Fort de Bahla
Facteurs affectant le bien en 1999*
- Activités de gestion
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Dégradation des structures
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Dégradation des structures;
- Utilisation de matériaux de construction récents (ciment, ...)
- Nécessité d'un plan de gestion
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Montant total approuvé : 57 000 dollars E.U.
1988 | Financial contribution to works and training for the ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1988 | Mission to evaluate the threats to the integrity of ... (Approuvé) | 7 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
octobre 1988: mission ICOMOS; mars 1994: mission UNESCO Centre du patrimoine mondial; décembre 1994: mission d'expert de l'ICOMOS; mai-juin 1995; septembre 1996; octobre 1997; septembre-octobre 1998: mission d'experts
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédentes délibérations : A la vingt-deuxième session du Comité en 1998, le Secrétariat a présenté le résultat de la troisième mission d’experts entreprise en septembre 1998 au Fort de Bahla. La mission a fait savoir que la situation s'est sensiblement améliorée sur le site. Elle a discuté avec les autorités d'un éventuel renforcement de la méthode de participation aux coûts appliquée jusqu'alors. Le Comité, après examen de l’état de conservation du bien, a félicité le gouvernement omanais des mesures prises pour la préservation du Fort. Il a demandé au Secrétariat de travailler en concertation avec les autorités nationales à l'élaboration d'un plan de conservation quinquennal de l'ensemble de l'oasis à soumettre à l'examen du Comité à sa vingt-troisième session.
Nouvelles informations : A la suite de la mission d’experts de septembre 1998, une autre mission a été organisée du 27 février au 13 mars 1999 pour continuer le suivi des travaux de conservation/restauration réalisés par l’équipe opérationnelle (104 personnes, dont 97 ouvriers sur le site dirigés par deux architectes marocains) et pour aider le ministère du Patrimoine national et de la Culture (MNHC) à élaborer un plan de conservation pour le Fort ainsi qu’un plan de gestion nécessitant la collaboration d’un certain nombre d’autres organismes gouvernementaux. L’avancement des travaux effectués dans le Fort depuis la dernière mission a été jugé satisfaisant, plusieurs parties des bas-côtés ont maintenant été mises à l’abri et les travaux de couverture ont démarré pour une petite section de la très grande forteresse (Qasabah). Pour entreprendre les études des ouvrages, un ingénieur en construction détaché par le gouvernement marocain a rejoint l’équipe opérationnelle. Par ailleurs, l’équipe de photogrammétrie du Musée allemand d’exploitation minière a réalisé un relevé du site de Bahla en novembre 1998 et les nouveaux plans et photographies devraient être transmis au MNHC avant la fin de mai 1999. Un "Schéma de plan de conservation" a été rédigé durant cette mission, ce qui a fourni à l’équipe opérationnelle un outil pour préparer le plan détaillé qui doit être mis en œuvre pour une durée à court terme (deux ans) ou à moyen terme (cinq ans). L’approche méthodologique pour l’élaboration du "Plan de gestion du grand Bahla", en étroite concertation avec tous les départements concernés, a été discutée et approuvée par le MNHC, ce qui devrait aboutir à l’achèvement de ce plan d’ici deux ans, époque à laquelle le Fort de Bahla serait déclaré "hors de danger".
Action requise
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédents débats :
Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.18. Vingt-troisième session du Bureau – paragraphe IV.13.
Nouvelles informations : Les missions de suivi se poursuivent régulièrement et traitent maintenant de la préparation du plan de gestion du site et de l’oasis environnante.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1999
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.A.13
Fort de Bahla (Oman)
Le Bureau a pris note du progrès réalisé dans la préparation du plan quinquennal de conservation. Le Bureau étudiera les progrès réalisés dans deux ans afin de voir s’il peut recommander au Comité le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a recommandé que le Comité, à sa vingt-troisième session, approuve cette procédure. Par ailleurs, le Bureau a invité les autorités omanaises à augmenter leur contribution financière aux missions afin de permettre aux spécialistes de continuer à soutenir les autorités dans la mise en oeuvre du plan quinquennal.
23 COM X.A.16
SOC : Fort de Bahla (Oman)
X.16 Fort de Bahla (Oman)
Le Secrétariat a fait savoir que les missions de suivi se poursuivent régulièrement et couvrent la préparation du plan de gestion du site et de l'oasis environnante. Les travaux de restauration ont été entièrement financés par le gouvernement omanais qui, depuis 1993, a investi plus de six millions de dollars à cet effet.
Le Musée de la Mine de Bochum, en Allemagne, a procuré des relevés photogrammétriques du fort qui sont indispensables aux travaux de restauration.
Le Comité a remercié l'État partie de sa décision de financer les missions de suivi et d'assumer la totalité des coûts des activités de restauration. Le Comité a demandé à l'État partie et au Centre de chercher par tous les moyens à accélérer le rythme d'exécution du programme de restauration.
Le Comité a rappelé par ailleurs qu'à sa vingt-troisième session, le Bureau avait décidé de faire un bilan de l'avancement des travaux au bout de deux ans pour savoir s'il pouvait recommander au Comité de retirer le site de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Le Comité a décidé de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Le Comité pourrait souhaiter maintenir ce site sur la Liste du patrimoine mondial. Le Comité pourrait remercier l’Etat partie de sa décision de financer les missions de suivi et d’assumer la totalité des coûts des activités de restauration. Le Comité pourrait demander à l’Etat partie et au Centre de rechercher par tous les moyens à accélérer le rythme de mise en œuvre du programme de restauration.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.