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Rizières en terrasses des cordillères des Philippines

Philippines
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Tempêtes ; Autres modifications du climat (vulnérabilité aux catastrophes naturelles)
  • Ressources financières (Absence d'un financement durable pour les agences de gestion efficaces) 
  • Activités de gestion (Mise en œuvre du plan de conservation et de gestion par des dispositions opérationnelles)
  • Systèmes de gestion/plan de gestion (Nécessité d’un plan de gestion du tourisme intégré pour contrôler les projets d’infrastructures liés au tourisme 
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine; Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels (Mise en œuvre des plans de zonage et d’occupation des sols en lien avec les communautés)
  • Ressources humaines
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt italien pour un voyage d’étude, 47 000 dollars EU du programme de participation de l’UNESCO au titre de l’aide d’urgence suite au typhon Emong en mai 2009, 40 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt néerlandais pour la stabilisation urgente et la restauration des rizières en terrasses suite au typhon Juaning en juillet 2011

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 4 (de 1994-2001)
Montant total approuvé : 153 200 dollars E.U.
2001 Emergency Technical Co-operation for the enhancement of ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1998 GIS for mapping the Rice Terraces of the Philippines ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a technical project for the mapping of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a nomination file for Cordillera Rice ... (Approuvé)   13 200 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**

Septembre 2001 : mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/UICN ; juin 2005 : mission d'experts de l’UNESCO ; avril 2006 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/UICN ; mars 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

L’État partie n’a pas soumis le rapport sur l’état de conservation qui avait été demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016) au moment de la rédaction du présent document. Sur la base du rapport soumis avant la 40e session de 2016, qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/722/documents/, et suite aux échanges intervenus depuis avec l’État partie, il a été possible de rassembler les informations suivantes sur les problèmes de conservation soulignés par le Comité lors de ses précédentes sessions :

  • Des efforts ont été poursuivis en ce qui concerne la conservation et la gestion des rizières en terrasses, conformément au Schéma directeur pour les rizières 2015–2024 ;
  • Le Schéma directeur prévoit l’établissement d’un système de base de données sur les rizières en terrasses pour fournir un soutien adéquat aux activités de conservation, et encourage également la création d’un organe et organisme de soutien national, pour assurer que le gouvernement reste engagé dans la restauration et la préservation des rizières en terrasses ;
  • Un certain nombre de mesures ont été prises afin de préserver les rizières en terrasses en élaborant et mettant en œuvre des plans de zonage et d’utilisation des sols à l’échelle des communautés, qui prennent en compte des systèmes de valeurs traditionnelles. Les cartes qui en résultent sont en cours d’adoption par les autorités nationales concernées ;
  • La nécessité de régulariser les employés impliqués dans des projets de conservation est reconnue comme une étape importante pour la gestion durable du site.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

En l’absence d’un rapport sur l’état de conservation du bien, les progrès accomplis par l’État partie vers la mise en œuvre du Schéma directeur pour les rizières en terrasses (2015-2024) ne sauraient être évalués.

Toutefois, l’État partie a soutenu ses efforts pour traiter les problèmes de conservation soulignés par le Comité lors de ses précédentes sessions, ce qui a conduit à une amélioration générale de l’état de conservation du bien et de sa gestion.

L’approche locale pour la protection du bien prendra davantage de temps avant de devenir pleinement fonctionnelle, car la consultation et l’implication d’un éventail varié de communautés et parties prenantes est un processus qui demande du temps. Cette approche est cependant critique pour assurer la durabilité des dispositifs de protection et gestion à long terme, car elle permet de s’assurer que les populations qui vivent dans le bien et/ou qui tirent leur subsistance du bien comprennent le système de gestion et contribuent à la réussite de sa mise en œuvre.

Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à continuer d’investir des ressources humaines et financières adéquates afin de soutenir activement la mise en œuvre des mesures qui ont été incluses dans le Schéma directeur et concernent non seulement la conservation matérielle du bien mais aussi les pratiques des Ifugao et le patrimoine culturel immatériel qui leur est associé.

La réussite de la gestion du bien sur le long terme dépendra du rôle positif joué par les communautés locales. En conséquence, il est essentiel d’assurer que des mécanismes sont en place pour garantir leur implication active dans la gestion du bien et, partant, garantir que le développement du tourisme se produit en consultation avec les communautés locales et de telle façon qu’il leur profite.

Enfin, il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à suivre de manière continue la mise en œuvre de la réglementation pour contrôler les aménagements infrastructurels et physiques au sein du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.15
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines) (C 722)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.45 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien à la date butoir du 1er décembre 2017, comme demandé par le Comité dans la décision 40 COM 7B.45 ;
  4. Accueille favorablement, néanmoins, les efforts et progrès accomplis par l’État partie pour améliorer l’état de conservation général et la gestion du bien ;
  5. Demande à l’État partie de mettre en œuvre, de manière continue, le Schéma directeur pour les rizières en terrasses (2015-2024), comprenant non seulement la conservation matérielle du bien mais aussi les pratiques des Ifugao et le patrimoine culturel immatériel qui leur est associé ;
  6. Réitère sa demande à l’État partie d’assurer les ressources humaines et financières nécessaires pour soutenir la mise en œuvre du Schéma directeur du bien par des mécanismes opérationnels ;
  7. Encourage l’État partie à suivre de manière continue la mise en œuvre de la réglementation pour contrôler les aménagements infrastructurels et physiques au sein du bien et à veiller à la pleine participation des communautés locales et des résidents à son opération ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Projet de décision : 42 COM 7B.15

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.45 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien à la date butoir du 1er décembre 2017, comme demandé par le Comité dans la décision 40 COM 7B.45;
  4. Accueille favorablement, néanmoins, les efforts et progrès accomplis par l’État partie pour améliorer l’état de conservation général et la gestion du bien ;
  5. Demande à l’État partie de mettre en œuvre, de manière continue, le Schéma directeur pour les rizières en terrasses (2015-2024), comprenant non seulement la conservation matérielle du bien mais aussi les pratiques des Ifugao et le patrimoine culturel immatériel qui leur est associé ;
  6. Réitère sa demande à l’État partie d’assurer les ressources humaines et financières nécessaires pour soutenir la mise en œuvre du Schéma directeur du bien par des mécanismes opérationnels ;
  7. Encourage l’État partie à suivre de manière continue la mise en œuvre de la réglementation pour contrôler les aménagements infrastructurels et physiques au sein du bien et à veiller à la pleine participation des communautés locales et des résidents à son opération ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Année du rapport : 2018
Philippines
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Liste en péril (dates) : 2001-2012
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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