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Monuments historiques de Mtskheta

Géorgie
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Activités de gestion
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de mécanisme de gestion (problème résolu) 
  • Absence de définition de la zone tampon unifiée 
  • Absence du Schéma Directeur de la ville de Mtskheta 
  • Coordination insuffisante entre l'Église géorgienne et les autorités nationales (problème résolu) 
  • Privatisation des terres alentour 
  • Érosion naturelle de la pierre 
  • Perte d’authenticité lors des travaux effectués précédemment par l’Église 
  • Développement urbain inadapté dans un environnement historique sensible
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Absence de mécanisme de gestion ;
  • Privatisation de terres autour du bien ;
  • Perte d’authenticité de certains éléments suite à des travaux de restauration accomplis avec des méthodes inacceptables.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 4 (de 1997-2010)
Montant total approuvé : 96 160 dollars E.U.
2010 Improving Management of the Historic Monuments of ... (Approuvé)   25 660 dollars E.U.
1999 Study and Development of the Mtskheta Heritage and ... (Approuvé)   35 000 dollars E.U.
1999 Implementation of the Masterplan for Mtskheta, Georgia (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1997 Launching of a rehabilitation programme for Mtskheta (Approuvé)   16 500 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

Le 30 janvier 2015, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/708/documents/. Il fournit des informations sur les fouilles archéologiques et les travaux de conservation ainsi que sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 34e session (Brasilia, 2010), comme suit :

  • Schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols: l’accord de coopération tripartite prévu entre la Banque mondiale, l’UNESCO et la Géorgie offrira une aide supplémentaire au développement de ce schéma directeur en même temps qu’il prendra en charge les mesures correctives restantes.
  • Réglementation sur le zonage : les recommandations concernant les modifications des limites des zones de protection du patrimoine culturel et des zones tampon du bien inscrit au patrimoine mondial ont été transmises à l’administration de la ville et seront prises en compte dans le schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols.
  • Plan de gestion : le plan de gestion, achevé en 2012, n’a pas encore été officiellement adopté. L’État partie prévoit que la Loi nationale sur le patrimoine mondial de la Géorgie offrira la base légale nécessaire pour son adoption. En outre, le cadre de gestion de Mtskheta a été amélioré par l’adoption en 2014 d’un Code de gouvernement local autonome, qui accorde à l’administration de la ville le droit de définir son propre financement et l’autorise à prendre ses propres décisions. Une amélioration de la coopération est prévue grâce à la signature de l’accord de coopération entre le ministère de la Culture et le représentant du Patriarcat de Géorgie.
  • Projets de développement : le troisième projet de développement régional, financé par la Banque mondiale, comprend de nombreux travaux de réhabilitation, de construction et des fouilles archéologiques tels que, entre autres, la construction d’un centre de visiteurs au monastère de Jvari. Les autorités ont soumis deux projets pour examen par l’ICOMOS : “Projet d’infrastructure du monastère de la Sainte-Croix de Jvari à Mtskheta (stade II)” et “Eglise de la Sainte-Transfiguration du Sauveur, tombeau du Saint-Père Saint-Gabriel et Fou du Christ, monastère Samtavro à Mtskheta”.

En novembre 2014, une mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/ICCROM a visité le bien pour évaluer son état de conservation ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives, en vue de l’éventuel retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. La mission a fait plusieurs observations et recommandations qui sont essentielles pour la mise en œuvre des mesures correctives restantes.

En outre, une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ Banque mondiale sur le bien a défini les priorités pour le développement d’un projet sur le développement durable de la ville de Mtskheta inscrite sur la Liste du patrimoine mondial, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Paysage urbain historique (HUL). Les deux rapports de mission sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/708/documents.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

Les efforts déployés par l’État partie pour prendre en charge les mesures correctives et développer une gamme de mesures légales et de mécanismes de protection sont reconnus. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à traiter toutes les mesures restantes, telles que le développement du schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols, afin d’augmenter les niveaux de protection du bien. Le bien n’a ni zone tampon appropriée ni schéma directeur de la conservation. Ces outils ont été discutés pendant les missions récentes et font partie des engagements de l’autorité géorgienne.

La mission a noté que les décisions du Comité concernant l’environnement du paysage culturel n’ont pas été traitées et qu’aucune tentative n’a été faite pour empêcher des constructions inappropriées le long des rivières Aragvi et Mtgvari qui ont un impact sur le cadre immédiat du bien. En raison de l’absence de schéma directeur, de nouveaux développements ont entraîné la construction de nombreux bâtiments hétérogènes qui, en termes de morphologie, de volume et de disposition, reflètent une planification lacunaire de la ville dans cette partie de la ville très sensible.

La mission a recommandé qu’un mécanisme de suivi plus efficace soit mis au point dans le cadre du schéma directeur d’urbanisme concernant l’emplacement, la densité, le contrôle des volumes, les hauteurs et les vues de toute nouvelle construction afin de conserver le caractère dominant des monuments historiques sur la ville de Mtskheta. En outre, la mission a recommandé d’inclure une réglementation sur le zonage qui mette l’accent sur l’établissement de zones non-constructibles, des zones de développement clairement détaillées et délimitées et un schéma directeur de conservation qui devra prendre en considération la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, son cadre paysager spécifique ainsi que les vues et les liens visuels importants.

Les travaux de la nouvelle Maison de Justice ont démarré mais ont été interrompus sur demande du Comité, car le nouveau bâtiment avait un impact négatif sur l’une des composantes du bien. Une nouvelle proposition de Maison de Justice a été examinée par la mission. Un nouvel emplacement a été choisi par les autorités et la conception a été revue après la prise en compte des observations de l’ICOMOS. La mission est d’accord avec la nouvelle implantation qui lui semble mieux convenir mais elle recommande parallèlement des modifications mineures à apporter à la conception, comme par exemple fragmenter la masse. Elle recommande aussi que les berges de la rivière restent vierges de toute construction, car cela assure un lien visuel entre les composantes du bien et a une signification culturelle importante. L’État partie est invité à développer un projet pour l’aire de loisir le long de la rive de l’Aragvi qui sera soumis au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations, pour examen par les Organisations consultatives du patrimoine mondial, avant la prise de tout engagement. Les recommandations et suggestions faites par la mission devraient être traitées par l’État partie.

La proposition de modification des limites des zones tampon du bien du patrimoine mondial devra être soumise au Centre du patrimoine mondial et aux organisations consultatives pour examen avant tout autres travaux sur le schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols.

Il est à espérer que la coopération tripartite prévue entre l’État partie, la Banque mondiale et l’UNESCO aidera la Géorgie à mettre en œuvre les mesures correctives restantes.

Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à suspendre toute construction dans la zone adjacente aux rivières Aragvi et Mtgvari et à promouvoir l’adoption d’une zone non aedificandi tant que le schéma directeur d’urbanisme et la zone tampon unifiée n’auront pas approuvés et mis en œuvre afin de juguler tout développement incontrôlé.

Enfin, il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial maintienne les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu’à l’examen de son état de conservation par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7A.41
Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) (C 708)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.17, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille favorablement les efforts réalisés par l’État partie pour améliorer la protection de toutes les composantes du bien et sa zone tampon, et notamment l’instauration d’un moratorium sur tous les aménagements dans la zone adjacente aux berges des rivières Aragvi et Mtgvari, déclarée zone non aedificandi tant que le schéma directeur d’aménagement, ainsi que la zone tampon unifiée n’auront pas été approuvés et mis en œuvre pour empêcher le développement incontrôlé ;
  4. Note avec appréciation qu’un mécanisme de coordination interministériel a été établi afin de s’assurer que la conservation des biens du patrimoine mondial bénéficie de l’attention prioritaire lors des processus gouvernementaux de prise de décision, et qu’un Code du patrimoine ainsi qu’une loi sur le patrimoine mondial sont actuellement au stade final d’approbation par les autorités respectives et encourage l’État partie à poursuivre ces efforts et à s’assurer que toutes les ressources et les régimes de réglementation nécessaires sont en place ;
  5. Reconnaît les initiatives prises pour mettre en œuvre les mesures correctives grâce aux activités de formation et de renforcement des capacités et grâce à l’élaboration, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et en partenariat avec la Banque mondiale, d’un projet de réalisation d’un schéma directeur d’aménagement, ainsi que pour renforcer le système de gestion grâce au statut d’autonomie accordé à la ville de Mtskheta et grâce à un accord de coopération avec le Patriarcat de Géorgie, assurant la cogestion de la protection et de la conservation des églises historiques ;
  6. Prend note des constatations et des recommandations faites par la mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/ICCROM et par la mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/Banque mondiale sur le bien en novembre 2014 ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie d’établir une zone tampon unifiée qui englobe le paysage environnant les composantes, y compris en particulier la panorama le long des fleuves et les montagnes alentour, de doter cette zone tampon élargie d’une protection appropriée et de soumettre au Centre du patrimoine mondial une proposition de modification mineure concernant la zone tampon unifiée du bien préalablement à tout travaux à venir sur le schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols.
  8. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations des détails techniques, notamment des évaluations d’impact sur le patrimoine, pour tout projet proposé susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  10. Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril et d’examiner la mise en œuvre des mesures correctives à sa 40e session en 2016, en vue de possible retrait du bien de la Liste du patrimoine mondiale en péril.
39 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-15/39.COM/7A et WHC-15/39.COM/7A.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 39 COM 7A.38)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 39 COM 7A.39)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 39 COM 7A.18)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosi (décision 39 COM 7A.44)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 39 COM 7A.45)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 39 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 39 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision 39 COM 7A.24)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 39 COM 7A.17)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 39 COM 7A.10)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 39 COM 7A.40)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 39 COM 7A.41)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 39 COM 7A.20)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 39 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 39 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 39 COM 7A.2)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 39 COM 7A.25)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 39 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 39 COM 7A.11)
  • Mali, Tombouctou (décision 39 COM 7A.21)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 39 COM 7A.22)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 39 COM 7A.12)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 39 COM 7A.28)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 39 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 39 COM 7A.46)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 39 COM 7A.47)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 39 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 39 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 39 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 39 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 39 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 39 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 39 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 39 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 39 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 39 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 39 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 39 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 39 COM 7A.95)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 39 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 39 COM 7A.42)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 39 COM 7A.23)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 39 COM 7A.43)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 39 COM 7A.48)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 39 COM 7A.37)
Projet de décision : 39 COM 7A.41

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.17, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille favorablement les efforts réalisés par l’État partie pour améliorer la protection de toutes les composantes du bien et sa zone tampon et l’encourage à les poursuivre et à mobiliser les ressources et les régimes de réglementation nécessaires afin d’éviter tout développement inapproprié ou toute détérioration des édifices patrimoniaux, qui pourraient constituer une menace sur le bien et ses zones tampon ;
  4. Reconnaît les initiatives prises pour mettre en oeuvre les mesures correctives grâce aux activités de formation et de renforcement des capacités et grâce à l’élaboration, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et en partenariat avec la Banque mondiale, d’un projet de réalisation d’un schéma directeur d’aménagement, ainsi que pour renforcer le système de gestion grâce au statut d’autonomie accordé à la ville de Mtskheta et grâce à un accord de coopération avec le Patriarcat de Géorgie, assurant la cogestion de la protection et de la conservation des églises historiques ;
  5. Prend note des constatations et des recommandations faites par la mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/ICCROM et par la mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/Banque mondiale sur le bien en novembre 2014 ;
  6. Réitère sa demande à l’État partie d’établir une zone tampon unifiée qui englobe le paysage environnant les composantes, y compris en particulier la panorama le long des fleuves et les montagnes alentour, de doter cette zone tampon élargie d’une protection appropriée et de soumettre au Centre du patrimoine mondial une proposition de modification mineure concernant la zone tampon unifiée du bien préalablement à tout travaux à venir sur le schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols.
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations des détails techniques, notamment des évaluations d’impact sur le patrimoine, pour tout projet proposé susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  8. Encourage également l’État partie à suspendre toute construction dans la zone adjacente aux rivières Aragvi et Mtgvari et à promouvoir l’adoption d’une zone non aedificandi tant que le schéma directeur d’aménagement et la zone tampon n’auront pas été approuvé et mis en œuvre pour empêcher tout développement incontrôlé ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  10. Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

DECISION REVISEE SOUMISE LE 30/06/2015 PAR LE CENTRE DU PATRIMOINE MONDIAL, L’ICOMOS ET L’ICCROM

Projet de décision : 39 COM 7A.41 Rev

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.17, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille favorablement les efforts réalisés par l’État partie pour améliorer la protection de toutes les composantes du bien et sa zone tampon, et notamment l’instauration d’un moratorium sur tous les aménagements dans la zone adjacente aux berges des rivières Aragvi et Mtgvari, déclarée zone non aedificandi tant que le schéma directeur d’aménagement, ainsi que la zone tampon unifiée n’auront pas été approuvés et mis en œuvre pour empêcher le développement incontrôlé ;
  4. Note avec appréciation qu’un mécanisme de coordination interministériel a été établi afin de s’assurer que la conservation des biens du patrimoine mondial bénéficie de l’attention prioritaire lors des processus gouvernementaux de prise de décision, et qu’un Code du patrimoine ainsi qu’une loi sur le patrimoine mondial sont actuellement au stade final d’approbation par les autorités respectives et encourage l’Etat partie à poursuivre ces efforts et à s’assurer que toutes les ressources et les régimes de réglementation nécessaires sont en place ;
  5. Reconnaît les initiatives prises pour mettre en œuvre les mesures correctives grâce aux activités de formation et de renforcement des capacités et grâce à l’élaboration, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et en partenariat avec la Banque mondiale, d’un projet de réalisation d’un schéma directeur d’aménagement, ainsi que pour renforcer le système de gestion grâce au statut d’autonomie accordé à la ville de Mtskheta et grâce à un accord de coopération avec le Patriarcat de Géorgie, assurant la cogestion de la protection et de la conservation des églises historiques ;
  6. Prend note des constatations et des recommandations faites par la mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/ICCROM et par la mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/Banque mondiale sur le bien en novembre 2014 ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie d’établir une zone tampon unifiée qui englobe le paysage environnant les composantes, y compris en particulier la panorama le long des fleuves et les montagnes alentour, de doter cette zone tampon élargie d’une protection appropriée et de soumettre au Centre du patrimoine mondial une proposition de modification mineure concernant la zone tampon unifiée du bien préalablement à tout travaux à venir sur le schéma directeur d'urbanisme pour l'occupation des sols.
  8. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations des détails techniques, notamment des évaluations d’impact sur le patrimoine, pour tout projet proposé susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  10. Décide de maintenir les Monuments historiques de Mtskheta (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril et d’examiner la mise en œuvre des mesures correctives à sa 40e session en 2016 en vue de possible retrait du bien de la Liste du patrimoine mondiale en péril.

 

Année du rapport : 2015
Géorgie
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2009-2016
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 39COM (2015)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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