Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

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Zone de conservation de Ngorongoro

République-Unie de Tanzanie
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Gouvernance
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modification du régime des sols
  • Production de semences
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Situation difficile de la vie des communautés; Condition et conservation des empreintes d'hominidés de Laetoli

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Projet de centrale à énergie géothermique (problème résolu)
  • Accroissement de la population humaine
  • Braconnage 
  • Prolifération d’espèces envahissantes 
  • Pression touristique 
  • Pression du pâturage  
  • Situation difficile de la vie des communautés
  • L’impact potentiel du projet de développement d’un lodge au bord du cratère
  • Impact du projet de réaménagement entre la porte de Lodoare et la route principale de Golini, et la voie d’accès au musée Olduvai
  • Proposition d’une construction de musée à Laetoli
  • Condition et conservation des empreintes d'hominidés de Laetoli
  • Système de gestion/Plan de gestion
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019
Montant total accordé : 50 000 dollars EU de la Suisse, 35 000 dollars EU des Pays-Bas, 20 000 dollars EU du Plan-Cadre des Nations Unies pour l'Aide au développement (PNUAD) et 8 000 dollars EU des Fonds auto bénéficiaire 2013-2014 de la République Unie de Tanzanie, 50 000 dollars EU du Fond en Dépôt des Flandres en 2014-2015
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 16 (de 1979-2014)
Montant total approuvé : 290 386 dollars E.U.
2014 Building the capacity of local communities and ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2009 Implementing Management Effectiveness Evaluations into ... (Approuvé)   14 960 dollars E.U.
2004 The World Heritage site Ngorongoro Conservation Area ... (Approuvé)   19 294 dollars E.U.
2001 Scientific Study in Ngorongoro crater (NOT IMPLEMENTED) (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1999 Project Planning Workshop for Strengthening ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
1994 International Conference on Ngorongoro, in Bellagio, ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1990 Purchase of a Land Rover and radio equipment for the ... (Approuvé)   49 782 dollars E.U.
1988 Purchase of 2 vehicles (one tipper truck and one 4x4 ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1988 Contribution to the purchase of associated spare parts ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1987 Purchase of a Land Rover for anti-poaching activities ... (Approuvé)   17 500 dollars E.U.
1987 Participation of a specialist from Ngorongoro ... (Approuvé)   4 000 dollars E.U.
1987 Additional costs of equipment for Ngorongoro ... (Approuvé)   2 000 dollars E.U.
1986 Equipment to strengthen the protection of Ngorongoro ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1980 Additional financial assistance for the preparation of ... (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
1979 Financial grant for establishment of a management plan ... (Approuvé)   24 950 dollars E.U.
1979 12-month fellowship in law/administration for ... (Approuvé)   18 000 dollars E.U.
1979 Drawing up by an architect-museologist of a project for ... (Approuvé)   5 400 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 1er décembre 2018, suivi d’une version actualisée le 2 février 2019. Une mission de conseil conjointe ICOMOS/IUCN a visité le bien en août 2017, à laquelle a succédé une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/IUCN en mars 2019. Tous ces rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/39/documents/.

L’État partie rapporte ce qui suit :

  • Aucun braconnage de l’éléphant n’a été signalé dans le bien en 2017-2018. Les efforts en matière de suivi et d’organisation de patrouilles ont été davantage renforcés, notamment avec l’emploi d’un plus grand nombre de gardes forestiers, l’établissement de postes de garde supplémentaires dans des zones sensibles et la pose de collier sur cinq éléphants. Deux postes de garde complémentaires sont planifiés ;
  • Le plan de gestion stratégique des plantes exotiques envahissantes a été actualisé et soumis au Centre du patrimoine mondial;
  • Le projet de plan de gestion général (PGG) a été partagé avec diverses parties prenantes, et soumis au Centre du patrimoine mondial en janvier 2019 pour examen ;
  • Par avis du gouvernement publié en juin 2018, toutes les routes du bien sont désormais gérées par l’autorité de la zone de conservation de Ngorongoro (AZCN), ce qui permet de maîtriser la circulation intense sur la route principale allant de la porte de Lodoare à Golini ;
  • Une évaluation de l'impact environnemental et social (EIES) sur la route principale entre la porte de Lodoare et Golini a été entreprise et soumise au Centre du patrimoine mondial;
  • Une étude de faisabilité pour la route de contournement au sud du Serengeti-Ngorongoro a analysé deux options de route, et conclu que l’itinéraire Maswa–Lalago–Mbulu–Karatu (route de Mbulu) était la solution privilégiée du point de vue environnemental, social, économique et technique, et la plus efficace pour réduire le trafic de transit traversant le bien ;
  • Le projet du musée de Laetoli a été arrêté, jusqu’à ce qu’une mission de suivi réactif puisse visiter le bien.

Le Centre du patrimoine mondial a accueilli une réunion d’experts de deux jours sur la conservation des empreintes d’hominidés de Laetoli et le projet de musée en mars 2019, à laquelle ont assisté l’État partie, l’ICOMOS et l’ICCROM.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

Les rapports signalant de manière continue l’absence de braconnage dans le bien, de même que le dévouement continu de l’État partie pour combattre le braconnage et les espèces végétales envahissantes, sont accueillis favorablement. La soumission du projet de plan de gestion général (PGG) pour le bien, après un processus de participation des parties prenantes et avec les engagements pris par des parties prenantes et l’administration d’en assumer conjointement la mise en œuvre, est également accueillie favorablement.

Toutefois, la mission de suivi réactif de 2019 a conclu que d’autres mesures sont nécessaires pour combattre le braconnage et contrôler des espèces végétales exotiques envahissantes.

Le développement du tourisme continue également de représenter une menace. La mission n’a pas pu avoir accès à des informations sur l’aménagement d’installations touristiques actuel ou futur, mais fait état d’un impact visuel préoccupant qui s’accroît sur le bien en raison des développements associés au tourisme. La mission a conclu que, alors que le projet de PGG poursuit des objectifs visant à stimuler davantage le tourisme dans le bien, il lui manque des lignes directrices et des politiques concernant la capacité touristique. La menace représentée par le nombre croissant de visiteurs est aggravée par l’absence continue d’une stratégie touristique adaptée au bien. Le PGG n’a pas non plus de cadre intégré pour l’engagement intersectoriel des parties prenantes sur des questions d’intérêt général.

La mission a indiqué dans son rapport qu’il était urgent de disposer d’un mécanisme pour suivre et imposer la mise en œuvre des conclusions des études ayant évalué la nouvelle infrastructure touristique.

Le patrimoine culturel ne reçoit pas encore les niveaux de ressources requis pour sa conservation et la mission de 2019 a recommandé qu’une stratégie de conservation, incluant également des sites archéologiques, soit élaborée de toute urgence et mise en œuvre. La mission a recommandé que :

  • Des études ethnographiques sur l’évolution des pratiques culturelles et du système de croyance des habitants du bien soient entreprises pour informer de futures politiques de conservation ;
  • La révision du modèle d’occupation multiple des sols, en tant qu’outil important pour soutenir les moyens de subsistance de la communauté pastorale résidant dans le bien, doit être achevée ;
  • Des approches alternatives concernant l’actuelle réinstallation volontaire d’habitants à l’extérieur du bien doivent être explorées par l’État partie, conjointement avec des communautés locales et autres parties prenantes.

La réunion d’experts de mars 2019 a conclu que les empreintes d’hominidés de Laetoli, anciennes et nouvellement découvertes, nécessitent des recherches et informations complémentaires pour évaluer leur stabilité, et préalablement à toute prise de décision sur de futures mesures de conservation. La réunion a adopté une marche à suivre proposée par les Organisations consultatives, notamment l’évaluation et les leçons à tirer d’autres cas similaires, la mise au point de scénarios, au cas par cas, pour les options de conservation et d’interprétation et leur faisabilité, l’examen par des pairs, et la tenue d’une réunion finale en Tanzanie dans la seconde moitié de 2019.

La mission de conseil de 2017 a recommandé que le projet de durcissement de la route soit ajusté pour éviter tout impacts potentiel sur les valeurs de patrimoine naturel et culturel du bien. La mission de 2019 a recommandé que l’opération de durcissement de la route soit arrêtée jusqu’à ce que les recommandations de la mission de conseil de 2017 soient prises en compte et que l'étude de faisabilité de la voie de contournement sud soit soumise à l'examen des Organisations consultatives. Le suivi du trafic et les mesures de modération de la vitesse sont également nécessaires de toute urgence.

La mission de 2019 a exprimé son inquiétude quant au fait qu’un grand nombre de précédentes décisions du Comité ne sont pas mises en œuvre, ce qui conduit à un accroissement progressif et cumulatif de menaces pesant sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’entreprendre une évaluation environnementale stratégique, qui comprend une évaluation de l'impact sur le patrimoine, pour aborder tous les projets actuels et planifiés dans le bien et traiter leur impact individuel et cumulatif sur la VUE afin de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.39
Zone de conservation de Ngorongoro (République-Unie de Tanzanie) (C/N 39bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7B.39, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Accueille favorablement la soumission du plan général de gestion (PGG) pour le bien, l’achèvement de l’étude de faisabilité pour la route de contournement au sud, ainsi que l’arrêt provisoire du projet de musée de Laetoli par État partie et son engagement positif ultérieur avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives en vue d’élaborer des perspectives de conservation appropriées pour les empreintes de Laetoli, intégrant une méthodologie proposée en tant que marche à suivre pour le projet ;
  4. Reconnaît l’engagement continu de l’État partie dans le combat contre le braconnage et le contrôle d’espèces végétales exotiques envahissantes, mais note le rapport de la mission de suivi réactif de 2019 selon lequel le braconnage général et la propagation d’espèces végétales exotiques envahissantes subsistent, et prie instamment l’État partie de continuer à renforcer ses efforts pour combattre ces menaces pesant sur le bien, notamment au travers de la sensibilisation de parties prenantes ;
  5. Note également les recommandations de la mission de conseil de 2017 et de la mission de suivi réactif de 2019, et demande à l’État partie de mettre en œuvre toutes leurs recommandations ;
  6. Note que les travaux concernant le revêtement de routes dans le bien se poursuivent et que les recommandations de la mission de conseil de 2017 ont été prises en compte, y compris la soumission de l'étude de faisabilité pour la route de contournement sud, et demande également à l'État partie de soumettre de toute urgence au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les détails des enquêtes et études recommandées par la mission de 2017 avant le début des travaux de construction de la route ;
  7. Note en outre que le système de gestion doit encore être étoffé pour instaurer un équilibre efficace entre la conservation de la VUE du bien et d’autres activités comme le tourisme, et demande en outre à l’État partie d’élaborer et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, ce qui suit pour compléter le projet de PGG :
    1. Un plan d’action et un calendrier pour la mise en œuvre de décisions du Comité passées,
    2. Un cadre pour l’engagement des parties prenantes qui permette une implication transversale dans des questions d’intérêt mutuel,
    3. Des politiques intégrées et des lignes directrices concernant la capacité d’accueil du tourisme,
    4. Des mécanismes de suivi et contraignants qui assurent le respect des conclusions et mesures d’atténuation prévues dans des études validées d’évaluation des impacts,
    5. Des mécanismes de suivi du trafic, y compris la régulation de la vitesse et du comportement de conduite ;
  8. Encourage l’État partie à augmenter les ressources actuellement consacrées à la préservation du patrimoine culturel dans le bien, et à élaborer et entretenir une base de données pour des attributs archéologiques connus et des zones à potentiel archéologique ;
  9. Encourage également l’État partie à engager des communautés locales et autres parties prenantes à explorer des solutions alternatives pour leurs moyens de subsistance par rapport au programme actuel de réinstallation volontaire, qui soient cohérentes avec les politiques de la Convention et les normes internationales concernées ;
  10. Note également avec préoccupation que la mission de 2019 a conclu que :
    1. Il y a un accroissement progressif et cumulatif des menaces pesant sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, notamment du fait que des décisions du Comité précédentes ne sont pas mises en œuvre,
    2. Il est nécessaire de disposer d’un mécanisme pour suivre et imposer le respect des conclusions des études d’évaluation des impacts dans la mise en œuvre de projets ;
  11. Demande de plus à l’État partie d’entreprendre une évaluation environnementale stratégique (EES) des projets actuels et planifiés dans le bien, y compris une analyse de leurs impacts individuels et cumulatifs sur la VUE du bien, à soumette au Comité du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Projet de décision : 43 COM 7B.39

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le doe cument WHC/19/43.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7B.39, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Accueille favorablement la soumission du plan général de gestion (PGG) pour le bien, l’achèvement de l’étude de faisabilité pour la route de contournement au sud, ainsi que l’arrêt provisoire du projet de musée de Laetoli par État partie et son engagement positif ultérieur avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives en vue d’élaborer des perspectives de conservation appropriées pour les empreintes de Laetoli, intégrant une méthodologie proposée en tant que marche à suivre pour le projet ;
  4. Reconnaît l’engagement continu de l’État partie dans le combat contre le braconnage et le contrôle d’espèces végétales exotiques envahissantes, mais note le rapport de la mission de suivi réactif de 2019 selon lequel le braconnage général et la propagation d’espèces végétales exotiques envahissantes subsistent, et prie instamment l’État partie de continuer à renforcer ses efforts pour combattre ces menaces pesant sur le bien, notamment au travers de la sensibilisation de parties prenantes ;
  5. Note également les recommandations de la mission de conseil de 2017 et de la mission de suivi réactif de 2019, et demande à l’État partie de mettre en œuvre toutes leurs recommandations ;
  6. Note avec préoccupation que les travaux concernant le revêtement de routes dans le bien se poursuivent avant que les recommandations de la mission de conseil de 2017 n'aient été pleinement prises en compte, y compris la soumission de l'étude de faisabilité pour la route de contournement sud, et demande également à l'État partie de soumettre de toute urgence au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, les détails des enquêtes et études recommandées par la mission de 2017 avant le début des travaux de construction du projet de durcissement de la route ;
  7. Note en outre que le système de gestion doit encore être étoffé pour instaurer un équilibre efficace entre la conservation de la VUE du bien et d’autres activités comme le tourisme, et demande en outre à l’État partie d’élaborer et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, ce qui suit pour compléter le projet de PGG :
    1. Un plan d’action et un calendrier pour la mise en œuvre de décisions du Comité passées,
    2. Un cadre pour l’engagement des parties prenantes qui permette une implication transversale dans des questions d’intérêt mutuel,
    3. Des politiques intégrées et des lignes directrices concernant la capacité d’accueil du tourisme,
    4. Des mécanismes de suivi et contraignants qui assurent le respect des conclusions et mesures d’atténuation prévues dans des études validées d’évaluation des impacts,
    5. Des mécanismes de suivi du trafic, y compris la régulation de la vitesse et du comportement de conduite ;
  8. Encourage l’État partie à augmenter les ressources actuellement consacrées à la préservation du patrimoine culturel dans le bien, et à élaborer et entretenir une base de données pour des attributs archéologiques connus et des zones à potentiel archéologique ;
  9. Encourage également l’État partie à engager des communautés locales et autres parties prenantes à explorer des solutions alternatives pour leurs moyens de subsistance par rapport au programme actuel de réinstallation volontaire, qui soient cohérentes avec les politiques de la Convention et les normes internationales concernées ;
  10. Note également avec préoccupation que la mission de 2019 a conclu que :
    1. Il y a un accroissement progressif et cumulatif des menaces pesant sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, notamment du fait que des décisions du Comité précédentes ne sont pas mises en œuvre,
    2. Il est nécessaire de disposer d’un mécanisme pour suivre et imposer le respect des conclusions des études d’évaluation des impacts dans la mise en œuvre de projets,
    3. Il manque une vue d’ensemble sur tous les projets de développement, actuels et futurs, ce qui entrave une évaluation intégrée d’impacts cumulatifs ;
  11. Demande de plus à l’État partie d’entreprendre une évaluation environnementale stratégique (EES) des projets actuels et planifiés dans le bien, y compris une analyse de leurs impacts individuels et cumulatifs sur la VUE du bien, à soumette au Comité du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Année du rapport : 2019
République-Unie de Tanzanie
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Mixte
Critères : (iv)(vii)(viii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1984-1989
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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