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Réserve de gibier de Selous

République-Unie de Tanzanie
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités illégales
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation minière
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures hydrauliques
  • Pétrole/gaz
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Réduction significative de la faune sauvage due au braconnage

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Réduction significative de la faune sauvage due au braconnage
  • Financement et gestion insuffisants
  • Prospection et exploitation de minerais et d'hydrocarbures
  • Gestion et développement du tourisme
  • Projet d'aménagement de barrages potentiel et proposé
  • Mise à exécution du projet d’exploitation d’uranium
  • Insuffisance de préparation aux catastrophes
  • Besoin d’une zone tampon
  • Besoin de renforcer l’implication des communautés locales
  • Espèces exotiques envahissantes
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Le braconnage et ses conséquences dramatiques sur les populations d’éléphants et ses effets sur l’écosystème

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours de rédaction

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

En cours d'identification

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 3 (de 1984-1999)
Montant total approuvé : 67 980 dollars E.U.
1999 Project Planning Workshop for Strengthening ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
1987 Equipment for anti-poaching measures at Selous Game ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1984 Purchase of a vehicle for Selous Game Reserve (Approuvé)   10 480 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 6 février 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien. Une mission de suivi réactif UICN s’est rendue sur le territoire du bien du 8 au 15 février 2017. Les deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/199/documents/. Les progrès accomplis dans les réponses données aux précédentes décisions du Comité sont présentés comme suit dans le rapport de l’État partie :

  • Afin de traiter le problème du braconnage, il est prévu que le Projet de conservation et de développement de l’écosystème de Selous (Selous Ecosystem Conservation and Development – SECAD) soit mis en œuvre par l’État partie en collaboration avec la Société zoologique de Francfort (FZS), le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Banque allemande de développement (KfW) ;
  • La population actuelle de rhinocéros noirs présents sur le territoire du bien n’est pas connue mais des actions de suivi à long terme seront relancées ;
  • L’Autorité tanzanienne de gestion de la faune sauvage (Tanzania Wildlife Management Authority – TAWA) est opérationnelle depuis juillet 2016 ;
  • Un projet de plan d’action quinquennal a été élaboré par les États parties de Tanzanie et du Mozambique afin de protéger le corridor Selous-Niassa, mais les ressources nécessaires à sa mise en œuvre sont limitées ;
  • La faisabilité de la méthode de lixiviation in-situ (ISL) fait actuellement l’objet de tests sur le site du projet de la rivière Mkuju. Le suivi de la qualité de l’eau et des tests de radiation sont en cours, et un plan d’urgence est en vigueur ;
  • Le projet de barrage de la Gorge de Stiegler n’a pas encore été approuvé mais l’exploitant du projet, Odebrecht, a été autorisé à réaliser une étude d’impact environnemental (EIE) ;
  • Une évaluation d’impact environnemental et social (EIES) pour le barrage de Kidunda est en cours d’achèvement et sera soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen, une fois achevée ;
  • La prospection et l’exploitation pétrolières, gazières et d’uranium sur le territoire du bien ne peut être restreinte légalement en vertu de la Loi de conservation de la faune sauvage N° 5 de 2009, mais l’État partie prend des mesures pour garantir qu’aucune licence d’exploitation minière n’est accordée ;
  • Les communautés locales sont consultées dans le cadre de l’élaboration du Plan de gestion général (General Management Plan – GMP) et elles reçoivent des indemnités par l’intermédiaire d’un programme de retenue des droits de chasse et d’un partenariat avec des investisseurs privés dans les Zones de gestion de la faune sauvage (Wildlife Management Areas - WMA) ;
  • L’État partie fait appel au Centre du patrimoine mondial et à la communauté des bailleurs de fonds pour soutenir l’évaluation environnementale stratégique (EES) destinée à évaluer les impacts cumulatifs des différents projets (en cours et prévus) ayant des impacts sur le bien.

Un projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un projet de Plan d’action d’urgence (PAU) biennal ont été soumis au Centre du patrimoine mondial en préparation de la mission. Ces deux documents ont été élaborés dans le but de réduire de façon significative le braconnage et de rétablir les populations des principales espèces de faune sauvage d’ici juillet 2018. Il est prévu que le DSOCR et le PAU soient révisés et à nouveau soumis avant décembre 2017.

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ont été informés de la présence d’une concession de prospection pétrolière et gazière, appelée Kito-1, dans la plaine d’inondation de la vallée de Kilombero, un site Ramsar en amont du bien. Le 22 mars 2017, le Centre du patrimoine mondial a envoyé un courrier à l’État partie demandant des informations à ce sujet.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Cette année encore, de louables efforts ont été accomplis par l’État partie, notamment la mise en œuvre opérationnelle effective de la TAWA, le soutien international orienté vers la lutte contre le braconnage et la collaboration avec le Mozambique en faveur de la conservation de l’écosystème transfrontalier Niassa-Selous. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de soumettre le projet SECAD et le plan d’action conjoint avec l’État partie du Mozambique au Centre du patrimoine mondial, et de rendre compte des progrès réalisés dans leur mise en œuvre. Rappelant la décision 40 COM 7A.47, il est également recommandé au Comité de demander aux États parties de Tanzanie et de Chine de rendre compte de leurs activités dans le cadre de l’accord destiné à prévenir la criminalité liée à la faune sauvage.

Il est pris acte de l’élaboration d’un projet de DSOCR et du PAU, bien que celui-ci s’accompagne d’une réduction significative du budget nécessaire à sa mise en œuvre. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de soumettre la version révisée du DSOCR au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, dès qu’il sera disponible, de veiller à ce que des ressources adéquates soient mises à disposition pour mettre en œuvre le plan d’action, et de rendre compte de tous les progrès accomplis.

Prenant note des conclusions et des recommandations de la mission de 2017, le projet de barrage de Kidunda devrait, en premier lieu, tendre à éviter toute inondation du bien. Si cela s’avérait impossible, l’approbation du projet devrait être revue. Il est donc recommandé au Comité de demander à l’État partie de présenter, dans l’EIES, une modélisation du régime d’inondation et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN.

Les conclusions de la mission indiquent que l’ISL n’est qu’une des multiples méthodes d’extraction actuellement testées sur le site du projet de la rivière Mkuju. Compte tenu des résultats de ces essais, une EIES est nécessaire afin d’évaluer les impacts potentiels de toutes les méthodes, cette évaluation devant inclure des mesures détaillées à mettre en œuvre pour éviter et atténuer ces impacts.

Alors que le rapport de l'État partie indique qu’Odebrecht a déjà été autorisé à réaliser une EIE, la mission a été informée que le projet de barrage de la Gorge de Stiegler n’en est encore qu’à sa phase de conception. Le projet est également inscrit dans la version actualisée en 2016 du Plan général du réseau électrique national (Power System Master Plan). Des incertitudes planent donc sur l’état d’avancement du projet. Étant donné la préoccupation du Comité quant à la forte probabilité de dommages graves et irréversibles à la VUE du bien, et conformément à la position du Comité selon laquelle la construction de barrages avec de grands réservoirs au sein des limites des biens du patrimoine mondial est incompatible avec leur statut de patrimoine mondial (décision 40 COM 7), il est recommandé au Comité de prier instamment l’État partie d’abandonner définitivement ce projet.

La mission a pris note avec préoccupation de la présence de la concession de prospection pétrolière et gazière de Kito-1, dans la plaine d’inondation de la vallée de Kilombero, un site Ramsar, qui fournit les deux tiers des eaux de la rivière Rufiji, ce qui peut donc entrainer des impacts potentiels sur le bien, situé en aval.  Selon l’opérateur du projet, Swala Oil and Gas plc, il est prévu que le forage commence au troisième trimestre 2017. Il est donc recommandé au Comité de prier instamment l’État partie de ne pas autoriser de forage tant qu’une étude détaillée du régime hydrologique de la plaine d’inondation n’a pas été réalisée, étude dont les conclusions serviront ensuite pour l’EIE du projet qui devra inclure une évaluation spécifique des impacts potentiels sur la VUE du bien, situé en aval du projet. Cette étude et cette évaluation devront être soumises au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN.

La mission a par ailleurs identifié la menace émergente que constituent la croissance et l’intensification du pâturage du bétail, principalement dans la partie septentrionale du bien. Bien que cette menace soit actuellement limitée, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’élaborer de façon proactive, dans le cadre de la gestion globale du bien, un plan stratégique et de prévoir des interventions pour trouver une solution durable au problème et atténuer les impacts du pâturage du bétail sur la VUE du bien.

Il est en outre recommandé au Comité de demander à l’État partie de mettre en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.17
Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) (N 199bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.5, 36 COM 8B.43, 40 COM 7 et 40 COM 7A.47, adoptées à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement,
  3. Félicite l’État partie et ses partenaires internationaux pour les efforts qu’ils entreprennent actuellement en faveur de la lutte contre le braconnage, et demande à l’État partie de soumettre le Projet de conservation et de développement de l’écosystème de Selous (Selous Ecosystem Conservation and Development – SECAD) au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
  4. Accueillant avec satisfaction l’élaboration d’un projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et d’un Plan d’action d’urgence, demande également à l’État partie de soumettre la version révisée du DSOCR au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, dès qu’elle sera disponible, de veiller à ce que des ressources adéquates soient mises à disposition pour mettre en œuvre le Plan d’action et de rendre compte des progrès réalisés ;
  5. Prend note avec satisfaction de l’élaboration d’un projet de plan d’action par les États parties de Tanzanie et du Mozambique, destiné à renforcer leur collaboration dans la protection du corridor Selous-Niassa, et demande en outre aux États parties de Tanzanie et du Mozambique de soumettre le plan d’action au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
  6. Réitère sa demande auprès des États parties de Tanzanie et de Chine afin qu’ils rendent compte des activités menées dans le cadre de leur accord destiné à prévenir la criminalité liée à la faune sauvage ;
  7. Considérant la forte probabilité de dommages graves et irréversibles à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien consécutifs au projet de barrage hydroélectrique de la Gorge de Stiegler, et notant l’intégration du projet dans la version mise à jour en 2016 du Plan général du réseau électrique national (Power System Master Plan), prie urgemment l’État partie de mener une EIES/EIP pour ce projet avant de décider de poursuivre la construction de ce projet et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformément au paragraphe 172 des Orientationset demande à l’État partie d’étudier des options alternatives au projet hydroélectrique de la Gorge de Stiegler ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017, en particulier :
    1. D’envisager, pour le barrage de Kidunda, un projet qui, au niveau d’eau le plus haut, n’inonde aucune partie du bien, d’inclure une modélisation du régime d’inondation dans l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) du projet, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN,
    2. De réaliser une EIES pour la méthode de lixiviation in-situ (ISL) et toute autre méthode choisie pour le projet de la rivière Mkuju, si le projet devait être poursuivi,
    3. De proposer une zone forestière complémentaire de faune sauvage, d’une grande valeur écologique, en tant qu’extension du bien, comme demandé par le Comité dans sa décision 36 COM 8B.43;
  9. Note avec préoccupation la présence de la concession de prospection pétrolière et gazière de Kito-1, située dans la plaine d’inondation de la vallée de Kilombero, un site Ramsar, où il est prévu que des opérations de forage, susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, commencent au troisième trimestre de l’année 2017, et prie aussi instamment l’État partie de ne pas autoriser les opérations de forage avant qu’une étude détaillée du régime hydrologique de la plaine d’inondation et une EIE exhaustive, entreprise sur la base des conclusions de l’étude détaillée, n’aient été réalisées et soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.17

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7A.47, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Félicite l’État partie et ses partenaires internationaux pour les efforts qu’ils entreprennent actuellement en faveur de la lutte contre le braconnage, et demande à l’État partie de soumettre le Projet de conservation et de développement de l’écosystème de Selous (Selous Ecosystem Conservation and Development – SECAD) au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
        4. Accueillant avec satisfaction l’élaboration d’un projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et d’un Plan d’action d’urgence, demande également à l’État partie de soumettre la version révisée du DSOCR au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, dès qu’elle sera disponible, de veiller à ce que des ressources adéquates soient mises à disposition pour mettre en œuvre le Plan d’action et de rendre compte des progrès réalisés ;
        5. Prend note avec satisfaction de l’élaboration d’un projet de plan d’action par les États parties de Tanzanie et du Mozambique, destiné à renforcer leur collaboration dans la protection du corridor Selous-Niassa, et demande en outre aux États parties de Tanzanie et du Mozambique de soumettre le plan d’action au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
        6. Réitère sa demande auprès des États parties de Tanzanie et de Chine afin qu’ils rendent compte des activités menées dans le cadre de leur accord destiné à prévenir la criminalité liée à la faune sauvage ;
        7. Considérant la forte probabilité de dommages graves et irréversibles à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien consécutifs au projet de barrage hydroélectrique de la Gorge de Stiegler, et prenant note de l’intégration du projet dans la version mise à jour en 2016 du Plan général du réseau électrique national (Power System Master Plan), prie urgemment l’État partie d’abandonner définitivement le projet ;
        8. Demande par ailleurs à l’État partie de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017, en particulier :
          1. D’envisager, pour le barrage de Kidunda, un projet qui, au niveau d’eau le plus haut, n’inonde aucune partie du bien, d’inclure une modélisation du régime d’inondation dans l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) du projet, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN,
          2. De réaliser une EIES pour la méthode de lixiviation in-situ (ISL) et toute autre méthode choisie pour le projet de la rivière Mkuju, si le projet devait être poursuivi,
          3. De proposer une zone forestière complémentaire de faune sauvage, d’une grande valeur écologique, en tant qu’extension du bien, comme demandé par le Comité dans sa décision 36 COM 8B.43;
        9. Prend note avec préoccupation de la présence de la concession de prospection pétrolière et gazière de Kito-1, située dans la plaine d’inondation de la vallée de Kilombero, un site Ramsar, où il est prévu que des opérations de forage, susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, commencent au troisième trimestre de l’année 2017, et prie aussi instamment l’État partie de ne pas autoriser les opérations de forage avant qu’une étude détaillée du régime hydrologique de la plaine d’inondation et une EIE exhaustive, entreprise sur la base des conclusions de l’étude détaillée, n’aient été réalisées et soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
        10. Prend note de la menace émergente que constituent la croissance et l’intensification du pâturage du bétail sur le territoire du bien, et demande en outre à l’État partie, dans le cadre de la gestion globale du bien, de concevoir rapidement un plan stratégique et de prévoir des interventions afin de trouver une solution durable pour atténuer les impacts du pâturage du bétail sur la VUE du bien ;
        11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        12. Décide de maintenir Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        République-Unie de Tanzanie
        Date d'inscription : 1982
        Catégorie : Naturel
        Critères : (ix)(x)
        Liste en péril (dates) : 2014-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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