Tombouctou
Facteurs affectant le bien en 1995*
- Cadre juridique
- Désertification
- Eau (pluie/nappe phréatique)
- Ressources financières
- Vent
- Autres menaces :
Vulnérabilité des mosquées
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Risque d'ensablement ;
- Vulnérabilité des mosquées;
- Manque de moyens financiers;
- Déterioration du système d'écoulement des eaux;
- Erosion éoliienne;
- Nécessité d'un dispositif juridique approprié
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1995
Montant total approuvé : 114 115 dollars E.U.
1995 | Second phase of the pilot project for the conservation ... (Approuvé) | 40 000 dollars E.U. |
1994 | Safeguarding of 3 mosques in Timbuktu (Sankore, ... (Approuvé) | 15 500 dollars E.U. |
1990 | Timbuktu: consolidation of the Djingareiber mosque and ... (Approuvé) | 45 138 dollars E.U. |
1989 | Mission for the preparation of a proposal for putting ... (Approuvé) | 5 500 dollars E.U. |
1981 | Provision of one expert and financial assistance for ... (Approuvé) | 7 977 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1995**
juin- juillet 1990: missions d'expert; Début 1994: mission UNESCO
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1995
Les autorités maliennes, par lettre du 13 mars 1995, ont présenté au Centre du patrimoine mondial des modalités de mise en œuvre d'un projet de chantier pilote auquel seraient associés les comités de gestion et les maçons responsables de l'entretien des trois mosquées de Djingareiber, Sankore et Sidi Yahia, inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Ce projet, qui s'attachera à résoudre les problèmes de conservation les plus graves et les plus pressants, sera exécuté par la mission culturelle de Tombouctou et un architecte malien désigné par le ministère malien de la Culture et de la Communication. Le projet GAIA mettra à la disposition de la cellule opérationnelle malienne qui sera mise en place son expertise en matière de consolidation et de préservation des architectures de terre.
Action requise
Le Bureau félicite les autorités maliennes et leur demande de tenir le Comité informé de la mise en œuvre du projet.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1995
Les autorités maliennes engagées dans la première phase d'un projet pilote pour la préservation des trois mosquées inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril (Djingareiber, Sankore et Sidi Yahia) ont soumis un premier rapport qui documente les travaux saisonniers d'entretien des mosquées. De plus, elles ont sensibilisé les populations et les autorités religieuses aux dangers qu'encourent ces mosquées lors de ces travaux du fait de la participation de l'ensemble d'une population qui méconnaît les règles élémentaires de conservation. Ainsi, la nécessité de procéder à un diagnostic de conservation de chaque mosquée a été acceptée par les comités de gestion des mosquées. Les autorités nationales, dans l'attente de la préparation de la deuxième phase du projet qui fait l'objet d'une demande de coopération technique qui sera examinée par le Bureau et le Comité, ont accordé à titre d'urgence une allocation de 500.000 F CFA qui a permis l'intervention de l'architecte désigné par le ministère de la Culture et de la Communication et qui pilotera le chantier qui sera financé par le Fonds du patrimoine mondial.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1995
Le Bureau pourrait souhaiter recommander au Comité d'adopter le texte suivant :
"Le Comité soutient l'organisation du chantier pilote et félicite le Gouvernement malien de sa volonté de définir une politique de conservation cohérente adaptée aux problèmes de chacune des mosquées, et de financer sur ses propres fonds, des travaux d'urgence."
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1995
19 EXT.BUR IV.B.1.1
19 BUR VI.21
Tombouctou (Mali)
Les autorités maliennes se sont engagées à lancer un projet de chantier-pilote auquel seraient associés les comités de gestion et les maçons responsables des 3 mosquées de Djingareiber, Sankoré et Sidi Yahia qui sont inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Elles ont signé en juin dernier avec le Centre du patrimoine mondial un contrat qui permettra la réalisation de la première phase du projet, c'est-à-dire la collecte des informations et les préparatifs du chantier-pilote qui se déroulera en 1996.
Les autorités maliennes auront besoin, lors de la mise en oeuvre de la seconde phase du projet, d'une expertise internationale. Cette expertise fera l'objet d'une demande de coopération technique qui sera soumise au Comité à cet effet.
Le Bureau félicite les autorités maliennes de l'avancement de la mise en oeuvre d'un projet qui avait obtenu l'aval du Comité à sa 18ème session à Phuket, et les encourager à pousuivre leurs efforts pour la préservation de ce patrimoine.
19 COM VII.C.1.28
SOC : Tombouctou (Mali)
VII.28 Tombouctou (Mali)
Le Comité a été informé de l'état d'avancement du projet pilote pour la préservation des trois mosquées de Tombouctou inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril. La première phase qui a été menée par les autorités nationales, sera suivie en 1995 par l'intervention d'experts de l'ICCROM et CRAterre - EAG. La seconde phase devrait être financée par le Fonds du patrimoine mondial.
Le Comité après avoir noté que les autorités maliennes avait financé, au titre d'une aide d'urgence sur le budget national, des travaux de conservation, a soutenu l'organisation du chantier pilote. Il a félicité le Gouvernement malien qui a défini une politique de conservation cohérente, adaptée à chacune des mosquées, et financé des travaux d'urgence. Le Comité a décidé de maintenir ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
19 COM XIII.B
Examen des demandes d'assistance internationale : Patrimoine culturel
B.1.1 Coopération technique
Préparation d'orientations pour la planification préalable des risques pour les sites du patrimoine mondial (demande présentée par l'ICOMOS) (30.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé la demande de 30.000 dollars EU pour la préparation et la publication de cet ouvrage en 1.000 exemplaires. L'UICN devrait être associée à ce projet. Quinze mille dollars EU seraient versés à l'ICOMOS au titre du budget 1996 et le solde serait imputé au budget 1997.
Missions jésuites de Chiquitos (Bolivie) (30.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé un montant de 30.000 dollars EU pour la préparation d'un plan stratégique et la formulation de projets pour les Missions (22.000 $EU) et pour des conseils techniques urgents (8.000 $EU). Il a été demandé au Centre, en collaboration avec les autorités boliviennes, de mobiliser des bailleurs de fonds afin d'obtenir des ressources complémentaires pour ce projet.
Achat de matériel pour améliorer la sécurité du musée du site de la Résidence de montagne et des temples avoisinants de Chengde (Chine) (34.150 $EU demandés)
Le Comité a approuvé un montant de 34.150 dollars EU pour l'achat d'équipement, dans le cadre d'un programme de cofinancement, étant entendu que la demande de formation de 20.000 dollars EU pour ce même site devra être financée sur d'autres fonds.
Tombeau thrace de Kazanlak, Cavalier de Madara, Eglise de Boyana, Eglises rupestres d'Ivanovo, Monastère de Rila, Ancienne cité de Nessebar, Tombeau thrace de Svechtari (Bulgarie) (39.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé cette demande pour un montant de 30.000 dollars EU. Il a été demandé au Secrétariat de contacter ~/État partie pour réexaminer la liste des équipements à la lumière du montant approuvé.
Le Caire islamique (Egypte) (50.000 $EU demandés)
Bien que la restauration d'un monument isolé ne puisse pas être considérée comme une priorité, compte 'tenu des autres besoins exprimés cette année, le Comité a reconnu la très grande qualité des restaurations réalisées lors de la première tranche de travaux, le caractère exemplaire et d'entraînement qu'elles revêtent pour les autres restaurations en cours dans ce site, et a donc approuvé la somme de 30.000 dollars EU pour cette action qui illustre parfaitement bien la mission de l'UNESCO d'aider à mobiliser les ressources nécessaires, nationales et internationales, publiques et privées, pour la sauvegarde du patrimoine.
Tombouctou (Mali) (Liste du patrimoine mondial en péril) (41.850 $EU demandés)
Vu l'engagement des autorités maliennes, la qualité du partenariat ICCROM/CRATerre et le caractère novateur du projet qui avait reçu l'aval du Comité à sa dix-huitième session, le Comité a approuvé un montant de 40.000 dollars pour ce projet.
Centre historique de Mompox (Colombie) (30.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé le montant demandé de 30.000 $EU pour une étude sur l'impact du tourisme sur ce site, étant entendu que celle-ci ferait l'objet d'un appel d'offre.
B.1.2 Formation
Cours post-universitaire interrégional sur la conservation des monuments et la réhabilitation des villes historiques (CECRE) (Salvador de Bahia, Brésil, mars-décembre 1996) demande de professeurs internationaux soumise par le Brésil (45.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé un montant de 30.000 dollars EU pour six professeurs internationaux.
Cours post-universitaire interrégional sur la conservation des monuments et la réhabilitation des villes historiques (CECRE) (Salvador de Bahia, Brésil, mars-décembre 1996) demande de bourses pour dix étudiants soumises par le Brésil (70.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé un montant de 35.000 dollars EU pour des bourses internationales.
Iles James et Albreda, Juffure, San Domingo ; Cercle de pierres préhistorique [sites inscrits sur la Liste indicative] (Gambie) (98.000 $EU demandés)
Dans l'attente de l'inscription formelle, le Comité a approuvé une somme de 10.000 dollars EU. Il a été demandé à l'ICCROM de s'associer à la mise en oeuvre de ce projet, pour réévaluer les besoins en matière de formation in situ et à l'étranger.
Amérique centrale : Séminaire de formation pour les gestionnaires de sites archéologiques du patrimoine mondial en Amérique centrale (Tegucigalpa / Copan, Honduras, 1996) (demande présentée par le Honduras) (35.000 $EU demandés)
Le Comité a approuvé une somme de 35.000 $EU pour cet atelier/séminaire de formation.
Le Secrétariat recommande au Comité de prendre note des informations écrites fournies par le Secrétariat et d'adopter le texte suivant:
"Le Comité soutient l'organisation du chantier pilote et félicite le Gouvernement malien de sa volonté de définir une politique de conservation cohérente adaptée aux problèmes de chacune des mosquées, et de financer sur ses propres fonds des travaux d'urgence. Le Comité a décidé de maintenir ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril".
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.