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Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs et des régions centrale et ouest

Ghana
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Développement commercial
  • Déchets solides
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Infrastructures de transport de surface
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modification des eaux de l’océan
  • Pollution des eaux souterraines
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Vent
  • Autres menaces :

    Atmosphère saline corrosive

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Érosion (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Habitat (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Développement commercial
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Constructions illégales
  • Installations d’accueil et d’interprétation
  • Infrastructures de transport terrestre
  • Pollution des eaux souterraines
  • Déchets solides
  • Système de gestion/plan de gestion (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Cadre juridique
  • Ressources financières
  • Fortes pluies (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Vent (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Modification des eaux océaniques
  • Atmosphère saline corrosive (problème résolu en 1998 mais de nouveau important en 2019)
  • Absence d’entretien du tissu bâti
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé : 26 770 dollars EU fournis en 2007 par le Fonds fiduciaire australien au projet « Nettoyage du Fort Ussher » ; 49 261 dollars EU reçus en 2007 par la Commission européenne pour le projet « Travaux extérieurs en vue de la restauration et du réaménagement de parties du Fort Ussher » ; 33 593 dollars EU fournis en 2019 par l’UNESCO / Fonds-en-dépôt néerlandais pour le projet « La réhabilitation du musée et centre de documentation de l’esclavage du Fort Ussher » ; 35 377 dollars EU fournis en 2021 par le gouvernement français pour la « Consolidation de Fort Amsterdam (Ghana) pour la conservation et la préservation du patrimoine pour un développement durable ».

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 3 (de 1995-2018)
Montant total approuvé : 145 086 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Avril/mai 2019 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM ; février 2020 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 23 janvier 2023, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/34/documents/. Les progrès accomplis dans le traitement d’un certain nombre de questions de conservation abordées par le Comité lors de ses précédentes sessions sont présentés dans ce rapport, comme suit :

Des effondrements se sont produits au Fort de British Komenda et au Fort Vernon. Le Fonds d’urgence a permis de financer les réparations du Fort de Komenda. Des inspections structurelles de tous les éléments du bien doivent commencer au début de 2023. Les rapports préliminaires seront soumis au Centre du patrimoine mondial ;

Les travaux de consolidation de la section sud-ouest du Fort Amsterdam se poursuivent grâce à un financement du Gouvernement français ;

Seuls les éléments dotés en personnel du Bureau des musées et monuments du Ghana (Ghana Museums and Monuments Board - GMMB) bénéficient d’un suivi. L’expansion est entravée par le manque de personnel et de logistique ;

L’absence de limites clairement définies combinée avec les pressions du développement urbain conduit à l’empiètement. La délimitation de tous les éléments constitutifs du bien et des zones tampons est prévue mi-2023 ;

Le nouveau plan de gestion intégrée (PGI) a été soumis et examiné à deux reprises par l’ICOMOS. Il devait être finalisé en février 2023 ;

La signalisation propice à une meilleure interprétation sur site est en cours d’installation dans tous les éléments du bien. Le PGI inclut des actions de sensibilisation locale à l’importance du bien ;

Les statuts du nouveau Comité national du patrimoine et la Loi relative au développement de la culture et du patrimoine ont été soumis à l’examen du Centre du patrimoine mondial ;

Le projet « Elmina Tourism Bay » a été annulé. Une évaluation d'impact sur le patrimoine (EIP) de l’alternative « Elmina Iconic Project » a été réalisée. Les recommandations de l’analyse de l’ICOMOS sont prises en considération par l'État partie. Le projet du Fort Saint Anthony d'Axim est remanié ;

Le chantier de Victoria Park au Fort Saint Anthony a commencé en 2021. La revue de conception est en cours et sera soumise au Centre du patrimoine mondial ;

Le projet du port de pêche de Jamestown se poursuit malgré les tentatives du GMMB d’engager les promoteurs et développeurs du projet. L'État partie sollicite l’avis du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives sur les moyens d’atténuer rétrospectivement l’impact de ce projet ;

La conformité avec la demande du Comité de faire cesser les interventions au Fort Fredensborg a été inapplicable compte tenu de l’urgente nécessité de lutter contre l’érosion côtière. Les ruines de ce fort seront stabilisées après les travaux ;

L’importance de dresser un inventaire avec une documentation soulignant le caractère essentiel de l’entretien, la restauration et l’interprétation est reconnue, mais l'État partie manque de moyens ;

Des mises à jour seront présentées au Centre du patrimoine mondial sur les progrès accomplis dans l’engagement relatif au projet de l'UNESCO sur « Les Routes des personnes mises en esclavage : résistance, liberté, héritage » ;

La conservation est entravée par des limitations de financement et de personnel, et l’insuffisance de la recherche et de la documentation.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

L’engagement constant de l’État partie en faveur de la conservation et de la gestion de ce bien, associé à sa volonté de communiquer avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives est à la fois apprécié et louable. Les rapports de l'État partie signalant de nouveaux affaissements sur des éléments du bien suscitent de graves inquiétudes. Bien que les travaux de réfection entrepris au Fort de British Komenda démontrent qu’avec une assistance, l’intégrité du bien peut être renforcée, ils illustrent aussi l’urgence pour l'État partie d’agir en amont afin de prévenir le délabrement progressif des éléments du bien. L’intervention menée au Fort Amsterdam peut servir d’exemple positif, bien que ce soit encore beaucoup trop rare.

En effet, le projet de PGI note que le bien souffre d’une « coordination insuffisante », ce qui aboutit à une « non-coopération des projets et à une lourdeur administrative qui entravent la mise en œuvre du projet ». Cela explique certainement la raison pour laquelle les projets portuaires de Jamestown et du Fort Fredensborg à Old Ningo se sont poursuivis en dépit de la demande du Comité ou du Secrétariat et de la recommandation de la mission de suivi réactif de 2020 d’y mettre fin. Même si une consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives est sollicitée pour la refonte du projet d’Elmina, elle n’a pas encore eu lieu concernant le projet de Fort Anthony et il convient de rappeler à l'État partie l’importance d’assurer une consultation avant toutes les interventions majeures sur les éléments du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

L’achèvement du nouveau PGI est une étape importante vers l’amélioration de cette situation. La mise en œuvre des procédures d’évaluation d’impact des projets est également significative. Les initiatives visant à faire une évaluation structurelle de tous les éléments bâtis du bien et à définir les limites et les zones tampons sont bienvenues.

Toutefois, il convient de noter dans ce contexte que la nécessité de définir les limites de chaque élément et de délimiter une zone tampon pour chacun d’eux a déjà été identifiée en 1996 (CONF 202 IV.7) et 1998 (CONF 203 VII.35). L'État partie a également indiqué en 2019 qu’il engageait un processus de suivi de tous les éléments du bien, la définition des limites et des zones tampons, la création d’un Fonds du patrimoine et le recrutement de 60 nouveaux membres du personnel au sein du GMMB. Ainsi donc, le présent rapport de l'État partie évoquant les limitations de ses ressources humaines et son inaptitude à mettre en œuvre certaines demandes du Comité en temps opportun, sont une grande source de préoccupation.

La mission de 2020 a rapporté que les éléments du bien se délabraient de façon continue et a insisté sur le fait qu’il était urgent de les sécuriser et d’adopter des mesures correctives immédiates pour les composantes structurellement faibles. L'État partie n’a pas répondu à la demande du Comité d’inviter une nouvelle mission de suivi réactif sur le bien. Le Comité pourrait souhaiter réitérer cette demande et demander également que l'État partie fournisse une mise à jour de tous les projets sur tous les éléments du bien préalablement à l’envoi de toute mission de suivi réactif. Il est également recommandé que le Comité demande à l'État partie de soumettre pour examen au Centre du patrimoine mondial, les détails complets des projets de développement pour chacun des éléments du bien, en particulier, ceux d’Elmina, Jamestown, Old Ningo et Axim, y compris leur calendrier de mise en œuvre, et d’indiquer les possibilités d’atténuation d’éventuels impacts sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE).

Il conviendrait également d’inviter l'État partie à fournir un rapport sur la mise en œuvre du PGI, l'élaboration d’un plan de gestion des risques de catastrophes, apporter des précisions sur la création du Fonds du patrimoine ou d’un autre financement pour chacun des forts et des châteaux, la création d’un comité scientifique et technique, un plan de stabilisation et de restauration des attributs, la mise en œuvre d’autorisations de développement, la gestion de l’empiètement urbain et dresser au plus vite un inventaire qui rassemble la documentation et les informations essentielles pour l’entretien, la restauration et l’interprétation du bien.

Comme l'État partie est confronté à plusieurs défis majeurs, le Comité pourrait souhaiter inviter la communauté internationale à aider l'État partie à améliorer la protection et la gestion de ce bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.125
Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs et des régions centrale et ouest (Ghana) (C 34)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.5, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Salue l’achèvement du plan de gestion intégrée (PGI), l’action rapide de réhabilitation suite aux dommages subis au Fort de British Komenda, l’exécution des travaux de consolidation du Fort Amsterdam et l’engagement de l'État partie à fournir les détails du « Elmina Iconic Project » et du projet du Fort Saint Anthony pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant toute prise de décision quant à leur mise en œuvre, et rappelle à l'État partie l’importance d’assurer une telle consultation avant toute intervention majeure sur les éléments du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  4. Salue également l’application d’évaluations d’impact comme outil de sauvegarde de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ce bien, le projet de tracé des limites et de définition des zones tampons des éléments du bien et l’analyse de l’état structurel de tous les éléments du bien ;
  5. Salue en outre la contribution des partenaires internationaux, en particulier des Gouvernements des Pays-Bas et de la France, aux activités de l'État partie, notamment pour la réhabilitation du musée de l’esclavage du Fort Ussher, la consolidation du Fort Amsterdam et le développement de la signalétique sur les éléments du bien ;
  6. Encourage l'État partie à mettre en œuvre le PGI et demande que l'État partie fournisse un rapport sur les répercussions de cette mise en œuvre dans son prochain rapport sur l’état de conservation;
  7. Exprime sa préoccupation devant la détérioration progressive de l’intégrité des éléments du bien, les rapports constants d’empiètement urbain et l’incapacité de l'État partie à faire cesser les projets susceptibles de porter atteinte à la VUE du bien ;
  8. Exprime également sa préoccupation face aux rapports de l'État partie évoquant son manque de ressources pour exécuter les projets destinés à améliorer la conservation et la gestion du bien ;
  9. Rappelant que l’assistance internationale pourrait être considérée à cet effet, demande également à l'État partie de :
    1. Créer un plan de gestion des risques de catastrophes pour le bien,
    2. Fournir toutes les informations nécessaires sur la création du fonds du patrimoine ou d’autres mécanismes de financement pour chacun des forts et des châteaux,
    3. Envisager la création d’un comité scientifique et technique pour guider la conservation et l’entretien du bien,
    4. Élaborer d’urgence un plan de stabilisation et de restauration des attributs,
    5. Mettre en place des procédures d’évaluation d’impact en accord avec les dispositions des Orientations et des autorisations de développement général conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial,
    6. Développer une politique de gestion de l’empiètement urbain,
    7. Dresser au plus vite un inventaire rassemblant la documentation et les informations essentielles pour la conservation, la restauration et l’interprétation du bien ;
  10. Réitère sa demande à l'État partie d’inviter d’urgence une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM sur le bien afin d'évaluer l’état de conservation de tous les éléments du bien ; l’efficacité du système de protection et de gestion ; les impacts des projets de développement sur les éléments du bien, en particulier ceux d’Elmina, Jamestown, Old Ningo et Axim ; l’avancement de la mise en œuvre du PGI ; la mise en œuvre des recommandations des missions de 2019 et de 2020 ; les progrès accomplis dans la délimitation et la protection des zones tampons ; et les avancées de l’analyse structurelle et la planification afin de mettre en œuvre des actions structurelles correctives urgentes ;
  11. Demande en outre à l'État partie de donner une vue d’ensemble de tous les projets envisagés à proximité de tous les éléments du bien et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial préalablement à la mission de suivi réactif demandée sur le bien ;
  12. Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour renforcer l’appui technique et financier à l'État partie, y compris grâce à l’assistance internationale, prendre les mesures à court et à moyen terme permettant d’améliorer l’état de conservation du bien ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session. 
Projet de décision : 45 COM 7B.125

Le Comité du patrimoine mondial,

Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,

Rappelant la décision 44 COM 7B.5, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),

Salue l’achèvement du plan de gestion intégrée (PGI), l’action rapide de réhabilitation suite aux dommages subis au Fort de British Komenda, l’exécution des travaux de consolidation du Fort Amsterdam et l’engagement de l'État partie à fournir les détails du « Elmina Iconic Project » et du projet du Fort Saint Anthony pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant toute prise de décision quant à leur mise en œuvre, et rappelle à l'État partie l’importance d’assurer une telle consultation avant toute intervention majeure sur les éléments du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;

Salue également l’application d’évaluations d’impact comme outil de sauvegarde de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de ce bien, le projet de tracé des limites et de définition des zones tampons des éléments du bien et l’analyse de l’état structurel de tous les éléments du bien ;

Salue en outre la contribution des partenaires internationaux, en particulier des Gouvernements des Pays-Bas et de la France, aux activités de l'État partie, notamment pour la réhabilitation du musée de l’esclavage du Fort Ussher, la consolidation du Fort Amsterdam et le développement de la signalétique sur les éléments du bien ;

Encourage l'État partie à mettre en œuvre le PGI et demande que l'État partie fournisse un rapport sur les répercussions de cette mise en œuvre dans son prochain rapport sur l’état de conservation;

Exprime sa préoccupation devant la détérioration progressive de l’intégrité des éléments du bien, les rapports constants d’empiètement urbain et l’incapacité de l'État partie à faire cesser les projets susceptibles de porter atteinte à la VUE du bien ;

Exprime également sa préoccupation face aux rapports de l'État partie évoquant son manque de ressources pour exécuter les projets destinés à améliorer la conservation et la gestion du bien ;

Rappelant que l’assistance internationale pourrait être considérée à cet effet, demande également à l'État partie de :

Créer un plan de gestion des risques de catastrophes pour le bien,

Fournir toutes les informations nécessaires sur la création du fonds du patrimoine ou d’autres mécanismes de financement pour chacun des forts et des châteaux,

Envisager la création d’un comité scientifique et technique pour guider la conservation et l’entretien du bien,

Élaborer d’urgence un plan de stabilisation et de restauration des attributs,

Mettre en place des procédures d’évaluation d’impact en accord avec les dispositions des Orientations et des autorisations de développement général conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial,

Développer une politique de gestion de l’empiètement urbain,

Dresser au plus vite un inventaire rassemblant la documentation et les informations essentielles pour la conservation, la restauration et l’interprétation du bien ;

Réitère sa demande à l'État partie d’inviter d’urgence une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM sur le bien afin d'évaluer l’état de conservation de tous les éléments du bien ; l’efficacité du système de protection et de gestion ; les impacts des projets de développement sur les éléments du bien, en particulier ceux d’Elmina, Jamestown, Old Ningo et Axim ; l’avancement de la mise en œuvre du PGI ; la mise en œuvre des recommandations des missions de 2019 et de 2020 ; les progrès accomplis dans la délimitation et la protection des zones tampons ; et les avancées de l’analyse structurelle et la planification afin de mettre en œuvre des actions structurelles correctives urgentes ;

Demande en outre à l'État partie de donner une vue d’ensemble de tous les projets envisagés à proximité de tous les éléments du bien et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial préalablement à la mission de suivi réactif demandée sur le bien ;

Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour renforcer l’appui technique et financier à l'État partie, y compris grâce à l’assistance internationale, prendre les mesures à court et à moyen terme permettant d’améliorer l’état de conservation du bien ;

Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.

Année du rapport : 2023
Ghana
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Catégorie : Culturel
Critères : (vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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