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Butrint

Albanie
Facteurs affectant le bien en 2024*
  • Activités illégales
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de structure de gestion
  • Construction illégales
  • Mise en œuvre insuffisante des recommandations des différentes missions conjointes (problème résolu)
  • Développement du tourisme
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024
Néant
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Demandes approuvées : 2 (de 1996-1997)
Montant total approuvé : 106 000 dollars E.U.
1997 Butrint (Approuvé)   100 000 dollars E.U.
1996 Technical assistance for the restoration of Butrint (Approuvé)   6 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2024**

1999 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/Butrint Foundation, 2001 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; 2003 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; 2005 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; 2007 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; 2022 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024

Le 4 octobre 2023, le Centre du patrimoine mondial a invité l’État partie de l’Albanie à soumettre un rapport sur l’état de conservation à la suite d’informations reçues de tiers sur de nouvelles constructions et installations touristiques au sein du bien du patrimoine mondial, avec preuves visuelles à l’appui, ainsi que des conclusions de la mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO/ICOMOS sur le bien du patrimoine mondial, du 26 au 28 octobre 2022, sur la vulnérabilité de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et la confirmation de la suppression de 600 ha du parc national, dont le Centre du patrimoine mondial n’a pas été informé et qui a représenté un changement dans le régime de protection d’une partie sensible de la zone tampon du bien.

Le 4 mars 2024, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à https://whc.unesco.org/en/list/570/documents/. Les progrès réalisés vis-à-vis d’un certain nombre de questions de conservation soulevées par le Comité lors de ses précédentes sessions sont présentés dans ce rapport, comme suit :

  • L’État partie apporte une réponse à la précédente décision du Comité sur l’état de conservation du bien en 2009 (décision 33 COM 7B.86) et aux recommandations des missions de conseil conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2007 et Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de 2022, qui inclue le plan de gestion intégré du parc national de Butrint 2020-2030 (PGI) et des rapports d’avancement sur l’état de conservation du bien en 2011 et 2015 sur les recommandations de la mission de 2007 ;
  • Des mesures sont prises pour mettre en œuvre le PGI. La gestion de certaines parties du bien est en cours de transfert à la Fondation de gestion de Butrint (BMF), une ONG indépendante créée au moyen d’un accord de coopération entre le ministère de la Culture de l’époque, aujourd’hui restructuré en ministère de l’Économie, de la Culture et de l’Innovation (MECI), et l’Albanian-American Development Foundation ;
  • Un travail est en cours pour s’assurer que le MECI aura la supervision de l’ensemble du bien du patrimoine mondial une fois que la gestion des zones, collectivement appelées Zone A3, aura été transférée à la BMF d’ici octobre 2024 ;
  • Le groupe de recherche sur Butrint a été créé en 2022 et ses membres ont été nommés en 2023 ;
  • Une équipe locale d’experts a été nommée pour superviser la gestion du bien. Cette équipe sera élargie et un budget de formation a été approuvé par le conseil d’administration pour 2024 ;
  • Une carte du bien et de la zone tampon est en cours de préparation pour soumission au Centre du patrimoine mondial ;
  • En réponse aux recommandations de la mission de 2022, des termes de référence ont été préparés pour entreprendre diverses études de gestion, notamment sur l’engagement et le développement de la communauté, une nouvelle interprétation du château triangulaire, une nouvelle interprétation du château vénitien sur l’Acropole, et une mise à jour du plan d’action et du plan de conservation du PGI. La BMF est prête à entreprendre les travaux de conservation urgents à réaliser suite à la mise à jour du plan d’action ;
  • Des réunions techniques ont commencé pour préparer un plan d’action détaillé assorti d’un calendrier de mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022 ;
  • Les biens du patrimoine culturel (meuble et immeuble) du parc archéologique de Butrint et du musée archéologique de Butrint ont été inventoriés et inscrits au Registre national des biens culturels ;
  • La BMF est en train d’organiser une série de missions et de réunions nécessaires pour obtenir la contribution des Organisations consultatives ;
  • Pour le projet de centre d’accueil des visiteurs, un projet en deux parties a été sélectionné à l’issue d’un concours international. Une méthodologie, un plan de travail, une étude d’impact environnemental (EIE), une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) et une étude archéologique ont été soumis au Centre du patrimoine mondial. L’EIP est considérée comme un document de travail qui sera mis à jour après consultation publique. Le calendrier de l’EIP a été modifié à la suite des recommandations de l’ICOMOS. D’autres recommandations de l’ICOMOS seront prises en compte dans le développement du projet.

Le Centre du patrimoine mondial a été informé par des tiers que la Cour constitutionnelle de la République d’Albanie était en train d’examiner la demande d’un groupe de membres du Parlement albanais d’abroger la loi de 2022 sur ‘l’Adoption d’un accord sur l’administration des sous-zones du patrimoine culturel et du paysage culturel du parc national de Butrint’, conclu entre le ministère de la Culture de l’époque et la Fondation de gestion de Butrint, comme étant incompatible avec la Constitution. Le 4 octobre et le 13 décembre 2023, le Centre du patrimoine mondial a transmis à l’État partie des informations émanant de tiers sur cette affaire portée devant la Cour suprême et sur de nouvelles constructions et installations touristiques dans le bien du patrimoine mondial. Au moment de la rédaction de ce rapport, l’État partie n’avait pas répondu à ces lettres.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024

L’État partie fait savoir qu’il prend des mesures pour améliorer la gestion du bien. La mise en place des différents organes et organisations requis pour la mise en œuvre du PGI est favorablement accueillie. Le PGI inclut la création de la BMF et sa gestion future de la zone A3 après une période de transition. Il est regrettable que ce processus risque d’aboutir à un environnement de gestion fragmenté, étant donné que les sections de la zone A3 ne couvrent pas l’ensemble du bien. Cela doit être évité à tout prix. Étant donné que le PGI a été approuvé par le Conseil des ministres en 2020 et que la période de transition est terminée, le Comité peut inviter l’État partie à entreprendre un examen à mi-parcours de sa mise en œuvre sur la base de son cadre de suivi.

La confirmation par l’État partie qu’il s’efforce de faire en sorte que le MECI conserve un rôle de supervision de l’ensemble du bien du patrimoine mondial est donc bienvenue. La clarification des limites du bien et de sa zone tampon est urgente, surtout dans ce contexte. Des éclaircissements urgents sont nécessaires sur la manière dont les parties du bien non couvertes par l’appellation A3 et administrées par la BMF seront gérées, et sur la manière dont sera dotée en ressources la conservation des attributs dans ces zones. Il est regrettable que la clarification des limites du bien et de sa zone tampon, attendue depuis le 15 février 2023 dans le cadre de l’inventaire rétrospectif, soit toujours en attente. Ceci est particulièrement urgent dans le contexte actuel, étant donné que la mission de 2022 a confirmé qu’en janvier 2022, environ 600 ha ont été retirés du parc national près de Ksamil, où un complexe résidentiel touristique était alors en construction, et que ces terres se trouvent dans la zone tampon du bien telle qu’approuvée en 2007, et qu’une petite partie du bien pourrait également avoir été atteinte. La réglementation de protection actuelle et les usages désignés de toutes les zones du parc national doivent être précisés en matière de protection du bien et de fonction de sa zone tampon.

L’engagement communautaire doit également rester une priorité et l’élaboration du plan d’engagement et de développement de la communauté doit se poursuivre. La mise à jour du plan de conservation et du plan d’action est saluée, de même que la volonté de la BMF de mettre en œuvre le plan d’action et les travaux de restauration urgents qui s’imposent. Ces plans actualisés doivent être soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux engagements de l’État partie de maintenir la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

Des progrès sont signalés dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022. Il serait approprié que le Comité demande à l’État partie de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission afin de faire progresser la conservation et la gestion du bien.

En particulier, l’élaboration complémentaire de plans et outils fondés sur des termes de référence prédéfinis est bien accueillie, mais il convient de veiller à ce que cette élaboration complémentaire de plans et outils ait pour objectif principal le maintien de la VUE du bien et que l’ensemble soit soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

La mise en œuvre de plusieurs projets de développement est prévue dans le bien et ses environs. La conception du centre d’accueil des visiteurs et les documents et études associés ont été examinés par l’ICOMOS, qui a recommandé qu’une EIP complète, incluant la dimension paysagère, soit élaborée pour évaluer l’impact de la proposition sur la VUE du bien. Cela nécessite de nouvelles études archéologiques variées et minutieuses, plus de temps pour effectuer une évaluation, et de clarifier la manière dont le projet architectural sera modifié en fonction des résultats du processus d’examen technique par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

L’engagement déclaré de l’État partie à mettre en œuvre ces recommandations et à veiller à ce que le projet soit adapté au maintien de la VUE du bien est favorablement accueilli à cet égard. Le Comité pourrait souhaiter demander qu’une dynamique d'engagement se poursuive entre l’État partie, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour s’assurer que le projet est compatible avec le maintien de la VUE du bien. Les détails de tout autre projet de développement susceptible d’affecter la VUE du bien, comme ceux du château triangulaire et du château vénitien sur l’Acropole, doivent être évalués par des EIP indépendantes et les détails doivent en être soumis au Centre du patrimoine mondial en temps utile, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant que des décisions ne soient prises quant à leur mise en œuvre.

Décisions adoptées par le Comité en 2024
46 COM 7B.1
Butrint (Albanie) (C 570ter)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 33 COM 7B.86 et 38 COM 8E respectivement adoptées à ses 33e (Séville, 2009) et 38e (Doha, 2014) sessions,
  3. Note la présentation des rapports d’avancement sur l’état de conservation en 2011 et 2015 ainsi que l’achèvement, la soumission et les premières étapes de la mise en œuvre du plan de gestion intégrée du parc national de Butrint 2020-2030 (PGI), et invite l’État partie à soumettre au Centre du patrimoine mondial une évaluation à mi-parcours de sa mise en œuvre ;
  4. Accueille favorablement l’engagement de l’État partie auprès du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives à élaborer des propositions de projets pour le bien, sa zone tampon et son environnement plus large, ainsi qu’à réaliser des études scientifiques détaillées, telles que des évaluations d’impact en tant que condition préalable aux projets de développement et aux activités dont la mise en œuvre est prévue à l’intérieur ou autour du bien ;
  5. Accueille également favorablement les progrès accomplis dans l’élaboration d’outils de conservation et de gestion, notamment un plan d’engagement et de développement de la communauté, et demande à l’État partie de s’assurer que ces outils fassent du maintien de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien un objectif primordial et qu’il les soumette au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Salue en outre les progrès accomplis dans la mise à jour du plan de conservation et du plan d’action, ainsi que de la volonté de la Fondation de gestion de Butrint (BMF) de mettre en œuvre le plan d’action dans les zones qu’elle supervise, et demande également à l’État partie de soumettre les deux plans au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Salue de plus les progrès accomplis dans l’élaboration d’un plan d’action détaillé assorti d’un calendrier pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022, et demande en outre à l’État partie de le soumettre au Centre du patrimoine mondial et de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission ;
  8. Note également que le transfert de la gestion des sections du bien classées A3 à la BMF sera bientôt achevé, accueille favorablement le travail en cours pour s’assurer que le nouveau ministère de l’Économie, de la Culture et de l’Innovation (MECI) conserve la supervision de l’ensemble du bien du patrimoine mondial, souligne que pour parvenir à une gestion et à une responsabilisation efficaces, le bien du patrimoine mondial et sa zone tampon doivent être gérés de manière coordonnée et comme un tout, et demande par ailleurs à l’État partie de fournir des éclaircissements au Centre du patrimoine mondial sur la réglementation de protection actuelle et les usages désignés pour toutes les zones du parc national en matière de protection du bien du patrimoine mondial et de fonction de sa zone tampon, et sur la manière dont les différents régimes de gestion seront harmonisés et dotés de ressources égales afin d’éviter la fragmentation de la gestion ;
  9. Regrette que la clarification des limites du bien et de sa zone tampon soit toujours en attente, et prie instamment l’État partie de soumettre prioritairement une carte claire et précise indiquant les limites du bien du patrimoine mondial et de la zone tampon au Centre du patrimoine mondial pour examen ;
  10. Note en outre que l’ICOMOS a préparé un examen technique du projet de centre d’accueil des visiteurs et de la documentation afférente soumis par l’État partie, et demande à l’État partie de mettre pleinement en œuvre ses recommandations, notamment en accordant un délai suffisant pour préparer une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) complète afin d’évaluer l’impact de la proposition sur la VUE du bien, qui devrait, entre autres, être basée sur des recherches archéologiques variées et minutieuses, inclure la dimension paysagère et accorder plus de temps pour la réalisation de l’évaluation ;
  11. Demande de plus à l’État partie de continuer à soumettre les détails des projets susceptibles d’affecter la VUE du bien au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant que des décisions irréversibles ne soient prises quant à leur mise en œuvre, et que les projets ne soient mis en œuvre qu’après entente sur leur adéquation avec le maintien de la VUE du bien ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, incluant un plan d’action détaillé assorti d’un calendrier pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Projet de décision : 46 COM 7B.1

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 33 COM 7B.86 et 38 COM 8E, respectivement adoptées à ses 33e (Séville, 2009) et 38e (Doha, 2014) sessions,
  3. Note la présentation des rapports d’avancement sur l’état de conservation en 2011 et 2015 ainsi que l’achèvement, la présentation et les premières étapes de la mise en œuvre du plan de gestion intégrée du parc national de Butrint 2020-2030 (PGI), et invite l’État partie à soumettre au Centre du patrimoine mondial une évaluation à mi-parcours de sa mise en œuvre ;
  4. Accueille favorablement l’engagement de l’État partie auprès du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives à élaborer des propositions de projets pour le bien, sa zone tampon et son environnement plus large, ainsi qu’à réaliser des études scientifiques détaillées, telles que des évaluations d’impact en tant que condition préalable aux projets de développement et aux activités dont la mise en œuvre est prévue à l’intérieur ou autour du bien ;
  5. Accueille également favorablement les progrès accomplis dans l’élaboration d’outils de conservation et de gestion, notamment un plan d’engagement et de développement de la communauté, et demande à l’État partie de s’assurer que ces outils fassent du maintien de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien un objectif primordial et qu’il les soumette au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Salue les progrès accomplis dans la mise à jour du plan de conservation et du plan d’action, ainsi que de la volonté de la Fondation de gestion de Butrint (BMF) de mettre en œuvre le plan d’action dans les zones qu’elle supervise, et demande également à l’État partie de soumettre les deux plans au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  7. Salue qui plus est les progrès accomplis dans l’élaboration d’un plan d’action détaillé assorti d’un calendrier pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022 et demande en outre à l’État partie de le soumettre au Centre du patrimoine mondial et de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission ;
  8. Note également que le transfert de la gestion des sections du bien classées A3 à la BMF sera bientôt achevé, accueille favorablement le travail en cours pour s’assurer que le nouveau ministère de l’Économie, de la Culture et de l’Innovation (MECI) conserve la supervision de l’ensemble du bien du patrimoine mondial, souligne que pour parvenir à une gestion et à une responsabilisation efficaces, le bien du patrimoine mondial et sa zone tampon doivent être gérés de manière coordonnée et comme un tout, et demande par ailleurs à l’État partie de fournir des éclaircissements au Centre du patrimoine mondial sur la réglementation de protection actuelle et les usages désignés pour toutes les zones du parc national en matière de protection du bien du patrimoine mondial et de fonction de sa zone tampon, et sur la manière dont les différents régimes de gestion seront harmonisés et dotés de ressources égales afin d’éviter la fragmentation de la gestion ;
  9. Regrette que la clarification des limites du bien et de sa zone tampon soit toujours en attente et invite instamment l’État partie à soumettre prioritairement une carte claire et précise indiquant les limites du bien du patrimoine mondial et de la zone tampon au Centre du patrimoine mondial pour examen ;
  10. Note en outre que l’ICOMOS a préparé un examen technique du projet de centre d’accueil des visiteurs et de la documentation afférente soumis par l’État partie et demande à l’État partie de mettre pleinement en œuvre ses recommandations, notamment en accordant un délai suffisant pour préparer une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) complète afin d’évaluer l’impact de la proposition sur la VUE du bien, qui devrait, entre autres, être basée sur des recherches archéologiques variées et minutieuses, inclure la dimension paysagère et accorder plus de temps pour la réalisation de l’évaluation ;
  11. Demande de plus à l’État partie de continuer à soumettre les détails des projets susceptibles d’affecter la VUE du bien au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant que des décisions irréversibles ne soient prises quant à leur mise en œuvre, et que les projets ne soient mis en œuvre qu’après entente sur leur adéquation avec le maintien de la VUE du bien ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, incluant un plan d’action détaillé assorti d’un calendrier pour la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2022, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Année du rapport : 2024
Albanie
Date d'inscription : 1992
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 1997-2005
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2024) .pdf
arrow_circle_right 46COM (2024)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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