un plan de gestion pour le bien d’ici la fin 2012, demande à l’État partie de s’assurer que ce plan reconnaît que le bien est un ensemble de monuments religieux au sein d’un environnement historique très sensible, et lui demande également de soumettre un projet de ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
7. Invite l’État partie à envisager d’élaborer une loi nationale pour tous les biens du patrimoine mondial en Géorgie;
8. Demande en outre à l’État partie, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’élaborer une proposition de «programme stratégique national, fondé sur les 5C, pour le patrimoine mondial», basée sur le programme national pour la protection du patrimoine culturel géorgien, afin qu’il serve de base consolidée pour la coopération au sein de l’État partie en vue d’améliorer l’exécution de ses engagements pris dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial ;
9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport mis à jour sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
10. Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
36 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-12/36.COM/7A et WHC-12/36.COM/7A.Add),
2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 36 COM 7A.25)
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 36 COM 7A.26)
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 36 COM 7A.15)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 36 COM 7A.33)
- Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 36 COM 7A.16)
- Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 36 COM 7A.2)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 36 COM 7A.3)
- Égypte, Abou Mena (décision 36 COM 7A.20)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 36 COM 7A.14)
- Éthiopie, Parc national du Simien (décision 36 COM 7A.9)
- Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 36 COM 7A.30)
- Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 36 COM 7A.31)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 36 COM 7A.17)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 36 COM 7A.13)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 36 COM 7A.21)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 36 COM 7A.22)
- Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 36 COM 7A.23.I)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 36 COM 7A.10)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 36 COM 7A.11)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 36 COM 7A.18)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 36 COM 7A.34)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 36 COM 7A.1)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 36 COM 7A.4)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 36 COM 7A.5)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 36 COM 7A.6)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 36 COM 7A.7)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 36 COM 7A.8)
- République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 36 COM 7A.27)
- République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 36 COM 7A.19)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 36 COM 7A.12)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 36 COM 7A.32)
- Venezuela, Coro et son port (décision 36 COM 7A.35)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 36 COM 7A.24)
36 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les Etats parties en réponse à l’Inventaire rétrospectif
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le Document WHC-12/36.COM/8D,
- Rappelant la Décision 35 COM 8D, adoptée lors de sa 35e session (UNESCO, 2011),
- Reconnaît l’excellent travail accompli par les États parties dans la clarification de la délimitation de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;
- Rappelle que le Centre du patrimoine mondial ainsi que les organisations consultatives ne seront pas en mesure d’examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l’époque de l’inscription ne sont pas claires ;
- Prend note des clarifications des limites et des superficies de biens fournies par les États parties suivants en réponse à l’Inventaire rétrospectif, telles que présentées dans l’annexe du Document WHC-12/36.COM/8D :
- Algérie : Vallée du M’Zab ;
- Allemagne : Cathédrale d’Aix-la-Chapelle ; Collégiale, château et vieille ville de Quedlinburg ;
- Allemagne et Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Frontières de l’Empire romain : le mur d’Hadrien ;
- Argentine : Parc national de Los Glaciares ;
- Australie : Îles Lord Howe ; Tropiques humides de Queensland ; Baie Shark, Australie occidentale ; Îles Heard et McDonald ;
- Cambodge : Angkor ;
- Chine : La Grande Muraille ; Site de l’homme de Pékin à Zhoukoudian ; Région d’intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou ; Vieille ville de Ping Yao ; Palais d’Été, Jardin impérial de Beijing ; Temple du Ciel, autel sacrificiel impérial à Beijing ;
- Colombie : Centre historique de Santa Cruz de Mompox ;
- Croatie : Parc national Plitvice ;
- Espagne : Monastère et site de l’Escurial (Madrid) ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Vieille ville de Saint-Jacques de Compostelle ; Vieille ville de Cáceres ; Vieille ville de Salamanque ; Monastère de Poblet ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ;
- Finlande : Forteresse de Suomenlinna ;
- Géorgie : Monuments historiques de Mtskheta ;
- Honduras : Réserve de la biosphère Río Plátano ;
- Inde : Grottes d’Ajanta; Parc national de Kaziranga ;
- Indonésie : Ensemble de Borobudur ;
- Japon : Monuments bouddhiques de la région d’Horyu-ji ; Himeji-jo ; Yakushima ; Shirakami-Sanchi ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ; Mémorial de la Paix d’Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Sanctuaire shinto d’Itsukushima ; Monuments historiques de l’ancienne Nara ;
- Népal : Lumbini, lieu de naissance du Bouddha ;
- Ouzbékistan : Itchan Kala ; Centre historique de Boukhara ; Samarkand – carrefour de cultures ;
- République arabe syrienne : Ancienne ville d’Alep ;
- République tchèque : Centre historique de Prague ;
- Seychelles : Atoll d’Aldabra ;
- Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
- Thaïlande : Ville historique de Sukhothaï et villes historiques associées ; Ville historique d’Ayutthaya ; Site archéologique de Ban Chiang ;
- Tunisie : Site archéologique de Carthage ;
- Turquie : Parc national de Göreme et sites rupestres de Cappadoce ;
6. Demande aux États parties n’ayant pas encore répondu aux questions soulevées dans le cadre de l’Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation demandée le plus rapidement possible et avant le 1 décembre 2012 au plus tard.
Projet de décision: 36 COM 7A.31
The Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,
2. Rappelant la décision 35 COM 7A.30 adoptée lors de sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Reconnaît les informations détaillées fournies l’État partie sur les progrès accomplis pour mettre en œuvre les mesures correctives et prie instamment l’État partie de poursuivre son travail sur toutes les mesures correctives adoptées à sa 34e session (Séville, 2010) ;
4. Prie également instamment l’État partie de définir une zone tampon du bien pour permettre une compréhension claire des zones archéologiques et visuellement sensibles aux alentours du bien et de soumettre cette proposition en tant que modification mineure des limites du bien ;
5. Exprime sa vive inquiétude concernant des aménagements entrepris par l’État partie à proximité du bien dans la zone du bord de la rivière Mtkvari, entre la cathédrale Svctitskhoveli et l’église de Jvari, et prie en outre instamment l’État partie d’interrompre des aménagements à l’intérieur et aux alentours du bien, jusqu’à ce que des détails sur des aménagements proposés, assortis d’évaluations de l’impact sur le patrimoine, aient été soumis au Centre du patrimoine mondial, conformément au Paragraphe 172 des Orientations, pour examen et commentaires par les Organisations consultatives, avant toute prise de décisions irréversibles ;
6. Note que l’État partie a l’intention de terminer un plan de gestion pour le bien d’ici la fin 2012, demande à l’État partie de s’assurer que ce plan reconnaît que le bien est un ensemble de monuments religieux au sein d’un environnement historique très sensible, et lui demande également de soumettre un projet de ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
7. Invite l’État partie à envisager d’élaborer une loi nationale pour tous les biens du patrimoine mondial en Géorgie ;
8. Demande en outre à l’État partie, en coordination avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’élaborer une proposition de «programme stratégique national, fondé sur les 5C, pour le patrimoine mondial», basée sur le programme national pour la protection du patrimoine culturel géorgien, afin qu’il serve de base consolidée pour la coopération au sein de l’État partie en vue d’améliorer l’exécution de ses engagements pris dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial ;
9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport mis à jour sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
10. Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.