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Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

Niger
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a)  Instabilité politique et troubles civils

b)  Pauvreté

c)  Contraintes de gestion

d)  Braconnage des autruches

e)  Erosion du sol

f)  Pression démographique

g)  Pression du bétail

h)  Pression sur les ressources forestières

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Conflit militaire et des troubles civils, ayant conduit le gouvernement nigérien à demander au Directeur général de l'UNESCO de lancer un appel en faveur de la protection du site.

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 7 (de 1999-2013)
Montant total approuvé : 172 322 dollars E.U.
2013 Mission d'évaluation de la réserve naturelle nationale ... (Approuvé)   29 872 dollars E.U.
2002 Confection des plaques de commémoration de 2 sites ... (Approuvé)   450 dollars E.U.
2000 Préparation d’un dossier d'inscription du site de l’Aïr ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1999 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 National Sensitising Seminar for the Personnel Charged ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

En février 2013, l'Etat partie a soumis un rapport sommaire sur l'état de conservation du bien. Le rapport fait le point sur les progrès obtenus depuis 2012 dans la mise en œuvre des mesures correctives et des premiers résultats de l’inventaire préliminaire de janvier 2013.

a)  Mise en œuvre des mesures correctives

Comme cela était le cas dans les rapports de 2010, 2011 et 2012, le rapport de 2013 apporte très peu de nouvelles informations concernant la mise en œuvre des mesures correctives.

L’Etat partie rapporte tout de même que les efforts en matière de restauration des terres, de lutte contre le ramassage de bois et le braconnage à des fins commerciales commence à porter leurs fruits grâce notamment à un retour à la stabilité dans la région. Cet aspect a rendu possible le retour des agents forestiers dans la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) et sa périphérie, la réalisation d'activités menées par le Projet de Cogestion des Ressources de l’Aïr et du Ténéré (COGERAT) au sein du bien et une sensibilisation exercée par les écogardes qui concourent à une meilleure gouvernance du site.

L’Etat partie souligne que les difficultés rencontrées actuellement sont surtout liées à l’insuffisance de mobilisations de ressources financières additionnelles pour l’achèvement des mesures correctives, et que l’appui de la communauté internationale est indispensable pour la mise en œuvre de certaines des mesures.  .

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent que malgré quelques aspects encourageants, il demeure des problèmes de conservation importants pour la remise en état du bien dont le braconnage, la coupe de bois illégale et la présence d'activités liées à l'industrie minière dans et en périphérie du bien. De plus, l’UICN note qu’il existe des traces du conflit armé dans le bien telles que la présence de mines et qu’un vaste programme de déminage devra être entrepris afin que le site retrouve son intégrité.

b)  Inventaires des ressources fauniques et floristiques

L’Etat partie rapporte qu’un inventaire préliminaire simplifié des ressources fauniques et floristiques a été réalisé au cours du mois de janvier 2013. La mission d'inventaire, soutenue par la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN, a confirmé l'existence de populations de certaines espèces d'ongulés telles que le mouflon à manchettes ou la gazelle dorcas. Sur la base des résultats de l’inventaire préliminaire simplifié des ressources fauniques et floristiques, l’Etat partie considère que la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien est bien présente, mais que beaucoup reste à faire pour maintenir l’intégrité du bien.

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN accueillent favorablement la tenue de cette mission d'inventaire préliminaire, la première depuis une dizaine d'années en raison des conflits armés et de l'insécurité récurrente. La mission d'inventaire a certes montré l'existence de populations pour certaines espèces d'ongulés telles que le mouflon à manchettes ou la gazelle dorcas mais elle n'a pas permis d'améliorer l'état des connaissances sur les espèces en danger critique d'extinction qui font de la RNNAT un site exceptionnel. En outre la présence de certaines espèces emblématiques dans le site telles que le guépard saharien, l'addax et la gazelle dama n’a pas été confirmé.

Les résultats de la mission d'inventaire préliminaire ont fait ressortir la nécessité de mettre en œuvre un inventaire détaillé du bien afin de déterminer les activités prioritaires de conservation à réaliser et de compléter les informations obtenues lors de l’inventaire préliminaire du mois de janvier. Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent qu’une demande d’assistance internationale à cet effet a été développée par l’Etat partie, en étroite collaboration avec la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN, et a été soumise à l’approbation du Président du Comité de patrimoine mondial.  

L'IUCN note qu’il sera important que l’inventaire détaillé fournisse des informations sur la présence des espèces de carnivores étant donné les problèmes liés au conflit entre les éleveurs et les prédateurs rapportés par plusieurs observateurs.

c)  Exploitation minière etpétrolière

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent aussi que l'Etat partie n’apporte pas d'informations concernant des activités liées à l'industrie extractive dans et à proximité du bien, qui étaient demandés par le Comité dans sa décision 36 COM 7A.11.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN rappellent que les conditions d’insécurité lors de la dernière rébellion de 2006 à 2009, ainsi que l’insécurité résiduelle, ont rendu difficile la mise en œuvre des mesures correctives et ont ouvert la voie à un braconnage important qui a progressivement et fortement érodé la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ce bien de 7,7 million d’hectares.

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN soulignent que le manque d’informations concrètes dans le rapport de l’Etat partie ne permet pas de réaliser une évaluation pertinente de la mise en œuvre des mesures correctives identifiées par la mission de suivi de l’UICN en 2005. Ils notent également que l’Etat partie rapporte que les difficultés rencontrées actuellement sont surtout liées à l’insuffisance de mobilisations de ressources financières additionnelles pour l’achèvement des mesures correctives, et que l’appui de la communauté international est indispensable pour la mise en œuvre de certaines des mesures. Ils recommandent que le bien soit maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN recommandent que le Comité accueille favorablement le fait qu’une mission d'inventaire préliminaire ait été effectuée en janvier 2013 avec le soutien de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN et notent qu’une demande d’assistance internationale a été soumise à l’approbation du Président du Comité de patrimoine mondial pour une mission d’inventaire plus détaillé, comme demandé par le Comité a plusieurs reprises. Ils réitèrent leur recommandation qu’une mission de suivi réactif soit organisée dès que les résultats de cette inventaire seront disponibles.

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7A.12
Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A.Add,

2.  Rappelant la décision 36 COM 7A.10 , adoptée lors de sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Regrette que l’absence d'informations précises dans le rapport de l’État partie ne permet pas de réaliser une évaluation pertinente de la mise en œuvre des mesures correctives identifiées par la mission de suivi de l’UICN en 2005 en réponse aux décisions du Comité ;

4.  Réitère sa plus vive inquiétude concernant la forte dégradation de la valeur universelle exceptionnelle du bien mais note avec satisfaction un retour progressif de la sécurité dans la zone ;

5.  Accueille favorablement l’organisation d’une mission d'inventaire préliminaire au niveau du bien avec le soutien de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN  et prend note que cette mission a montré l'existence de populations pour certaines espèces d'ongulés mais qu’elle n'a pas permis d'améliorer l'état des connaissances sur les espèces en danger critique d'extinction et, qu’elle n’a pas pu confirmer la présence d'espèces emblématiques dans le site telles que le guépard saharien, l'addax et la gazelle dama ;

6.  Note également qu’une demande d’assistance internationale a été soumise à l’approbation du Président du Comité du patrimoine mondial pour une mission d’inventaire plus détaillée, et réitère sa demande à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif sur le bien, menée par l’UICN dès que les résultats de l’inventaire seront disponibles, afin de :

a)  évaluer son état de conservation, ainsi que les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives,

b)  définir l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril,

c)  actualiser les mesures correctives et de définir un calendrier pour leur mise en œuvre ;

7.  Réitère également sa demande à l’État partie de clarifier les informations concernant l’existence d’une concession pétrolière dans le bien et rappelle que l’exploration minière et pétrolière est incompatible avec le statut de patrimoine mondial ;

8.  Prie instamment l'État partie de poursuivre et d'intensifier ses efforts pour mettre pleinement en œuvre toutes les mesures correctives, et en particulier la lutte contre le braconnage, ainsi que les autres recommandations proposées par la mission de suivi de 2005 ;

9.  Prend également note du rapport de l’État partie et notamment du fait que les difficultés rencontrées actuellement sont surtout liées à l’insuffisance de mobilisations de ressources financières additionnelles pour l’achèvement des mesures correctives, et réitère son invitation à la communauté internationale d’accroitre son soutien au bien ;

10.  Demande à l'État partie d'effectuer un état des lieux sur la présence de mines issues de la dernière rébellion au Niger (2006-2009) au sein du bien et des opérations de déminage à envisager le cas échéant ;

11.  Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2014 , un rapport détaillé sur l'État de conservation du bien et en particulier sur la mise en œuvre des mesures correctives et autres recommandations du Comité du patrimoine mondial, notamment l'étude complète des espèces menacées au sein du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;

12.  Décide de maintenir les Réserves Naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

37 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-13/37.COM/7A, WHC-13/37.COM/7A.Add et WHC-13/37.COM/7A.Add.2),

2.  Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 37 COM 7A.29 )
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 37 COM 7A.30 )
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 37 COM 7A.16 )
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 37 COM 7A.37 )
  • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 37 COM 7A.17 )
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 37 COM 7A.2 )
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 37 COM 7A.3 )
  • Egypte, Abou Mena (décision 37 COM 7A.23 )
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision  37 COM 7A.15 )
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision 37 COM 7A.10 )
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 37 COM 7A.32 )
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 37 COM 7A.33 )
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 37 COM 7A.18 )
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 37 COM 7A.14 )
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 37 COM 7A.24 )
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 37 COM 7A.25 )
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 37 COM 7A.26 )
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 37 COM 7A.11 )
  • Mali, Tombouctou (décision 37 COM 7A.19 )
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 37 COM 7A.20 )
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 37 COM 7A.12 )
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 37 COM 7A.21 )
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 37 COM 7A.27 )
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 37 COM 7A.36 )
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 37 COM 7A.38 )
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 37 COM 7A.1 )
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 37 COM 7A.4 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 37 COM 7A.5 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 37 COM 7A.6 )
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 37 COM 7A.7 )
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 37 COM 7A.8 )
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 37 COM 7A.22 )
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 37 COM 7A.35)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 37 COM 7A.13 )
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 37 COM 7A.34 )
  • Venezuela, Coro et son port (décision 37 COM 7A.39)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 37 COM 7A.28 )
Projet de décision : 37 COM 7A.12

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A.Add,

2.  Rappelant la décision 36 COM 7A.10, adoptée lors de sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Regrette que l’absence d'informations précises dans le rapport de l’Etat partie ne permet pas de réaliser une évaluation pertinente de la mise en œuvre des mesures correctives identifiées par la mission de suivi de l’UICN en 2005 en réponse aux décisions du Comité ;

4.  Réitère sa plus vive inquiétude concernant la forte dégradation de la valeur universelle exceptionnelle du bien mais note avec satisfaction un retour progressif de la sécurité dans la zone ;

5.  Accueille favorablement l’organisation d’une mission d'inventaire préliminaire au niveau du bien avec le soutien de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN  et prend note que cette mission a montré l'existence de populations pour certaines espèces d'ongulés mais qu’elle n'a pas permis d'améliorer l'état des connaissances sur les espèces en danger critique d'extinction et, qu’elle n’a pas pu confirmer la présence d'espèces emblématiques dans le site telles que le guépard saharien, l'addax et la gazelle dama ;

6.  Note qu’une demande d’assistance internationale a été soumise à l’approbation du Président du Comité du patrimoine mondial pour une mission d’inventaire plus détaillée, et réitère sa demande à l’Etat partie d’inviter une mission de suivi réactif sur le bien, menée par l’UICN dès que les résultats de l’inventaire seront disponibles, afin de :

a)  évaluer son état de conservation, ainsi que les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives,

b)  définir l'Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril,

c)  actualiser les mesures correctives et de définir un calendrier pour leur mise en œuvre ;

7.  Réitère également sa demande à l’Etat partie de clarifier les informations concernant l’existence d’une concession pétrolière dans le bien et rappelle que l’exploration minière et pétrolière est incompatible avec le statut de patrimoine mondial ;

8.  Prie instamment l'Etat partie de poursuivre et d'intensifier ses efforts pour mettre pleinement en œuvre toutes les mesures correctives, et en particulier la lutte contre le braconnage, ainsi que les autres recommandations proposées par la mission de suivi de 2005 ;

9.  Prend également note du rapport de l’Etat partie et notamment du fait que les difficultés rencontrées actuellement sont surtout liées à l’insuffisance de mobilisations de ressources financières additionnelles pour l’achèvement des mesures correctives, et réitère son invitation à la communauté internationale d’accroitre son soutien au bien ;

10.  Demande à l'Etat partie d'effectuer un état des lieux sur la présence de mines issues de la dernière rébellion au Niger (2006-2009) au sein du bien et des opérations de déminage à envisager le cas échéant ;

11.  Demande également à l'Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le1er février 2014, un rapport détaillé sur l'Etat de conservation du bien et en particulier sur la mise en œuvre des mesures correctives et autres recommandations du Comité du patrimoine mondial, notamment l'étude complète des espèces menacées au sein du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;

12.  Décide de maintenir les Réserves Naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

 

Année du rapport : 2013
Niger
Date d'inscription : 1991
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1992-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 37COM (2013)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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