Réserve de faune du Dja
Facteurs affectant le bien en 1998*
- Activités illégales
- Chasse commerciale
- Exploitation forestière/production de bois
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Abattage commercial de bois dans les forêts naturelles avoisinnantes
- Braconnage
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Montant total approuvé : 84 700 dollars E.U.
1997 | Sub-Regional workshop on Strengthening Biodiversity ... (Approuvé) | 29 900 dollars E.U. |
1992 | Financial contribution for a training workshop on the ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
1989 | Contribution to field training in Dja National Park (Approuvé) | 4 800 dollars E.U. |
1987 | Contribution to the adoption and implementation of the ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998
Le Comité, à sa dernière session (Naples, 1997) a noté avec préoccupation que les activités d'abattage effectuées dans un but commercial, ainsi que les programmes de sylviculture durable, contribuent à développer l'isolement biologique de la Réserve et ne sont pas bien accueillis par la population locale. Un projet de l'UICN vise à réduire le degré d'isolement de la Réserve par l'établissement d'une zone tampon et d'un corridor de protection reliant Dja à des forêts voisines. Qui plus est, de nouvelles routes d'abattage facilitent l'accès aux chasseurs et des détenteurs de concessions ont abattu des forêts jusqu'aux limites de la Réserve. Des employés de certaines entreprises étrangères appréhendés alors qu'ils transportaient du gibier braconné, ont menacé violemment le personnel de la Réserve. Des spécialistes de la conservation de la nature au Cameroun ont demandé un moratoire sur l'abattage dans la région et sur l'ouverture de nouvelles routes d'accès.
Le Bureau, à sa vingt et unième session extraordinaire, a approuvé l'affectation de 29.000 dollars EU pour l'organisation d'un atelier régional de formation au Dja et le Comité, à sa dernière session, a invité l'Etat partie à utiliser l'atelier comme tribune pour discuter des différents moyens de réduire la menace d'isolation biologique du Dja avec des représentants de donateurs finançant les activités de sylviculture, l'UICN et d’autres partenaires concernés.
L'atelier de formation s'est tenu du 23 au 26 mars 1998 à Sangmelina, Cameroun. Il a réuni soixante participants représentant quatre pays de la région, plusieurs organisations nationales et internationales consacrées au développement et à la conservation de la nature, y compris le personnel affecté au Projet du Dja de l'UICN, et des représentants de la Division de l'UNESCO pour les Sciences écologiques ainsi que du Centre. On trouvera ci-dessous quelques conclusions importantes de cet atelier :
- le Cameroun a adopté une politique nationale sur la conservation des ressources naturelles, qui prévoit l'extension de sa couverture d'aires protégées de 9 à 30% ;
- une étude menée par l'ECOFAC a montré que la population locale du Dja était à 80% pour le maintien du Dja comme site du patrimoine mondial et Réserve de la biosphère et prête à collaborer à sa protection ;
- plus de six organisations internationales pour le développement mettent en œuvre des projets dans le périmètre du Dja et aux alentours en coopération avec diverses organisations non gouvernementales, y compris des organisations locales ;
- des études de cas et des rapports de projets présentés au cours de l'atelier ont montré que bien qu'il y ait un peu de braconnage dans certaines zones de la Réserve, l'intégrité d'ensemble du site reste intacte ;
- l'exploitation forestière autour de la réserve n'a pas encore eu de conséquences pour le site du patrimoine mondial ;
- le ministère de l'Environnement, avec l'assistance de l'UICN et de l'ECOFAN, met actuellement au point le plan de gestion pour toute la Réserve et les zones environnantes susceptibles d'aider à la gestion de la Réserve ;
- un plan de zonage complétera le plan de gestion du Dja et prendra en considération les besoins essentiels de la population locale ainsi que la conservation de la biodiversité ;
- le ministre de l'Environnement et des Forêts a souligné la détermination du gouvernement camerounais de promouvoir la conservation de la Réserve du Dja en classant forêt protégée la forêt de Ngoila – Mintom – située au sud de la Réserve du Dja ;
- il faut disposer de données et informations scientifiques sur la population et l'état de répartition de la faune et de la flore afin de déterminer la gravité de la menace d'isolation biologique du Dja ;
- il faudrait entreprendre d'urgence une estimation rapide de la biodiversité pour connaître la situation actuelle des populations faunistiques et floristiques du Dja et des zones avoisinantes afin de permettre une évaluation scientifique de la menace d'isolation biologique du Dja.
L'UICN a insisté sur certaines conclusions complémentaires de l'atelier :
- la nécessité pour l'ECOFAC et l'UICN de renforcer leur collaboration avec les ONG locales, les autorités locales et les chefs des communautés afin de mettre au point une conception plus participative de la conservation ;
- la nécessité de disposer d'un meilleur cadre de coordination opérationnelle et structurelle entre les organisations et le gouvernement ;
- la nécessité de réviser la législation et la réglementation concernant la chasse afin d'en améliorer la gestion ; et
- la nécessité pour le ministère de l'Environnement et des Forêts de s'entretenir avec la Direction de la Faune et des Aires protégées du ministère pour la délivrance de licences d'exploitation forestière.
Les participants à l'atelier ont estimé que le classement du Dja sur la Liste du patrimoine mondial en péril n'était pas justifié. L'UICN continue toutefois à s'inquiéter que l'impact de ceux qui chassent dans un but lucratif ne soit beaucoup plus important que ne l'imaginent les participants de l'atelier et qu'il ne soit souvent pas tenu compte des quotas sur le commerce de la faune sauvage mis au point dans le cadre de la Convention CITES. De plus, l'UICN a fait remarquer que les entreprises d'abattage de bois respectent peu la réglementation et que les fonctionnaires du gouvernement ne les contraignent pas à l'appliquer. Par exemple, le projet local de l'UICN pour le Dja a conclu un accord avec une entreprise étrangère d'abattage de bois pour empêcher la chasse illicite au Dja mais cette entreprise n'a pas respecté l'accord. L'UICN est également préoccupée des méthodes et consultations permettant d'obtenir des licences d'exploitation forestière et elle demande instamment que l'on ne délivre plus de nouvelles licences d'exploitation des forêts le long des limites de la Réserve de faune du Dja.
Action requise
Le Bureau recommande que l'Etat partie prenne d'urgence des mesures pour suivre les recommandations de l'atelier et présente, à la prochaine session du Comité en décembre 1998, un état de ce qui a été fait. Le Bureau invite le Cameroun à étudier en priorité la mise en œuvre de mesures visant à (a) renforcer l'application de la loi contre le braconnage illicite et améliorer la gestion de la chasse et du commerce des produits de faune sauvage et (b) mettre un terme à la délivrance de nouvelles licences d'exploitation de forêts contiguës aux limites du site du patrimoine mondial. Le Bureau prie le Centre, l'UICN et l'Etat partie de coopérer à la conception et au lancement d'une estimation rapide de la biodiversité, de manière à évaluer les impacts des opérations d'exploitation forestière en cours sur le maintien de la contiguïté des habitats et des réserves génétiques dans le périmètre du site du patrimoine mondial du Dja et aux alentours.
22e session extraordinaire du Bureau en 1998 :
Le Bureau pourrait rappeler que le Comité, à sa vingt et unième session (Naples, 1997), a noté avec préoccupation que les activités d'abattage effectuées dans un but commercial, ainsi que les programmes de sylviculture durable, contribuent à l'isolement biologique accru de la Réserve et ne sont pas bien accueillis par la population locale.
A sa vingt-deuxième session ordinaire (juin 1998), le Bureau a pris note des conclusions et des recommandations de l'Atelier régional de formation organisé avec l'aide d'une subvention de 29 000 dollars du Fonds du patrimoine mondial. Il a suggéré que le Cameroun prenne des mesures d’urgence pour suivre les recommandations de l'atelier et présente, à la vingt-deuxième session du Comité, un exposé des mesures à prendre, visant notamment à :
(a) renforcer l'application de la loi contre le braconnage et améliorer la gestion de la chasse et du commerce des produits de faune sauvage ; et
(b) mettre un terme à la délivrance de nouvelles licences d'exploitation de forêts contiguës aux limites du site du patrimoine mondial.
Le Bureau a demandé au Centre, à l'UICN et à l'Etat partie de coopérer à la conception et au lancement d'une estimation rapide de la biodiversité, de manière à évaluer les impacts des opérations d'exploitation forestière en cours sur la contiguïté des habitats et des réserves génétiques dans le périmètre du site du patrimoine mondial du Dja et aux alentours. Le Centre discute actuellement d'un soutien financier possible pour une telle étude avec le PNUD, le Cameroun et des donateurs bilatéraux tels que les Pays-Bas.
Les autorités camerounaises, par lettre en date du 11 septembre 1998 accompagnée d'une pièce jointe, ont transmis des informations sur les mesures prises pour donner suite aux recommandations de l'atelier. La lettre et la pièce jointe ont été transmises à l'UICN pour étude.
Décision requise : Le Bureau, à partir de l'analyse effectuée par l'UICN des informations fournies par l'Etat partie, qui doit être disponible à sa vingt-deuxième session extraordinaire, pourrait recommander des mesures pour la conservation du Dja.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998
Le Comité, à sa vingt et unième session, a noté avec préoccupation que les activités d'abattage effectuées dans un but commercial, ainsi que les programmes de sylviculture durable, contribuent à l'isolement biologique accru de la Réserve et ne sont pas bien accueillis par la population locale. A sa vingt-deuxième session (juin 1998), le Bureau a pris note des conclusions et des recommandations de l'Atelier régional de formation organisé avec l'aide d'une assistance de 29 000 dollars EU du Fonds du patrimoine mondial. Il a suggéré que le Cameroun prenne des mesures d’urgence pour suivre les recommandations de l'atelier et présente, à la vingt-deuxième session du Comité, un exposé des mesures à prendre, visant notamment à :
(a) renforcer l'application de la loi contre le braconnage et améliorer la gestion de la chasse et du commerce des produits de faune sauvage ; et
(b) mettre un terme à la délivrance de nouvelles licences d'exploitation de forêts contiguës aux limites du site du patrimoine mondial.
Le Bureau a demandé au Centre, à l'UICN et à l'Etat partie de coopérer à la conception et au lancement d'une estimation rapide de la biodiversité, de manière à évaluer les impacts des opérations d'exploitation forestière en cours sur la contiguïté des habitats et des réserves génétiques dans le périmètre du site du patrimoine mondial du Dja et aux alentours. Le Centre discute actuellement d'un soutien financier possible pour une telle étude avec le PNUD, le Cameroun et des donateurs bilatéraux tels que les Pays-Bas.
Le Bureau a été informé que les autorités camerounaises ont mis en œuvre certaines des recommandations de l'atelier de Sangmelina, notamment la création d'un groupe de travail interministériel et multidisciplinaire, le renforcement de l'infrastructure et le lancement d'un programme de sensibilisation des communautés locales. Le Bureau a toutefois noté que des mesures complémentaires étaient nécessaires pour la mise en œuvre de toutes les recommandations de l'atelier de Sangmelina.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1998
Le Bureau a invité l'Etat partie à fournir un rapport avant le 15 septembre 1999 sur l'avancement de la mise en œuvre des recommandations de l'atelier de Sangmelina. A partir de l'étude d'un tel rapport, le Comité pourrait souhaiter, à sa vingt-troisième session, préconiser l'envoi d'une mission Centre-UICN en l'an 2000, peut-être en collaboration avec d'autres partenaires internationaux.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 BUR V.B.22
Réserve de faune du Dja (Cameroun)
Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa vingt et unième session (Naples, 1997), avait noté avec préoccupation que les activités d'abattage effectuées dans un but commercial, ainsi que les programmes de sylviculture durable, contribuent à l'isolement biologique accru de la Réserve et ne sont pas bien accueillis par la population locale. Un projet de l'UICN vise à réduire le degré d'isolement de la Réserve par l'établissement d'une zone tampon et d'un corridor de protection reliant Dja à des forêts voisines. Qui plus est, les nouvelles routes d'abattage facilitent l'accès aux chasseurs et des détenteurs de concessions ont abattu des forêts jusqu'aux limites de la Réserve.
Le Bureau, à sa vingt et unième session extraordinaire, a approuvé l'affectation de 29.000 dollars EU pour l'organisation d'un atelier régional de formation sur site au Dja et le Comité, à sa dernière session, avait invité l'État partie à utiliser l'atelier comme tribune pour discuter des différents moyens de réduire la menace d'isolation biologique du Dja avec des représentants de donateurs finançant les activités de sylviculture, l'UICN et d’autres partenaires concernés.
Le Bureau a noté que l'atelier régional de formation au Dja financé par le Fonds du patrimoine mondial s'est tenu du 23 au 26 mars 1998 à Sangmelina, au Cameroun. Il a réuni soixante participants représentant quatre pays de la région, plusieurs organisations nationales et internationales consacrées au développement et à la conservation de la nature, y compris le personnel affecté au Projet du Dja de l'UICN, et des représentants de la Division de l'UNESCO pour les Sciences écologiques ainsi que du Centre du patrimoine mondial. Le Bureau a pris note des conclusions de cet atelier, en particulier du fait que le Cameroun a adopté une politique nationale sur la conservation des ressources naturelles ; une étude a montré que la population locale du Dja était à 80% pour le maintien du Dja comme site du patrimoine mondial et Réserve de la biosphère et prête à collaborer à sa protection. Plus de six organisations internationales pour le développement mettent en œuvre des projets dans le périmètre du Dja et aux alentours en coopération avec diverses organisations non gouvernementales. Il a été noté que l'intégrité d'ensemble du site reste intacte, que l'exploitation forestière autour de la Réserve n'a pas encore eu de conséquences pour le site du patrimoine mondial et que le ministère de l'Environnement, avec l'assistance de l'UICN et de l'ECOFAC, parachève actuellement le plan de gestion. Un plan de zonage complétera le plan de gestion du Dja et la forêt de Ngoila – Mintom, située au sud de la Réserve du Dja –, sera classée forêt protégée. Il est nécessaire d'entreprendre une estimation rapide de la biodiversité pour connaître la situation actuelle des populations faunistiques et floristiques du Dja et des zones avoisinantes afin de permettre une évaluation scientifique de la menace d'isolation biologique du Dja. De plus, l'atelier a signalé qu'il était nécessaire d'améliorer la coordination entre les organisations non gouvernementales, l'ECOFAC, le personnel du projet de l'UICN et le gouvernement et il a insisté sur la nécessité de réviser les dispositions de la législation concernant la chasse. Il a également signalé la nécessité pour le Ministère de l'Environnement et des Forêts de s'entretenir avec la Direction de la Faune et des Aires protégées du ministère pour la délivrance de licences d'exploitation forestière.
Le Bureau a noté que les participants à l'atelier avaient estimé que le classement du Dja sur la Liste du patrimoine mondial en péril n'était pas justifié. L'UICN reste toutefois préoccupée que ceux qui chassent dans un but lucratif et les entreprises d'abattage de bois respectent peu la réglementation et que les fonctionnaires du gouvernement ne les contraignent pas à l'appliquer.
Le Bureau a recommandé que l'État partie prenne les mesures d’urgence pour suivre les recommandations de l'atelier et présente, à la prochaine session du Comité en décembre 1998, un exposé des mesures à prendre. Le Bureau a invité le Cameroun à étudier en priorité la mise en œuvre de mesures visant à (a) renforcer l'application de la loi contre le braconnage et améliorer la gestion de la chasse et du commerce des produits de faune sauvage et (b) mettre un terme à la délivrance de nouvelles licences d'exploitation de forêts contiguës aux limites du site du patrimoine mondial. Le Bureau a demandé au Centre, à l'UICN et à l'État partie de coopérer à la conception et au lancement d'une estimation rapide de la biodiversité, de manière à évaluer les impacts des opérations d'exploitation forestière en cours sur le maintien de la contiguïté des habitats et des réserves génétiques dans le périmètre du site du patrimoine mondial du Dja et aux alentours.
22 COM VII.27
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels que le Comité a notés
VII.27 Le Comité a pris note des décisions de la vingtdeuxième session extraordinaire du Bureau telles que reflétées dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-98/CONF.203/5) et inclus en Annexe IV, concernant les biens suivants :
- La Grande Barrière (Australie)
En plus du rapport dont le Comité a pris note, (Annexe III), le délégué de l'Australie a informé le Comité que l'Australie avait tenu un colloque international sur la gestion de l'écosystème marin tropical (ITMEMS) qui a lancé un appel à la communauté internationale pour agir d'urgence et coordonner les efforts pour traiter les menaces qui pèsent sur les récifs de corail et les systèmes marins tropicaux. Le Comité a noté et soutenu cette initiative et a incité les États parties à définir des zones appropriées de récifs de corail, de mangroves et de prairies sousmarines pour les proposer à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial et demander qu'ils soient protégés au titre d'autres traités internationaux.
- Les îles Heard et McDonald (Australie)
- Baie Shark - Australie occidentale (Australie)
- Tropiques humides de Queensland (Australie)
- Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)
- Parc national d'Iguaçu (Brésil)
- Réserve de faune du Dja (Cameroun)
- Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada)
- Région d'intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou (Chine)
- Région d'intérêt panoramique et historique de Huanglong (Chine)
- Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan (Chine)
- Parc national de Los Katios (Colombie)
- Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)
- Parc national de Nanda Devi (Inde)
- Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique)
- Parc national de Royal Chitwan (Népal)
- Parc national de Sagarmatha (Népal)
- Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
- Parc national de Huascaran (Pérou)
Le Comité a noté que la décision du Bureau reflétait également la suggestion de créer un groupe de contact informel sur l'exploitation minière et le patrimoine mondial et que le document de l'UICN intitulé "Draft Policy on mining and protected areas" serait distribué.
- Volcans du Kamtchatka (Fédération de Russie)
L'observateur de la Fédération de Russie a informé le Comité que les autorités fédérales et régionales sont d'accord avec le développement du projet de mine d'or d'Aginskoe dans la province du Kamtchatka. Les données et documents nouveaux ont été transmis au Centre ; ils comprennent une Etude de faisabilité qui faisait état que le projet de développement du projet d'exploitation minière se trouve à l'extérieur du territoire du Parc naturel de Bystrinsky. Le Comité a noté les efforts de l'UICN pour contrôler l'état de conservation de cette zone du site du patrimoine mondial si le projet d'exploitation de la mine d'or d'Aginskoe se poursuit.
- Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie)
- Grottes de Skocjan (Slovénie)
- Sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng (Thaïlande)
- Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)
- Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
- Parc national Durmitor (République fédérale de Yougoslavie)
Le Comité a noté que le nom officiel de l'État partie selon l'appellation des Nations Unies était : "République fédérale de Yougoslavie".
- Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.