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Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré

Niger
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Instabilité politique et troubles civils
  • Pauvreté
  • Contraintes de gestion
  • Braconnage des autruches
  • Erosion du sol
  • Pression démographique
  • Pression du bétail
  • Pression sur les ressources forestières
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Conflit militaire et des troubles civils, ayant conduit le gouvernement nigérien à demander au Directeur général de l'UNESCO de lancer un appel en faveur de la protection du site.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 7 (de 1999-2013)
Montant total approuvé : 172 322 dollars E.U.
2013 Mission d'évaluation de la réserve naturelle nationale ... (Approuvé)   29 872 dollars E.U.
2002 Confection des plaques de commémoration de 2 sites ... (Approuvé)   450 dollars E.U.
2000 Préparation d’un dossier d'inscription du site de l’Aïr ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1999 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1999 Action plan for the implementation of Urgent ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 National Sensitising Seminar for the Personnel Charged ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

Le 30 janvier 2015, l’Etat partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien. Du 8 au 20 février 2015 une mission de suivi réactif de l’UICN a visité le bien. Les deux rapports sont disponibles sur https://whc.unesco.org/fr/list/573/documents.  L’Etat partie fournit les informations suivantes :

  • Un inventaire de la grande faune et de son habitat a été réalisé en juin 2014, avec un appui du Fonds du patrimoine mondial. Cet inventaire n’a relevé aucune trace de l’addax, de l’autruche à cou rouge et du guépard. Toutefois, la gazelle dorcas et le mouflon à manchettes sont toujours présents. La présence de la gazelle dama, non repérée depuis 2002, a été confirmée dans le bien. Toutefois, les effectifs et distribution réels de ces espèces restent encore inconnus. Au total, 14 espèces de mammifères et 55 espèces d’oiseaux ont été repérées ;
  • Un gestionnaire et 12 agents forestiers sont affectés à l’Unité de Gestion, basée à Iférouane ;
  • Le déminage de la zone, suite à la période des conflits armés de 2005 à 2009 est en cours ;
  • Sur la base d’observations de l’addax à proximité du bien, l’Etat partie exprime son espoir qu’avec le retour de la paix et le maintien de la quiétude à l’intérieur du bien, cette espèce puisse y revenir;
  • Des financements (commissions foncières) sont en place pour soutenir des activités qui visent à impliquer tous les acteurs au sein du bien dans la gestion et la conservation de ses ressources naturelles, dans l’objectif de réduire les pressions du braconnage et de la coupe du bois ;
  • Les problèmes de conservation primaires identifiés par l’Etat partie sont les effets du changement climatique sur sa biodiversité, ainsi que l’utilisation de motos et d’armes de guerre dans le braconnage ;
  • Un programme d’élevage d’autruches à cou rouge est basé à Iférouane, géré par une famille bénévole avec l’appui d’une ONG locale ;
  • Le Projet Niger Fauna Corridors (PFNC), financé par le Fonds pour l'environnement mondial (en anglais Global Environment Facility, GEF), vise à créer des corridors entre les trois aires protégées du nord du Niger, y compris le bien, par l’amélioration de l’efficacité de gestion, la protection des habitats naturels et la mise en place des conditions nécessaires à leur connectivité ;
  • Des discussions sont en cours entre l’Etat partie et le GEF pour le financement d’une troisième phase du Projet de Co-Gestion des Ressources Naturelles de l’Aïr et du Ténéré (COGERAT).
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

La mission a évalué les progrès accomplis par l’Etat partie dans la mise en œuvre des mesures correctives. Les points les plus importants à relever sont élaborés ci-dessous.

La mission note qu’avec la mise en place de l’Unité de Gestion à Iférouane, il y a désormais une présence physique de l’organe de gestion sur le terrain mais qui, malheureusement, n’a pas les moyens humains et logistiques pour assurer sa fonction régalienne de surveillance et de suivi écologique du bien. Le conservateur, qui est également Directeur départemental d’Iférouane, ne peut consacrer que très peu de temps à la gestion du bien. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de mettre en place des organes de gestion fonctionnels, tels qu’un service de surveillance, un service de suivi écologique, un service d’aménagement et un service de mobilisation sociale et d’appui communautaire, dotés des moyens techniques et financiers et du personnel adéquats, y compris un conservateur exclusivement dévoué à la gestion du bien, pour une meilleure prise en charge du processus de sa réhabilitation.

Sur la base des entretiens avec les communautés locales, la mission estime que les commissions foncières qui sont déjà mises en place sont presque inexistantes et ne jouent présentement pas leur fonction de protection du bien. Du point de vue de la surveillance des actions illégales, en particulier le braconnage et la coupe de bois à des fins commerciales, l’organe de gestion actuel du bien n’a aucun moyen pour contrôler ces pressions anthropiques. La mission a pu constater l’absence d’un programme de surveillance du bien du fait de l’insuffisance des moyens humains et opérationnels alloués au bien. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’Etat partie de redynamiser les commissions foncières, en collaboration avec les leaders locaux, afin d’assurer leur fonction de surveillance. La mission, n’ayant pas eu l’opportunité de vérifier l’ampleur de l’érosion des terres, considère que l’urgence aujourd’hui est le contrôle des deux menaces principales : le braconnage et la coupe de bois à des fins commerciales. Etant donnée la superficie importante du bien, un plan d’urgence de surveillance doit être développé afin de permettre d’engager, de façon efficace, les moyens de surveillance, en les focalisant notamment sur les endroits abritant les dernières populations d’espèces phares et en assurant, avec l’appui du service forestier, le contrôle de tous les axes routiers par lesquels le bois est acheminé en direction des grandes villes et des sites d’orpaillage (une grande partie du bois coupé est vendue aux orpailleurs opérant vers la frontière entre le Niger et l’Algérie).

En définitive, la mission considère qu’à l’exception des actions de stabilisation des terres, les mesures correctives proposées par la mission de suivi réactif de 2005 ne sont presque pas mises en œuvre et devraient ainsi être maintenues dans leur quasi-totalité. Les mesures correctives telles que mises à jour par la mission sont proposées pour adoption par le Comité.

La mission devait aussi établir, en consultation avec l’Etat partie, un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). Le travail d’inventaire réalisé a permis de confirmer que des espèces sont encore présentes sur le bien mais il manque toujours des données sur les effectifs de la faune du bien, ainsi que sur l’ampleur des pressions anthropiques. Ces données sont indispensables pour définir des indicateurs pour le DSOCR. Un plan d’action est toutefois proposé dans le rapport de mission. Il est recommandé que le Comité prie instamment l’Etat partie de réaliser des études afin de répondre à ce manque de données. Il est finalement recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7A.12
Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.45, adoptée lors de sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille favorablement la mise en place de l’Unité de gestion à Iférouane, en périphérie du bien, mais note avec inquiétude les constats de la mission de suivi réactif de février 2015 quant au manque de moyens humains et logistiques pour assurer la fonction régalienne de cette Unité de gestion, de surveillance et de suivi écologique du bien ;
  4. Exprime sa plus vive préoccupation sur le fait que l’inventaire de la grande faune et de son habitat réalisé en juin 2014 n’ait relevé aucune trace de l’addax, de l’autruche à cou rouge et du guépard et que la gazelle dama semble réduite à une population relique ;
  5. Note la conclusion de la mission de suivi réactif de février 2015, selon laquelle, à l’exception des actions de stabilisation des terres, les mesures correctives proposées par la mission de 2005 ne sont presque pas mises en œuvre et adopte les mesures correctives actualisées comme suit :
    1. Mettre en place des organes de gestion fonctionnels, tels qu’un service de surveillance, un service de suivi écologique, un service d’aménagement et un service de mobilisation sociale et d’appui communautaire, dotés des moyens techniques et financiers et d’un personnel adéquats, y compris un conservateur exclusivement consacré à la gestion et à la conservation du bien, afin de mieux contrôler l’exploitation des ressources naturelles dans le périmètre du bien,
    2. Redynamiser, en collaboration avec les leaders locaux, les commissions foncières dans les quatre municipalités et clarifier les droits respectifs d’utilisation des sols et d’accès aux ressources des populations locales,
    3. Développer et mettre en œuvre un plan d’urgence de surveillance pour améliorer de manière notoire la surveillance du bien afin de traiter les problèmes du braconnage et de l’extraction illégale des ressources naturelles à des fins commerciales, notamment en se concentrant sur les endroits qui abritent les dernières populations des espèces phares,
    4. Mettre fin immédiatement au ramassage du bois provenant du bien à des fins commerciales, notamment en renforçant la coopération avec le service forestier dans le contrôle et la collecte de données sur les volumes et les espèces de bois en provenance du bien, sur tous les axes routiers par lesquels ce bois est acheminé en direction des grandes villes et des sites d’orpaillage en dehors du bien ;
  6. Demande à l’État partie de mettre en œuvre toutes les autres recommandations de la mission de 2015 et de mettre en œuvre le plan d’action défini en consultation avec l’État partie lors de la mission ;
  7. Prie instamment l’État partie de réaliser les études nécessaires pour répondre au manque de données sur les effectifs de la faune au sein du bien ainsi que sur l’ampleur des pressions anthropiques, dans l’objectif de permettre l’élaboration d’un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité lors de sa 41e session en 2017 ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  9. Décide de maintenir les Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
39 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-15/39.COM/7A et WHC-15/39.COM/7A.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 39 COM 7A.38)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 39 COM 7A.39)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 39 COM 7A.18)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosi (décision 39 COM 7A.44)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 39 COM 7A.45)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 39 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 39 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision 39 COM 7A.24)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 39 COM 7A.17)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 39 COM 7A.10)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 39 COM 7A.40)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 39 COM 7A.41)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 39 COM 7A.20)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 39 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 39 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 39 COM 7A.2)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 39 COM 7A.25)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 39 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 39 COM 7A.11)
  • Mali, Tombouctou (décision 39 COM 7A.21)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 39 COM 7A.22)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 39 COM 7A.12)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 39 COM 7A.28)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 39 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 39 COM 7A.46)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 39 COM 7A.47)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 39 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 39 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 39 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 39 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 39 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 39 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 39 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 39 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 39 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 39 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 39 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 39 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 39 COM 7A.95)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 39 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 39 COM 7A.42)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 39 COM 7A.23)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 39 COM 7A.43)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 39 COM 7A.48)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 39 COM 7A.37)
Projet de décision : 39 COM 7A.12

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7A.45, adoptée lors de sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Accueille favorablement la mise en place de l’Unité de gestion à Iférouane, en périphérie du bien, mais note avec inquiétude les constats de la mission de suivi réactif de février 2015 quant au manque de moyens humains et logistiques pour assurer la fonction régalienne de cette Unité de gestion, de surveillance et de suivi écologique du bien ;
  4. Exprime sa plus vive préoccupation sur le fait que l’inventaire de la grande faune et de son habitat réalisé en juin 2014 n’ait relevé aucune trace de l’addax, de l’autruche à cou rouge et du guépard et que la gazelle dama semble réduite à une population relique ;
  5. Note la conclusion de la mission de suivi réactif de février 2015, selon laquelle, à l’exception des actions de stabilisation des terres, les mesures correctives proposées par la mission de 2005 ne sont presque pas mises en œuvre et adopte les mesures correctives actualisées comme suit :
    1. Mettre en place des organes de gestion fonctionnels, tels qu’un service de surveillance, un service de suivi écologique, un service d’aménagement et un service de mobilisation sociale et d’appui communautaire, dotés des moyens techniques et financiers et d’un personnel adéquats, y compris un conservateur exclusivement consacré à la gestion et à la conservation du bien, afin de mieux contrôler l’exploitation des ressources naturelles dans le périmètre du bien,
    2. Redynamiser, en collaboration avec les leaders locaux, les commissions foncières dans les quatre municipalités et clarifier les droits respectifs d’utilisation des sols et d’accès aux ressources des populations locales,
    3. Développer et mettre en œuvre un plan d’urgence de surveillance pour améliorer de manière notoire la surveillance du bien afin de traiter les problèmes du braconnage et de l’extraction illégale des ressources naturelles à des fins commerciales, notamment en se concentrant sur les endroits qui abritent les dernières populations des espèces phares,
    4. Mettre fin immédiatement au ramassage du bois provenant du bien à des fins commerciales, notamment en renforçant la coopération avec le service forestier dans le contrôle et la collecte de données sur les volumes et les espèces de bois en provenance du bien, sur tous les axes routiers par lesquels ce bois est acheminé en direction des grandes villes et des sites d’orpaillage en dehors du bien ;
  6. Demande à l’Etat partie de mettre en œuvre toutes les autres recommandations de la mission de 2015 et de mettre en œuvre le plan d’action défini en consultation avec l’Etat partie lors de la mission ;
  7. Prie instamment l’Etat partie de réaliser les études nécessaires pour répondre au manque de données sur les effectifs de la faune au sein du bien ainsi que sur l’ampleur des pressions anthropiques, dans l’objectif de permettre l’élaboration d’un Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité lors de sa 41e session en 2017 ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  9. Décide de maintenir les Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2015
Niger
Date d'inscription : 1991
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1992-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 39COM (2015)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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