Vieille ville de Dubrovnik

• Conflit armé (problème résolu) 
• Tremblement de terre en septembre 1996 (problème résolu) 
• Nécessité d'élargir la zone tampon
• Vaste projet à proximité du bien
• Tourisme de croisière
• Capacité de charge du bien
• Projet de centre de sports et de loisirs, avec un golf et un village de vacances (problème résolu)

Montant total du grand programme de restauration de l’après-guerre coordonné par l’UNESCO : 80 000 000 dollars EU

Le 29 novembre 2019, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, dont le résumé est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/95/documents. Ce rapport fournit des informations sur les mesures mises en œuvre par l'État partie pour faire suite à la décision adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 42^e session (Manama, 2018) : 

• Progrès accomplis avec la préparation d'une étude sur la conservation et d'un plan pour la préservation, la restauration et l'entretien du centre historique de Dubrovnik ;
• Élaboration du plan de gestion, qui est en phase de rédaction ;
• Début de la préparation de la stratégie d'interprétation ;
• Suspension du projet Bosanka 2 et élaboration d'un nouveau plan d'urbanisme pour la zone concernée ;
• Annulation du projet de quai/débarcadère du Lazaret ;
• Amélioration de la gestion touristique, avec notamment la signature de protocoles d'accord entre la ville et l'association internationale des croisiéristes (Cruise Lines International Association) ainsi qu'avec le Conseil mondial du tourisme durable ;
• Progrès accomplis avec la rénovation du réseau historique d'égouts, dont des éléments révélés pendant les travaux ;
• Modification législative de 2018, qui introduit des dispositions en vue d'une étude sur la conservation de la zone tampon du bien.

L'État partie mentionne d'autres points relatifs à la conservation du bien dans son rapport : informations complémentaires sur la restauration de la colonne d'Orlando, mise en œuvre d'un programme éducatif sur la gestion des déchets dans la ville, et initiatives pour célébrer le 40^e anniversaire de l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial. Par ailleurs, en octobre 2018, l'ICOMOS a rendu un avis positif suite à l'examen technique de la proposition de construction du nouvel hôtel Belvedere, situé sur un site surplombant le bien.

Les précédentes recommandations du Comité sont prises en compte par l'État partie, qui a présenté un programme ambitieux pour 2020, avec l'achèvement du plan de conservation du centre historique de Dubrovnik, du plan de gestion du bien, incluant un plan d'évaluation des risques, du projet sur le développement du tourisme durable et la capacité de charge du bien, d'une stratégie d'interprétation et d'un rapport de suivi sur la colonne d'Orlando. L'État partie a confirmé que ces plans et rapports seront envoyés au Centre du patrimoine mondial dès leur achèvement.

Plusieurs autres points et projets restent d'actualité, comme l'initiative « Respect the City », le développement de Bosanka (soumis à l'élaboration d'un nouveau plan d'urbanisme), ainsi que les actions qui découleront des protocoles d'accord que la ville de Dubrovnik a signés avec l'association internationale des croisiéristes (Cruise Lines International Association) et avec le Conseil mondial du tourisme durable. Ces progrès seront accueillis avec satisfaction, mais la majorité des actions et des rapports demandés dans de précédentes décisions du Comité restent à mener à bien.

Le Comité a précédemment noté que la restauration du réseau historique d'égouts était susceptible d'affecter des ouvrages de génie civil et des éléments archéologiques importants, et a demandé que des informations sur ce projet soient soumises au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant le début des travaux. Il est regrettable que ces travaux aient débuté sans respecter cette étape importante, mais la documentation relative à ce programme, notamment les évaluations d'impact sur le patrimoine (EIP) réalisées conformément au Guide 2011 de l'ICOMOS pour les EIP appliquées aux biens du patrimoine mondial culturel, devrait néanmoins être soumise au Centre du patrimoine mondial.