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Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

Niger
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Instabilité politique et troubles civils
  • Pauvreté
  • Contraintes de gestion (manque de moyens humains et logistiques)
  • Braconnage des autruches
  • Erosion du sol
  • Pression démographique
  • Pression du bétail
  • Pression sur les ressources forestières
  • Orpaillage
  • Activitiés illégales (menaces de braconnage et de coupe de bois)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Conflit militaire et des troubles civils, ayant conduit le gouvernement nigérien à demander au Directeur général de l'UNESCO de lancer un appel en faveur de la protection du site

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

En cours de rédaction 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

En cours d'identification

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 7 (de 1999-2013)
Montant total approuvé : 172 322 dollars E.U.
2013 Mission d'évaluation de la réserve naturelle nationale ... (Approuvé)   29 872 dollars E.U.
2002 Confection des plaques de commémoration de 2 sites ... (Approuvé)   450 dollars E.U.
2000 Préparation d’un dossier d'inscription du site de l’Aïr ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1999 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 National Sensitising Seminar for the Personnel Charged ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 2 février 2018, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/573/documents, qui communique les informations suivantes :

  • huit agents forestiers ont été recrutés en 2017, portant à 23 le nombre total d’agents. Ils sont aidés par 20 gardes volontaires recrutés au sein des communautés locales. La mise à disposition d’un véhicule tout-terrain, de trois motos et d’un équipement anti-braconnage et de suivi écologique a permis d’améliorer la surveillance du bien ;
  • en 2017, sept cas de coupe et de transport illégaux de bois ont été recensés sur le territoire du bien, et aucun cas de braconnage. Ce qui est perçu comme une diminution de ces activités illégales est attribué à la présence permanente des gestionnaires de parcs, à une approche adaptative de la surveillance et à l’existence de réseaux d’informateurs ;
  • une demande d’assistance internationale (DAI) a été soumise pour l’élaboration au cours de l’année 2018 d’un plan de gestion et d’un plan de surveillance ;
  • la menace que constituent les espèces exotiques envahissantes (EEE), en particulier le Prosopis juliflora, sera traitée dans le cadre du plan de gestion. D’ici là, les zones dégradées seront restaurées conformément au plan de travail annuel pour le bien. Sur les 370 ha à traiter, 30 ha infestés par le Prosopis juliflora ont déjà été restaurés en 2017 ;
  • la gazelle dama est suivie grâce à un système de caméras-pièges qui sera également mis en place pour les guépards. Les mouflons à manchette sont suivis dans le cadre d’observations directes ou indirectes organisées pendant des opérations de recensement de la faune ;
  • l’autruche à cou rouge d’Afrique du Nord n’est plus présente sur le territoire du bien. Le soutien accordé au programme d’élevage en captivité à Iférouane demeure insuffisant. Le programme dépend entièrement du financement externe pour l’alimentation des animaux. Un plan d’affaires sera élaboré dans le cadre du plan de gestion afin de garantir le financement nécessaire à l’efficacité du programme d’élevage ;
  • aucune exploitation aurifère n’est en cours sur le territoire du bien mais des permis d’exploration et d’exploitation d’uranium, de pétrole et d’or ont été délivrés à proximité immédiate du bien, et l’orpaillage illégal se poursuit aux alentours. Des impacts sur les habitats et les espèces sont observés, notamment suite à la déforestation et au braconnage. La surveillance a été renforcée en conséquence afin de suivre les impacts, et l’efficacité de la mise en œuvre des mesures d’atténuation, ce qui a conduit à une baisse, selon le rapport, du niveau de la menace en 2017 par rapport à 2016.

En outre, le rapport souligne l’impact du changement climatique et la nécessité de mettre en œuvre des programmes d’adaptation au changement climatique, et rappelle la nécessité de protéger les corridors naturels de faune destinés à faciliter la migration de la faune sauvage depuis le bien vers d’autres aires protégées, et mis en place dans le cadre de la deuxième phase du Projet Niger Fauna Corridors (PNFC).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

L’État partie poursuit ses efforts pour mettre en œuvre les mesures correctives, en particulier pour continuer d’améliorer la surveillance et le suivi du bien, notamment en recrutant des agents forestiers supplémentaires et en associant les communautés locales. L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de surveillance et d’un plan de gestion demeurent des besoins impérieux et il est pris note de la soumission d’une DAI à cette fin. En janvier 2018, le panel d’assistance internationale a examiné cette demande et l’a renvoyée à l’État partie afin qu’elle soit révisée. La version révisée n’a toutefois pas été reçue à temps pour être examinée par le panel lors de sa réunion d’avril 2018. Il est donc recommandé au Comité d’encourager l’État partie à soumettre une DAI révisée conforme aux commentaires formulés par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN.

Les informations communiquées par l’État partie sur l’exploitation forestière illégale et le braconnage nécessiteraient d’être affinées car si, d’une part, on rapporte une réduction du nombre de cas, on souligne, d’autre part, les impacts de la déforestation et du braconnage sur les habitats et la faune, parmi d’autres impacts liés à la présence d’uranium et de pétrole et à la délivrance de permis d’exploration et d’exploitation aurifères aux alentours du bien. L’existence même de ces permis est très préoccupante, et il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de fournir des cartes indiquant clairement la localisation des sites concernés par ces permis par rapport au bien. L’État partie devrait en outre veiller à ce que toutes les activités d’exploration et d’exploitation soient soumises à des évaluations d’impact environnemental (EIE) préalables, réalisées conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, afin de garantir que ces activités n’ont pas d’impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Ces EIE devront être soumises au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, avant que ces activités ne soient autorisées, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Le soutien insuffisant accordé au programme d’élevage en captivité des autruches à cou rouge à Iférouane est préoccupant. Les programmes d’élevage en captivité étant d’une importance essentielle pour la restauration de cette espèce au Niger, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de solliciter les conseils d’experts sur les modalités d’amélioration du programme, et de réitérer sa demande auprès de l’État partie afin qu’il assure le financement nécessaire à son fonctionnement efficace, et qu’il œuvre, en étroite collaboration avec les autres États parties voisins, à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional d’action pour la conservation de cette espèce. Il est également recommandé au Comité d’encourager vivement l’État partie à solliciter les conseils des experts du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN afin d’évaluer et d’améliorer l’efficacité du programme et d’élaborer une stratégie de réintroduction potentielle de l’espèce.

Il est pris note du suivi en cours des autres espèces présentes sur le territoire du bien. Toutefois, l’État partie n’a communiqué aucune donnée extraite de ces programmes de suivi. Rappelant que la mission de 2015 avait conclu que le guépard était considéré comme une espèce localement éteinte, à moins qu’on ne puisse prouver le contraire, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de préciser si de nouvelles informations sur la présence du guépard avaient pu être recueillies depuis la visite de la mission. De même, bien que les efforts déployés par l’État partie pour restaurer les zones dégradées, notamment celles infestées par l’espèce envahissante, Prosopis juliflora, soient appréciés, aucune donnée n’a été communiquée quant à l’étendue de l’invasion et son impact sur la VUE. De telles données, tant en ce qui concerne les populations et les tendances des espèces clés que le développement des EEE, sont nécessaires pour que les décisions de gestion soient prises sur la base d’informations avérées, et pour qu’une proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) puisse être élaborée. Il est donc recommandé au Comité d’encourager l’État partie à solliciter des conseils de la part du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN en vue de préparer un DSOCR, et de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.54
Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.15, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts constants déployés par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives, en particulier le recrutement de personnel supplémentaire pour le bien et l’engagement continu des communautés locales à améliorer sa surveillance, et demande à l’État partie de poursuivre et renforcer ces efforts ;
  4. Notant que l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de surveillance et d’un plan de gestion demeurent des besoins urgents, accueille également avec satisfaction l’initiative de l’État partie visant à soumettre une demande d’assistance internationale (DAI) afin de répondre à ces besoins, et encourage l’État partie à soumettre une DAI révisée conforme aux commentaires formulés par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
  5. Note avec une vive préoccupation que le soutien accordé au programme d’élevage en captivité des autruches à cou rouge demeure insuffisant, et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il assure le financement nécessaire au fonctionnement efficace du programme d’élevage en captivité par une étroite collaboration avec d’autres États parties en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action régional pour la conservation de cette espèce, et encourage vivement l’État partie à solliciter les conseils du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN afin que celui-ci évalue et améliore l’efficacité du programme et élabore une stratégie de réintroduction potentielle de l’espèce ;
  6. Note également avec une vive préoccupation l’existence de permis d’exploration et d’exploitation d’uranium, de pétrole et d’or aux abords immédiats du bien, ainsi que la poursuite de l’orpaillage illégal, et demande également à l’État partie de fournir des cartes indiquant clairement la localisation des sites associés à ces permis par rapport au bien, de veiller à ce que toutes les activités d’exploration et d’exploitation soient soumises à des évaluations d’impact environnemental (EIE), rigoureuses et préalables, réalisées conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, afin de garantir que ces activités n’ont pas d’impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et de soumettre ces EIE au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN avant d’autoriser ces activités, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  7. Réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il communique des informations détaillées sur le braconnage et l’exploitation forestière sur le territoire du bien et aux alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour combattre ces menaces ;
  8. Notant également les efforts actuellement déployés par l’État partie pour suivre les espèces clés présentes sur le territoire du bien et restaurer les zones dégradées, notamment celles infestées par l’espèce exotique envahissante (EEE) Prosopis juliflora, demande en outre à l’État partie de préciser si des informations récentes sur la présence du guépard ont été recueillies depuis la visite du bien par la mission de 2015 qui a estimé que cette espèce était localement éteinte, et réitère en outre sa demande à l’État partie de :
    1. soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats du suivi de chaque espèce afin d’apporter les preuves de l’état actuel et des tendances de leur conservation,
    2. concevoir et mettre en œuvre, en concertation avec le Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN, un plan d’éradication ou, le cas échéant, un plan de gestion des EEE pour le Prosopis juliflora ;
  9. Encourage également l’État partie à solliciter les conseils du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN afin de préparer un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  11. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
  • Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
  • Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.54

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.15, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts constants déployés par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives, en particulier le recrutement de personnel supplémentaire pour le bien et l’engagement continu des communautés locales à améliorer sa surveillance, et demande à l’État partie de poursuivre et renforcer ces efforts ;
  4. Notant que l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de surveillance et d’un plan de gestion demeurent des besoins urgents, accueille également avec satisfaction l’initiative de l’État partie visant à soumettre une demande d’assistance internationale (DAI) afin de répondre à ces besoins, et encourage l’État partie à soumettre une DAI révisée conforme aux commentaires formulés par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
  5. Note avec une vive préoccupation que le soutien accordé au programme d’élevage en captivité des autruches à cou rouge demeure insuffisant, et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il assure le financement nécessaire au fonctionnement efficace du programme d’élevage en captivité par une étroite collaboration avec d’autres États parties en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action régional pour la conservation de cette espèce, et encourage vivement l’État partie à solliciter les conseils du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN afin que celui-ci évalue et améliore l’efficacité du programme et élabore une stratégie de réintroduction potentielle de l’espèce ;
  6. Note également avec une vive préoccupation l’existence de permis d’exploration et d’exploitation d’uranium, de pétrole et d’or aux abords immédiats du bien, ainsi que la poursuite de l’orpaillage illégal, et demande également à l’État partie de fournir des cartes indiquant clairement la localisation des sites associés à ces permis par rapport au bien, de veiller à ce que toutes les activités d’exploration et d’exploitation soient soumises à des évaluations d’impact environnemental (EIE), rigoureuses et préalables, réalisées conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, afin de garantir que ces activités n’ont pas d’impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et de soumettre ces EIE au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN avant d’autoriser ces activités, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  7. Réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il communique des informations détaillées sur le braconnage et l’exploitation forestière sur le territoire du bien et aux alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour combattre ces menaces ;
  8. Notant également les efforts actuellement déployés par l’État partie pour suivre les espèces clés présentes sur le territoire du bien et restaurer les zones dégradées, notamment celles infestées par l’espèce exotique envahissante (EEE) Prosopis juliflora, demande en outre à l’État partie de préciser si des informations récentes sur la présence du guépard ont été recueillies depuis la visite du bien par la mission de 2015 qui a estimé que cette espèce était localement éteinte, et réitère en outre sa demande à l’État partie de : 
    1. soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats du suivi de chaque espèce afin d’apporter les preuves de l’état actuel et des tendances de leur conservation,
    2. concevoir et mettre en œuvre, en concertation avec le Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN, un plan d’éradication ou, le cas échéant, un plan de gestion des EEE pour le Prosopis juliflora ;
  9. Encourage également l’État partie à solliciter les conseils du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN afin de préparer un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  11. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2018
Niger
Date d'inscription : 1991
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1992-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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