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Réserve de faune du Dja

Cameroun
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Chasse commerciale
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Exploitation minière
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Risque de perte de connectivité écologique

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Projet d'exploitation minière à côté du bien
  • Absence de mise en œuvre et d'approbation pleine et entière du plan de gestion 
  • Empiétements agricoles et forestiers
  • Agriculture industrielle d’Hévéa dans la zone adjacente 
  • Menaces exercées par la chasse commerciale et la déforestation autour du parc
  • Barrage hydroélectrique de Mekin
  • Braconnage
  • Risque de perte de connectivité écologique
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé: 60 000 dollars EU du Fonds-en-dépôt des Pays-Bas auprès de l'UNESCO ; 263 700 dollars EU de la Fondation Franz Weber (de 2012 à 2017) ; 600 000 dollars EU dans le cadre de l'Initiative pour le patrimoine mondial forestier de l'Afrique centrale (CAWHFI) (de 2017 à 2021) et 250 000 dollars EU du Gouvernement de la Norvège pour la période 2021-2023.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 4 (de 1987-1997)
Montant total approuvé : 84 700 dollars E.U.
1997 Sub-Regional workshop on Strengthening Biodiversity ... (Approuvé)   29 900 dollars E.U.
1992 Financial contribution for a training workshop on the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1989 Contribution to field training in Dja National Park (Approuvé)   4 800 dollars E.U.
1987 Contribution to the adoption and implementation of the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Mars 1998 : mission de suivi UNESCO ; juin 2006, décembre 2009, février-mars 2012 et novembre-décembre 2015: missions de suivi réactif conjointes Centre du patrimoine mondial/UICN ; février 2019 et janvier 2020 : missions de conseil UNESCO organisées dans le cadre de CAWHFI pour évaluer les EIES de la plantation Hévéa SUDCAM et du barrage hydroélectrique de Mékin.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Le 24 janvier 2022, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/407/documents/, qui fournit les informations suivantes :

  • Le renforcement des effectifs et capacités du personnel, la réhabilitation des infrastructures de gestion ont permis d'accroître la surveillance entre 2020 et 2021. Le braconnage persiste dans le bien mais aucun incident enregistré n’a visé des éléphants, de grands herbivores ou de grands singes ;
  • Un inventaire de la grande faune utilisant la même méthodologie qu’en 2018 a été réalisé en 2021. Les résultats montrent une stabilisation du nombre d’éléphants et un léger accroissement des populations de gorilles et chimpanzés ;
  • Diverses actions ont été menées pour sensibiliser les communautés locales et renforcer leur participation dans la gestion du bien, notamment à travers le Forum des acteurs, le développement d’activités génératrices de revenus et la promotion des valeurs culturelles ;
  • L’usine de production de latex de la société Sud-Cameroun Hévéa (SUDCAM) a obtenu la certification ISO 9001 en 2021. SUDCAM continue sa politique de zéro déforestation et renforce ses actions pour réduire ses impacts socio-environnementaux (non-violation de droits humains, interdiction de la déforestation, non-rejet d’effluents, diminution de l’utilisation des pesticides) ;
  • Le Plan d’Aménagement de la Réserve de faune du Dja et de sa zone périphérique 2020-2024 est exécutoire depuis septembre 2021. La zone tampon du bien n’a pas été créée mais est envisagée dans la mise en œuvre du Plan d’Aménagement ;
  • Des actions visant à rendre la concession rétrocédée par SUDCAM à l’État partie en forêts communautaires sont en cours ;
  • Des actions sont menées pour maintenir la connectivité écologique avec les autres aires protégées du paysage trinational Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM), notamment la création de la Réserve de Faune du Ngoyla en 2014 et l’affectation de deux concessions forestières aux projets de séquestration du carbone et de création de zones cynégétiques communautaires ;
  • L’élaboration de l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) et des Schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du territoire du Sud et de l’Est (SRADDT) sont en cours de finalisation ;
  • Aucun projet de grande envergure n’est en cours dans le cadre du Programme d’aménagement et de développement intégré de la boucle minière du Dja et de sa zone frontalière adjacente (PADI-DJA) ;
  • La concession minière de la société GEOVIC se situe à 25 km du bien et n’est pas active faute de partenaires techniques et financiers. L’État partie s’engage à exiger une nouvelle étude d‘impact environnemental et social (EIES) respectant les exigences de la Convention si le projet est réactivé ;
  • L’État partie s’engage à mettre en œuvre les recommandations de la mission de conseil de l’UNESCO sur le barrage hydroélectrique de Mékin.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Les efforts consentis par l’État partie et ses partenaires pour améliorer la gestion du bien sont accueillis favorablement. Le renforcement des efforts de surveillance, de suivi écologique et de sensibilisation des acteurs locaux qui ont permis la stabilisation de la population des grands mammifères est encourageant. Cependant, il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de soumettre le rapport détaillé de l’inventaire faunistique pour analyse par l’UICN.

Notant que la mise en œuvre du Plan d’Aménagement pour la période 2020-2024 a commencé, et qu’un élargissement de la zone tampon de la Réserve pourrait être envisagée lors de sa mise en œuvre, il est recommandé que le Comité réitère sa demande à l’État partie de créer une zone tampon fonctionnelle autour du bien qui soit en ligne avec les recommandations du Conseil consultatif international sur les réserves de biosphère et qu’elle soit officiellement enregistrée conformément au Paragraphe 107 des Orientations.

Les efforts de reconversion de la concession rétrocédée de SUDCAM en forêts communautaires sont accueillis favorablement mais en raison de son importance écologique, il est recommandé d’assurer que cette gestion communautaire garantira la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), notamment la biodiversité et la protection des populations de grands singes. Il est également recommandé que les efforts pour le maintien d’une connectivité écologique avec les autres aires protégées du paysage trinational Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM) soient renforcés afin de garantir l’intégrité du bien et du paysage plus large à long terme, en particulier par la mise en œuvre de l’accord de principe pour la prise en compte des corridors de migration des grands mammifères dans l’élaboration du SRADDT. Le Centre du patrimoine mondial pourrait accompagner ce processus, grâce au financement du gouvernement de la Norvège.

La certification ISO 9001 de l’usine de production de latex de SUDCAM est notée. Cependant, elle ne représente pas une certification environnementale et il est important d’assurer une certification indépendante de l’usine SUDCAM afin de respecter les normes environnementales internationales, comme recommandé par la mission de conseil UNESCO de 2019, et demandé à plusieurs reprises par le Comité dans ses décisions précédentes.

Les informations concernant le statut actuel du projet minier de la société GEOVIC sont notées et l’engagement de l’État partie d’exiger une nouvelle EIES en respectant les exigences de la Convention en cas de relance du projet est accueilli favorablement. Notant qu’aucun projet de grande envergure n’est en cours dans la périphérie immédiate du bien, il est recommandé de rappeler à l’État partie que tout nouveau projet doit être soumis à une EIES avant son approbation, y compris une évaluation spécifique des impacts potentiels sur la VUE du bien.

Malgré des avancées positives, des retards considérables sont constatés dans la mise en œuvre des diverses décisions du Comité du patrimoine mondial. Il est donc recommandé que l’État partie accélère notamment la mise en œuvre des recommandations des missions de conseil UNESCO (SUDCAM en 2019 et Mékin en 2020) et assure la finalisation de documents stratégiques tels que le SRADDT ainsi que l’EESS confirmée dans la Décision 40 COM 7B.79 et réitérée dans la Décision 44 COM 7B.173 du Comité, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par l’UICN en accord avec le Paragraphe 172 des Orientations.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.5
Réserve de faune du Dja (Cameroun) (N 407)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant les Décisions 33 COM 7B.1, 34 COM 7B.1, 35 COM 7B.1, 36 COM 7B.1, 40 COM 7B.79, 43 COM 7B.29 et 44 COM 7B.173adoptées respectivement à ses 33e (Séville, 2009), 34e (Brasilia, 2010), 35e (UNESCO, 2011), 36e (Saint-Pétersbourg, 2012), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 43e (Bakou, 2019) sessions et sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Félicite l’État partie pour l’amélioration des efforts de surveillance, la poursuite du suivi écologique, le renforcement des effectifs et des capacités du personnel, la réhabilitation des infrastructures de l’équipe de gestion, l’application des lois en termes de criminalité faunique, la sensibilisation des communautés locales et le développement d’alternatives communautaires au braconnage et remercie les bailleurs de fonds qui continuent à soutenir la conservation du bien, notamment la Commission européenne et le gouvernement de la Norvège;
  4. Note avec satisfaction qu’aucun incident en lien avec le braconnage d’éléphants, de grands herbivores et de grands singes n’a été enregistré depuis 2020, et que l’inventaire faunique réalisé en 2021 indique que la densité des grands mammifères s’est stabilisée depuis le dernier inventaire réalisé en 2018 ;
  5. Demande à l’État partie de soumettre le rapport détaillé de l’inventaire faunique au Centre du patrimoine mondial pour revue par l’UICN et de continuer ses efforts de surveillance et de suivi écologique ainsi que la coordination des interventions des différentes parties prenantes en renforçant la lutte anti-braconnage et l’implication des communautés locales aux réunions de concertation telles que le Forum des acteurs pour améliorer l’efficacité de la gestion du bien ;
  6. Prend note de la validation du Plan d’Aménagement (2020-2024) pour le bien et sa zone périphérique, et réitère sa demande de créer une zone tampon fonctionnelle du bien, en concertation avec les communautés locales et les différentes entités impliquées, et qui soit en ligne avec les recommandations du Conseil consultatif international sur les réserves de biosphère ;
  7. Salue la décision de l’État partie de convertir la concession forestière rétrocédée par la société SUDCAM en forêts communautaires, lui demande d’entreprendre toutes les actions requises pour établir un modèle de gestion participative de cette zone avec les communautés locales tout en assurant une gestion qui garantira la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), notamment la biodiversité et la protection des populations de grands singes, et lui réitère par ailleurs sa demande de s’assurer que SUDCAM poursuive la mise en œuvre des normes de production durable et responsable du secteur du caoutchouc, notamment une certification indépendante de l’usine de transformation du latex afin de respecter les normes environnementales internationales ;
  8. Réitère l’importance de maintenir une continuité écologique entre la partie Sud-Est du bien avec les autres aires protégées du paysage trinational Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM) afin de garantir l’intégrité à long terme du bien, et rappelle à l’État partie la nécessité de garantir la prise en compte de ce paysage plus large dans des documents stratégiques tels que les Schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du Territoire du Sud et de l’Est (SRADDT), les plans d’aménagement et les plans de gestion environnementale et sociale (PGES) des opérateurs du secteur privé;
  9. Regrette que les SRADDT ainsi que l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) confirmée dans la Décision 40 COM 7B.79 ne soient à ce jour pas encore finalisés et prie instamment l’État partie de finaliser ces documents et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour revue par l’UICN en accord avec le Paragraphe 172 des Orientations ;
  10. Prenant note de l’information selon laquelle le projet minier de la société GEOVIC n’a actuellement pas redémarré, accueille favorablement l’engagement de l’État partie d’exiger une nouvelle étude d’impact environnemental et social (EIES) conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, avant toute décision relative au projet ;
  11. Note également qu’aucun projet de grande envergure n’est actuellement en cours dans le cadre du Programme d’aménagement et de développement intégré de la boucle minière du Dja et de sa zone frontalière adjacente (PADI-DJA) et réitère que tout nouveau projet doit être soumis à une EIES avant son approbation, y compris une évaluation spécifique des impacts potentiels sur la VUE du bien, conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial;
  12. Demande également à l’État partie d’accélérer la mise en œuvre des recommandations des missions de conseil de l’UNESCO à SUDCAM en 2019 et au barrage hydroélectrique de Mékin en 2020, et de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour atténuer les impacts socio-environnementaux ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47esession.
Projet de décision : 45 COM 7B.5

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant les Décisions 33 COM 7B.1, 34 COM 7B.1, 35 COM 7B.1, 36 COM 7B.1, 40 COM 7B.79, 43 COM 7B.29 et 44 COM 7B.173 adoptées respectivement à ses 33e (Séville, 2009), 34e (Brasilia, 2010), 35e (UNESCO, 2011), 36e (Saint-Pétersbourg, 2012), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 43e (Bakou, 2019) sessions et sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Félicite l’État partie pour l’amélioration des efforts de surveillance, la poursuite du suivi écologique, le renforcement des effectifs et des capacités du personnel, la réhabilitation des infrastructures de l’équipe de gestion, l’application des lois en termes de criminalité faunique, la sensibilisation des communautés locales et le développement d’alternatives communautaires au braconnage et remercie les bailleurs de fonds qui continuent à soutenir la conservation du bien, notamment la Commission européenne et le gouvernement de la Norvège;
  4. Note avec satisfaction qu’aucun incident en lien avec le braconnage d’éléphants, de grands herbivores et de grands singes n’a été enregistré depuis 2020, et que l’inventaire faunique réalisé en 2021 indique que la densité des grands mammifères s’est stabilisée depuis le dernier inventaire réalisé en 2018 ;
  5. Demande à l’État partie de soumettre le rapport détaillé de l’inventaire faunique au Centre du patrimoine mondial pour revue par l’UICN et de continuer ses efforts de surveillance et de suivi écologique ainsi que la coordination des interventions des différentes parties prenantes en renforçant la lutte anti-braconnage et l’implication des communautés locales aux réunions de concertation telles que le Forum des acteurs pour améliorer l’efficacité de la gestion du bien ;
  6. Prend note de la validation du Plan d’Aménagement (2020-2024) pour le bien et sa zone périphérique, et réitère sa demande de créer une zone tampon fonctionnelle du bien, en concertation avec les communautés locales et les différentes entités impliquées, et qui soit en ligne avec les recommandations du Conseil consultatif international sur les réserves de biosphère ;
  7. Salue la décision de l’État partie de convertir la concession forestière rétrocédée par la société SUDCAM en forêts communautaires, lui demande d’entreprendre toutes les actions requises pour établir un modèle de gestion participative de cette zone avec les communautés locales tout en assurant une gestion qui garantira la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE), notamment la biodiversité et la protection des populations de grands singes, et lui réitère par ailleurs sa demande de s’assurer que SUDCAM poursuive la mise en œuvre des normes de production durable et responsable du secteur du caoutchouc, notamment une certification indépendante de l’usine de transformation du latex afin de respecter les normes environnementales internationales ;
  8. Réitère l’importance de maintenir une continuité écologique entre la partie Sud-Est du bien avec les autres aires protégées du paysage trinational Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM) afin de garantir l’intégrité à long terme du bien, et rappelle à l’État partie la nécessité de garantir la prise en compte de ce paysage plus large dans des documents stratégiques tels que les Schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du Territoire du Sud et de l’Est (SRADDT), les plans d’aménagement et les plans de gestion environnementale et sociale (PGES) des opérateurs du secteur privé;
  9. Regrette que les SRADDT ainsi que l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) confirmée dans la Décision 40 COM 7B.79 ne soient à ce jour pas encore finalisés et prie instamment l’État partie de finaliser ces documents et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour revue par l’UICN en accord avec le Paragraphe 172 des Orientations ;
  10. Prenant note de l’information selon laquelle le projet minier de la société GEOVIC n’a actuellement pas redémarré, accueille favorablement l’engagement de l’État partie d’exiger une nouvelle étude d’impact environnemental et social (EIES) conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, avant toute décision relative au projet ;
  11. Note également qu’aucun projet de grande envergure n’est actuellement en cours dans le cadre du Programme d’aménagement et de développement intégré de la boucle minière du Dja et de sa zone frontalière adjacente (PADI-DJA) et réitère que tout nouveau projet doit être soumis à une EIES avant son approbation, y compris une évaluation spécifique des impacts potentiels sur la VUE du bien, conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial ;
  12. Demande également à l’État partie d’accélérer la mise en œuvre des recommandations des missions de conseil de l’UNESCO à SUDCAM en 2019 et au barrage hydroélectrique de Mékin en 2020, et de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour atténuer les impacts socio-environnementaux ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Cameroun
Date d'inscription : 1987
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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