Coro et son port
Facteurs affectant le bien en 2016*
- Eau (pluie/nappe phréatique)
- Inondations
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Grave détérioration des matériaux et des structures; Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Grave détérioration des matériaux et des structures
- Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien
- Absence de mécanismes adéquats de gestion, de planification et de conservation
- Absence d’informations détaillées et techniques sur l’état de conservation du bien depuis 2007
- Inondation et dégâts des eaux
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Détérioration considérable des matériaux et des structures résultant de l'absence générale de mesures de conservation et d'entretien, et de pluies torrentielles en 2004, 2005 et 2010 ;
- Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique compromettant l'intégrité et l'authenticité du bien ;
- Absence de dispositions institutionnelles et de mécanismes adaptés et efficaces de gestion, de planification et de conservation.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/5965
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/5965
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/5965
Mis à jour en 2015 : voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/6263
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016
Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU (Fonds-en-dépôt espagnol pour le patrimoine mondial) pour la planification, la mise en œuvre et les publications ultérieures des ateliers participatifs et des réunions avec les artisans et la société civile de Coro et La Vela.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**
Septembre 2006 : mission d’évaluation du Centre du patrimoine mondial sur l’état de conservation. Avril 2005, mai 2008 et février 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016
L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 10 février 2016. Ce rapport disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/658/documents/ répond à chacune des questions soulevées par le Comité dans la décision 39 COM 7A.48, ainsi qu’à l’ensemble des mesures correctives révisées approuvées dans la décision 38 COM 7A.23.
Le rapport contient les informations requises sur la clarification des limites des deux éléments constitutifs du bien soumises dans le cadre de l’exercice d’inventaire rétrospectif. Il présente également une carte détaillée avec une proposition préliminaire d’extension de la zone tampon de la ville de Coro.
Il donne par ailleurs des informations détaillées sur la méthodologie appliquée en terme de planification et de conservation des structures monumentales, une documentation détaillée sur l’état de conservation de chacun des bâtiments individuels, ainsi que sur la planification et la réalisation des interventions de conservation et de restauration.
L’équipe technique du Bureau des projets stratégiques et de conception des zones patrimoniales de Coro et son port de La Vela et de leurs aires protégées (OPEDAP) a élaboré, mis en œuvre et évalué tout le travail réalisé dans les zones patrimoniales en procédant à des opérations d’inspection, conseil, soutien, supervision et suivi des travaux, avec le soutien efficace exercé par les conseils communautaires.
Une coopération efficace a été établie entre l’Institut national du patrimoine culturel (IPC), l’autorité de gestion (OPEDAP) et les autres ministères, institutions et autorités gouvernementales, et les conseils sociaux qui apportent leur soutien et interviennent dans la préservation du bien du patrimoine mondial et de sa zone tampon.
L’État partie rend compte également de la stratégie de transmission du savoir-faire traditionnel et du grand nombre d’activités de formation et d’ateliers qui ont été mis en œuvre. Deux entreprises sociales ont été créées qui intègrent des artisans, des apprentis et l’IPC.
De nouvelles ordonnances ont été émises par les municipalités ayant la responsabilité des deux éléments constitutifs du bien qui réglementent l’usage, les fonctions et les techniques de conservation des bâtiments. Ces textes permettront aussi d’aborder la question des biens à l’abandon.
Pour ce qui est du système de drainage, un schéma directeur a été élaboré et il a été demandé d’établir un diagnostic de la situation actuelle.
L’État partie prévoit en outre un certain nombre d’éléments qui sont en préparation et qui figureront dans le futur plan de gestion, entre autres, la structure de la gestion, les dispositions interinstitutionnelles, les dispositions législatives, la prévention des risques, la participation sociale, l’usage public et la gestion du trafic.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016
À la demande de l’État partie, une mission de conseil de l’ICOMOS a eu lieu en octobre 2015 afin d’évaluer l’état de conservation du bien, avec une attention particulière accordée aux actions et aux progrès concrets dans la mise en œuvre des mesures correctives révisées adoptées par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session (Doha, 2014). Le rapport de mission (disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/658/documents) donne une idée précise de la situation actuelle du bien et conclut que l’État partie a fait des progrès remarquables pour se conformer aux 11 mesures correctives à appliquer, mais n’a pas encore obtenu tous les résultats visés dans l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). Il conclut également que les principales menaces sur le bien restent encore l’absence d’un réseau de drainage performant et d’un plan de gestion incluant un plan de traitement des risques liés aux catastrophes. Le rapport de mission fournit aussi des recommandations à l’État partie sur la façon de préparer son rapport au Comité.
Le rapport substantiel de l’État partie est accueilli avec satisfaction. Il démontre clairement son engagement à tous les échelons du gouvernement, ainsi que les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives. Sur la base du rapport de la mission de conseil de I’ICOMOS, des avancées très importantes sont à signaler dans les domaines suivants :
- L’analyse spatiale, l’inventaire et l’évaluation de l’état de conservation de toutes les structures dans les zones du patrimoine mondial de Coro et La Vela ;
- Les clarifications apportées aux limites du bien sont satisfaisantes et seront présentées pour approbation au Comité du patrimoine mondial à sa 40e session (voir document WHC/16/40.COM/8D) ;
- La proposition préliminaire d’extension de la zone tampon de Coro qui doit être soumise officiellement comme une modification mineure des limites ;
- Le plan de conservation et l’analyse reposent sur des inventaires détaillés et sont mis en œuvre avec un important financement gouvernemental. L’implication et la participation de propriétaires privés sont explicitement sollicitées et promues ;
- Le savoir-faire traditionnel se transmet au moyen de vastes programmes de formation et de stages ainsi que par la création de deux entreprises sociales dont les artisans ont la propriété et qui assurent la transmission des connaissances à long terme ;
- Les instruments juridiques et réglementaires aux différents niveaux fournissent un cadre cohérent et ont permis de faire une analyse pour juger de la nécessité d’instruments supplémentaires. La stratégie de conservation s’articule avec les instruments de planification régionale ;
- La structure de gestion est clairement énoncée entre les niveaux local, étatique et national du gouvernement et assure la participation de la société civile ;
- La gestion du trafic prévoit la fermeture des rues à la circulation automobile à Coro et La Vela ;
- Le financement de la gestion et de la conservation provient essentiellement du gouvernement central par l’intermédiaire de l’État de Falcon.
On peut en conclure que l’installation d’un système de drainage efficace et l’établissement du plan de gestion sont les principales mesures correctives notoires que l’État partie doit être instamment prié de mettre en œuvre le plus vite possible. Compte tenu des nombreux éléments d’ores et déjà disponibles, cela devrait être faisable dans un délai d’un à deux ans. Une fois le plan de gestion et le système de drainage achevés et jugés appropriés, le Comité du patrimoine mondial serait alors en mesure d’évaluer si le DSOCR a été atteint pour ce bien et si son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril peut être envisagé.
Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7A.5
Coro et son port (Venezuela, République bolivarienne du) (C 658)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
- Rappelant la décision 39 COM 7A.48, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Salue l’initiative de l’État partie d’inviter une mission de conseil de l’ICOMOS, se félicite des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées dans la décision 38 COM 7A.23 et exprime sa satisfaction devant les progrès réguliers dans la conservation et la restauration des biens public et privé, ainsi que le vaste programme de promotion et de transmission du savoir-faire traditionnel ;
- Apprécie également les efforts déployés par l’État partie pour achever la clarification des limites requise dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif ;
- Prend note de la proposition préliminaire soumise pour l’extension de la zone tampon de l’élément constitutif de Coro et demande à l’État partie de soumettre officiellement cette proposition en tant que modification mineure des limites, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations;
- Considère que les deux principales questions qui restent à traiter pour appliquer l’ensemble des mesures correctives sont la préparation du plan de gestion et l’installation de systèmes de drainage performants, et demande également à l’État partie de poursuivre la mise en œuvre de toutes les mesures correctives et, en particulier, de prendre les mesures qui s’imposent pour préparer le plan de gestion et installer des systèmes de drainage efficaces ;
- Considère également que dès lors que ces mesures correctives auront été effectivement mises en œuvre, un bilan pourrait être dressé pour vérifier si l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’État de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
- Décide de maintenir Coro et son port (Venezuela (République bolivarienne du) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
40 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
- Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
- Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
- Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
- Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
- Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
- Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).
40 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les Etats partis
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/8D,
- Rappelant la décision 39 COM 8D, adoptée lors de sa 39e session (Bonn, 2015),
- Reconnaît l’excellent travail accompli par les États parties pour la clarification des limites de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;
- Rappelle que le Centre du patrimoine mondial ainsi que les Organisations consultatives ne seront pas en mesure d’examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l’époque de l’inscription demeurent non-définies ;
- Prend note des clarifications des limites et des superficies fournies par les États parties pour les biens suivants et telles que présentées en Annexe du Document WHC/16/40.COM/8D :
AMERIQUE LATINE ET CARAÎBES
- Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
- Cuba : Vieille ville de La Havane et son système de fortifications ;
- Mexique : Cité préhispanique de Teotihuacan ;
- Pérou : Parc national de Huascarán ;
- Venezuela (République bolivarienne du) : Coro et son port ;
ÉTATS ARABES
- République arabe syrienne : Site de Palmyre ;
EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD
- Allemagne: Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ;
- Canada : Parc provincial Dinosaur ;
- Croatie : Parc national Plitvice ;
- Espagne : Grotte d’Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l’Espagne; Las Médulas ; La Lonja de la Seda de Valence ; Monastères de San Millán de Yuso et de Suso ;
- États-Unis d’Amérique : La Fortaleza et le site historique de San Juan National à Porto Rico; Site historique d'État des Cahokia Mounds; La culture chaco ;
- Fédération de Russie : Le Kremlin et la place Rouge, Moscou ;
- France : Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ; Places Stanislas, de la Carrière et d'Alliance à Nancy ;
- Italie : Ville de Vérone ;
- République Tchèque : Colonne de la Sainte-Trinité à Olomouc ; Château de Litomyšl;
- Saint-Siège : Cité du Vatican ;
- Suède : Skogskyrkogården ;
- Demande aux États parties n’ayant pas encore répondu aux questions soulevées dans le cadre de l’Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation le plus rapidement possible, et avant le 1 décembre 2016 au plus tard, afin de les soumettre, si les conditions techniques sont remplies, à la 41e session du Comité du patrimoine mondial en 2017.
Projet de décision : 40 COM 7A.5
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
- Rappelant la décision 39 COM 7A.48, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Salue l’initiative de l’État partie d’inviter une mission de conseil de l’ICOMOS, se félicite des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées dans la décision 38 COM 7A.23 et exprime sa satisfaction devant les progrès réguliers dans la conservation et la restauration des biens public et privé, ainsi que le vaste programme de promotion et de transmission du savoir-faire traditionnel ;
- Apprécie également les efforts déployés par l’État partie pour achever la clarification des limites requise dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif ;
- Prend note de la proposition préliminaire soumise pour l’extension de la zone tampon de l’élément constitutif de Coro et demande à l’État partie de soumettre officiellement cette proposition en tant que modification mineure des limites, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations;
- Considère que les deux principales questions qui restent à traiter pour appliquer l’ensemble des mesures correctives sont la préparation du plan de gestion et l’installation de systèmes de drainage performants, et demande également à l’État partie de poursuivre la mise en œuvre de toutes les mesures correctives et, en particulier, de prendre les mesures qui s’imposent pour préparer le plan de gestion et installer des systèmes de drainage efficaces ;
- Considère également que dès lors que ces mesures correctives auront été effectivement mises en œuvre, un bilan pourrait être dressé pour vérifier si l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’État de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
- Décide de maintenir Coro et son port (Venezuela (République bolivarienne du)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.