Kyiv : Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et Laure de Kyiv-Petchersk
Facteurs affectant le bien en 2004*
- Habitat
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Pression urbaine
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2004
Montant total approuvé : 39 720 dollars E.U.
2000 | The Church of the Savoir at Berestove (Kyiv-Pechersk ... (Approuvé) | 19 970 dollars E.U. |
1998 | Equipment to preserve ancient wall paintings, ... (Approuvé) | 19 750 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2004**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2004
L’Etat partie a informé le Centre du patrimoine mondial, le 9 septembre 2003, qu’une réunion interministérielle avait eu lieu le 27 juillet 2003 afin de veiller au suivi du décret présidentiel du 3 février 2003 ayant arrêté la construction de la piscine souterraine. Cet ouvrage, situé immédiatement à l’extérieur de la limite du bien, a provoqué des fissures dans les murs et le beffroi de la cathédrale. La réunion a discuté d’un certain nombre de questions relatives aux obligations juridiques internationales de l’Ukraine pour la protection du patrimoine culturel et naturel du pays. Le Comité national de la construction a pris des mesures de conservation pour limiter l’impact causé par la construction de la piscine et a adopté un vaste programme (2003-2010) de conservation du bien du patrimoine mondial, qui a reçu 578,22 millions d’hryvnias dans les deux premières années. De plus, le Comité traite d’autres questions telles que le contrôle du développement, la définition des limites et la législation nationale sur la protection du bien du patrimoine mondial.
Les autorités ukrainiennes ont informé le Centre du patrimoine mondial, le 9 février 2004, que le Parlement avait adopté le Décret sur la préservation du patrimoine culturel en novembre 2003. Ce décret recommande au Gouvernement ukrainien d’élaborer un projet de loi sur l’amendement des Codes pénal et administratif, qui prévoit des amendes et des sanctions à l’encontre des personnes qui violent la législation nationale sur le patrimoine culturel en Ukraine.
Comme l’avait demandé le Comité du patrimoine mondial à la dernière session, l’Etat partie a soumis le 28 janvier 2004 un rapport sur l’état de conservation exposant les mesures prises par les autorités nationales pour traiter les fissures apparues sur les murs de la cathédrale. Le rapport insiste sur le fait que la formation de fissures est dans une certaine mesure inévitable étant donné l’âge du bien et son emplacement sur des fondations irrégulières. Pour remédier directement au préjudice causé par la construction de la piscine souterraine, une zone hydrologique a été aménagée autour du site pour régler la circulation d’eau vers les fondations de la cathédrale. Les interventions techniques et les travaux de restauration à la cathédrale Sainte-Sophie ont été exécutés dans le cadre du programme global de conservation (2002-2010). Le programme de recherche comprend aussi une étude géodésique et photogrammétrique permettant de dresser des cartes détaillées qui serviront de base au suivi et à la documentation de l’état de conservation du bien. Hormis les dommages constatés sur les éléments décoratifs de la coupole au centre de la cathédrale, l’état de conservation général du site est satisfaisant.
Selon le rapport, un caféa été construit prèsde la laure deKiev-Petchersk Lavra en vue d’améliorer la zone située immédiatement à l’extérieur du bien du patrimoine mondial et de répondre aux besoins des touristes. Les autorités ukrainiennes estiment qu’il ne menace en rien la conservation du site. De plus, le Gouvernement ukrainien a alloué 1 million d’hryvnias pour la restauration et la reconstruction de la laure de Kiev-Petchersk Lavra.
Vu la brièveté du rapport, le Centre du patrimoine mondial a demandé aux autorités ukrainiennes, dans une lettre datée du 10 février 2004, de donner un complément d’information sur les détails du programme global avec ses résultats escomptés et son futur plan. Il a aussi demandé à l’Etat partie de préciser où en était la construction de la piscine avant l’arrêt des travaux et ce qu’il est prévu de faire de ce chantier. L’Etat partie a répondu à cette demande en soumettant le 9 avril 2004 un nouveau rapport avec des cartes détaillées et des illustrations, qui a été transmis à l’ICOMOS pour évaluation. La Commission nationale a informé le Centre du patrimoine mondial, le 20 avril 2004, que les autorités compétentes étaient en train de définir les limites du bien.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2004
28 COM 15B.99
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Prenant acte que les autorités ukrainiennes ont fourni le rapport d’étude sur les projets de conservation prévus ou exécutés à proximité du site du patrimoine mondial (décision 27 COM 7B.80),
2. Exprime sa satisfaction à l’État partie pour les progrès réalisés quant aux mesures prises pour remédier aux dommages causés par la construction de la piscine souterraine et définir les limites du bien ;
3. Demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS informés de tout projet futur susceptible d’avoir un impact sur le bien.
Projet de décision : 28 COM 15B.99
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Prenant acte que les autorités ukrainiennes ont fourni le rapport d’étude sur les projets de conservation prévus ou exécutés à proximité du site du patrimoine mondial,
2. Exprime sa satisfaction à l’Etat partie pour les progrès réalisés quant aux mesures prises pour remédier aux dommages causés par la construction de la piscine souterraine et définir les limites du bien ;
3. Demande à l’Etat partie de tenir le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS informés de tout projet futur susceptible d’avoir un impact sur le bien.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.