Centre ville historique de Paramaribo
Facteurs affectant le bien en 2023*
- Cadre juridique
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Cadre juridique
- Système de gestion / plan de gestion
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023
Montant total accordé : 23 000 dollars EU pour le projet “Plan de gestion pour Paramaribo” en 2010 ; et 125 362 dollars EU accordés pour le projet “Centre ville de Paramaribo. Phase I & II” de 2005 à 2008 (UNESCO/Fonds-en-dépôt néerlandais)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**
Août 2013 : mission de conseil de l’ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023
L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 11 novembre 2022, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/940/documents/, qui a rendu compte de ce qui suit :
- Les projets de conception des zones situées au bord de l’eau, élaborés dans le cadre du programme de réhabilitation urbaine de Paramaribo (PURP), ont été soumis le 3 décembre 2021, puis modifiés à la suite de l’examen technique de l’ICOMOS et soumis une seconde fois le 18 février 2022. Sur la base des retours d’information de l’ICOMOS, les concepts des zones situées au bord de l’eau ont encore été révisés, puis à nouveau soumis le 3 mars 2022. L’ICOMOS a noté alors que ces concepts révisés répondaient à ses suggestions antérieures et laissé entendre qu’ils pourraient être accueillis favorablement.
- Un contrat a été signé le 14 octobre 2022 entre le ministère de l’Éducation, des Sciences et de la Culture de l’État partie et une société de conseil privée pour la réalisation d’une analyse d’impact environnemental et social (AIES) afin d’évaluer d’éventuels impacts du projet de réhabilitation des zones situées au bord de l’eau sur l’environnement et la communauté, et d’envisager des mesures d’atténuation ;
- L’extension des limites de la zone tampon est rédigée, mais les autorités n’ont pas encore pris de décision à cet égard. L’extension des limites du bien visant à inclure une bande de 50 mètres le long du fleuve n’a pas été abordée.
- Le plan de gestion 2020-2024 a été approuvé par le Conseil des ministres en mai 2021 et un montant de 230 000 USD pour l’exercice 2021 approuvé pour sa mise en œuvre ;
- S’agissant des bâtiments détruits à l’intérieur du bien, 15 bâtiments historiques sont en cours de restauration. D’autres bâtiments historiques appartenant au gouvernement ont encore un besoin urgent de réhabilitation. Un bâtiment monumental privé a été détruit de manière illégale, aucune poursuite n’étant engagée contre son propriétaire, et une demande a été présentée pour qu’un nouveau permis de construire soit refusé à ce dernier. Plusieurs initiatives de sensibilisation du public ont été prises, parmi lesquelles un concours de photos sur les lieux historiques, une manifestation à l’intention de la jeunesse, un atelier universitaire pour des étudiants et un atelier national sur des stratégies de tourisme durable pour le patrimoine mondial du Suriname ;
- La reconstruction des deux anciens bâtiments de l’Assemblée nationale, Henck Arronstraat 2-4 et 6, a été achevée, conformément aux conclusions des consultations avec l’ICOMOS ;
- Trois bâtiments appartenant au gouvernement sont à restaurer. Dans l’examen technique de l’ICOMOS, la restauration de deux d’entre eux est accueillie favorablement. Les concepts concernant le troisième ont été révisés à la suite des commentaires de l’Organisation consultative et accueillis ultérieurement avec satisfaction par l’ICOMOS ;
- Dans le cadre du PURP actuel, un cabinet-conseil mettra au point une politique de gestion du stationnement dans le centre-ville historique, et un deuxième cabinet-conseil révise le cadre juridique et le fonctionnement du Comité de la construction et de la Commission des monuments pour soutenir la protection du centre-ville historique ;
- Un nouveau PURP, soutenu par la Banque interaméricaine de développement, est en cours de préparation pour 2024 ;
- Le projet de nouveau bâtiment pour le Conseil d’État a été soumis au Centre du patrimoine mondial en octobre 2022. Un nouveau projet d’hôtel dans la zone tampon sera soumis au Centre du patrimoine mondial et à l’ICOMOS pour examen technique. Le concept d’un nouvel immeuble d’habitation est en cours de révision pour être rendu conforme à la législation applicable ;
- L’État partie a soumis en mars-avril 2023 quatre projets complémentaires pour examen par les Organisations consultatives : la réhabilitation du Jardin des Palmiers, la restauration de deux bâtiments historiques, Henck Arronstraat 1 et Grote Combeweg 3, un projet pour la construction d’une nouvelle salle pour l’Assemblée nationale sur les terrains derrière les deux bâtiments de l’Assemblée nationale reconstruits, Henk Arronstraat 2-4 et 6, et une proposition pour un hôtel au Kleine Combeweg, près du Jardin des Palmiers.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023
Les révisions des concepts pour les zones situées au bord de l’’eau et le lancement de l’AIES, qui sera mise en œuvre par le PURP, sont accueillies favorablement. Il est noté que les résultats de l’AIES orienteront la conception finale des zones situées au bord de l’eau et seront soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.
Il est regrettable que l’État partie n’ait fait aucun progrès en matière d’extension des limites du bien afin d’y inclure une bande de 50 mètres le long du fleuve, qui est très pertinente pour la réhabilitation des zones situées au bord de l’eau. Aucune mesure n’a été prise concernant un projet d’extension des zones tampons. Il est recommandé qu’il soit demandé à l’État partie d’achever de tout urgence ce processus en suivant les procédures établies pour une modification mineure des limites conformément au paragraphe 164 des Orientations.
L’approbation du plan de gestion de la ville du patrimoine mondial, centre-ville historique de Paramaribo, de 2020-2024 par le Conseil des ministres et le budget initial prévu pour sa mise en œuvre sont notés avec satisfaction. L’État partie devrait être encouragé à assurer sa mise en œuvre et son soutien financier efficaces.
La réhabilitation de bâtiments historiques détruits est notée avec satisfaction, de même que les initiatives visant à sensibiliser la population et les propriétaires à l’importance des bâtiments. L’État partie devrait être encouragé à restaurer les bâtiments historiques appartenant au gouvernement nécessitant encore une réhabilitation urgente. Il est noté que des démolitions illégales ont fait l’objet de rapports de police mais qu’aucune action en justice n’a été lancée à l’encontre de leurs auteurs. Il est recommandé que le Comité demande l’application de mesures juridiques appropriées.
La reconstruction des anciens bâtiments de l’Assemblée nationale est également notée avec satisfaction. Il est recommandé de demander à l’État partie de fournir une documentation photographique complète sur l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
La restauration des trois bâtiments appartenant au gouvernement conformément aux suggestions des examens techniques de l’ICOMOS est accueillie favorablement. Une documentation photographique ou des dessins devraient être demandés en particulier en ce qui concerne le bâtiment du Waterkant 33.
Les initiatives pour gérer le stationnement dans le centre-ville historique sont notées.
L’État partie devrait être félicité pour l’initiative prise dans le cadre du PURP de réviser le cadre juridique du Comité de la construction et de la Commission des monuments afin de protéger le centre-ville historique. Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de partager ces cadres juridiques avec le Centre du patrimoine mondial pour examen par les the Organisations consultatives.
La planification d’un nouveau PURP avec la Banque interaméricaine de développement débutant en 2024 est accueillie favorablement. Des informations détaillées sur ce nouveau projet devraient être soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives dès que possible.
S’agissant de la documentation du projet soumise pour examen technique par les Organisations consultatives :
- L’ICOMOS a approuvé les travaux de restauration du Henck Arronstraat 1 et du Grote Combeweg 3 avec quelques recommandations à l’État partie ;
- L’ICOMOS a aussi conclu que la construction du bâtiment du Conseil d’État proposée est située au sein de l’une des principales zones monumentales inscrites dans le dossier de proposition d’inscription du bien (la zone du Fort Zeelandia), et qu’une documentation complémentaire substantielle est demandée aux fins d’examen complet ;
- Concernant la nouvelle salle de l’Assemblée nationale proposée derrière les bâtiments récemment reconstruits, Henck Arronstrat 2-4 et 6, un examen technique approfondi a été entrepris par l’ICOMOS, qui a conclu que la salle proposée était inadaptée et non-viable en termes de cadre urbain, taille, échelle, proportions et langage architectural et aurait un impact négatif et irréversible sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Il est recommandé d’étudier des options de rechange, dont la rénovation de son emplacement actuel (place de l’Indépendance). Dans le cas où l’aménagement des locaux Henck Arronstraat 2-4 et 6 serait encore précisé, il est recommandé de respecter le plan directeur précédemment convenu et les recommandations d’examens techniques antérieurs. Des évaluations de l’impact sur le patrimoine (EIP) de la salle à son emplacement actuel ou un emplacement de rechange seront exigées ;
- L’examen technique du projet de réhabilitation du Jardin des Palmiers recommande de traiter ce jardin comme un paysage culturel et de préparer un plan directeur global et un projet de réhabilitation, qui devrait examiner l’évolution historique et les conditions actuelles du jardin, y compris les infrastructures à l’intérieur et autour de celui-ci, ainsi que l’“esprit du lieu”. Entre-temps, il pourrait être procédé au nettoyage, à l’entretien et à l’enlèvement de palmiers endommagés ou trop vieux, comme le propose la documentation ;
- L’hôtel proposé à l’adresse Kleine Combeweg 63-64-65 aurait potentiellement un impact négatif irréversible sur la VUE du bien. Au cas où la proposition serait davantage élaborée, une EIP serait nécessaire, conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l'évaluation d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, et devrait être accompagnée d’un analyse spatiale et historique exhaustive du site proposé pour le bâtiment, surtout au vu du projet du Jardin des Palmiers, mentionné ci-avant ;
L’État partie devrait être invité à soumettre, dès que possible, la documentation demandée et ou les EIP au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et aucune mesure ne doit être prise avant que les examens techniques et éventuels processus de consultation entre l’État partie, le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS ne soient achevés.
Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.119
Centre ville historique de Paramaribo (Suriname) (C 940rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.70, adoptée à sa 44esession élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Accueille favorablement les concepts des zones du bien situées au bord de l’eau, qui ont été révisés conformément aux recommandations des examens techniques de l’ICOMOS, et le lancement de l’analyse d’impact environnemental et social (AIES), qui orientera la conception finale de ces zones situées au bord de l’eau, ainsi que la planification d’un nouveau programme de réhabilitation urbaine de Paramaribo (PURP), avec la Banque interaméricaine de développement, devant commencer en 2024, et demande que des informations détaillées à cet égard soient soumises au Centre du patrimoine mondial dès que possible;
- Exprime son profond regret quant au fait qu’aucune mesure n’ait été prise concernant l’extension des limites du bien afin d’y inclure une bande 50 mètres le long du fleuve, ni concernant le projet d’extension des limites de la zone tampon, et prie instamment l’État partie de les soumettre en tant que modification mineure des limites conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prend note avec satisfaction de l’approbation du plan de gestion de la ville du patrimoine mondial, Centre-ville historique de Paramaribo, de 2020-2024 par le Conseil des ministres et du budget initial prévu pour sa mise en œuvre et encourage l’État partie à assurer sa mise en œuvre et son soutien financier efficaces ;
- Accueille également avec satisfaction de la réhabilitation de quelque 15 bâtiments historiques, publics et privés, démolis ou détruits d’une autre manière par le feu ou la dégradation, la reconstruction de l’ancien bâtiment de l’Assemblée nationale, la restauration de trois bâtiments appartenant au gouvernement conformément aux suggestions des examens techniques de l’ICOMOS et demande également à l’État partie de fournir une documentation complète, photographique ou graphique, sur bâtiment de l’Assemblée nationale reconstruit et sur la restauration des bâtiments Waterkant 30 et 32;
- Accueille aussi avec satisfaction les initiatives visant à sensibiliser la population et les propriétaires à l’importance des bâtiments, et les initiatives pour gérer le stationnement dans le centre-ville historique, et encourage l’État partie à restaurer des bâtiments historiques appartenant au gouvernement ayant encore un besoin urgent de réhabilitation, prendre des mesures juridiques appropriées concernant la destruction illégale de bâtiments historiques et poursuivre la campagne de sensibilisation publique ;
- Apprécie l’examen et la révision du cadre juridique du Comité de la construction et de la Commission des monuments afin de protéger le centre-ville historique et demande en outre à l’État partie de soumettre ces textes au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives dès que possible ;
- Note que la nouvelle salle de l’Assemblée proposée derrière les bâtiments récemment reconstuits, Henck Arronstraat 2-4 et 6, aurait un impact négatif et irréversible sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE), recommande à l’État partie d’étudier des options de rechange, dont la rénovation de l’emplacement actuel du Onafhankelijkheidsplein (Place de l’Indépendance), et, dans le cas d’aménagement ultérieur dans les locaux du Henck Arronstraat 2-4 et du 6, de respecter le plan directeur convenu précédemment et les recommandations d’examens techniques antérieurs, et prie instamment l’État partie d’entreprendre des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l'évaluation d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, de l’installation de l’Assemblée nationale à son emplacement actuel ou à un emplacement de rechange, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives à mesure qu’elles deviendront disponibles ;
- Note également les examens techniques de quatre projets complémentaires (deux projets de restauration, un nouveau bâtiment pour le Conseil d’État, la réhabilitation du Jardin des Palmiers et la construction d’un hôtel au Kleine Combeweg) entrepris par l’ICOMOS et demande par ailleurs à l’État partie de tenir compte des recommandations de ces examens, fournir une documentation complémentaire comme demandé et engager des consultations avec les Organisations consultatives selon le cas, et demande de plus que l’État partie s’assure qu’aucun permis n’est délivré ou qu’aucune mesure n’est prise dans l’intervalle ;
- Finalement, demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Projet de décision : 45 COM 7B.119
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.70, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Accueille favorablement les concepts des zones du bien situées au bord de l’eau, qui ont été révisés conformément aux recommandations des examens techniques de l’ICOMOS, et le lancement de l’analyse d’impact environnemental et social (AIES), qui orientera la conception finale de ces zones situées au bord de l’eau, ainsi que la planification d’un nouveau programme de réhabilitation urbaine de Paramaribo (PURP), avec la Banque interaméricaine de développement, devant commencer en 2024, et demande que des informations détaillées à cet égard soient soumises au Centre du patrimoine mondial dès que possible;
- Exprime son profond regret quant au fait qu’aucune mesure n’ait été prise concernant l’extension des limites du bien afin d’y inclure une bande 50 mètres le long du fleuve, ni concernant le projet d’extension des limites de la zone tampon, et prie instamment l’État partie de les soumettre en tant que modification mineure des limites conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prend note avec satisfaction de l’approbation du plan de gestion de la ville du patrimoine mondial, Centre-ville historique de Paramaribo, de 2020-2024 par le Conseil des ministres et du budget initial prévu pour sa mise en œuvre et encourage l’État partie à assurer sa mise en œuvre et son soutien financier efficaces ;
- Accueille également avec satisfaction de la réhabilitation de quelque 15 bâtiments historiques, publics et privés, démolis ou détruits d’une autre manière par le feu ou la dégradation, la reconstruction de l’ancien bâtiment de l’Assemblée nationale, la restauration de trois bâtiments appartenant au gouvernement conformément aux suggestions des examens techniques de l’ICOMOS et demande également à l’État partie de fournir une documentation complète, photographique ou graphique, sur bâtiment de l’Assemblée nationale reconstruit et sur la restauration des bâtiments Waterkant 30 et 32;
- Accueille aussi avec satisfaction les initiatives visant à sensibiliser la population et les propriétaires à l’importance des bâtiments, et les initiatives pour gérer le stationnement dans le centre-ville historique, et encourage l’État partie à restaurer des bâtiments historiques appartenant au gouvernement ayant encore un besoin urgent de réhabilitation, prendre des mesures juridiques appropriées concernant la destruction illégale de bâtiments historiques et poursuivre la campagne de sensibilisation publique ;
- Apprécie l’examen et la révision du cadre juridique du Comité de la construction et de la Commission des monuments afin de protéger le centre-ville historique et demande en outre à l’État partie de soumettre ces textes au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives dès que possible ;
- Note que la nouvelle salle de l’Assemblée proposée derrière les bâtiments récemment reconstuits, Henck Arronstraat 2-4 et 6, aurait un impact négatif et irréversible sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE), recommande à l’État partie d’étudier des options de rechange, dont la rénovation de l’emplacement actuel du Onafhankelijkheidsplein (Place de l’Indépendance), et, dans le cas d’aménagement ultérieur dans les locaux du Henck Arronstraat 2-4 et du 6, de respecter le plan directeur convenu précédemment et les recommandations d’examens techniques antérieurs, et prie instamment l’État partie d’entreprendre des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l'évaluation d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, de l’installation de l’Assemblée nationale à son emplacement actuel ou à un emplacement de rechange, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives à mesure qu’elles deviendront disponibles ;
- Note également les examens techniques de quatre projets complémentaires (deux projets de restauration, un nouveau bâtiment pour le Conseil d’État, la réhabilitation du Jardin des Palmiers et la construction d’un hôtel au Kleine Combeweg) entrepris par l’ICOMOS et demande par ailleurs à l’État partie de tenir compte des recommandations de ces examens, fournir une documentation complémentaire comme demandé et engager des consultations avec les Organisations consultatives selon le cas, et demande de plus que l’État partie s’assure qu’aucun permis n’est délivré ou qu’aucune mesure n’est prise dans l’intervalle ;
- Finalement, demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.