Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Liste du patrimoine mondial

En danger : ouiclose
Afficher par : pays
56
Biens
Transfrontaliers
33
États parties avec biens sur 195
0
Délistés
En péril
Culturels
Naturels
0
Mixtes

Afghanistan

  • Minaret et vestiges archéologiques de Djam

    Haut de 65m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription de tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor.

  • Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

    Le paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan illustrent les développements artistiques et religieux qui, du Ier au XIIIe siècle, ont caractérisé l’ancienne Bactriane, intégrant diverses influences culturelles pour former l’école d’art bouddhique du Gandhara. Le site contient plusieurs ensembles monastiques et sanctuaires bouddhistes, ainsi que des édifices fortifiés de la période islamique. Il témoigne également de la tragique destruction des deux bouddhas debout par les taliban, qui ébranla le monde en mars 2001.

Autriche

  • Centre historique de Vienne

    Vienne s’est développée à partir des premiers établissements celtes et romains, en passant par la ville médiévale puis baroque, jusqu’à devenir la capitale de l’Empire austro-hongrois. Elle a joué un rôle fondamental en tant que haut lieu de la musique européenne et demeure associée aux grands compositeurs, du classicisme viennois à la musique moderne. Le centre historique de Vienne abrite une grande variété d’éléments architecturaux, notamment des palais baroques et des jardins ainsi que l’ensemble de la Ringstrasse datant de la fin du XIXe siècle.

Bolivie (État plurinational de)

  • Ville de Potosí

    L’endroit était considéré au XVIe siècle comme le plus grand complexe industriel du monde. L’extraction du minerai d’argent était assurée par une série de moulins à eau. L’ensemble actuel comprend les monuments industriels du Cerro Rico, où l’eau est amenée par un système compliqué d’aqueducs et de lacs artificiels, la ville coloniale avec la Casa de la Moneda, l’église de San Lorenzo, des demeures nobles et les « barrios mitayos » qui étaient les quartiers ouvriers.

Côte d'Ivoire

  • Réserve naturelle intégrale du mont Nimba *

    Situé aux confins de la Guinée, du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimba domine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au pied d’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avec des espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se servent de pierres comme d’outils.

Égypte

  • Abou Mena

    Ville sainte paléochrétienne, Abou Mena, bâtie sur la tombe du martyr Ménas d'Alexandrie, mort en 296, a conservé son église, son baptistère, ses basiliques, ses établissements publics, ses rues, ses monastères, ses maisons et ses ateliers.

État de Palestine

  • Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir

    Ce site est situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, dans les hautes terres entre Naplouse et Hébron. Le paysage de collines de Battir comprend une série de vallées agricoles, widian, caractérisées par des terrasses de pierre, certaines irriguées pour la production maraîchère, d’autres sèches et plantées de vignes et d’oliviers. Le développement de ces terrasses cultivées, dans un environnement très montagneux, s’est appuyé sur un réseau de canaux d’irrigation alimenté par des sources souterraines. L’eau collectée grâce à ce réseau est attribuée selon un système traditionnel de répartition équitable entre les familles du village de Battir, situé à proximité de ce paysage culturel.

  • Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil

    L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil au cours de la période mamelouke, entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches, dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche Abraham/Ibrahim et de sa famille. Ce lieu devint un site de pèlerinage pour les trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam. La ville était située au croisement de routes commerciales de caravanes cheminant entre le sud de la Palestine, le Sinaï, l’est de la Jordanie et le nord de la péninsule arabique. Bien que la période ottomane (1517-1917) qui a suivi ait annoncé une extension de la ville aux zones environnantes et qu’elle ait apporté de nombreux ajouts architecturaux, en particulier la surélévation des maisons avec la construction d’étages supplémentaires, la morphologie globale de la ville mamelouke a persisté dans l’organisation hiérarchique des quartiers, déterminés par des rassemblements autour de l’origine ethnique, de la religion ou de la profession, et des maisons dont les pièces sont organisées selon un système d’arborescence.

États-Unis d'Amérique

  • Parc national des Everglades

    De ce site qui se trouve à la pointe sud de la Floride, on a dit qu'il était un fleuve d'herbe coulant imperceptiblement de l'intérieur des terres vers la mer. L'exceptionnelle variété de ses habitats aquatiques en fait le sanctuaire d'un nombre considérable d'oiseaux, de reptiles et d'espèces menacées comme le lamantin.

Guinée

  • Réserve naturelle intégrale du mont Nimba *

    Situé aux confins de la Guinée, du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le mont Nimba domine les savanes environnantes. Ses pentes, couvertes d’une forêt dense au pied d’alpages de graminées, recèlent une flore et une faune particulièrement riches, avec des espèces endémiques comme le crapaud vivipare ou les chimpanzés qui se servent de pierres comme d’outils.

Honduras

  • Réserve de la biosphère Río Plátano

    Située dans le bassin versant du Río Platano, la réserve abrite l'un des rares vestiges de la forêt tropicale humide d'Amérique centrale. Sa faune et sa flore sont abondantes et variées. Dans un paysage montagneux qui descend jusqu'à la côte des Caraïbes, plus de 2 000 indigènes ont conservé leur mode de vie traditionnel.

Îles Salomon

  • Rennell Est

    Rennell Est est situé dans le tiers méridional de Rennell, île la plus australe de l'archipel des Salomon. Rennell est le plus grand atoll corallien surélevé du monde avec ses 86 km de long et 15 km de large. Le site couvre environ 37 000 ha et un secteur marin s'étendant jusqu'à trois milles nautiques. Une des caractéristiques principales de l'île est le lac Tegano, ancien lagon de l'atoll et le plus grand lac du Pacifique insulaire (15 500 ha). Il est saumâtre et contient de nombreuses îles calcaires accidentées. Rennell est essentiellement couverte de forêts denses dont la canopée atteint 20 m de hauteur en moyenne. Avec les effets climatiques marqués de cyclones fréquents, le site est un véritable laboratoire naturel pour l'étude scientifique. C'est la coutume qui régit la propriété et la gestion du site.

Indonésie

  • Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra

    Le site du Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (2,5 millions ha) comprend trois parcs nationaux : Gunung Leuser, Kerinci Seblat et Bukit Baristan Selatan. Ce site possède un potentiel immense pour la préservation à long terme des faune et flore spécifiques à Sumatra, y compris de nombreuses espèces menacées. L’aire protégée abrite quelque 10 000 espèces de plantes dont 17 genres endémiques ainsi que plus de 200 espèces de mammifères et quelque 580 espèces d’oiseaux dont 465 sont résidentes et 21 endémiques. Parmi les espèces mammifères, 22 sont des espèces asiatiques que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans l’archipel indonésien, et 15 sont inféodées à la région indonésienne, notamment l’orang-outan endémique de Sumatra. Le site constitue également un témoignage biogéographique de l’évolution de l’île.

Iraq

  • Hatra

    Grande cité fortifiée sous l'influence de l'Empire parthe et capitale du premier royaume Arabe, Hatra résista deux fois aux Romains, en 116 et en 198, grâce à sa muraille renforcée de tours. Les vestiges de la ville, et en particulier les temples où l'architecture grecque et romaine se combine avec des éléments de décor d'origine orientale, témoignent de la grandeur de sa civilisation.

  • Assour (Qal'at Cherqat)

    La cité antique d’Assour se trouve sur les rives du Tigre, dans le nord de la Mésopotamie, dans une zone géo-écologique particulière, à la frontière séparant l’agriculture avec système d’irrigation de celle qui n’en possède pas. La ville est née au troisième millénaire avant J.-C. Du XIVe au IXe  siècle avant J.-C., en tant que première capitale de l’Empire assyrien, elle fut une ville-État et un carrefour commercial international. Elle fut aussi la capitale religieuse des Assyriens, associée au dieu Assour. La ville fut détruite par les Babyloniens mais renaquit de ses cendres à l'époque parthe, aux Ie r et IIe  siècles.

  • Ville archéologique de Samarra

    Siège d’une puissante capitale islamique qui régna sur les provinces de l’Empire abbasside, qui s’étendit pendant un siècle de la Tunisie à l’Asie centrale, la ville est située sur les berges du Tigre, à 130 km au nord de Bagdad. Elle s’étend sur 41,5 km du nord au sud pour une largeur qui varie entre 4 et 8 km. Elle témoigne d’innovations architecturales et artistiques qui se sont développées ici et se sont répandues dans les autres régions du monde islamique et au-delà. La Grande Mosquée et son minaret en spirale, datant du IXe siècle, est l’un des nombreux monuments remarquables du site ; 80 % de la ville reste à mettre au jour.

Jérusalem (site proposé par la Jordanie)

  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts

    Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l'islam, Jérusalem a toujours eu une valeur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques, se détache le formidable Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques et floraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d'Abraham. Le mur des Lamentations sert de limite aux quartiers des différentes communautés religieuses, tandis que la Rotonde de la Résurrection abrite le tombeau du Christ.

Kenya

  • Parcs nationaux du Lac Turkana

    Le plus salé des grands lacs d'Afrique, le Turkana, est un laboratoire exceptionnel pour l'étude des communautés végétales et animales. Les trois parcs nationaux servent d'étapes aux oiseaux d'eau migrateurs et constituent d'importantes zones de reproduction pour le crocodile du Nil, l'hippopotame et différents serpents venimeux. Les gisements fossilifères de Koobi Fora, où l'on trouve de nombreux restes de mammifères, de mollusques et d'autres espèces, ont davantage contribué à la compréhension des paléo-environnements que tout autre site sur ce continent.

Liban

  • Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli

    Située au nord du Liban, la Foire Internationale Rachid Karameh de Tripoli a été conçue à partir de 1962 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer sur un terrain de 70 hectares situé entre le centre historique de Tripoli et le port Al Mina. Le bâtiment principal de la foire est constitué d’une immense halle couverte en forme de boomerang de 750 mètres de longueur par 70 mètres de largeur sous laquelle les différents pays pouvaient installer librement leurs espaces d’exposition. Cette Foire a constitué le projet phare de la politique de modernisation du Liban dans les années 1960.  La collaboration étroite entre Oscar Niemeyer, architecte de l’opération, et les ingénieurs libanais ont constitué un exemple remarquable d’échanges entre les différents continents. Par son échelle et la richesse de son expression formelle, elle constitue l’une des œuvres majeures représentatives de l’architecture moderne du XXe siècle dans le Proche-Orient arabe.

Libye

  • Site archéologique de Cyrène

    Colonie des Grecs de Théra, Cyrène fut l'une des principales villes du monde hellénique. Romanisée, elle resta une grande capitale jusqu'au tremblement de terre de 365. Un millénaire d'histoire est inscrit dans ses ruines, célèbres depuis le XVIIIe siècle.

  • Site archéologique de Leptis Magna

    Embellie et agrandie par Septime Sévère, enfant du pays devenu empereur, Leptis Magna était l'une des plus belles villes de l'Empire romain, avec ses grands monuments publics, son port artificiel, son marché, ses entrepôts, ses ateliers et ses quartiers d'habitation.

  • Site archéologique de Sabratha

    Comptoir phénicien drainant les produits de l'Afrique intérieure, Sabratha fit partie de l'éphémère royaume numide de Massinissa avant d'être romanisée et reconstruite aux IIe et IIIe siècles.

  • Sites rupestres du Tadrart Acacus

    À la frontière du Tassili n'Ajjer algérien, également site du patrimoine mondial, ce massif rocheux est riche de milliers de peintures rupestres de styles très différents dont les plus anciennes remontent à 12 000 ans environ av. J.-C., les plus récentes pouvant être datées du Ier siècle de l'ère chrétienne. Ces peintures reflètent les modifications profondes de la faune et de la flore, ainsi que les divers modes de vie des populations qui se sont succédé dans cette partie du Sahara.

  • Ancienne ville de Ghadamès

    Bâtie dans une oasis, Ghadamès, « la perle du désert », est une des plus anciennes cités présahariennes et un exemple exceptionnel d'habitat traditionnel. Son architecture domestique se caractérise par les différentes fonctions assignées à chaque niveau : rez-de-chaussée servant de réserve à provisions, étage familial surplombant des passages couverts aveugles qui permettent une circulation presque souterraine dans la ville et terrasses à ciel ouvert réservées aux femmes.

Madagascar

  • Forêts humides de l’Atsinanana

    Les forêts humides de l’Atsinanana comprennent six parcs nationaux répartis le long des marges orientales de l’île. Ces forêts anciennes sont très importantes pour le maintien des processus écologiques nécessaires à la survie de la biodiversité unique de Madagascar. Celle-ci reflète l’histoire géologique de l’île : en raison de sa séparation des autres masses terrestres il y a plus de 60 millions d’années, Madagascar abrite une flore et une faune qui ont évolué isolément. Inscrites pour leur importance tant pour les processus écologiques que biologiques, les forêts humides le sont également pour leur biodiversité et les espèces menacées qu’elles hébergent, notamment pour les primates et les lémuriens.

Mali

  • Villes anciennes de Djenné

    Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières.

  • Tombouctou

    Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré et d'autres medersa, Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle et un centre de propagation de l'islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d'or. Bien que restaurés au XVIe siècle, ces monuments sont aujourd'hui menacés par l'avancée du sable.

  • Tombeau des Askia

    La spectaculaire structure pyramidale du tombeau des Askia, édifiée par Askia Mohamed, Empereur du Songhaï, en 1495 dans sa capitale Gao, témoigne de la puissance et de la richesse de l’empire qui s’épanouit aux XVe et XVIe siècles grâce au contrôle du commerce transsaharien, notamment du sel et de l’or. L’ensemble, y compris la tombe pyramidale, les deux mosquées à toit plat, le cimetière de la mosquée et l’espace des assemblées en plein air, fut édifié lorsque Gao devint la capitale de l’Empire songhaï et après qu’Askia Mohamed eut fait de l’islam la religion officielle de l’Empire à son retour de La Mecque.

Mexique

  • Îles et aires protégées du Golfe de Californie

    Le site comprend 244 îles, îlots et zones côtières situées dans le golfe de Californie au nord-est du Mexique. La mer de Cortez et ses îles sont considérées comme un laboratoire naturel pour la recherche en matière de spéciation. De plus, presque tous les grands processus océanographiques à l’œuvre dans les océans de la planète sont représentés sur le site, lui donnant une importance sans commune mesure pour l’étude. Le site est d’une beauté naturelle remarquable et offre un paysage spectaculaire d’îles au relief accidenté composé de hautes falaises et de plages de sable, qui contrastent avec le cadre désertique qui s’y reflète et les eaux environnantes turquoise. Le site abrite 695 espèces de plantes vasculaires, plus que dans tout autre site marin et insulaire de la Liste du patrimoine mondial. Il est également exceptionnel du point de vue du nombre d’espèces de poissons : 891, dont 90 endémiques. De plus, le site héberge 39 % du nombre total d’espèces de mammifères marins et un tiers du nombre total des espèces de cétacés de la Terre.

Micronésie (États fédérés de)

  • Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale

    Nan Madol est une série de plus de 100 îlots artificiels formés de murs de basalt et de blocs de corail, située au large de la côte sud-est de Pohnpei. Ces îlots abritent les vestiges de palais, de temples, de sépultures et de domaines résidentiels en pierre, érigés entre 1200 et 1500 ans de notre ère. Ces vestiges représentent le centre cérémoniel de la dynastie Saudeleur, une période dynamique de la culture insulaire du Pacifique. L’échelle colossale de ces édifices, le perfectionnement technique et la concentration des structures mégalithiques témoignent de la complexité des pratiques sociales et religieuses des sociétés insulaires de l’époque. Le site a été inscrit simultanément sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison de menaces, notamment l'envasement des voies navigables qui favorise la croissance incontrôlée de la mangrove et fragilise les constructions existantes.

Niger

  • Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

    C'est la plus grande aire protégée d'Afrique, avec 7,7 millions d'hectares. La zone considérée comme sanctuaire protégé n'en représente que le sixième. Elle comprend le massif éruptif de l'Aïr, îlot sahélien isolé dans le désert saharien du Ténéré par son climat, sa flore et sa faune. Les réserves possèdent un ensemble exceptionnel de paysages, d'espèces végétales et d'animaux sauvages.

Ouzbékistan

  • Centre historique de Shakhrisyabz

    Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d'Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle.

Panama

Pérou

  • Zone archéologique de Chan Chan

    Le royaume chimu, dont Chan Chan fut la capitale, connut son apogée au XVe siècle, peu avant de succomber à la puissance inca. L'aménagement de cette ville, la plus importante de l'Amérique précolombienne, reflète une stratégie politique et sociale rigoureuse, marquée par sa division en neuf « citadelles » ou « palais » formant des unités indépendantes.

République arabe syrienne

  • Ancienne ville de Damas

    Fondée au IIIe millénaire av. J.-C., c'est l'une des plus anciennes villes du Moyen-Orient. Au Moyen Âge, Damas était le centre d'une industrie artisanale florissante (sabres et dentelles). Parmi les 125 monuments des différentes périodes de son histoire, la Grande Mosquée des Omeyyades du VIIIe siècle, édifiée sur le site d'un sanctuaire assyrien, est l'un des plus spectaculaires.

  • Ancienne ville de Bosra

    Jadis capitale de la province romaine d'Arabie et importante étape sur l'ancienne route caravanière de La Mecque, Bosra conserve, enserrées dans ses épaisses murailles, un magnifique théâtre romain du IIe siècle, des ruines paléochrétiennes et plusieurs mosquées.

  • Site de Palmyre

    Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre unirent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

  • Ancienne ville d'Alep

    Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d'Alep un caractère harmonieux et unique, maintenant menacé par la surpopulation.

  • Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din

    Ces deux châteaux illustrent l’échange d’influences culturelles et le développement de l’architecture militaire au Proche-Orient à l’époque des Croisades, du XIe au XIIIe siècles. Le Crac des Chevaliers a été construit par l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1142 à 1271. Une deuxième vague de travaux a été le fait des Mamelouks à la fin du XIIIe siècle. Il figure parmi les châteaux des Croisades les mieux préservés. Bien que partiellement en ruines, le Qal’at Salah El-Din (Forteresse de Saladin) constitue un autre exemple remarquable de ce type de forteresse, tant en terme de qualité de la construction que de survie de la stratigraphie historique, avec des éléments de l’époque byzantine au Xe siècle, les transformations réalisées par les Francs à la fin du XIIe siècle et les défenses ajoutées par les Ayyoubides (fin du XIIe et XIIIe siècles).

  • Villages antiques du Nord de la Syrie

    Situés au nord-ouest de la Syrie, une quarantaine de villages, regroupés au sein de huit parcs, offrent un témoignage remarquable des modes de vie ruraux et villageois de l'Antiquité tardive et de l'époque byzantine. Abandonnés au cours des VIII-Xe siècles, ces villages, qui datent du Ier au VIIe siècles, offrent un paysage et des vestiges particulièrement bien conservés : maisons d'habitation, temples païens, églises, citernes collectives, thermes, etc. Ces paysages culturels reliques constituent une illustration importante de la transition entre le monde antique païen de l'Empire romain et le christianisme byzantin. Les vestiges témoignant des techniques hydrauliques, des murets de protection et du parcellaire romain nous montrent à quel point les habitants maîtrisaient la production agricole.

République centrafricaine

  • Parc national du Manovo-Gounda St Floris

    L'importance de ce parc tient à la richesse de sa flore et de sa faune. Ses vastes savanes abritent des espèces de mammifères très variées : rhinocéros noirs, éléphants, guépards, léopards, chiens sauvages, gazelles à front roux, buffles, et différents types d'oiseaux aquatiques qui trouvent un habitat dans les plaines d'inondation du Nord.

République démocratique du Congo

  • Parc national des Virunga #

    S'étendant sur 790 000 ha, le parc des Virunga présente une diversité d'habitats incomparable, allant des marécages et des steppes jusqu'aux neiges éternelles du Rwenzori, à plus de 5 000 m d'altitude, en passant par les plaines de lave et les savanes sur les pentes des volcans. Quelque 20 000 hippopotames fréquentent ses rivières, le gorille de montagne y trouve refuge, et des oiseaux en provenance de Sibérie viennent y passer l'hiver.

  • Parc national de Kahuzi-Biega

    Vaste étendue de forêt tropicale primaire, le parc est dominé par deux volcans éteints spectaculaires, le Kahuzi et le Biega. Il est peuplé d'une faune abondante et variée. Situé entre 2 100 et 2 400 m d'altitude, il y vit l'une des dernières populations de gorilles des plaines de l'est (graueri), qui compte environ 250 individus seulement.

  • Parc national de la Garamba

    Comprenant d'immenses savanes, herbeuses ou boisées, entrecoupées de forêts-galeries le long des rivières et de dépressions marécageuses, le parc abrite quatre des plus grands mammifères : l'éléphant, la girafe, l'hippopotame et surtout le rhinocéros blanc, inoffensif et beaucoup plus gros que le rhinocéros noir, dont il ne subsiste qu'une trentaine d'individus.

  • Réserve de faune à okapis

    La réserve de faune à okapis occupe environ un cinquième de la forêt d'Ituri au nord-est du pays. Le bassin du fleuve Congo, dont la réserve et la forêt font partie, est un des plus grands systèmes de drainage d'Afrique. La réserve de faune abrite des espèces menacées de primates et d'oiseaux et environ 5000 okapis, sur les 30 000 vivant à l'état sauvage. La réserve possède également des sites panoramiques exceptionnels, dont des chutes sur l'Ituri et l'Epulu. Elle est habitée par des populations nomades traditionnelles de Pygmées Mbuti et de chasseurs Efe.

République-Unie de Tanzanie

  • Réserve de gibier de Selous

    Éléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles vivent en très grand nombre dans cet immense sanctuaire de 50 000 km2 demeuré à peu près à l'abri de l'homme. Le parc comprend des zones de végétation variées, depuis les fourrés denses jusqu'à des prairies boisées bien dégagées.

Roumanie

  • Paysage minier de Roșia Montană

    Situé dans les monts Apuseni au sein de la chaîne des monts Métallifères, dans l’ouest de la Roumanie, Roșia Montană constitue le complexe d’exploitation de mine d’or souterraine romaine le plus important, le plus vaste et le plus diversifié sur le plan technique actuellement connu au moment de l’inscription. Ce site connu sous le nom d’Alburnus Maior était une mine d’or importante sous l’Empire romain. Pendant plus de 166 ans, dès 106 apr. J.-C., les Romains ont extrait quelque 500 tonnes d’or au sein du site, avec des ouvrages d’une haute technicité, différents types de galeries s’étendant sur 7 km et plusieurs roues à eau dans quatre sites souterrains choisis pour leur concentration en minerais à haute teneur. Des tablettes d’écritures en bois enduites de cire ont fourni des informations juridiques, socio-économiques, démographiques et linguistiques détaillées sur les activités minières romaines à Alburnus Maior, mais aussi dans toute la province de Dacie. Ce site illustre une fusion entre la technologie minière romaine importée et les techniques développées localement, ailleurs inconnues à une époque aussi reculée. L’exploitation minière du site a également été pratiquée dans une moindre mesure entre l’époque médiévale et l’ère moderne. Ces lieux d’extraction plus tardifs ont été localisés autour et au travers des galeries romaines. L’ensemble s’inscrit dans un paysage agropastoral qui témoigne en grande partie de la structure des populations qui ont exploité les mines en activité entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

Sénégal

  • Parc national du Niokolo-Koba

    Situées dans une zone bien irriguée, le long des rives de la Gambie, les forêts-galeries et les savanes du Niokolo-Koba abritent une faune d'une grande richesse : l'élan de Derby (la plus grande des antilopes), des chimpanzés, des lions, des léopards, une importante population d'éléphants et de très nombreux oiseaux, reptiles et amphibiens.

Serbie

  • Monuments médiévaux au Kosovo

    Les quatre éléments du site reflètent l'apogée de la culture ecclésiastique byzantine et romane avec un style particulier de peintures murales qui s'est développé dans les Balkans entre les XIIIe et XVIIe siècles. Le Monastère Dečani a été construit à la moitié du XIVe siècle par le roi de Serbie Stefan Dečanski ainsi que son mausolée. Situé à la périphérie de Peć, le Patriarcat du Monastère de Peć se compose d'un groupe de quatre églises avec dômes et comportant des peintures murales. Les fresques du XIIIe siècle de l'Eglise des Saints-Apôtres reflètent la phase mature d'un style de peinture monumental sans équivalent. Les fresques du début du XIVe siècle de l'Eglise de la Sainte Vierge de Ljeviša marquent l'apparition d'un nouveau style, le style de la Renaissance des Paléologues de Byzance, qui combine des éléments orthodoxes orientaux et romans occidentaux. Le style a joué un rôle décisif dans le développement de l'art dans les Balkans.

Ukraine

  • Kyiv : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et Laure de Kyiv-Petchersk

    Conçue pour rivaliser avec l'église Sainte-Sophie de Constantinople, la cathédrale Sainte-Sophie de Kyiv symbolise la « nouvelle Constantinople », capitale de la principauté chrétienne créée au XIe siècle dans une région évangélisée après le baptême de saint Vladimir en 988. Le rayonnement spirituel et intellectuel de la laure de Kyiv-Petchersk contribua largement à la diffusion de la foi et de la pensée orthodoxes dans le monde russe aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

  • Lviv – ensemble du centre historique

    La ville de Lviv, fondée à la fin du Moyen Âge, s''est épanouie en tant que centre administratif, religieux et commercial pendant plusieurs siècles. Elle a conservé virtuellement intacte sa topographie urbaine médiévale, et en particulier la trace des communautés ethniques distinctes qui y vivaient, ainsi que de magnifiques bâtiments baroques et plus tardifs.

  • Le centre historique d’Odesa

    Le centre historique d’Odesa fait partie d’une ville portuaire de la mer Noire développée sur le site Khadzhybei. Il s’agit d’une zone densément construite, planifiée selon les canons du classicisme, caractérisée par des bâtiments de deux à quatre étages et de larges rues perpendiculaires bordées d’arbres. Les bâtiments historiques témoignent du développement économique rapide de la ville à la fin du XIXe au début du XXe siècle. Le site comprend des théâtres, des ponts, des monuments, des édifices religieux, des écoles, des palais privés et des immeubles, des clubs, des hôtels, des banques, des centres commerciaux, des entrepôts, des bourses, ainsi que d’autres bâtiments publics et administratifs conçus par des architectes et des ingénieurs, venant pour la plupart d’Italie dans les premières années, mais aussi d’autres pays. L’éclectisme est la caractéristique dominante de l’architecture du centre historique de la ville. Le site témoigne de la grande diversité des communautés ethniques et religieuses de la ville et constitue un exemple exceptionnel d’échanges interculturels et de l’essor des villes multiculturelles et multi-ethniques d’Europe de l’Est au XIXe siècle.

Venezuela (République bolivarienne du)

  • Coro et son port

    Construite dans un style de construction en terre unique aux Caraïbes, la ville est le seul exemple qui subsiste d'une synthèse réussie de traditions locales et de techniques architecturales mudéjares espagnoles et néerlandaises. L'une des premières villes coloniales, elle a été fondée en 1527 et possède quelque 602 bâtiments historiques.

Yémen

  • Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte

    Entourée de son mur d’enceinte, cette ville du XVIe siècle offre l’un des plus anciens et des meilleurs exemples d’un urbanisme rigoureux fondé sur le principe de la construction en hauteur. Ses impressionnantes structures en forme de tours qui jaillissent de la falaise lui ont valu son surnom de « Manhattan du désert ».

  • Vieille ville de Sana'a

    Édifiée dans une vallée de montagne à 2 200 m d’altitude, Sana’a a été habitée depuis plus de 2 500 ans. Aux VIIe et VIIIe siècles, la ville est devenue un important centre de propagation de l’islam. On retrouve ce patrimoine religieux et politique dans ses 106 mosquées, ses 12 hammams et ses 6 500 maisons qui datent tous d’avant le XIe siècle. Les maisons-tours aux nombreux étages et les maisons de pisé anciennes ajoutent encore à la beauté du site.

  • Ville historique de Zabid

    L'architecture domestique et militaire de cette ville et son tracé urbain en font un site d'une valeur archéologique et historique exceptionnelle. Outre le fait d'avoir été la capitale du Yémen du XIIIe au XVe siècle, Zabid a eu une grande importance dans le monde arabe et musulman pendant des siècles en raison de son université islamique.

  • Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib

    Les hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib, sont un bien en série comprenant sept sites archéologiques qui témoignent du riche royaume sabéen et de ses réalisations architecturales, esthétiques et technologiques, du 1er millénaire avant notre ère jusqu’à l'arrivée de l'islam vers l’an 630 de notre ère. Ils témoignent de l'administration centralisée très complexe du Royaume lorsqu'il contrôlait une grande partie de la route de l'encens à travers la péninsule arabique, jouant un rôle clé dans le réseau plus large d'échanges culturels favorisé par le commerce avec la Méditerranée et l'Afrique de l'Est. Situé dans un paysage semi-aride de vallées, de montagnes et de déserts, ce bien englobe les vestiges de grands établissements urbains avec des temples monumentaux, des remparts et d'autres édifices. Le système d'irrigation de l'ancienne Ma'rib reflète des prouesses technologiques en matière d'ingénierie hydrologique et d'agriculture à une échelle inégalée dans l'ancienne Arabie du Sud, qui a permis la création de la plus grande oasis artificielle ancienne.

* : bien transfrontalier

# : Comme pour 19 biens naturels et mixtes inscrits pour leur valeur géologique avant 1994, la numérotation des critères de ce bien a été modifiée. Voir Décision 30.COM 8D.1

Légende
Catégorie du bien

Culturel Naturel Mixte

Bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Culturel Naturel Mixte

Avertissement

Les dossiers de proposition d’inscription produits par les États parties sont publiés par le Centre du patrimoine mondial sur son site Internet et/ou dans des documents de travail afin de garantir la transparence, l’accès à l’information et de faciliter la préparation d’analyses comparatives par d’autres États parties soumissionnaires.

Le contenu de chaque dossier de proposition d’inscription relève de la responsabilité exclusive de l'État partie concerné. La publication d’un dossier de proposition d’inscription ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO à propos de l’histoire ou du statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville, d'une zone ou de ses frontières.

Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial

La Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial, financée par le fonds-en-dépôt flamand de l'UNESCO (FUT), est un système d'information géographique en ligne affichant des cartes géoréférencées des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampon.

Les sites du patrimoine mondial dans d’autres formats
Statistiques

Statistiques sur la Liste du patrimoine mondial

Commander la carte du patrimoine mondial

La carte grand format en couleurs, 78cm par 50cm, est disponible en version française, anglaise et espagnole.

top