Réserve de gibier de Selous
Facteurs affectant le bien en 2014*
- Activités illégales
- Exploitation minière
- Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
- Infrastructures hydrauliques
- Pétrole/gaz
- Ressources financières
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Réduction des populations d'éléphants
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Réduction significative de la faune sauvage due au braconnage ;
- financement et gestion insuffisants ;
- prospection et exploitation de minerais et d'hydrocarbures ;
- gestion et développement du tourisme ;
- projet d'aménagement de barrages potentiel et proposé.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Montant total approuvé : 67 980 dollars E.U.
1999 |
Project Planning Workshop for Strengthening ...
(Approuvé)
Réapprobation : 24 Jan, 2001 (n°1368 - 8883 dollars E.U.)
|
7 500 dollars E.U. |
1987 | Equipment for anti-poaching measures at Selous Game ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
1984 | Purchase of a vehicle for Selous Game Reserve (Approuvé) | 10 480 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2014**
Juin 2007, novembre 2008 et décembre 2013 : Missions de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014
Une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif s’est rendue sur le bien en décembre 2013. L’État partie a soumis par la suite, le 1er février 2014, un rapport sur l’état de conservation. Les deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/en/list/199/documents.
Le rapport de l’État partie comprend des informations sur les points suivants :
- Renforcement des mesures de lutte contre le braconnage depuis juillet 2012, en particulier le recrutement de personnel permanent et temporaire, la fourniture d’équipements et le financement ;
- Réception par le ministère des Ressources naturelles et du Tourisme (MNRT), en mars 2013, d’une notification officielle sur le projet de barrage de la gorge de Stiegler émanant du ministère de l’Énergie. Toutefois, l’État partie s’engage à pleinement considérer la situation du patrimoine mondial décrite par l’évaluation et à empêcher tout développement impactant la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) de manière irrémédiable ;
- L’ajout de zones de forêts de valeur au bien est entravé par l’empiètement de licences de prospection d’uranium ;
- La volonté de mener une évaluation stratégique de l’environnement (ESE) et les efforts continus visant à obtenir des soutiens externes sont confirmés.
La mission a estimé que le danger le plus aigu pour le bien est le braconnage, comme le montrent les résultats du recensement des éléphants de 2013, leur nombre chutant, passant de 70 000 en 2005 à 13 000, ainsi que le déclin alarmant du nombre de rhinocéros noirs, principalement causés par la demande internationale d’ivoire et de corne de rhinocéros. En dépit de certains progrès, on notera les problèmes supplémentaires et importants suivants : financement et gestion, impacts et risques potentiels liés à l’exploitation minière de l’uranium, prospection et exploitation minière potentielle et projets de développement de grande ampleur envisagés au sein et à proximité du bien, y compris les projets de la gorge de Stiegler et du barrage de Kidunda.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014
Les résultats du recensement récent des éléphants montrent une chute de près de 90 % de la population par rapport au moment de l’inscription. Ces résultats montrent clairement l’ampleur du problème du braconnage. Alors que les efforts importants accomplis par l’État partie pour étayer à nouveau le financement et la gestion du site sont bien notés, rien n’indique que cette crise liée au braconnage soit maîtrisée. La suspension récente d’une grande campagne de lutte contre le braconnage illustre les problèmes graves en jeu ; une riposte plus énergique est requise d’urgence. La réduction considérable des populations des espèces principales citées dans la déclaration de VUE est sans précédent. Cela fournit un motif clair pour recommander l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations. Par conséquent, le comité pourrait décider d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril afin de pleinement reconnaître l’ampleur du problème, éveiller l’attention politique et obtenir un soutien, y compris au niveau international. L’élaboration d’une proposition d’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi qu’un ensemble de mesures correctives et un calendrier de mise en œuvre devraient être utilisés en tant qu’outils pour guider une riposte de gestion renforcée. Ces efforts coïncident avec la prochaine mise à jour du plan de gestion général (GMP) de la réserve de gibier de Selous, et le déroulement des différentes opérations pourrait idéalement être fusionné. Il est clair que la mise en œuvre de la lutte contre le braconnage et la gestion globale nécessitent un financement adapté à l’échelle et à l’importance du bien.
Outre les préoccupations immédiates concernant le braconnage, de multiples projets de développement — en cours ou prévus — au sein ou à proximité du bien requièrent une attention grandissante s’agissant de leurs impacts directs et indirects sur la VUE. Une analyse et une prise de décision complètes et méticuleuses sont nécessaires à l’échelle de l’écosystème plus vaste de Selous. Cela fournirait également un cadre pour impliquer les communautés voisines du bien dans la prise de décision et le partage des gains. Les changements légaux de 2009 autorisant l’exploration et l’extraction d’uranium, de pétrole et de gaz dans les réserves de gibier, ainsi que l’octroi apparent de licences empiétant sur le bien, sont tout à fait incompatibles avec son statut de patrimoine mondial. La mission a également confirmé qu’un suivi hydraulique approprié et une préparation aux risques ne sont toujours pas garantis s’agissant du projet d’exploitation minière d’uranium de la rivière Mkuju (MRP), adjacent au bien et en amont de celui-ci. L’usage potentiel de la lixiviation in situ déclencherait inévitablement de nécessaires évaluations d’impact environnemental (EIE) supplémentaires.
La position du Comité sur l’incompatibilité du projet de barrage de la gorge de Stiegler avec le statut de patrimoine mondial du bien devrait être rappelée. De plus, une meilleure compréhension des impacts potentiels du barrage de Kidunda sur la VUE du bien est toujours nécessaire. Il est recommandé que le Comité rappelle l’engagement de l’État partie en faveur de la protection et de la conservation du bien, comme indiqué dans la lettre de l’État partie reçue le 1er juillet 2012, ainsi que les demandes du Comité à l’État partie de ne permettre aucune activité minière au sein du bien hormis le projet de la rivière Mkuju, et de n’entreprendre aucune activité de développement au sein du bien et de sa zone tampon sans l’accord préalable du Comité du patrimoine mondial.
Étant donné la complexité et l’accumulation des effets de menaces multiples, existantes et potentielles, outre les évaluations d’impact environnemental (EIE) ponctuelles, une meilleure compréhension est requise pour guider la prise de décision. Une évaluation environnementale stratégique (EES) devrait être menée, comme demandé par le Comité dans la décision 37 COM 7B.7 et souhaité par l’État partie en vertu de son rapport.
Il est recommandé que le Comité en appelle à la communauté internationale, et en particulier aux États parties connaissant une forte demande d’ivoire et de corne de rhinocéros comme la Chine, la Thaïlande et le Vietnam, pour soutenir l’État partie à stopper le commerce illégal d’ivoire et de corne de rhinocéros. De plus, il est aussi recommandé que le Comité en appelle à la communauté internationale pour qu’elle soutienne la gestion du bien sur les plans technique et financier.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.95
Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) (N 199bis)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
- Rappelant les décisions 36 COM 7B.5, 36 COM 8B.43 et 37 COM 7B.7, respectivement adoptées à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions,
- Félicite l’État partie pour la création de la Tanzania Wildlife Authority (TAWA), l’élaboration d'une stratégie nationale globale de lutte contre le braconnage, la mise en place d’un fonds dédié à la conservation de la faune pour soutenir les initiatives anti-braconnage, et la mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières ;
- Note avec inquiétude le braconnage et ses conséquences dramatiques sur les populations d’éléphants, comme le montrent les résultats du dernier recensement aérien des éléphants, et considère que le braconnage et ses effets représentent un danger avéré et précis pour la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;
- Apprécie l’adhésion de l'État partie à la recommandation du Centre du patrimoine mondial et de l'UICN d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Décide d’inscrire la Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie sur la Liste du patrimoine mondial en péril;
- Demande à l’État partie, de collaborer avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, en particulier sur la stratégie nationale de lutte contre le braconnage, dont la mise en œuvre pourrait enrayer ce fléau dans l’écosystème plus vaste de Selous d’ici 12 mois ;
- Exhorte la communauté internationale des donateurs à fournir d’urgence une assistance technique et financière en faveur de la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le braconnage, et fait aussi appel aux États parties qui sont des pays de transit et de destination de l’ivoire et de la corne de rhinocéros pour soutenir l’État partie afin de mettre fin au commerce illégal de faune sauvage et de ses produits dérivés, en particulier par la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ;
- Demande également à l’État partie de mettre en œuvre les recommandations de la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif de 2013, qui prolongent les recommandations des missions précédentes, et en particulier de :
- Garantir une préparation complète aux catastrophes et un suivi hydrologique quantitatif et qualitatif indépendant concernant le projet de la rivière Mkuju (MRP), et une évaluation d’impact environnemental (EIE) s’agissant de la lixiviation in situ,
- Élaborer une stratégie de gestion du bien à l’échelle plus large du paysage de « l’écosystème plus vaste de Selous » et formaliser cette gestion à l’échelle du paysage par l’établissement d’une zone tampon et d’ajouts potentiellement stratégiques au bien,
- Clarifier le statut du projet de barrage de la Gorge de Stiegler et le stade d’avancement du processus de décision y afférant, et s’assurer qu’il existe une compréhension globale des impacts, risques, coûts et bénéfices ainsi que des alternatives au projet, sous la forme d’une Étude d’Impact Environnementale détaillée et d’une Étude Stratégique Environnemental (ESE) citée ci-dessous, qui prend en compte la VUE du bien,
- Achever l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) en cours s’agissant du projet de barrage de Kidunda et prendre pleinement en considération la VUE du bien dans le cadre de toutes les évaluations et prises de décision,
- Tirer parti de l’actualisation prochaine du plan de gestion général pour prendre pleinement en considération le statut de patrimoine mondial du bien et répondre au problème émergent des espèces exotiques envahissantes,
- Renforcer l’implication et les avantages des communautés locales, en particulier en confortant les aires de gestion de la faune en tant que point d’entrée et cadre prometteurs ;
- Réitère sa demande à l’État partie de n’entreprendre aucune activité de développement au sein de la réserve de gibier de Selous et de ses zones avoisinantes sans l’autorisation préalable du Comité du patrimoine mondial, conformément aux Orientations;
- Réitère aussi sa demande à l’État partie de n’autoriser aucune activité minière au sein du bien hormis le site minier de la rivière Mkuju, comme indiqué dans la décision 36 COM 8B.43, conformément avec sa position établie que les activités minières ainsi que l’exploration et l’exploitation de gaz et de pétrole sont incompatibles avec le statut de patrimoine mondial ;
- Accueille favorablement la volonté de l’État partie de répondre aux menaces multiples pesant sur la VUE du bien et d’entreprendre une ESE de l’écosystème plus vaste de Selous, et rappelle que cette ESE devrait identifier avec précision l’accumulation des impacts des divers développements prévus et existants au sein du bien ainsi que dans d’importants corridors de faune sauvage et zones de dispersion essentiels au maintien de la VUE et de l’intégrité du bien, y compris et entre autres le corridor de Selous-Niassa, conformément à la Note de conseil de l’UICN pour les évaluations d’impact environnemental appliquées au patrimoine mondial ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, incluant un résumé exécutif d’une page ainsi qu’une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, y compris un calendrier de réalisation, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.
38 COM 8C.1
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en peril (sites inscrits)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-14/38.COM/7B, WHC-14/38.COM/7B.Add et WHC-14/38.COM/7B.Add.Corr) et les propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-14/38.COM/8B et WHC-14/38.COM/8B.Add),
- Décide d’inscrire les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
Projet de décision : 38 COM 7B.95
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.5, 36 COM 8B.43 et 37 COM 7B.7, respectivement adoptées à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 37e (Phnom Penh, 2013) sessions,
3. Félicite l’État partie pour les progrès accomplis en faveur de la création de la Tanzania Wildlife Authority (TAWA) et prie instamment l’État partie d’en achever la mise en place tout en garantissant le maintien des ressources directes et le réinvestissement direct d’au moins 50 % des revenus tirés du bien ;
4. Exprime sa plus vive préoccupation au sujet du braconnage et de ses conséquences dramatiques sur les populations de faune sauvage, comme le montrent les résultats du dernier recensement aérien de faune sauvage, et considère que le braconnage et ses effets représentent un danger avéré et clair pour la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations;
5. Décide d’inscrire la réserve de gibier de Selous (Tanzanie, République-Unie de) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
6. Demande à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, d’élaborer et de mettre en œuvre les mesures correctives consistant en un programme d’urgence et de grande ampleur de lutte contre le braconnage ayant pour objectif de mettre fin au braconnage dans l’écosystème plus vaste de Selous d’ici 12 mois, et de développer une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, y compris un calendrier de réalisation, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
7. Fait appel à la communauté internationale des donateurs pour fournir d’urgence une assistance technique et financière en faveur du développement et de la mise en œuvre d’un programme de lutte contre le braconnage, et fait aussi appel aux États parties connaissant une forte demande d’ivoire et de corne de rhinocéros pour soutenir l’État partie afin de mettre fin au commerce illégal de faune sauvage et de ses produits dérivés, en particulier par la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ;
8. Demande également à l’État partie de mettre en œuvre les recommandations de la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de suivi réactif de 2013, qui prolongent les recommandations de missions précédentes, et en particulier de :
a) Garantir une préparation aux catastrophes naturelles et un suivi hydraulique quantitatif et qualitatif indépendant concernant le projet de la rivière Mkuju (MRP), et mener une évaluation d’impact environnemental (EIE) s’agissant de la lixiviation in situ,
b) Élaborer une stratégie de gestion du bien à l’échelle la plus large du paysage de « l’écosystème plus vaste de Selous » et formaliser cette gestion à l’échelle du paysage par l’établissement d’une zone tampon et d’ajouts potentiellement stratégiques au bien,
c) Clarifier sans ambigüité le statut du projet de barrage de la Gorge de Stiegler et le stade d’avancement du processus de décision y affèrent, et s’assurer qu’il existe une compréhension globale des impacts, risques, coûts et bénéfices ainsi que des alternatives au projet, sous la forme d’une Etude d’Impact Environnementale détaillée et d’une Etude Stratégique Environnemental citée ci-dessous, qui prend en compte la VUE du bien,
d) Achever l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) en cours s’agissant du projet de barrage de Kidunda et prendre pleinement en considération la VUE du bien dans le cadre de toutes les évaluations et prises de décision,
e) Tirer parti de l’actualisation prochaine du plan de gestion général pour prendre pleinement en considération le statut de patrimoine mondial du bien et répondre au problème émergent des espèces étrangères invasives,
f) Renforcer l’implication et les avantages des communautés locales, en particulier en confortant les aires de la faune et de la flore en tant que point d’entrée et cadre prometteurs ;
9. Réitère sa demande à l’État partie de n’entreprendre aucune activité de développement au sein de la réserve de gibier de Selous et de ses zones avoisinantes sans l’autorisation préalable du Comité du patrimoine mondial, conformément aux Orfientations;
10. Réitère aussi sa demande à l’État partie de n’autoriser aucune activité minière au sein du bien hormis le site minier de la rivière Mkuju, comme indiqué dans la décision 36 COM 8B.43, conformément avec sa position établie que les activités minières ainsi que l’exploration et l’exploitation de gaz et de pétrole sont incompatibles avec le statut de patrimoine mondial ;
11. Accueille favorablement la volonté de l’État partie de répondre aux menaces multiples pesant sur la VUE du bien et d’entreprendre une ESE de l’écosystème plus vaste de Selous, et rappelle que cette ESE devrait identifier avec précision l’accumulation des impacts des divers développements prévus et existants au sein du bien ainsi que dans d’importants corridors de faune sauvage et zones de dispersion essentiels au maintien de la VUE et de l’intégrité du bien, y compris et entre autres le corridor de Selous-Niassa, conformément à la Note de conseil de l’UICN pour les évaluations d’impact environnemental appliquées au patrimoine mondial ;
12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, incluant un résumé exécutif d’une page, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.