Vieille ville de Sana'a
Facteurs affectant le bien en 1990*
- Habitat
- Autres menaces :
Nombre croissant de bâtiments en état de délabrement
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 1990
Les travaux effectués dans le cadre de la campagne sont pour la plupart financés dans le cadre de coopérations bilatérales et s'inscrivent en complément de l'effort national. C'est ainsi que, pour l'année 1990, 16.200.000 dollars des Etats-Unis d'Amérique et 2.000.000 de francs suissesont été réunis.
Un projet PNUD/UNESCO (YEM/88/006) d'un montant de 374.800 dollars a été mis en oeuvre depuis mai 1988 pour soutenir les actions de formation du personnel local et de recherche de financement.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1990
Montant total approuvé : 13 000 dollars E.U.
1990 | Mission to advise on restoration works on Sana'a Mosque (Approuvé) | 13 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1990**
1989: plusieurs missions UNESCO
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1990
Inscrite en 1986 au titre des critères (iv), (v) et (vi) sur la Liste du patrimoine mondial, Sana'a fait l'objet d'une campagne internationale de sauvegarde depuis 1984, le périmètre de la zone inscrite étant identique à celui de la zone qui fait l'objet de la Campagne.
Cette campagne est un bon exemple du rôle catalyseur que l'Unesco peut jouer dans le développement de la coopération internationale dans le domaine de la préservation du patrimoine culturel. Le gouvernement yéménite a mis en place un comité spécialement chargé d'aider au déroulement de la Campagne et a préparé, en collaboration avec l'Unesco, un plan d'action détaillé permettant d'échelonner les activités de restauration et de promotion.
A l'époque de l'inscription où une restauration s'imposait pour de nombreux bâtiments, les problèmes étaient pour l'essentiel liés à l'inadaptation croissante des équipements et de l'architecture aux conditions:3 de vie d'une capitale moderne et à la nécessité d'exercer un contrôle sur les constructions nouvelles. L'ICOMOS s'était, à l'époque de son évaluation, interrogée sur l'efficacité d'une inscription sur la Liste du patrimoine mondial au regard des dangers qui menaçaient ce bien. Par ailleurs en 1989, des informations recueillies par diverses missions de l'Unesco portaient à croire qu'un projet d'aménagement du Wadi Saïla était en train d'être lancé et pouvait être nuisible à l'intégrité du site. Le Comité du patrimoine s'en était d'ailleurs inquiété. Les autorités yéménites avaient affirmé qu'aucun projet de ce genre n'était en cours.
Les travaux effectués dans le cadre de la campagne sont pour la plupart financés dans le cadre de coopérations bilatérales et s'inscrivent en complément de l'effort national. C'est ainsi que, pour l'année 1990, 16.200.000 dollars des Etats-Unis d'Amérique et 2.000.000 de francs suissesont été réunis et seront en principe utilisés comme suit :
. Italie
- Etudes techniques du centre historique 1.200.000
- Restauration du "quartier italien" 6.400.000
. République de Corée
- Equipement de la Direction de la Campagne internationale 230.000
. République démocratique populaire de Corée
- Etudes techniques 240.000
. Norvège
- Restauration du Samsarat al-Nahas et installation d'un centre d'artisanat traditionnel 330.000
. Pays-Bas
. Pavage des rues 700.000
. Restauration du Samsarat al-Gumruk 700.000
France
- Restauration du rempart, étanchéisation des toits des maisons 100.000
. République fédérale d'Allemagne
- Restauration du Samsarat al Mansouria transformé en galerie d'art 300.000
- Reconstruction de l'hôpital du Souk Al-Bajer 2.000.000
. Etats-Unis d'Amérique
Restauration du Samsarat Muhammad bin Hassan bin Qassim 4.000.000
. Suisse
- Restauration de deux maisons anciennes et production de films et de livres sur l'histoire, l'artisanat,
les arts et l'architecture de la vieille ville de Sana'a 2.000.000 F.S.
De leur côté les autorités nationales envisagent plusieurs actions sur financement national :
1. Le 5e projet de pavage des zones de Bahar Reraj et Bustan Shaareb ;
2. Le Projet d'études techniques relatives au Wadi Al-Saila sera complètement terminé à la fin d'août ;
3. Trois études techniques sur le drainage des eaux de pluie et les projets de pavage pour les zones de Bustan Sultan, de la rue Al-Dafa'ai, d'Al-A'alami, Al-Felchi et Al-Quzali :
(i) plan général des services publics pour la vieille ville de Sana'a ;
(ii) étude technique pour le caravansérail. d'al-Majjah
(iii) restauration de deux maisons anciennes.
Au regard des projets en cours quatre d'entre d'eux devraient s'achever cette année :
1. Celui concernant l'école Ibn Al-Amir cofinancé par le gouvernement du Yémen et la République fédérale d'Allemagne sera terminé en septembre de cette année.
2. Le 4e projet de pavage, financé localement
3. Celui concernant la partie sud du rempart, financé par le gouvernement du Yémen et la France.
4. La restauration de trois bains publics sera achevée en septembre grâce à un financement local.
Un projet PNUD/UNESCO (YEM/88/006) d'un montant de 374.800 dollars a été mis en oeuvre depuis mai 1988 pour soutenir les actions de formation du personnel local et de recherche de financement. Une liste détaillée des activités entreprises dans le cadre de la Campagne peut être consultée auprès du Secrétariat.
Au titre du Fonds du patrimoine mondial une requête d'assistance internationale s'élevant à 13.000 dollars a été approuvée en 1990 par le Président du Comité du patrimoine mondial pour permettre aux responsables locaux de bénéficier des conseils d'un spécialiste en architecture religieuse islamique pour la protection et la mise en valeur de la grande mosquée de Sana'a.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1990
Pas de projet de décision
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.