Vieille ville de Sana'a
Facteurs affectant le bien en 2018*
- Activités de gestion
- Guerre
- Habitat
- Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
- Modification du régime des sols
- Troubles civils
- Autres menaces :
Délabrement fonctionnel des zones résidentielles adjacentes; Détérioration et instabilité des bâtiments
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Constructions modernes et expansion incontrôlée d’activités commerciales (problème résolu)
- Absence de plan de sauvegarde (problème résolu)
- Projet d'autopont (problème résolu)
- Ajouts incontrôlés de constructions verticales et horizontales
- Activités de gestion (Utilisation de techniques et matériaux de construction inappropriés)
- Densification du tissu historique par l’occupation des zones vertes
- Délabrement fonctionnel des zones résidentielles
- Vulnérabilité permanente du bien en raison de conditions extrêmes depuis 2011
- Menaces provenant du conflit armé au Yémen
- Détérioration et instabilité des bâtiments
- Besoin urgent d’abris pour les populations déplacées
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Pas encore identifiées
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018
Montant total accordé en 1988 : 374 800 dollars EU, projet PNUD/UNESCO en faveur de la formation du personnel local et de la collecte de fonds 2004-2006 : 60 000 dollars EU en faveur de l’inventaire de la ville historique (fonds-en dépôt italien) ; 12 000 dollars EU pour l’assistance technique en faveur de la reconstruction du quartier d’al-Qasimi (Centre régional arabe pour le patrimoine mondial)
Montant Total accordé (pour tous les sites Yéménites patrimoine mondial culturel): 194 836 dollars EU provenant de l’Union Européen pour l’évaluation des dégâts, renforcement des capacités, la stabilisation d'urgence de bâtiments endommagés et la protection des sites archéologiques. Montant Total accordé de 35 000 dollars EU du Programme Régulier de l’UNESCO pour la Gestion durable du patrimoine matériel aux pays du Golfe et le Yémen
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Montant total approuvé : 101 997 dollars E.U.
2014 | Preparation of the conservation plan - Old City of ... (Approuvé) | 29 830 dollars E.U. |
2003 | Conservation plan for Old City of Sana'a (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
2000 | The Gardens of the old city of Sana'a (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1999 | Exposition of the photographs of the architectures in ... (Approuvé) | 167 dollars E.U. |
1998 | Preservation of Al-Maidan steambath in Sana'a (Approuvé) | 19 000 dollars E.U. |
1990 | Mission to advise on restoration works on Sana'a Mosque (Approuvé) | 13 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
1998, 1999, 2003 : missions de suivi du Centre du patrimoine mondial ; de 2003 à 2005 et 2010 : missions du Centre du patrimoine mondial et d’experts
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018
- la vieille ville de Sana'a continue d'être sérieusement affectée par les conflits armés et le déclin socio-économique. Les quartiers d’AI-Qasimi, AI-Alfolihi, Almadrasah, Salah Al-Din et AI-Bukairia de la vieille ville de Sana'a ont déjà été gravement endommagés, et d’autres dommages se sont produits à Salah Al-Din et Bukairia en novembre 2017 ;
- malgré le projet d'inventaire et d'évaluation des dommages subis par les bâtiments historiques, entrepris par l'Autorité générale pour la préservation des villes historiques du Yémen (GOPHCY), les interventions d'urgence n'ont pu être achevées en raison de la situation sécuritaire et du manque de fonds, à l'exception de la construction de murs de soutènement pour les bâtiments gravement endommagés de la zone d'Al-Qasimi ;
- les acteurs techniques ont pris des mesures pour empêcher les constructions inappropriées dans la ville historique ou y remédier. Cependant, un certain nombre d'interventions ont vu le jour grâce aux mesures prises par des particuliers en réaction aux pressions économiques et sociales auxquelles font face les résidents locaux et compte tenu de l'absence de gouvernance adéquate.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018
L'implication de la GOPHCY dans l'évaluation des dommages, la documentation, les interventions d’urgence, la formation préparatoire et la communication avec le Centre du patrimoine mondial, le Bureau de l'UNESCO à Doha et les Organisations consultatives sont très appréciées. Cependant, les échanges d'informations et les consultations sur l'état de conservation du bien et les mesures d’urgence doivent être appuyés par des ressources permettant la mise en œuvre de travaux de conservation sur le terrain.
La situation à l'intérieur du bien, tant pour les résidents que pour les bâtiments historiques, demeure catastrophique. Le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS ont apporté leur soutien à des plans de reconstruction visant à fournir des abris rudimentaires aux habitants et ont donné des directives techniques détaillées pour la restauration et la reconstruction, conciliant la mise à disposition de logements, d’abris sommaires et de services nécessaires aux habitants, et la nécessité de restaurer les bâtiments endommagés sur la base d'études et de documentation, et en utilisant autant que possible les techniques et matériaux de construction traditionnels. En effet, les nouvelles constructions non réglementées et les restaurations inadéquates vont affecter progressivement la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Il est donc recommandé au Comité de demander à l'État partie de consulter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, afin de veiller à ce que les travaux de restauration et de reconstruction du bien se conforment aux exigences techniques fondamentales.
Le soutien de la communauté internationale pour le renforcement des capacités reste essentiel, afin de prendre les mesures de prévention et de conservation nécessaires au bien en raison du conflit armé, dans le cadre du Plan d'action d'urgence de juillet 2015 pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen. Le soutien financier sera nécessairement limité jusqu'à ce que la situation sécuritaire s'améliore, et les interventions d'urgence pour la reconstruction des maisons détruites exigent toujours un soutien financier et technique immédiat, afin de fournir des moyens de subsistance à la population, et de s'assurer que ces interventions tiennent dûment compte de la valeur universelle exceptionnelle du bien.
Compte tenu des conditions de sécurité qui règnent dans le pays, il reste difficile pour le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives d'apporter un soutien supplémentaire à l'État partie pour les mesures d’urgence et la restauration/reconstruction des structures endommagées, et il n'est pas possible actuellement d'organiser une mission conjointe de suivi réactif, malgré les invitations répétées de l'État partie.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.38
Vieille ville de Sana'a (Yémen) (C 385)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7A.52, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Exprime sa préoccupation constante pour les dommages occasionnés au patrimoine culturel du Yémen par le conflit armé et du fait que la vieille ville de Sana'a a subi des destructions irréversibles et continue d'être vulnérable en raison de la situation sécuritaire actuelle, des changements sociaux en cours et du manque persistant de soutien organisationnel et de ressources tant pour la gestion du patrimoine que pour la conservation sur le terrain ;
- Félicite les acteurs techniques locaux et les autres intervenants qui ont participé à l'évaluation des dommages, à la documentation et aux interventions d'urgence sur le bien, et leur demande de restaurer les bâtiments endommagés sur la base d’études et de documentation, en utilisant autant que possible des techniques et matériaux de construction traditionnels, afin d'éviter que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ne soit progressivement affectée ;
- Prend note des mesures prises pour faire face à la construction non autorisée de nouveaux bâtiments à l'intérieur du bien sans consultation préalable avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives et réitère sa demande précédente à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations complémentaires sur ces nouveaux bâtiments et sur tous nouveaux projets avant de commencer les travaux de construction ;
- Réitère la nécessité d'une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour donner des conseils sur les travaux de réparation et de conservation à court terme et contribuer à l'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que sur l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), dès que la situation sécuritaire au Yémen se sera améliorée ;
- Prie instamment toutes les parties au conflit de s'abstenir de toute nouvelle action susceptible de causer des dommages au patrimoine culturel du Yémen et à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de remplir leurs obligations en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en sauvegardant notamment les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et ceux qui figurent sur la Liste indicative du Yémen, et encourage toutes les parties concernées à s'unir pour la préservation du patrimoine culturel du Yémen ;
- Réitère son précédent appel à la communauté internationale pour qu'elle apporte un soutien technique et financier, y compris à l’aide du Fonds d'urgence du patrimoine de l'UNESCO, à la mise en œuvre du Plan d'action d'urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen, adopté à la réunion d'experts de l'UNESCO en juillet 2015, en finançant notamment le renforcement des capacités et des mesures de restauration et de protection ; et en appelle également au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives pour qu’ils continuent de fournir leur soutien et leur assistance technique en fonction des besoins ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir la Vieille ville de Sana'a (Yémen) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
- Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
- Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
- Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
- Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
- Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
- Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
- Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
- Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.38
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 41 COM 7A.52, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Exprime sa préoccupation constante pour les dommages occasionnés au patrimoine culturel du Yémen par le conflit armé et du fait que la vieille ville de Sana'a a subi des destructions irréversibles et continue d'être vulnérable en raison de la situation sécuritaire actuelle, des changements sociaux en cours et du manque persistant de soutien organisationnel et de ressources tant pour la gestion du patrimoine que pour la conservation sur le terrain ;
- Félicite les acteurs techniques locaux et les autres intervenants qui ont participé à l'évaluation des dommages, à la documentation et aux interventions d'urgence sur le bien, et leur demande de restaurer les bâtiments endommagés sur la base d’études et de documentation, en utilisant autant que possible des techniques et matériaux de construction traditionnels, afin d'éviter que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ne soit progressivement affectée ;
- Prend note des mesures prises pour faire face à la construction non autorisée de nouveaux bâtiments à l'intérieur du bien sans consultation préalable avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives et réitère sa demande précédente à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations complémentaires sur ces nouveaux bâtiments et sur tous nouveaux projets avant de commencer les travaux de construction ;
- Réitère la nécessité d'une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour donner des conseils sur les travaux de réparation et de conservation à court terme et contribuer à l'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que sur l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), dès que la situation sécuritaire au Yémen se sera améliorée ;
- Prie instamment toutes les parties au conflit de s'abstenir de toute nouvelle action susceptible de causer des dommages au patrimoine culturel du Yémen et à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de remplir leurs obligations en vertu du droit international en prenant toutes les mesures possibles pour protéger ce patrimoine, en sauvegardant notamment les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et ceux qui figurent sur la Liste indicative du Yémen, et encourage toutes les parties concernées à s'unir pour la préservation du patrimoine culturel du Yémen ;
- Réitère son précédent appel à la communauté internationale pour qu'elle apporte un soutien technique et financier, y compris à l’aide du Fonds d'urgence du patrimoine de l'UNESCO, à la mise en œuvre du Plan d'action d'urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen, adopté à la réunion d'experts de l'UNESCO en juillet 2015, en finançant notamment le renforcement des capacités et des mesures de restauration et de protection ; et en appelle également au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives pour qu’ils continuent de fournir leur soutien et leur assistance technique en fonction des besoins ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir la Vieille ville de Sana'a (Yémen) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.