Minaret et vestiges archéologiques de Djam
Facteurs affectant le bien en 2018*
- Activités illégales
- Erosion et envasement / dépôt
- Système de gestion/plan de gestion
- Troubles civils
- Autres menaces :
Inclinaison du Minaret
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Troubles civils (instabilité politique)
- Érosion fluviale (inclinaison du minaret)
- Systèmes de gestion/plan de gestion (absence de plan de gestion)
- Activités illégales (fouilles illégales et pillage)
- Erosion et envasement/dépôt
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Absence de protection juridique
- Absence d’organisme efficace de protection des monuments
- Absence de personnel qualifié en protection et conservation
- Absence de plan de gestion d’ensemble
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1286
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/1286
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours d'identification
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018
Montant total accordé : 844 901 dollars EU du fonds-en-dépôt italien (2003-2012) et 124 300 dollars EU du fonds-en-dépôt suisse (2003-2012) ; 16 800 dollars EU du Fonds d’urgence pour le patrimoine
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Montant total approuvé : 93 750 dollars E.U.
2015 | Preparatory work for the conservation plan for the ... (Approuvé) | 73 750 dollars E.U. |
2002 | Training for national and local authorities in the ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Plusieurs missions d’experts de l’UNESCO ont eu lieu tous les ans entre 2002 et 2006 pour la mise en œuvre des projets opérationnels pour le bien. Après trois ans d’inactivité de 2007 à 2009 en raison des problèmes de sécurité, en 2010, en coopération avec une ONG afghane locale, l’UNESCO a envoyé une mission pour reprendre les activités sur place. La dernière mission à Djam a été organisée dans le cadre du Fonds d’urgence pour le patrimoine en septembre 2017
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018
Le 12 février 2018, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/211/documents et qui communique des informations sur la mise en œuvre des mesures correctives et d’autres éléments, comme suit :
- un atelier de renforcement des capacités a été organisé en Allemagne en avril 2017, dans le cadre de l’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial et avec le soutien de la Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule (RWTH) d’Aix-la-Chapelle. Un ingénieur, spécialiste des structures, expert du ministère de l’Information et de la Culture, et deux hydrologues du ministère de l’Eau et de l’Énergie ont participé à la formation afin d’acquérir une meilleure compréhension de l’environnement du bien en matière de géologie, d’hydrologie, de conservation et d’ingénierie. L’atelier a également permis d’élaborer une modélisation numérique des processus hydrodynamiques des rivières Hari et Jam ;
- s’agissant de l’identification des limites du bien, aucun progrès n’est évoqué ;
- l’État partie rappelle la nécessité de disposer de données numériques en 3D sur l’état du bien et d’un système de suivi in-situ pour évaluer tout mouvement structurel du bien en vue de protéger de restaurer la partie extérieure du minaret ;
- le rapport souligne qu’il existe des données numériques en 3D, recueillies en 2009, sur l’état de conservation des parties extérieures et intérieures du bien et des zones environnantes, mais qu’aucune activité n’a pu être menée entre 2009 et 2017 ;
- la situation en matière de sécurité s’est détériorée et l’absence d’électricité ont empêché l’installation d’instruments de mesure sur le minaret destinés à mesurer son inclinaison ;
- une équipe d’officiers de police a été déployée pour suivre et sauvegarder le bien et trouver des solutions au problème du trafic illicite des biens culturels meubles.
Le rapport sur les activités menées dans le cadre de l’aide internationale d’urgence destinée à élaborer le plan d’action de conservation pour le bien a été finalisé en octobre 2017, et évoque la mission qui s’est déroulée sur le territoire du bien en septembre 2017 avec le soutien du Fonds d’urgence de l'UNESCO pour le patrimoine.
La mise à disposition du budget nécessaire à la construction de la passerelle, qui permettra l’accès tout au long de l’année des habitants des villages environnants en passant au-dessus de la rivière Hari Rud, et la mise en œuvre de futures activités de conservation, est prévue en 2018. La maison d’hôtes doit également être réhabilitée ou reconstruite afin d’accueillir des experts lors des missions à Djam.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018
L’absence de progrès dans la réalisation des travaux de conservation et la mise en œuvre des mesures correctives est malheureusement due aux difficultés d’accès au bien, à la durée très limitée de temps disponible pour le travail de terrain chaque année et à une pénurie de ressources.
Toutefois, pour la première fois depuis trois ans, une mission technique s’est rendue sur le territoire du bien en septembre 2017. Elle devrait produire une série de données, notamment sur l’état des décorations extérieures et des zones archéologiques environnantes. Il s’agit de la première étude approfondie menée depuis les études de terrain des années 1970, et elle jettera les bases de l’élaboration d’un programme de conservation. Afin d’être certain que ces nouvelles données importantes sont utilisées, il est recommandé au Comité de prier instamment l’État partie de finaliser le programme de conservation et d’entamer le travail de terrain après avoir affecté les ressources financières et humaines appropriées et durables.
Le plan d’action de conservation (PAC), dont la finalisation est un des résultats de l’aide internationale d’urgence approuvée en 2014, a été soumis au Centre du patrimoine mondial en février 2018. Les activités prévues par le PAC devraient être mises en œuvre en conséquence. Parmi celles-ci, on peut citer l’installation d’un appareil de contrôle au minaret de Djam destiné à mesurer son inclinaison et des travaux d’urgence de stabilisation des escaliers en bois afin d’empêcher que la structure du minaret ne se déstabilise davantage. Le PAC devrait servir de base à la révision du calendrier de mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 31e session (Christchurch, 2007 – cf. décision 31 COM 7A.20) et permettre d’atteindre l’État de conservation souhaité pour un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSCOR).
L’atelier organisé en Allemagne en avril 2017 a permis de renforcer les capacités des experts nationaux en améliorant leur compréhension scientifique et leurs capacités techniques. Un renforcement des capacités plus poussé devrait être organisé car il est toujours très difficile d’envoyer des experts internationaux sur place.
Compte tenu des précédentes recommandations du Comité et des mesures correctives adoptées, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’accroître ses efforts afin de définir clairement les limites du minaret et des trois autres composantes du bien ainsi que de la zone tampon qui l’entoure, en prenant en considération la carte topographique produite en 2012, et de soumettre une modification mineure des limites qui permettra d’examiner la logique qui sous-tend une définition des limites du bien sur la base des recherches archéologiques entreprises depuis l’inscription. Comme le Comité l’a souligné à plusieurs reprises, l’adoption de limites clairement définies constituerait une étape essentielle dans l’élaboration d’une stratégie de conservation efficace.
En conclusion, il est recommandé au Comité de noter avec préoccupation qu’aucun réel travail de conservation n’a été entrepris sur le bien depuis 2012, et de prier instamment l’État partie de demander une aide internationale supplémentaire et de déployer des efforts afin de garantir les ressources financières et humaines nécessaires pour mettre en œuvre, de toute urgence, les actions prioritaires définies par le PAC.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.2
Minaret et vestiges archéologiques de Djam (Afghanistan) (C 211 rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
- Rappelant la décision 41.COM 7A.55, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Note que le plan d’action de conservation (PAC), élaboré grâce à l’aide internationale d’urgence octroyée par le Fonds du patrimoine mondial, a été finalisé et soumis au Centre du patrimoine mondial en février 2018, et prie instamment l’État partie d’engager la mise en œuvre des actions à court et moyen termes prévues dans ce PAC et de garantir les ressources financières et humaines nécessaires ;
- Note également que la première visite de terrain sur le territoire du bien a eu lieu en septembre 2017, avec le soutien du Fonds d’urgence pour le patrimoine, et qu’elle produira des données scientifiques détaillées qui contribueront à la mise en œuvre du PAC ;
- Note en outre que l’atelier de renforcement des capacités a été organisé en Allemagne en avril 2017 afin de renforcer les capacités scientifiques et techniques des ingénieurs nationaux en vue des activités de conservation à venir sur le territoire et aux alentours du bien ;
- Regrette que les limites du bien du patrimoine mondial et de sa zone tampon ne soient toujours pas définies avec précision, et rappelant qu’une carte topographique a été réalisée en 2012 à cette fin dans le cadre du projet du Fonds en dépôt UNESCO/Italie, prie aussi instamment l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, une proposition de modification mineure des limites, conformément au PAC et aux paragraphes 163-164 des Orientations, pour examen par l’ICOMOS ;
- Prie en outre instamment l’État partie d’apporter des réponses aux trois points essentiels suivants :
- l’installation d’un instrument de contrôle sur le minaret de Djam afin de mesurer son inclinaison,
- les travaux urgents de stabilisation des escaliers en bois, afin d’empêcher que la structure du minaret ne se déstabilise davantage,
- la construction d’une passerelle au-dessus de la rivière Hari Rud et d’une maison d’hôtes sur le territoire du bien afin d’améliorer l’accès au bien et la sécurité du site ;
- Encourage l’État partie à tirer parti des activités de renforcement des capacités rendues possibles par les mécanismes de coopération internationale, afin de développer et de renforcer davantage les connaissances et capacités théoriques et techniques des experts du patrimoine national et d’encourager leur participation aux activités de formation proposées ;
- Appelle la communauté internationale à accorder un soutien technique et financier, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, pour rendre opérationnel le PAC susmentionné, qui sera intégré dans une stratégie de mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 31e session (Christchurch, 2007) ;
- Demande également à l’État partie de réviser le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2019, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir le minaret et les vestiges archéologiques de Djam (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
- Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
- Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
- Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
- Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
- Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
- Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
- Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
- Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.2
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
- Rappelant la décision COM 7A.55, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Note que le plan d’action de conservation (PAC), élaboré grâce à l’aide internationale d’urgence octroyée par le Fonds du patrimoine mondial, a été finalisé et soumis au Centre du patrimoine mondial en février 2018, et prie instamment l’État partie d’engager la mise en œuvre des actions à court et moyen termes prévues dans ce PAC et de garantir les ressources financières et humaines nécessaires ;
- Note également que la première visite de terrain sur le territoire du bien a eu lieu en septembre 2017, avec le soutien du Fonds d’urgence pour le patrimoine, et qu’elle produira des données scientifiques détaillées qui contribueront à la mise en œuvre du PAC ;
- Note en outre que l’atelier de renforcement des capacités a été organisé en Allemagne en avril 2017 afin de renforcer les capacités scientifiques et techniques des ingénieurs nationaux en vue des activités de conservation à venir sur le territoire et aux alentours du bien ;
- Regrette que les limites du bien du patrimoine mondial et de sa zone tampon ne soient toujours pas définies avec précision, et rappelant qu’une carte topographique a été réalisée en 2012 à cette fin dans le cadre du projet du Fonds en dépôt UNESCO/Italie, prie aussi instamment l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, une proposition de modification mineure des limites, conformément au PAC et aux paragraphes 163-164 des Orientations, pour examen par l’ICOMOS ;
- Prie en outre instamment l’État partie d’apporter des réponses aux trois points essentiels suivants :
- l’installation d’un instrument de contrôle sur le minaret de Djam afin de mesurer son inclinaison,
- les travaux urgents de stabilisation des escaliers en bois, afin d’empêcher que la structure du minaret ne se déstabilise davantage,
- la construction d’une passerelle au-dessus de la rivière Hari Rud et d’une maison d’hôtes sur le territoire du bien afin d’améliorer l’accès au bien et la sécurité du site ;
- Encourage l’État partie à tirer parti des activités de renforcement des capacités rendues possibles par les mécanismes de coopération internationale, afin de développer et de renforcer davantage les connaissances et capacités théoriques et techniques des experts du patrimoine national et d’encourager leur participation aux activités de formation proposées ;
- Appelle la communauté internationale à accorder un soutien technique et financier, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, pour rendre opérationnel le PAC susmentionné, qui sera intégré dans une stratégie de mise en œuvre des mesures correctives adoptées par le Comité à sa 31e session (Christchurch, 2007) ;
- Demande également à l’État partie de réviser le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives et de le soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2019, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir le minaret et les vestiges archéologiques de Djam (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.