Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national d'Iguaçu

Brésil
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Apport excessif d’énergie
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Administration des chutes (Argentine);
  • Pollution sonore (hélicoptères)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1997**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997
A sa vingt et unième session, en juin 1997, le Bureau a appris qu'une organisation locale avait lancé une campagne pour la réouverture d'une route fermée en 1986 afin de renforcer la protection du Parc et qu'au début de mai 1997, 800 personnes avaient envahi le Parc et installé un camp pour commencer des
travaux non autorisés de réouverture de la route. L'UICN a informé le Bureau que la route avait été fermée mais que les plans de réhabilitation des zones endommagées étaient incertains en raison de la pression politique toujours existente, pour que la route soit à nouveau ouverte.

Action requise
Le Bureau a recommandé au Comité d'adopter le texte suivant :
"Le Comité invite la délégation du Brésil dont la présence est prévue à sa vingt et unième session d'apporter des éclaircissements sur la politique de son
gouvernement concernant la fermeture permanente de la route et les futures étapes de la réhabilitation des zones endommagées."
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997

Le Bureau a appris à sa 21e session qu'une organisation locale faisait campagne pour la réouverture d'une route fermée en 1986 pour renforcer la protection du Parc.

Au début de mai 1997, 800 personnes ont envahi le Parc et ont installé un camp pour commencer des travaux non autorisés de réouverture de la route. Les autorités responsables de la conservation n'ont pu résister aux pressions politiques et n'ont pas agi pour prévenir les dommages. Selon la recommandation du Bureau, le Centre a encouragé les autorités brésiliennes à rétablir le contrôle sur le Parc pour fermer la route et réhabiliter les zones endommagées par l'invasion illégale ; il a également attiré l'attention des autorités brésiliennes sur la possibilité de relier ce Parc avec le site du patrimoine mondial d'Iguazu (Argentine) et d'établir une zone transfrontalière de patrimoine mondial. On attend la réponse des autorités brésiliennes, demandée pour le 15 septembre, à ces suggestions du Bureau.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1997

Le Bureau pourrait souhaiter étudier les informations qui pourraient être disponibles au moment de sa session et prendre des mesures appropriées à cet égard.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 BUR IV.B.18
Parc national d'Iguaçu (Brésil)

Le Bureau a noté qu'une situation alarmante s'était récemment développée dans ce Parc et qu'elle exigeait d'urgence l'attention. Une organisation locale fait campagne pour la réouverture d'une route de 18 km qui avait été fermée en 1986 pour renforcer la protection du site. Au début de mai, 800 personnes ont envahi le Parc et se sont installées pour commencer des travaux non autorisés de réouverture de la route. Les autorités responsables de la conservation n'ont pu résister aux pressions politiques associées à cet événement et n'ont pas agi pour prévenir les dommages.

Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact d'urgence avec les autorités brésiliennes pour les encourager à rétablir le contrôle sur cette partie du Parc afin de fermer la route et de réhabiliter les zones endommagées à l'intérieur du Parc. Le Bureau a observé le fait que les Parcs nationaux d'Iguaçu (Brésil) et d'Iguazu (Argentine) continuaient à rester deux sites distincts du patrimoine mondial, malgré l'occasion possible de les relier en une seule zone transfrontalière de patrimoine mondial pour la Liste du patrimoine mondial.

21 COM VII.C.35
SOC : Parc national d'Iguaçu (Brésil)

VII.35 Parc national d'Iguaçu (Brésil)

A sa vingt et unième session, en juin 1997, le Bureau a appris qu'une organisation locale avait lancé une campagne pour la réouverture d'une route fermée en 1986 afin de renforcer la protection du Parc et qu'au début de mai 1997, 800 personnes avaient envahi le Parc et installé un camp pour commencer des travaux non autorisés de réouverture de la route. L'UICN a informé le Bureau que la route avait été fermée mais que les plans de réhabilitation des zones endommagées étaient incertains, et que des pressions politiques s'exerceraient toujours pour une réouverture de la route.

Le Centre a informé le Comité qu'il avait reçu une télécopie des autorités brésiliennes le 28 novembre 1997, contenant des informations de l'Institut brésilien pour la Protection de l'Environnement (IBAMA) sur l'état de conservation du site. Le Délégué du Brésil a déclaré que plusieurs mesures avaient été prises, y compris des études socio-économiques dans la zone tampon, des programmes de sensibilisation à l'environnement et une révision du plan directeur du Parc.

Le Comité a demandé au Centre d'écrire aux autorités brésiliennes pour inviter le gouvernement à poursuivre ses efforts concernant la fermeture permanente de la route et les futures étapes de la réhabilitation des zones endommagées.

Année du rapport : 1997
Brésil
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1999-2001
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top