Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

Niger
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Instabilité politique et troubles civils
  • Pauvreté
  • Contraintes de gestion (manque de moyens humains et logistiques)
  • Braconnage des autruches
  • Erosion du sol
  • Pression démographique
  • Pression du bétail
  • Pression sur les ressources forestières
  • orpaillage
  • activitiés illégales (menaces de braconnage et de coupe de bois)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Conflit militaire et des troubles civils, ayant conduit le gouvernement nigérien à demander au Directeur général de l'UNESCO de lancer un appel en faveur de la protection du site

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours de rédaction 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

En cours d'identification

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 7 (de 1999-2013)
Montant total approuvé : 172 322 dollars E.U.
2013 Mission d'évaluation de la réserve naturelle nationale ... (Approuvé)   29 872 dollars E.U.
2002 Confection des plaques de commémoration de 2 sites ... (Approuvé)   450 dollars E.U.
2000 Préparation d’un dossier d'inscription du site de l’Aïr ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1999 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 National Sensitising Seminar for the Personnel Charged ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 31 janvier 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien qui est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/573/documents/. Les informations actualisées sur les activités entreprises et les menaces en cours sont présentées comme suit :

  • Un projet de suivi écologique, d’une durée de neuf mois et utilisant des caméras-pièges, a été lancé, il a débuté par une sensibilisation des communautés locales ;
  • En 2016, les résultats d’une étude de suivi écologique ont estimé que l’index kilométrique d’abondance (IKA) était de 0,114 individus parmi sept espèces (gazelle dorcas, gazelle dama, mouflon à manchettes, singe patas, chacal doré, daman du Cap, et écureuil fouisseur), et de 38,83 pieds par hectare pour la densité de végétation ;
  • Des contrats ont été signés entre l’Unité de gestion et deux communautés locales pour entreprendre des activités conjointes de suivi pour une durée de six mois autour du massif de Takoulkouzet ;
  • La troisième phase de la Cogestion des ressources naturelles dans les Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (COGERAT) et la deuxième phase du Projet Niger Fauna Corridor (PNFC) sont en cours ;
  • La pression accrue exercée par le braconnage conduit à une migration de la faune sauvage depuis le bien vers d’autres aires protégées en empruntant les corridors naturels de faune. Cette faune devra être capturée dans la deuxième phase du PNFC ;
  • Au cours de la période concernée par le rapport, les efforts de surveillance ont couvert 2000 km mais le bien continue à être confronté aux menaces liées au braconnage, à l’abattage illégal d’arbres, à une espèce envahissante (Prosopis juliflora), à la dégradation du sol, à un usage non réglementé des terres et à des conflits entre la faune et les humains ;
  • Dans une volonté de stopper et de renverser la tendance de dégradation de la biodiversité, un atelier de formation à l’utilisation des outils Management Effectiveness Tracking Tool (METT) et Enhancing our Heritage (EoH) a été organisé pour les gestionnaires et personnels des parcs ;
  • Le soutien accordé à l’élevage en captivité des autruches à cou rouge d’Afrique du Nord est insuffisant.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Dans son rapport, l’État partie n’a pas répondu de façon adéquate à l’ensemble des demandes du Comité (décision 40 COM 7A.45). En effet, des informations actualisées sur les points suivants font défaut : (i) progrès accomplis par l’État partie dans le recrutement d’agents forestiers et la garantie d’un financement adéquat de l’Unité de gestion ; (ii) informations et données détaillées sur le braconnage et la récolte de bois le long du périmètre du bien ; (iii) situation actuelle de l’exploitation aurifère à Agadez ; et (iv) réalisation des études nécessaires afin de préparer un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

Des informations sont toutefois communiquées sur les activités menées par l’État partie pour mettre en œuvre quelques unes des mesures correctives. Les efforts entrepris par l’État partie pour améliorer la surveillance et le suivi écologique du bien par l’engagement des communautés sont tout particulièrement appréciés. Néanmoins, on ne saurait dire si un plan de surveillance a été élaboré pour mettre en œuvre de façon stratégique toutes les actions concernées, en se concentrant tout particulièrement sur la protection des espèces emblématiques, comme il est précisé dans les mesures correctives. Rappelant que l’évaluation EoH de janvier 2016 a identifié que le bien ne dispose pas de plan de gestion, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’apporter des éclaircissements sur l’état d’avancement de l’élaboration du plan de surveillance.

Il est très préoccupant de constater que le bien continue à être confronté à un certain nombre de menaces, notamment le braconnage que l’on n’est pas encore parvenu à contrôler, la récolte illégale de bois et le développement de la plante envahissante Prosopis juliflora. La Base de données globale sur les espèces exotiques envahissantes (UICN) donne des informations sur le traitement de cette dernière, l’État partie souhaitera peut-être s’y référer dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’éradication.

Il est pris note de l’IKA général pour les sept espèces observées. Toutefois, les données répertoriées sont d’un usage limité pour suivre les tendances des espèces une par une. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’enregistrer des données pour chaque espèce clé qui contribue à la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle (VUE) et de soumettre ces données au Centre du patrimoine mondial. Parmi ces éléments, il conviendrait que figurent des données sur l’antilope addax, les informations relatives à sa présence sur le territoire du bien n’étant pas confirmées.

Au cours des dernières années, la population d’autruches à cou rouge d’Afrique du Nord a considérablement diminué au Niger, les programmes d’élevage en captivité étant essentiels pour le rétablissement de l'espèce. Il est donc extrêmement préoccupant que l’État partie ait mentionné un soutien inadapté au programme mis en œuvre. Afin d’assurer la réussite du plan de réintroduction durable, il semble nécessaire d’évaluer la viabilité génétique de la population restante et de collaborer avec les autres États parties de l’aire de répartition afin d’enrichir le stock génétique dans le cadre d’un plan d’action international ou régional en faveur de l’espèce. Il est recommandé au Comité d’encourager l’État partie à solliciter un soutien de la part du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN).

Des informations complémentaires sont demandées sur l’enquête réalisée au moyen de caméras-pièges, telles que l’objectif attendu de cette étude et la façon dont celle-ci contribuera à la mise en œuvre des mesures correctives.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.15
Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.45, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Regrette que le rapport sur l’état de conservation du bien soumis par l’État partie ne réponde pas de façon adéquate aux demandes du Comité ;
  4. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il accélère la procédure de recrutement d’agents forestiers et qu’il assure le financement adéquat de l’Unité de gestion permettant ainsi de mieux contrôler l’exploitation des ressources naturelles sur le territoire du bien ;
  5. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des informations et des données détaillées sur le braconnage et la récolte de bois sur le territoire du bien et de ses alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour juguler ces menaces ;
  6. Apprécie les efforts entrepris par l’État partie pour améliorer la surveillance et le suivi écologique sur le territoire du bien par l’engagement des communautés locales, mais prie instamment l’État partie d’élaborer, à titre prioritaire, un plan de surveillance et un plan de gestion pour le bien et d’en soumettre des exemplaires au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  7. Prend note avec préoccupation du développement de l’espèce de plante envahissante Prosopis juliflora sur tout le territoire du bien, et demande à l’État partie, en concertation avec le Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN), d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’éradication de cette espèce ;
  8. Demande également à l’État partie de suivre les tendances d’évolution des espèces clés qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats du suivi de chaque espèce afin de confirmer ces tendances ;
  9. Prenant note avec préoccupation du soutien insuffisant accordé à l’élevage en captivité d’autruches à cou rouge d’Afrique du Nord, demande en outre à l’État partie d’assurer le financement nécessaire au fonctionnement efficace de centres d’élevage en captivité et d’œuvrer, en étroite collaboration avec les autres États parties voisins, à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional d’action en faveur de la conservation de cette espèce, et encourage l’État partie à solliciter le soutien du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN);
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de communiquer des informations détaillées sur l’étude réalisée au moyen de caméras-pièges, notamment sur la façon dont ces équipements contribueront à améliorer le suivi et la surveillance du bien, et de soumettre ses conclusions, une fois disponibles, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  11. Demande de plus à l’État partie de communiquer des informations actualisées sur la situation de l’exploitation aurifère dans la région d’Agadez ainsi que dans toute autre région, au delà des limites du bien, qui pourrait potentiellement avoir une incidence sur la VUE du bien ;
  12. Réitère en outre sa demande à l’État partie de mettre en œuvre l’ensemble des recommandations de la mission de suivi réactif de 2015 ainsi qu’un plan d’action pour les mesures correctives définies en concertation avec l’État partie durant la mission ;
  13. Réitère de toute urgence sa demande à l’État partie d’entreprendre les études nécessaires à la préparation d’un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et de soumettre le projet de DSOCR au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2018, pour examen par le Comité à sa 42e session en 2018 ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  15. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.15

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7A.45, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Regrette que le rapport sur l’état de conservation du bien soumis par l’État partie ne réponde pas de façon adéquate aux demandes du Comité ;
        4. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il accélère la procédure de recrutement d’agents forestiers et qu’il assure le financement adéquat de l’Unité de gestion permettant ainsi de mieux contrôler l’exploitation des ressources naturelles sur le territoire du bien ;
        5. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des informations et des données détaillées sur le braconnage et la récolte de bois sur le territoire du bien et de ses alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour juguler ces menaces ;
        6. Apprécie les efforts entrepris par l’État partie pour améliorer la surveillance et le suivi écologique sur le territoire du bien par l’engagement des communautés locales, mais prie instamment l’État partie d’élaborer, à titre prioritaire, un plan de surveillance et un plan de gestion pour le bien et d’en soumettre des exemplaires au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
        7. Prend note avec préoccupation du développement de l’espèce de plante envahissante Prosopis juliflora sur tout le territoire du bien, et demande à l’État partie, en concertation avec le Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN), d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’éradication de cette espèce ;
        8. Demande également à l’État partie de suivre les tendances d’évolution des espèces clés qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats du suivi de chaque espèce afin de confirmer ces tendances ;
        9. Prenant note avec préoccupation du soutien insuffisant accordé à l’élevage en captivité d’autruches à cou rouge d’Afrique du Nord, demande en outre à l’État partie d’assurer le financement nécessaire au fonctionnement efficace de centres d’élevage en captivité et d’œuvrer, en étroite collaboration avec les autres États parties voisins, à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional d’action en faveur de la conservation de cette espèce, et encourage l’État partie à solliciter le soutien du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN);
        10. Demande par ailleurs à l’État partie de communiquer des informations détaillées sur l’étude réalisée au moyen de caméras-pièges, notamment sur la façon dont ces équipements contribueront à améliorer le suivi et la surveillance du bien, et de soumettre ses conclusions, une fois disponibles, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
        11. Demande de plus à l’État partie de communiquer des informations actualisées sur la situation de l’exploitation aurifère dans la région d’Agadez ainsi que dans toute autre région, au delà des limites du bien, qui pourrait potentiellement avoir une incidence sur la VUE du bien ;
        12. Réitère en outre sa demande à l’État partie de mettre en œuvre l’ensemble des recommandations de la mission de suivi réactif de 2015 ainsi qu’un plan d’action pour les mesures correctives définies en concertation avec l’État partie durant la mission ;
        13. Réitère de toute urgence sa demande à l’État partie d’entreprendre les études nécessaires à la préparation d’un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et de soumettre le projet de DSOCR au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2018, pour examen par le Comité à sa 42e session en 2018 ;
        14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        15. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Niger
        Date d'inscription : 1991
        Catégorie : Naturel
        Critères : (vii)(ix)(x)
        Liste en péril (dates) : 1992-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


        top