Le Bureau a noté qu'une situation alarmante s'était récemment développée dans ce Parc et qu'elle exigeait d'urgence l'attention. Une organisation locale fait campagne pour la réouverture d'une route de 18 km qui avait été fermée en 1986 pour renforcer la protection du site. Au début de mai, 800 personnes ont envahi le Parc et se sont installées pour commencer des travaux non autorisés de réouverture de la route. Les autorités responsables de la conservation n'ont pu résister aux pressions politiques associées à cet événement et n'ont pas agi pour prévenir les dommages.
Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact d'urgence avec les autorités brésiliennes pour les encourager à rétablir le contrôle sur cette partie du Parc afin de fermer la route et de réhabiliter les zones endommagées à l'intérieur du Parc. Le Bureau a observé le fait que les Parcs nationaux d'Iguaçu (Brésil) et d'Iguazu (Argentine) continuaient à rester deux sites distincts du patrimoine mondial, malgré l'occasion possible de les relier en une seule zone transfrontalière de patrimoine mondial pour la Liste du patrimoine mondial.