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Vieille ville de Sana'a

Yémen
Facteurs affectant le bien en 2011*
  • Habitat
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Modification du régime des sols
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Constructions modernes et expansion incontrôlée d’activités commerciales (problème résolu)
  • Absence de plan de sauvegarde (problème résolu)
  • Projet d'auto-pont (problème résolu)
  • Ajouts incontrôlés de constructions verticales et horizontales
  • Utilisation de matériaux et techniques de construction inappropriés
  • Densification du tissu historique par l’occupation des zones vertes
  • Délabrement fonctionnel des zones résidentielles adjacentes
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2011

Montant total accordé au bien :  1988: projet UNDP/UNESCO d’un montant de 374.800 dollars E.U. en faveur des activités de formation du personnel local et de la collecte de fonds. 2004-2006 : 60.000 dollars E.U. en faveur de l’inventaire de la ville historique (fonds-en dépôt italien).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2011
Demandes approuvées : 5 (de 1990-2003)
Montant total approuvé : 72 167 dollars E.U.
2003 Conservation plan for Old City of Sana'a (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
2000 The Gardens of the old city of Sana'a (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 Exposition of the photographs of the architectures in ... (Approuvé)   167 dollars E.U.
1998 Preservation of Al-Maidan steambath in Sana'a (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1990 Mission to advise on restoration works on Sana'a Mosque (Approuvé)   13 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2011**

1998, 1999, 2003 : missions de suivi du Centre du patrimoine mondial : de 2003 à 2005 et 2010 : missions du Centre du patrimoine mondial et d’experts. 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2011

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation en mars 2011 en réponse à une demande adressée par le Centre du patrimoine mondial le 15 novembre 2010. Ce rapport avait été demandé en raison des préoccupations concernant la rapidité de la détérioration du tissu historique, qui avaient été soulevées dans le contexte d’un cours de formation de l’UNESCO sur la conservation urbaine, organisé à Sana’a en été 2010. 

L’État partie rapporte que depuis la décision prise par le Comité du patrimoine mondial à sa 25e session (Helsinki, 2001), l’état de conservation du bien ne s’est pas vraiment amélioré. Il note que le souk historique continue de s’étendre à l’intérieur de la zone résidentielle le long de l’axe nord-sud du bien. Le développment incontrôlé de constructions nouvelles et d’ajouts verticaux s’est poursuivi, avec un impact sur la ligne des toits de la vieille ville et générant une instabilité structurelle en raison de l’utilisation de matériaux modernes dans les ajouts. Des maisons historiques sont dans un état général de délabrement avancé et exigent des interventions immédiates pour mettre un terme à l’augmentation du nombre de maisons menaçant ruine.

Ces problèmes sont liés à l’absence d’un système de gestion fonctionnant correctement, doté de ressources adéquates pour la mise en oeuvre de mesures de conservation et de protection, et à l’absence de plan de conservation finalisé. De plus, des mesures législatives sont également en attente d’approbation et ne peuvent donc pas être appliqués, tandis que le développement des capacités est encore nécessaire pour assurer la gestion et la conservation adéquates du bien.

L’État partie rend compte également de certains éléments associés aux actions suggérées dans la lettre du Centre du patrimoine mondial de novembre 2010. En particulier, l’État partie signale que le Fonds social de développement a exprimé son intérêt pour soutenir l’élaboration du plan de conservation urbain pour Sana’a et la création d’un institut de formation pour renforcer les capacités existantes.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2011

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives souhaitent mettre l’accent sur le mauvais état de conservation du bien et sur les impacts potentiels sur sa valeur universelle exceptionnelle. Depuis la dernière mission de suivi en 2003, aucun progrès n’a été fait en ce qui concerne la préservation du tissu historique et la préparation d’un système de gestion efficace et approprié. Ils considèrent que des actions substantielles doivent être menées d’urgence par l’État partie et qu’une mission de suivi serait utile pour discuter de la manière dont des progrés pourraient être réalisés afin d’inverser la situation.

Décisions adoptées par le Comité en 2011
35 COM 7B.60
Vieille Ville de Sana’a (Yémen) (C 385)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 25 COM III.239, adoptée à sa 25e session (Helsinki, 2001),

3. Note l'information fournie par l'Etat partie, exprime sa profonde inquiétude quant à l'État de conservation du bien et prie instamment l'État partie de mettre en oeuvre des mesures pour contrôler le développement urbain et finaliser l'approbation du cadre législatif;

4. Prie également instamment l'État partie de préparer un plan de conservation urbain et d'élaborer des programmes de développement des capacités avec le soutien du Fonds social de développement (FSD) ;

5. Demande à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS afin d'évaluer l'état de conservation du bien et de débattre de la manière dont des progrès pourraient être réalisés pour assurer la conservation et la protection du bien;

6. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2012, un rapport mis à jour sur l'état de conservation du bien et la mise en oeuvre des mesures ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.

35 COM 8E
Adoption des Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le Document WHC-11/35.COM/8E,

2. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l'Annexe I du document WHC-11/35.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

  • Afghanistan: Minaret et vestiges archéologiques de Djam; Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan;
  • Afrique du Sud: Parc de la zone humide d'iSimangaliso; Robben Island; Paysage culturel de Mapungubwe; Aires protégées de la Région florale du Cap; Dôme de Vredefort;
  • Allemagne: Vallée du Haut-Rhin moyen;
  • Bahreïn: Qal'at al-Bahreïn - ancien port et capitale de Dilmoun;
  • Bénin: Palais royaux d'Abomey;
  • Botswana: Tsodilo;
  • Cameroun: Réserve de faune du Dja;
  • Chine: Aires protégées des trois fleuves parallèles au Yunnan;
  • Inde: Sanctuaire de faune de Manas;
  • Kenya: Parcs nationaux du lac Turkana; Vieille ville de Lamu;
  • Malawi: Art rupestre de Chongoni;
  • Mali: Villes anciennes de Djenné;
  • Ouganda: Forêt impénétrable de Bwindi; Monts Rwenzori;
  • Pakistan: Fort et jardins de Shalimar à Lahore;
  • Pérou: Zone archéologique de Chan Chan;
  • Philippines: Rizières en terrasses des cordillères des Philippines;
  • République centrafricaine: Parc national du Manovo-Gounda St Floris;
  • République-unie de Tanzanie: Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara;
  • Sénégal: Île de Saint-Louis;
  • Togo: Koutammakou, le pays des Batammariba;
  • Turquie: Zones historiques d'Istanbul;
  • Yémen: Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte; Vieille ville de Sana'a;
  • Zimbabwe: Parc national de Mana Pools, aires de safari Sapi et Chewore;

3. Décide que les déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue en priorité;

4. Décide également que, compte tenu du grand nombre de déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l'ordre dans lequel elles seront passées en revue suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que:

  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes;
  • biens du patrimoine mondial en Afrique;
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique;
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes;
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord.
Projet de décision: 35 COM 7B.60

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 25 COM III.239, adoptée à sa 25e session (Helsinki, 2001),

3. Note l’information fournie par l’État partie, exprime sa profonde inquiétude quant à l’État de conservation du bien et prie instamment l’État partie de mettre en oeuvre des mesure pour contrôler le développement urbain et finaliser l’approbation du cadre législatif ;

4. Prie également instamment l’État partie de préparer un plan de conservation urbain et d’élaborer des programmes de développement des capacités avec le soutien du Fonds social de développement (FSD) ;

5. Demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS afin d’évaluer l’état de conservation du bien et de débattre de la manière dont des progrès pourraient être réalisés pour assurer la conservation et la protection du bien ;

6. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport mis à jour sur l’état de conservation du bien et la mise en oeuvre des mesures ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012. 

Année du rapport : 2011
Yémen
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)(v)(vi)
Liste en péril (dates) : 2015-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 35COM (2011)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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