Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national de l'Ichkeul

Tunisie
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Chasse de subsistance
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Infrastructures hydrauliques
  • Pollution atmosphérique
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Construction de barrages;
  • Chasse;
  • Pâturage,
  • Pollution de l'air
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 3 (de 1981-1991)
Montant total approuvé : 90 000 dollars E.U.
1991 Consultancy, equipment, design and construction costs ... (Approuvé)   40 000 dollars E.U.
1989 Financial contribution to the preparation of exhibits ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1981 Study on Ichkeul National Park (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1997**

janvier 1997: mission RAMSAR

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997

A sa dernière session (Mérida, 1996), le Comité a appris que la construction de deux barrages limitait l'écoulement de l'eau douce et détruisait les valeurs de zone humide du Parc national de l'Ichkeul ; l'augmentation considérable de la salinité des eaux du lac et des marécages et la forte diminution des populations d'oiseaux migrateurs sont devenues évidentes. Le ministre tunisien de l'Environnement soutient que l'écosystème de l'Ichkeul n'est pas perdu de manière irréversible. Néanmoins, le Comité a inclus l'Ichkeul sur la Liste du patrimoine mondial en péril et a demandé aux autorités tunisiennes de fournir un programme de mesures correctives pour freiner la dégradation du site et les a prévenues du risque de retrait de l'Ichkeul de la Liste du patrimoine mondial si la réhabilitation du site n'était pas possible.

Il est prévu qu'un représentant de la Tunisie communique les dernières nouvelles sur l'état de conservation de l'Ichkeul lors de l'Atelier régional de formation pour les Etats arabes qui doit se tenir au Maroc du 5 au 16 mai 1997.

Action requise

Le Bureau, à partir des nouvelles informations éventuellement disponibles lors de sa réunion, pourrait souhaiter étudier l'état de conservation de l'Ichkeul et formuler des recommandations appropriées pour considération par le Comité.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997

Le Comité à sa dernière session (Mérida, 1996), a constaté que la construction de deux barrages avait limité l'écoulement de l'eau douce, provoquant une augmentation considérable de la salinité des eaux du lac et des marécages et une forte diminution des populations d'oiseaux migrateurs. Le Comité a donc décidé de déclarer l'Ichkeul site du patrimoine mondial en péril et a demandé aux autorités tunisiennes de présenter un programme de mesures correctives pour inverser le processus de dégradation du site. Il les a prévenues de la possibilité du retrait de l'Ichkeul de la Liste du patrimoine mondial si la réhabilitation du site n'était pas possible.

L'UICN a informé le Bureau à sa 21e session, en juin 1997, des recommandations suivantes d'une mission Ramsar dans le site en janvier 1997 : indication claire par les autorités tunisiennes des mesures qu'elles ont l'intention de prendre en se fondant sur un certain nombre d'études déjà réalisées ; réalisation d'un accord portant sur le déversement des eaux des barrages ; création d'un service central qui traiterait toutes les questions de gestion du site, y compris la gestion à long terme des écluses du canal de Tindja ; réparation des écluses ; comblement du canal de Joumine pour restaurer le marécage de Joumine ; et contrôle scientifique permanent de l'écologie du Parc.

Le Bureau a recommandé que le Comité établisse un calendrier sur trois ans pour étudier les efforts de restauration de l'Ichkeul et qu'il maintienne, en attendant, le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 BUR IV.A.11
Parc national de l'Ichkeul (Tunisie)

Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait noté que la construction de deux barrages limitait l'écoulement de l'eau douce et détruisait les valeurs de zone humide du Parc national de l'Ichkeul, provoquant une augmentation considérable de la salinité des eaux du lac et des marécages et une forte diminution des populations d'oiseaux migrateurs. Le Comité a donc inclus l'Ichkeul sur la Liste du patrimoine mondial en péril et a demandé aux autorités tunisiennes de présenter un programme de mesures correctives pour freiner la dégradation du site et les a prévenues du risque de retrait de l'Ichkeul de la Liste du patrimoine mondial si la réhabilitation du site n'était pas possible.

L'UICN a informé le Bureau que le rapport d'une mission officielle effectuée sur place par le Secrétariat de la Convention de Ramsar avait suggéré que les autorités tunisiennes indiquent clairement les mesures qu'elles avaient l'intention de prendre, à partir d'un certain nombre d'études déjà réalisées qui avaient défini des actions en matière de conservation. De plus, il faudrait parvenir à un accord quant à un déversement des eaux des barrages, et créer un service central de gestion qui traiterait de toutes les questions de gestion du site, y compris la gestion à long terme des écluses du canal de Tindja. La mission de Ramsar a recommandé de réparer les écluses, de combler le canal de Joumine pour restaurer le marécage de Joumine et de contrôler scientifiquement en permanence l'écologie du Parc.

Au cours des débats sur un éventuel retrait de l'Ichkeul de la Liste, le Bureau a rappelé les discussions du Comité concernant une autre zone humide, la Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) et le fait que le Comité avait accordé un délai de trois ans aux autorités pour restaurer le site.

Le Bureau a demandé au Centre de transmettre aux autorités tunisiennes les recommandations faites par la mission du Secrétariat de Ramsar et les a invitées à faire connaître leur point de vue quant à la mise en oeuvre des recommandations, d'ici le 15 octobre 1997. Le Bureau a également recommandé que le Comité établisse un calendrier sur trois ans pour passer en revue les résultats des efforts de restauration du Parc national de l'Ichkeul et de maintenir, en attendant, le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

21 COM VII.B.21/23
SOC : Parc national de l'Ichkeul (Tunisie)

VII.23 Parc national de l'Ichkeul (Tunisie)

Le Comité a rappelé qu'à sa dernière session (Mérida, 1996), il avait constaté que la construction de deux barrages avait diminué l'écoulement de l'eau douce, provoquant une augmentation considérable de la salinité des eaux du lac et des marécages et une forte diminution des populations d'oiseaux migrateurs. Le Comité a décidé, en 1996, de déclarer l'Ichkeul site du patrimoine mondial en péril; il a demandé aux autorités tunisiennes de présenter un programme de mesures correctives pour inverser le processus de dégradation du site et les a prévenues de la possibilité du retrait de l'Ichkeul de la Liste du patrimoine mondial si la réhabilitation du site n'était pas possible. L'UICN a informé le Bureau à sa vingt et unième session de juin 1997 des recommandations suivantes d'une mission Ramsar dans le site en janvier 1997 : indication claire par les autorités tunisiennes des mesures qu'elles avaient l'intention de prendre en se fondant sur un certain nombre d'études scientifiques déjà réalisées ; réalisation d'un accord portant sur le déversement des eaux des barrages ; création d'un service central qui traiterait toutes les questions de gestion du site, y compris la gestion à long terme des écluses 19 du canal de Tindja ; réparation des écluses ; comblement du canal de Joumine pour restaurer le marécage de Joumine ; contrôle scientifique permanent de l'écologie du Parc. Le Bureau a recommandé à sa vingt et unième session que le Comité établisse un calendrier sur trois ans pour étudier les efforts de restauration de l'Ichkeul et qu'il maintienne, en attendant, le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Centre a informé le Comité que le 14 octobre 1997, un "Rapport sur le programme d'action pour la sauvegarde du Parc national de l'Ichkeul" avait été présenté par le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et qu'il avait été soumis à l'examen de l'UICN et du Secrétariat de la Convention de Ramsar. L'UICN a informé le Comité que ce rapport n'apporte pas une réponse suffisante aux recommandations de la mission Ramsar mentionnée précédemment et que les menaces sérieuses qui pèsent sur l'intégrité du site ne sont pas prises en compte de manière appropriée.

Le Comité a décidé de maintenir l'Ichkeul sur la Liste du patrimoine mondial en péril et a demandé au Centre d'écrire une lettre en priant l'État partie de mettre en oeuvre les recommandations de la mission Ramsar et de présenter un rapport de situation sur les mesures prises pour limiter les menaces dans le site, à la vingt-troisième session du Comité, en 1999.

Le [Comité] pourrait souhaiter adopter le texte suivant :

"Le Comité décide de maintenir l'Ichkeul sur la Liste du patrimoine mondial en péril et recommande que l'Etat partie mette en œuvre les recommandations de la mission Ramsar et présente un rapport de situation sur les mesures prises pour atténuer les menaces qui pèsent sur le site, à la 23e session du Comité, en 1999."

Année du rapport : 1997
Tunisie
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Naturel
Critères : (x)
Liste en péril (dates) : 1996-2006
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top