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Parc national d'Iguaçu

Brésil
Facteurs affectant le bien en 1998*
  • Apport excessif d’énergie
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures hydrauliques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Administration des chutes (Argentine);
  • Pollution sonore (hélicoptères)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998

Le Bureau se souvient sans doute qu'à sa vingt et unième session ordinaire, il a prié les autorités brésiliennes de fermer la route de 18 km qui avait été illégalement réouverte par la population locale. Le Comité, à sa dernière session (Naples, 1997) a été informé par l'UICN du fait que la route avait été temporairement fermée et que les autorités brésiliennes avaient entrepris plusieurs mesures pour renforcer la direction du Parc. Néanmoins, le Comité a demandé la fermeture permanente de la route et a prié les autorités brésiliennes de fournir des informations concernant la réhabilitation des zones endommagées.

Le Centre a reçu le 10 mars 1998, du Bureau de l'UNESCO au Brésil, des informations indiquant que : (1) le Parc avait été de nouveau envahi et la route illégalement réouverte le 11 janvier 1998 ; (2) le Congrès national brésilien avait créé une équipe spéciale au sein de sa Commission permanente pour l'Environnement pour enquêter sur la question ; (3) l'équipe spéciale avait visité la zone concernée le 5 mars 1998 et demandait instamment que l'on trouve une solution au conflit ; (4) l'Institut national pour l'Environnement envisage la préparation d'un nouveau plan de gestion dès que les occupants illicites auront quitté les lieux ; et (5) des membres de la communauté judiciaire brésilienne avaient renouvelé leur appel pour la fermeture de la route. On attend une réponse officielle du gouvernement brésilien aux recommandations faites par le Comité à sa dernière session.

Action requise

Le Bureau, à partir d'informations complémentaires qui pourraient être disponibles lors de sa vingt-deuxième session, pourrait recommander des mesures appropriées pour considération par l'Etat partie et/ou le Comité ainsi que par le Centre et l'UICN.


22e session extraordinaire du Bureau en 1998 :
Depuis 1997, le Bureau et le Comité ont demandé à plusieurs reprises la fermeture permanente de la route de 18 km traversant le Parc qui avait été illégalement réouverte par la population locale. Le Bureau, à sa vingt-deuxième session ordinaire (juin 1998), a demandé au Centre et à l'UICN d'entreprendre une mission commune pour étudier la situation et fournir une assistance à l'Etat partie afin de limiter les menaces qui pèsent sur le Parc. De plus, il a demandé à l'Etat partie de fournir d'ici le 15 septembre 1998 :
(1) un exemplaire du programme de revitalisation et un calendrier pour la réhabilitation des zones endommagées ;
(2) un rapport détaillé sur l'état de conservation du site et sur les mesures prises concernant la fermeture définitive de la route.

L'UICN et le Centre attendent de recevoir les informations demandées. En attendant, l'UICN a attiré l'attention du Centre sur une nouvelle menace à l'intégrité d'Iguaçu due à des plans prévoyant le remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil, ce qui détournerait un volume considérable des eaux d'Iguaçu pendant sept à huit semaines par an.

Décision requise : Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu'il en prenne note :
"Le Bureau réitère la demande qu'il a adressée à l'Etat partie concernant la fourniture d'informations sur les points (1) et (2) susmentionnés et sur les plans de remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil. Le Bureau engage vivement l'Etat partie à inviter une mission Centre-UICN sur place pour déterminer si le site doit ou non être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril."

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998

Depuis 1997, le Bureau et le Comité ont demandé à plusieurs reprises la fermeture permanente de la route de 18 km traversant le Parc qui avait été illégalement réouverte par la population locale. Le Bureau, à sa vingt-deuxième session (juin 1998), a demandé au Centre et à l'UICN d'entreprendre une mission commune pour étudier la situation et fournir une assistance à l'Etat partie afin de limiter les menaces qui pèsent sur le Parc. De plus, il a demandé à l'Etat partie de fournir d'ici le 15 septembre 1998 : (i) un exemplaire du programme de revitalisation et un calendrier pour la réhabilitation des zones endommagées ; et (ii) un rapport détaillé sur l'état de conservation du site et sur les mesures prises concernant la fermeture définitive de la route.

Le Bureau a été informé d'une nouvelle menace à l'intégrité d'Iguaçu due à des plans prévoyant le remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil, ce qui détournerait un volume considérable des eaux d'Iguaçu pendant sept à huit semaines par an.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1998

Le Bureau renouvelle la demande qu'il a adressée à l'Etat partie concernant la fourniture d'informations sur les points (i) et (ii) susmentionnés et sur les plans de remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil. Le Bureau a également noté qu'une mission Centre-UICN pourrait être organisée en mars 1999 afin de déterminer si le site doit ou non être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 BUR V.B.21
Parc national d'Iguaçu (Brésil)

Le Bureau a rappelé qu’à sa vingt et unième session ordinaire, il avait prié les autorités brésiliennes de fermer la route de 18 km traversant le Parc qui avait été illégalement réouverte par la population locale. Le Comité, à sa dernière session (Naples, 1997), avait été informé par l'UICN que la route avait été temporairement fermée et que les autorités brésiliennes avaient entrepris plusieurs mesures pour renforcer la gestion du Parc. Néanmoins, le Comité avait demandé la fermeture permanente de la route et avait prié les autorités brésiliennes de fournir des informations concernant la réhabilitation des zones endommagées.

Le Centre a informé le Bureau que : (1) le 11 janvier 1998, les riverains avaient de nouveau illégalement accédé à la route dans le Parc ; (2) le Congrès national brésilien avait créé une équipe spéciale au sein de sa Commission permanente pour l'Environnement pour enquêter sur la question ; (3) l'équipe spéciale avait visité la zone concernée le 5 mars 1998 et demandait instamment que l'on trouve une solution au conflit ; (4) l'Institut national pour l'Environnement envisageait la préparation d'un nouveau plan de gestion dès que les occupants illicites auraient quitté les lieux ; et (5) des membres de la communauté judiciaire brésilienne avaient renouvelé leur appel pour la fermeture de la route. Le directeur du Bureau de l'UNESCO au Brésil a reçu une lettre datée du 27 mai 1998 du Directeur des Ecosystèmes du Ministère de l'Environnement, confirmant la réouverture illégale de la route et signalant que certaines parties du Parc ont été endommagées. Le Ministère espère résoudre les problèmes par l'intermédiaire de l'équipe spéciale, en révisant le plan de gestion et en préparant un programme complet de revitalisation.

Le Bureau a demandé au Centre de préparer une mission commune sur le site avec l'UICN afin d'étudier la situation et fournir une assistance à l'État partie afin de limiter les menaces qui pèsent sur le Parc. De plus, le Bureau a chargé le Centre d'écrire une lettre aux autorités brésiliennes pour leur faire part de sa préoccupation sérieuse quant à l'état de conservation du site. Le Bureau a demandé à l'État partie de fournir d'ici le 15 septembre 1998 : (1) un exemplaire du programme de revitalisation et un calendrier pour la réhabilitation des zones endommagées et (2) un rapport détaillé sur l'état de conservation du site et sur les mesures prises concernant la fermeture définitive de la route.

22 COM VII.27
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels que le Comité a notés

VII.27 Le Comité a pris note des décisions de la vingtdeuxième session extraordinaire du Bureau telles que reflétées dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-98/CONF.203/5) et inclus en Annexe IV, concernant les biens suivants :

  • La Grande Barrière (Australie)

En plus du rapport dont le Comité a pris note, (Annexe III), le délégué de l'Australie a informé le Comité que l'Australie avait tenu un colloque international sur la gestion de l'écosystème marin tropical (ITMEMS) qui a lancé un appel à la communauté internationale pour agir d'urgence et coordonner les efforts pour traiter les menaces qui pèsent sur les récifs de corail et les systèmes marins tropicaux. Le Comité a noté et soutenu cette initiative et a incité les États parties à définir des zones appropriées de récifs de corail, de mangroves et de prairies sousmarines pour les proposer à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial et demander qu'ils soient protégés au titre d'autres traités internationaux.

  • Les îles Heard et McDonald (Australie)
  • Baie Shark - Australie occidentale (Australie)
  • Tropiques humides de Queensland (Australie)
  • Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)
  • Parc national d'Iguaçu (Brésil)
  • Réserve de faune du Dja (Cameroun)
  • Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou (Chine)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de Huanglong (Chine)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan (Chine)
  • Parc national de Los Katios (Colombie)
  • Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)
  • Parc national de Nanda Devi (Inde)
  • Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique)
  • Parc national de Royal Chitwan (Népal)
  • Parc national de Sagarmatha (Népal)
  • Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
  • Parc national de Huascaran (Pérou)

Le Comité a noté que la décision du Bureau reflétait également la suggestion de créer un groupe de contact informel sur l'exploitation minière et le patrimoine mondial et que le document de l'UICN intitulé "Draft Policy on mining and protected areas" serait distribué.

  • Volcans du Kamtchatka (Fédération de Russie)

L'observateur de la Fédération de Russie a informé le Comité que les autorités fédérales et régionales sont d'accord avec le développement du projet de mine d'or d'Aginskoe dans la province du Kamtchatka. Les données et documents nouveaux ont été transmis au Centre ; ils comprennent une Etude de faisabilité qui faisait état que le projet de développement du projet d'exploitation minière se trouve à l'extérieur du territoire du Parc naturel de Bystrinsky. Le Comité a noté les efforts de l'UICN pour contrôler l'état de conservation de cette zone du site du patrimoine mondial si le projet d'exploitation de la mine d'or d'Aginskoe se poursuit.

  • Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie)
  • Grottes de Skocjan (Slovénie)
  • Sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng (Thaïlande)
  • Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)
  • Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
  • Parc national Durmitor (République fédérale de Yougoslavie)

Le Comité a noté que le nom officiel de l'État partie selon l'appellation des Nations Unies était : "République fédérale de Yougoslavie".

  • Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

 

Année du rapport : 1998
Brésil
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1999-2001
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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