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Parcs nationaux du Lac Turkana

Kenya
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Activités illégales
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modification du régime des sols
  • Pétrole/gaz
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Impact du barrage Gibe III
  • Des autres aménagements hydroélectriques prévus et des projets connexes d’irrigation à grande échelle dans la région de l’Omo
  • Exploration pétrolière
  • Populations animales et pression liée au braconnage et pacage du bétail
  • Impacts de la vision de développement étendu pour le nord du Kenya
  • Capacité de gestion du KWS et des MNK
  • Définition du site du patrimoine mondial
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 2 (de 2000-2001)
Montant total approuvé : 35 300 dollars E.U.
2001 Finalising the nomination files for "Lake Turkana ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
2000 Management Plan Project: "Sibiloi/Central Island ... (Approuvé)   25 300 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2015**

Mars 2012 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

Le 1er février 2015, l’État partie du Kenya a soumis un rapport conjoint sur les discussions bilatérales entre le Kenya et l’Éthiopie (un résumé du rapport peut être consulté à l’adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/list/801/documents/) mais n’a pas soumis de rapport suite aux recommandations faites par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session (Doha, 2014). Le rapport soumis rend compte des éléments suivants :

  • La mise en eau du réservoir du barrage Gibe III a débuté le 19 janvier 2015, prélevant l’eau à un débit de 10m3/sec et retenant 15,6% de l’eau ;
  • 6 000 hectares de terres sont actuellement irrigués pour le système d’irrigation Kuraz Sugar situé en Éthiopie. De 4 à 6% de l’eau sera prélevée pour l’irrigation pendant les quatre mois de la saison sèche ;
  • L’équipe de la mission bilatérale Kenya-Éthiopie a observé une absence, à ce jour, d’impact négatif de chacun des deux projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  • Une évaluation environnementale stratégique conjointe (EES) et une étude de référence hydrologique détaillée seront entreprises et achevées d’ici décembre 2015 ;
  • Un groupe conjoint d’experts, placé sous la direction de l’actuelle Commission ministérielle conjointe Éthiopie–Kenya, sera créé. Il sera en charge du suivi de la gestion des ressources naturelles de tout le bassin et aura pour mission d’élaborer des mesures d’atténuation destinées à garantir l’absence d’impacts potentiels négatifs sur la VUE du bien.

Du 3 au 7 avril 2015, une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN s’est rendue sur le site des projets du barrage Gibe III et du système d’irrigation Kuraz Sugar en Éthiopie. En outre, une équipe de l’UICN a rencontré les autorités kenyanes les 15 et 16 mai 2015. Les principales conclusions de la mission sont présentées ci-dessous. Cependant, à l’heure de la rédaction du présent rapport, le rapport final de la mission n’était pas encore disponible.

  • 90% du projet du barrage Gibe III est achevé et il est prévu que la mise en eau du réservoir dure trois ans au cours desquels une baisse de 2 mètres du niveau des eaux du Lac Turkana est attendue. En outre, on prévoit que le barrage Gibe III atténue l’ampleur des variations naturelles des flux de 1,20 mètre à 0,80 mètre ;
  • Le système d’irrigation Kuraz Sugar s’est peu développé depuis la précédente visite de la mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN en 2012, et a, à ce jour, des impacts limités sur la VUE du bien ;
  • Aucun progrès dans la réalisation de l’EES n’a été constaté ;
  • Les États parties d’Éthiopie et du Kenya ont récemment signé un projet conjoint avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur le « développement durable du Lac Turkana et ses bassins hydrographiques ». La mise en œuvre de ce projet n’avait pas encore commencé lors de la rédaction de ce rapport.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

Aucune actualisation détaillée de la mise en œuvre par l’État partie kenyan des recommandations de la mission de 2012 n’est disponible. Cependant, lors de la réunion entre l’équipe de la mission et l’État partie du Kenya les 15 et 16 mai 2015, un certain nombre d’actions exceptionnelles ont été identifiées. Rappelant les conclusions de la mission de 2012 selon lesquelles la VUE du bien, telle que reconnue au titre du critère (x), avait été affectée de façon significative par le considérable déclin des espèces, notamment la girafe réticulée et le zèbre de Grévy, il est noté avec une vive préoccupation qu’aucune donnée de référence sur les espèces de faune sauvage n’est à ce jour disponible, alors que la pression exercée par le pâturage excessif, la surpêche et le braconnage sur les populations de faune sauvage se poursuit. Le Comité est invité à demander à l’État partie du Kenya de mettre en œuvre de toute urgence les recommandations de la mission de 2012 et de rendre compte des progrès accomplis.

Le Comité est invité à accueillir avec satisfaction les discussions bilatérales renforcées entre les États parties du Kenya et d’Éthiopie qui ont abouti à la réunion de janvier 2015 et à la signature du projet conjoint avec le PNUE sur le développement durable. L’intention des États parties de créer un groupe conjoint d’experts en charge de la gestion des ressources naturelles de tout le bassin devrait également être accueillie avec satisfaction.

Toutefois, malgré le dialogue renforcé, il est pris note avec préoccupation de l’absence de progrès, constatée par la mission, dans la réalisation de l’EES qui a été initialement demandée par le Comité dans sa décision 36 COM 7B.3. En outre, malgré la demande insistante du Comité de ne pas entamer le remplissage du barrage avant qu’une EES n’ait été finalisée et examinée par l’UICN, la mise en eau du réservoir Gibe III a débuté en janvier 2015.

Il est pris note avec une vive préoccupation que, selon les prévisions, le barrage atténue de façon permanente l’ampleur des variations naturelles des flux. Cette modification est susceptible d’avoir des impacts sur les stocks de poissons et les espèces de faune sauvage qui dépendent des plaines d’inondation de la rivière Omo et des zones humides le long des rives du lac, représentant ainsi un grave danger potentiel pour la VUE du bien. La baisse de 2 mètres du niveau des eaux du lac pendant le remplissage du barrage est susceptible d’avoir un impact sur l’hydrologie et l’écologie du lac et de menacer encore plus la VUE du bien.

Il conviendrait également de souligner que le développement continu de plantations de canne à sucre et d’autres végétaux dans la vallée de l’Omo peut avoir des impacts significatifs à long terme sur la VUE du bien qui, à ce jour, n’ont pas été correctement évalués. En ce qui concerne Kuraz Sugar, l’impact potentiel total du système d’irrigation prévu (111 650 hectares une fois achevé) doit être évalué de façon détaillée. En conséquence, le Comité est invité à demander à l’État partie d’Éthiopie de différer toute extension supplémentaire du projet jusqu’à la réalisation d’une évaluation d’impact environnemental (EIE) détaillée qui envisage notamment une évaluation spécifique des impacts du développement de l’agriculture irriguée dans la basse vallée de l’Omo sur la VUE du bien. Cette évaluation doit être réalisée au moyen des meilleures données hydrologiques disponibles pour la basse vallée de l’Omo, en tenant compte de ses affluents situés en aval du système d’irrigation de Kuraz Sugar, et de données pluviométriques précises.

En outre, les impacts cumulatifs du développement au Kenya, comme par exemple l’exploration pétrolière et le barrage en activité de Turkwel, et d’autres projets d’aménagement en Éthiopie, tels que les projets déjà présentés de barrages Gibe IV et V, doivent également être envisagés. Afin d’évaluer pleinement ces menaces potentielles pour la VUE du bien, l’achèvement, à titre prioritaire, de l’EES, demandée à l’origine par le Comité dans sa décision 36 COM 7B.3, revêt une importance capitale. Cette EES devrait intégrer une évaluation des impacts cumulatifs de tous les aménagements, en cours ou prévus, dans le bassin de Turkana sur la VUE du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial consacrée à l’évaluation environnementale.

Le projet de décision présenté ci-dessous pourra être révisé lorsque le rapport final de mission sera disponible.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7B.4
Parcs nationaux du Lac Turkana (Kenya) (N 801bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.90, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Regrette que le rapport soumis par l’État partie du Kenya n’apporte pas d’éléments de réponse aux demandes formulées par le Comité dans le paragraphe 10 de sa décision 38 COM 7B.90 ;
  4. Rappelle les impacts significatifs du braconnage, de la pêche et du pâturage de bétail sur le bien, relatés par la mission de 2012, et demande à l’État partie du Kenya de mettre en œuvre de toute urgence les recommandations exceptionnelles de la mission de 2012 ;
  5. Accueille avec satisfaction les discussions bilatérales renforcées et constructives entre les États parties du Kenya et d’Éthiopie qui ont abouti à l’organisation d’une mission conjointe en janvier 2015 destinée à débattre de l’impact du barrage Gibe III et du système d’irrigation Kuraz Sugar sur le bien du patrimoine mondial du Lac Turkana, et prend note avec satisfaction de l’intention des États parties du Kenya et d’Éthiopie de créer une groupe conjoint d’experts en charge de suivre, sous la direction de l’actuelle Commission ministérielle conjointe Éthiopie-Kenya, la gestion des ressources naturelles de tout le bassin ;
  6. Note également la mise en eau du barrage hydroélectrique Gibe III en janvier 2015, malgré la demande faite par le Comité à l’État partie d’Éthiopie de ne pas entamer le remplissage avant l’achèvement de l’évaluation environnementale stratégique (EES) ;
  7. Prend note avec préoccupation de l’absence de progrès accomplis dans la réalisation par les États parties d’une EES, comme demandée initialement par le Comité dans sa décision 36 COM 7B.3, et prie instamment et vivement les États parties du Kenya et d’Éthiopie de garantir l’achèvement, à titre prioritaire, de l’EES, avec notamment une évaluation des impacts cumulatifs sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et demande également aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, un rapport démontrant l’état d’avancement de la préparation de l’EES d’ici le 1er février 2016 ; et l’EES achevée d’ici le 1er février 2018;
  8. Prend également note du fait que le barrage Gibe III pourrait atténuer l’ampleur des variations de flux de la rivière Omo et qu’une baisse supplémentaire du niveau des eaux du lac sera observée pendant la durée de remplissage du barrage ;
  9. Note que le système d’irrigation Kuraz Sugar, dans sa configuration présente (6 000 hectares), a actuellement un impact limité sur la VUE du bien, mais que l’impact potentiel total du projet final tel que proposé et des aménagements complémentaires nécessite une évaluation détaillée, et prie aussi instamment l’État partie d’Éthiopie de réaliser une évaluation d’impact environnemental (EIE), au moyen des meilleures données hydrologiques disponibles pour la basse vallée de l’Omo en tenant compte de ses affluents situés en aval du système d’irrigation Kuraz Sugar, et de données pluviométriques précises, et de s’assurer que les découvertes liées à un potentiel impact sur la VUE sont prises en compte et soumettre cette EIE, comme une partie de l’EES, au plus tard en 2018 au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  10. Prend note du rapport de la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif de 2015, et des échanges de lettres entre l’État partie d’Ethiopie et le Centre du patrimoine mondial concernant les recommandations du rapport mentionné ci-dessus et demande en outre aux deux États parties d’inclure leurs réponses aux recommandations de la mission dans leur rapport pour la prochaine session du Comité du patrimoine mondial ;
  11. Demande par ailleurs aux États parties du Kenya et d’Éthiopie de continuer à déployer tous les efforts pour s’assurer de la protection de la VUE du bien et pour que tout problème majeur soit porté à la connaissance de la Commission ministérielle conjointe déjà existante, dans le respect des procédures établies par la Convention du patrimoine mondial ;
  12. Demande enfin aux États parties du Kenya et d’Éthiopie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport conjoint actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en oeuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Projet de décision : 39 COM 7B.4

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.90, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Regrette que le rapport soumis par l’État partie du Kenya n’apporte pas d’éléments de réponse aux demandes formulées par le Comité dans le paragraphe 10 de sa décision 38 COM 7B.90 ;
  4. Rappelle les impacts significatifs du braconnage, de la pêche et du pâturage de bétail sur le bien, relatés par la mission de 2012, et demande à l’État partie du Kenya de mettre en œuvre de toute urgence les recommandations exceptionnelles de la mission de 2012 ;
  5. Accueille avec satisfaction les discussions bilatérales renforcées et constructives entre les États parties du Kenya et d’Éthiopie qui ont abouti à l’organisation d’une mission conjointe en janvier 2015 destinée à débattre de l’impact du barrage Gibe III et du système d’irrigation Kuraz Sugar sur le bien du patrimoine mondial du Lac Turkana, et prend note avec satisfaction de l’intention des États parties du Kenya et d’Éthiopie de créer une groupe conjoint d’experts en charge de suivre, sous la direction de l’actuelle Commission ministérielle conjointe Éthiopie-Kenya, la gestion des ressources naturelles de tout le bassin ;
  6. Regrette également la mise en eau du barrage hydroélectrique Gibe III en janvier 2015, malgré la demande faite par le Comité à l’État partie d’Éthiopie de ne pas entamer le remplissage avant l’achèvement de l’évaluation environnementale stratégique (EES) ;
  7. Prend note avec la plus grande préoccupation de l’absence de progrès accomplis dans la réalisation par les États parties d’une EES, comme demandée initialement par le Comité dans sa décision 36 COM 7B.3, et prie instamment et vivement les États parties du Kenya et d’Éthiopie de garantir l’achèvement, à titre prioritaire, de l’EES, avec notamment une évaluation des impacts cumulatifs sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien de tous les aménagements existants, en cours de mise en service et prévus dans le bassin de Turkana, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial consacrée à l’évaluation environnementale, et demande également aux États parties de soumettre, d’ici le 1er février 2016, l’EES achevée au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  8. Prend également note avec préoccupation du fait que le barrage Gibe III doit, selon les prévisions, atténuer l’ampleur des variations de flux de la rivière Omo et qu’une baisse supplémentaire de 2 mètres du niveau des eaux du lac sera observée pendant les trois années de remplissage du barrage, ce qui est susceptible d’avoir des impacts sur les stocks de poissons et les espèces de faune sauvage, et représenterait en conséquence un danger potentiel évident pour la VUE du bien, aux termes du paragraphe 180 des Orientations;
  9. Note que le système d’irrigation Kuraz Sugar, dans sa configuration présente (6 000 hectares), a actuellement un impact limité sur la VUE du bien, mais que l’impact potentiel total du projet final tel que proposé et des aménagements complémentaires nécessite une évaluation détaillée, et prie aussi instamment l’État partie d’Éthiopie de différer l’extension du projet de système d’irrigation Kuraz Sugar jusqu’à ce qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE) soit réalisée, au moyen des meilleures données hydrologiques disponibles pour la basse vallée de l’Omo en tenant compte de ses affluents situés en aval du système d’irrigation Kuraz Sugar, et de données pluviométriques précises, et que cette évaluation soit soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  10. Demande en outre aux États parties du Kenya et d’Éthiopie d’informer le Centre du patrimoine mondial de tout autre projet d’aménagement susceptible d’avoir un impact négatif sur la VUE du bien, y compris les barrages Gibe IV et V précédemment présentés, avant de prendre toute décision sur laquelle il serait difficile de revenir, conformément au paragraphe 172 des Orientations;  
  11. Demande par ailleurs aux États parties du Kenya et d’Éthiopie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport conjoint actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Année du rapport : 2015
Kenya
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)(x)
Liste en péril (dates) : 2018-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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