La Liste du patrimoine mondial compte 51 sites marins répartis dans 37 pays. Les gestionnaires locaux de ces sites ont été confrontés à tous les problèmes imaginables auxquels font face nos océans tempérés et tropicaux, et beaucoup ont créé des solutions de pointe pour relever ces défis.
Tirer parti de la vaste expertise contenue dans ce réseau de gestionnaires contribue à accélérer la mise en œuvre d’aires marines protégées durables dans le cadre des objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies à l’horizon 2030. L'expertise est partagée avec l'ensemble du réseau par le biais de visites sur le terrain, de communications digitales et de conférences mondiales trisannuelles organisées pour les gestionnaires, facilitées par le Programme marin du patrimoine mondial.
Conférence des gestionnaires du patrimoine mondial marin
Tous les trois ans, les gestionnaires des 50 sites marins inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO se réunissent pour partager leurs bonnes pratiques, réfléchir à des solutions et se fixer ensemble un chemin à suivre.
La 1ère réunion régionale des gestionnaires de sites du patrimoine mondial marin en Amérique latine et dans les Caraïbes a eu lieu dans la Presqu'île de Valdes, Argentine en septembre 2024.
Galerie photo 2023Résumé de la conférence 2023 (en anglais)
Galerie photo 2019 Film de la conférence 2019
Galerie photo 2016 Film de la conférence 2016
Identifier les lacunes scientifiques critiques
En octobre 2021, les équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunies en ligne avec des océanologues et des financeurs de l'océanographie pour identifier les lacunes scientifiques critiques qui entravent la protection durable des sites du patrimoine mondial marin. Cette conférence virtuelle a jeté les bases d'une feuille de route pour l'action à mettre en oeuvre dans les sites du patrimoine mondial marin tout au long de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).
Réunions en ligne
Impacts du 4ème épisode de blanchissement mondial sur les récifs coralliens classés au patrimoine mondial de l'humanité
En mai 2024, les gestionnaires des 29 récifs coralliens classés au patrimoine mondial de l'UNESCO se sont réunis en ligne avec des experts de la National Oceanographic and Atmospheric Association (NOAA, États-Unis d’Amérique) pour partager leurs expériences en matière de surveillance des effets du quatrième épisode de blanchissement de masse qui se déroule actuellement dans le monde entier. La réunion visait à fournir aux gestionnaires de récifs locaux les connaissances les plus récentes sur les systèmes d'alerte au blanchissement et les pratiques de préparation.
La gestion de la pollution d'origine terrestre pour préserver la santé des récifs coralliens
En avril 2024, des experts et des gestionnaires d'aires marines protégées du monde entier se sont réunis en ligne pour échanger des perspectives de première main sur la lutte contre les effets des sources de pollution terrestres et de la qualité de l'eau sur les récifs coralliens. Au cours de la réunion en ligne, les discussions ont porté sur des sujets allant des approches de surveillance innovantes à Porto Rico et en Australie aux efforts de conservation à Hawaï.
Financer les aires marines protégées grâce aux crédits de carbone bleu
En septembre 2023, les praticiens des aires marines protégées se sont réunis en ligne avec des experts mondiaux, qui ont partagé des informations de première main sur le fonctionnement des crédits de carbone bleu, sur ce qui incite les entreprises à investir, ce à quoi ressemble un projet de carbone bleu de haute qualité, et comment évaluer la viabilité en tant que flux de financement durable à l'appui de la conservation marine. Les sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO jouent un rôle essentiel dans la protection des écosystèmes de carbone bleu de la planète.
Renforcer la résilience climatique des populations et de la nature dans les sites du patrimoine mondial marin
En mai 2023, des experts en gestion basée sur la résilience et des équipes locales de sites du patrimoine mondial marin se sont réunis en ligne pour partager les meilleures pratiques et des idées de première main sur la conception et la mise en œuvre d'une stratégie de résilience. En début d'année, la Côte de Ningaloo (Australie) et le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sont devenus les premiers sites du patrimoine mondial marin à lancer des stratégies de résilience, avec le soutien de l'initiative Récifs résilients.
Obligations bleues et échanges dette-nature
En janvier 2023, des praticiens des aires marines protégées du monde entier ont pris part à une réunion en ligne lors de laquelle les gestionnaires du patrimoine mondial des Seychelles et du Belize, qui ont partagé des informations de première main sur la façon dont les obligations bleues et les échanges dette-nature fournissent un financement à long terme pour la conservation de leurs sites du patrimoine mondial. Cette approche innovante du financement de la conservation a déjà rapporté 325 000 dollars USD au site de l'atoll d'Aldabra et a permis de désigner toutes les terres publiques au sein du site du Réseau de réserves du récif de la barrière de Belize en tant que réserves srictes de mangrove.
Préparation face au blanchiment des coraux
En juillet 2022, des experts en préparation au blanchiment des coraux et des équipes de gestion locales des récifs coralliens du patrimoine mondial se sont réunis en ligne pour partager les meilleures pratiques permettant de reconnaître les alertes au blanchiment et de déployer rapidement des mesures de suivi et d'évaluation lors de tels événements. Les enseignements tirés de cette réunion incluent notamment l'utilisation des alertes de blanchiment du NOAA Coral Reef Watch au Belize, le maintien de programmes de surveillance à long terme des récifs coralliens aux Palaos et la réalisation d'enquêtes aériennes et aquatiques, ainsi que d'enquêtes scientifiques citoyennes, en Australie.
Identifier les lacunes scientifiques
En octobre 2021, les équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunies en ligne avec des océanologues et des financeurs de l'océanographie pour identifier les lacunes scientifiques critiques qui entravent la protection durable des sites du patrimoine mondial marin. Cette conférence virtuelle a jeté les bases d'une feuille de route pour l'action à mettre en oeuvre dans les sites du patrimoine mondial marin tout au long de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.
Gérer les espèces envahissantes
En mai 2021, des experts en matière d'espèces envahissantes et des équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunis en ligne pour partager les enseignements tirés de la prévention et de l'éradication des espèces envahissantes, notamment les incitations fondées sur le marché au Belize, les protocoles de biosécurité dans les Îles Galápagos et les actions d'éradication dans les Terres et Mers australes françaises.
Evaluer la vulnérabilité climatique
En décembre 2020, des experts du climat et des équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunis en ligne dans le but d'accélérer la reproduction des premiers succès en matière d'évaluation de la vulnérabilité climatique. Les gestionnaires de la Baie Shark, Australie occidentale et de la mer des Wadden ont partagé comment cela leur a permis de planifier l'avenir.
COVID-19
En mai 2020, les équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunies en ligne pour partager l'impact de la pandémie de COVID-19 sur leur travail de conservation. En raison de la chute spectaculaire des revenus du tourisme, les sites ont du mal à maintenir les gardes forestiers en activité, à prévenir l'augmentation des activités illégales, à poursuivre le suivi scientifique pourtant crucial ou à assurer l'alimentation des communautés locales.
© Hjortborg Tausen; © Hjortborg Tausen; © Shaun Wolfe / Ocean Image Bank; © Hjortborg Tausen