Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

Niger
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Exploitation minière
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Instabilité politique et troubles civils (problème résolu)
  • Pauvreté
  • Contraintes de gestion (manque de moyens humains et logistiques)
  • Braconnage des autruches et d’autres espèces
  • Erosion du sol
  • Pression démographique
  • Pression du bétail
  • Pression sur les ressources forestières
  • Orpaillage
  • Activités illégales (menaces de braconnage et de coupe de bois)
  • Prolifération de l’espèce exotique envahissante (Prosopis juliflora)
  • Insécurité
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Conflit militaire et des troubles civils, ayant conduit le gouvernement nigérien à demander au Directeur général de l'UNESCO de lancer un appel en faveur de la protection du site

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours de rédaction 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

En cours d'identification

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé au bien : 300 000 dollars EU prévus sur la contribution du gouvernement norvégien au Fonds du patrimoine mondial.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 8 (de 1999-2019)
Montant total approuvé : 202 316 dollars E.U.
2019 Elaboration d’un Plan d’aménagement et gestion ... (Approuvé)   29 994 dollars E.U.
2013 Mission d'évaluation de la réserve naturelle nationale ... (Approuvé)   29 872 dollars E.U.
2002 Confection des plaques de commémoration de 2 sites ... (Approuvé)   450 dollars E.U.
2000 Préparation d’un dossier d'inscription du site de l’Aïr ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1999 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 National Sensitising Seminar for the Personnel Charged ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Le 31 janvier 2022, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/573/documents/, et qui fait état des éléments suivants :

● La mise en œuvre des mesures correctives s’est poursuivie, notamment avec la structuration de la gestion du bien, la protection et le suivi écologique des espèces caractéristiques de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) et la lutte contre les principales menaces pesant sur le bien ; 

  • Le plan d’aménagement et de gestion, le plan d’urgence de surveillance, la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes et la proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) sont en cours de finalisation avec des fonds d'assistance internationale. Des ressources financières additionnelles sont nécessaires pour leur mise en œuvre et une demande d’assistance internationale a été soumise le 28 octobre 2021 ;
  • La collaboration avec les chefs de vallées et les communautés locales s’est poursuivie ;
  • L’abondance des activités illégales diminue grâce aux actions de surveillance, de sensibilisation et l’implication des acteurs locaux. Les patrouilles permettent de contrôler l’orpaillage illégal dans le bien, ce dernier se développant surtout à l’extérieur du bien. Seules trois infractions liées à l’exploitation de bois sont signalées ;
  • L’État partie va affecter des agents forestiers pour renforcer l’effectif de gestion du bien ;
  • 30 ha envahis par l’espèce Prosopis juliflora ont été restaurés ;
  • Quatre missions de suivi écologique ont été menées et confirment la présence des gazelles dama et dorcas et du mouflon à manchettes. L’addax n’a plus été observé dans le bien depuis plus de 20 ans. Le guépard et la hyène tachetée n’ont pas été observés mais leurs présences sont signalées par des membres des communautés riveraines. Une cinquantaine d’espèces d’oiseaux ont été observés mais les effectifs d’outardes de Nubie diminuent fortement ;
  • Une stratégie de conservation et de réintroduction a été élaborée pour l’autruche à cou rouge ;
  • L’État partie n’a octroyé aucun permis d'exploration ou d'exploitation minière à l'intérieur ou aux abords immédiats du bien. Des permis d’exploration et d’exploitation pour l’or, l’uranium et le pétrole ont été octroyés à plus de 100 km du bien, et ont fait l’objet des procédures réglementaires et d’un suivi régulier des opérations par les autorités compétentes dans le cadre de Plans de gestion environnementale et sociale.

Suite au rapport de l’état de conservation, l’État partie a soumis un projet de DSOCR le 9 mars 2022, et le plan d’aménagement et de gestion 2022-2024 le 14 avril 2022.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

L’État partie poursuit ses efforts pour rendre opérationnel l’organe de gestion du bien, collaborer avec les autorités locales pour améliorer la surveillance et la sensibilisation à la protection du bien et lutter contre les principales menaces pesant sur le bien. Il est recommandé de féliciter l’État partie pour la finalisation du Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG) 2022-2024, qui fournit une analyse approfondie de l’état de conservation du bien, des principales menaces et préconise des mesures d’urgence. Le Centre du patrimoine mondial est actuellement en discussion avec l’Etat partie et l’ONG Wild Africa Conservation pour appuyer la mise en œuvre du PAG grâce au financement du gouvernement de la Norvège.

Notant que le bien est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 30 ans, l'élaboration d'un projet de DSOCR est accueillie positivement. Le projet est actuellement étudié par l’UICN et il est recommandé que l’État partie finalise le DSOCR dès que les commentaires de l’UICN sont transmis par le Centre du patrimoine mondial afin que le Comité puisse l’adopter à sa prochaine session.

Le rapport ne fournit pas d’informations concernant l’état de l’élaboration du plan d’urgence de surveillance et de la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, financé à travers une assistance internationale et si ces documents sont en cours de finalisation ou ont été intégrés au PAG. Des actions de lutte contre l’espèce Prosopis juliflora et la désertification sont menées mais aucun détail n’est fourni. Il est recommandé de coordonner ces actions avec le PAG. De plus, le Centre du patrimoine mondial n’a pas reçu en 2021 la demande d’assistance internationale mentionnée par l’État partie dans le rapport annuel soumis.

Malgré les demandes du Comité, les informations fournies concernant les activités illégales ne sont pas assez précises pour évaluer l’état de conservation du bien. Il est recommandé de réitérer la demande de fournir des cartographies montrant la localisation des principales menaces, ainsi que des indications sur leur sévérité et étendue. Ces informations sont en partie détaillées dans le PAG et doivent être synthétisées et partagées. Les patrouilles régulières et la diminution de l’observation d’activités illégales sont positives, cependant aucune information détaillée relative aux efforts de patrouille et à la surface couverte n'est fournie. Alors que le rapport annuel fait état de seulement trois infractions liées à l’exploitation de bois, le PAG mentionne de nombreuses activités illégales dans le bien, dont l’orpaillage artisanal et le braconnage. L’engagement de l’État partie à affecter des agents forestiers supplémentaires est accueilli positivement et il est également recommandé de renforcer la collaboration avec les chefs de vallées et de mettre en œuvre de toute urgence les actions détaillées dans le PAG.

Les missions de suivi écologique ont reconfirmé la présence de certaines espèces d'antilopes sans toutefois préciser l’état de leurs populations ; et plusieurs espèces emblématiques caractéristiques de la VUE n’ont pas été observées. Notant que certaines espèces restent en danger critique d'extinction, comme la gazelle dama pour laquelle le bien contient l'une des quatre populations restantes, l'État partie est encouragé à mettre en œuvre de toute urgence les actions de surveillance et de suivi écologique présentées dans le PAG pour assurer la gestion et le rétablissement efficaces de ces espèces, en consultation avec le groupe de spécialistes des antilopes de la Commission de la sauvegarde des espèces (SSC) de l'UICN, le cas échéant.

Tout en notant l’affirmation par l’Etat partie que les permis d’exploration ou d’exploitation pour l’or, l’uranium et le pétrole sont situés à plus de 100 km du bien et ont fait l’objet des procédures réglementaires et d’un suivi régulier des opérations par les autorités compétentes, la documentation du PAG inclut une carte montrant plusieurs permis sur la limite sud-est du bien. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de fournir plus d’informations concernant la nature et le statut de ces permis.

Enfin, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7A.12
Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.48, adoptée à sa 44esession élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Prend note des efforts consentis par l'État partie pour mettre en oeuvre les mesures correctives, et lui demande de poursuivre leur mise en œuvre ;
  4. Accueille favorablement la finalisation et la qualité du Plan d’Aménagement et de Gestion 2022-2024 (PAG), et demande à l’État partie de mettre en œuvre de toute urgence les actions qui y sont détaillées, et de fournir des clarifications concernant son financement, le partenariat mentionné avec une organisation non gouvernementale et le lien avec le plan d’urgence de surveillance ainsi que la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) ;
  5. Remercie les bailleurs de fonds qui soutiennent la conservation du bien, notamment le gouvernement de la Norvège pour son appui pour la mise en œuvre du PAG à travers le Centre du patrimoine mondial ;
  6. Regrette à nouveau que le rapport ne fournisse pas d'informations détaillées sur le braconnage, l’orpaillage illégal et la coupe abusive de bois dans le bien et à ses alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour combattre ces menaces, et lui réitère sa demande de fournir des cartographies montrant la localisation des principales menaces identifiées, ainsi que des indications sur leur sévérité et étendue, et sur les actions de lutte menées, partiellement disponibles dans le PAG ;
  7. Note avec satisfaction l’engagement de l’État partie d’affecter des agents forestiers supplémentaires et lui demande de recruter suffisamment de personnel et de renforcer la collaboration avec les chefs de vallées pour assurer la gestion effective du bien et mettre en œuvre le PAG ;
  8. Accueille favorablement la proposition d'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et demande à l’État partie de le finaliser sur la base des recommendations de l’UICN et de le transmettre au Centre du patrimoine mondial en vue de son adoption à la 46esession ;
  9. Prend note des actions de lutte menées contre la prolifération de l’espèce Prosopis juliflora et contre la désertification et demande à l’État partie de fournir des précisons sur ces actions et de les intégrer au PAG du bien ;
  10. Réitère sa préoccupationsur le fait que certaines espèces caractéristiques de la VUE restent très menacées ou en danger, et prie instamment l'État partie d’élaborer un plan de surveillance et de reconstitution pour les espèces d’antilopes emblématiques en consultation avec le Groupe de spécialistes des antilopes de la Commission de la sauvegarde des espèces (SSC) de l'UICN et de mettre en œuvre les actions détaillées dans le PAG ;
  11. Tout en notant l’affirmation par l’Etat partie que les permis d’exploration et d’exploitation pour l’or, l’uranium et le pétrole sont situés à plus de 100 km du bien et ont fait l’objet des procédures réglementaires et d’un suivi régulier des opérations par les autorités compétentes, réitère son inquiétude sur la multiplication des permis d'exploration et d'exploitation notant en particulier les permis situe à la limite sud-est du bien et demande de fournir plus d’informations concernant la nature et le statut de ces permis et d'assurer que les impacts des projets d'exploitation sur la VUE du bien sont évalués dans le cadre d’études d'impact environnemental et social (EIES), conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial ;
  12. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  13. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
45 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/23/45.COM/7A, WHC/23/45.COM/7A.Add, WHC/23/45.COM/7A.Add.2, WHC/23/45.COM/7A.Add.3, WHC/23/45.COM/7A.Add.4),
  2. Ayant examiné les recommandations des Organisations consultatives, décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 45 COM 7A.51)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 45 COM 7A.52)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 45 COM 7A.55)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 45 COM 7A.18)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 45 COM 7A.4)
  • Égypte, Abou Mena (décision 45 COM 7A.26)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 45 COM 7A.17)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 45 COM 7A.1)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 45 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 45 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 45 COM 7A.27)
  • Iraq, Hatra (décision 45 COM 7A.28)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 45 COM 7A.29)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 45 COM 7A.31)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 45 COM 7A.10)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 45 COM 7A.36)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 45 COM 7A.33)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 45 COM 7A.34)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 45 COM 7A.35)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 45 COM 7A.37)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 45 COM 7A.11)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 45 COM 7A.24)
  • Mali, Tombouctou (décision 45 COM 7A.23)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 45 COM 7A.22)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 45 COM 7A.2)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 45 COM 7A.53)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 45 COM 7A.12)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 45 COM 7A.54)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 45 COM 7A.39)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 45 COM 7A.38)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 45 COM 7A.19)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 45 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 45 COM 7A.40)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 45 COM 7A.41)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 45 COM 7A.42)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 45 COM 7A.43)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 45COM 7A.44)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 45 COM 7A.45)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 45 COM 7A.3)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 45 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 45 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 45 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 45 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 45 COM 7A.14)
  • Roumanie, Paysage minier de Roșia Montană (décision 45 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 45 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 45 COM 7A.57)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 45 COM 7A.21)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 45 COM 7A.50)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 45 COM 7A.47)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 45 COM 7A.49)
3.   Rappelle que les biens suivants ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril à sa 18e session extraordinaire (UNESCO, 2023) :
  • Liban, Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli (décision 18 EXT.COM 5.1)
  • Ukraine, Le centre historique d’Odesa (décision 18 EXT.COM 5.2)
  • Yémen, Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib (décision 18 EXT.COM 5.3)
Projet de décision : 45 COM 7A.12

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.48, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Prend note des efforts consentis par l'État partie pour mettre en oeuvre les mesures correctives, et lui demande de poursuivre leur mise en œuvre ;
  4. Accueille favorablement la finalisation et la qualité du Plan d’Aménagement et de Gestion 2022-2024 (PAG), et demande à l’État partie de mettre en œuvre de toute urgence les actions qui y sont détaillées, et de fournir des clarifications concernant son financement, le partenariat mentionné avec une organisation non gouvernementale et le lien avec le plan d’urgence de surveillance ainsi que la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) ;
  5. Remercie les bailleurs de fonds qui soutiennent la conservation du bien, notamment le gouvernement de la Norvège pour son appui pour la mise en œuvre du PAG à travers le Centre du patrimoine mondial ;
  6. Regrette à nouveau que le rapport ne fournisse pas d'informations détaillées sur le braconnage, l’orpaillage illégal et la coupe abusive de bois dans le bien et à ses alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour combattre ces menaces, et lui réitère sa demande de fournir des cartographies montrant la localisation des principales menaces identifiées, ainsi que des indications sur leur sévérité et étendue, et sur les actions de lutte menées, partiellement disponibles dans le PAG ;
  7. Note avec satisfaction l’engagement de l’État partie d’affecter des agents forestiers supplémentaires et lui demande de recruter suffisamment de personnel et de renforcer la collaboration avec les chefs de vallées pour assurer la gestion effective du bien et mettre en œuvre le PAG ;
  8. Accueille favorablement la proposition d'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et demande à l’État partie de le finaliser sur la base des recommendations de l’UICN et de le transmettre au Centre du patrimoine mondial en vue de son adoption à la 46e session ;
  9. Prend note des actions de lutte menées contre la prolifération de l’espèce Prosopis juliflora et contre la désertification et demande à l’État partie de fournir des précisons sur ces actions et de les intégrer au PAG du bien ;
  10. Réitère sa préoccupation sur le fait que certaines espèces caractéristiques de la VUE restent très menacées ou en danger, et prie instamment l'État partie d’élaborer un plan de surveillance et de reconstitution pour les espèces d’antilopes emblématiques en consultation avec le Groupe de spécialistes des antilopes de la Commission de la sauvegarde des espèces (SSC) de l'UICN et de mettre en œuvre les actions détaillées dans le PAG ;
  11. Tout en notant l’affirmation par l’Etat partie que les permis d’exploration et d’exploitation pour l’or, l’uranium et le pétrole sont situés à plus de 100 km du bien et ont fait l’objet des procédures réglementaires et d’un suivi régulier des opérations par les autorités compétentes, réitère son inquiétude sur la multiplication des permis d'exploration et d'exploitation notant en particulier les permis situe à la limite sud-est du bien et demande de fournir plus d’informations concernant la nature et le statut de ces permis et d'assurer que les impacts des projets d'exploitation sur la VUE du bien sont évalués dans le cadre d’études d'impact environnemental et social (EIES), conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial ;
  12. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  13. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2023
Niger
Date d'inscription : 1991
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1992-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top